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SUJET : Concours Janvier

Concours Janvier 30 Déc 2013 23:00 #22751

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Vous l'attendiez, voici le thème de Janvier :


- Une première rencontre.


Style et écriture libre. Doit être lié à Akatéa.


A vos plumes !


Vous avez jusqu'au Mardi 21 janvier.



PS : Vos textes sont à poster suite à ce message
"Il faut savoir garder un atout jusqu'à la fin."


"You shoot me down but I won't fall."

Dernière édition: 30 Déc 2013 23:15 par Sideara.
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Concours Janvier 03 Jan 2014 22:35 #22812

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Byzantion était assis sur son banc, regardant tous ses camarades de classe jouer dans la cour. Il était seul, sans personne autour de lui pour lui faire la conversation, pour jouer avec. Personne ne le voulait comme ami, lui même ne comprenait pas pourquoi, il avait rien fait. Il avait pourtant essayé de s'approcher, de se lier d'amitié avec eux, mais personne ne prêtait attention à lui. Il regardait donc ses camarades, rêvant de jouer, de rigoler avec eux, attendant qu'une seule chose, que la cloche sonne pour pouvoir aller en classe et se sentir moins seul. Ce fut donc exaucé au bout de quinze minute interminable. Ils entrèrent tous dans la classe, s'installèrent à leur place respective, les petits bureau où étaient installé les élèves étaient de simple table à deux places. Byzantion lui était installé au fond de la classe, sans aucun voisin, il se retrouvait donc à nouveau seul.
La maîtresse demanda le silence avant d'annoncer sa nouvelle :

- Les enfants, nous allons aujourd'hui accueillir un petit nouveau qui vient de s'installer à Falaise-Plongeante.

Elle fit signe de la main à l'enfant caché dans le bureau d'à côté pour lui signifier qu'il pouvait entrer.. Un petit garçon roux avec beaucoup de taches de rousseurs entra dans la salle, gêné.

- Je vous présente Alban, il ne connait personne en ville donc je vous demande de l'accueillir comme il le faut ! Bon, je vais t'installer où moi ?

La maîtresse regarda dans la salle, cherchant une place de disponible puis remarqua la chaise à côté de Byzantion, vide. Elle fit signe à Alban de s'y installer. Les deux garçons se regardèrent durant tous le trajet d'Alban pour atteindre sa chaise. Lorsqu'il fut installé, le cour commença. Les deux garçons ne s'échangèrent aucun mot, aucun regard avant qu'Alban se lança :

- C'est quoi ton nom ?

Byzantion, surprit qu'on lui pale, bafouilla :

- By... Byzantion

- Il fait quoi ton père ?

- Il... C'est un négociant... Et... Et toi ?

- Garde, il a été muté ici à Falaise, on vivait à Mont-Brumeux avant !


La maîtresse réclama le silence et les deux garçons se turent. Lorsqu'il était l'heure de la récréation, les deux garçons papotèrent, s'échangeaient leurs rêves, leurs aventures.

Byzantion rentra chez lui, accompagné de son nouvel ami. Lorsqu'il arriva chez lui, grand sourire, il le raconta à sa mère, il venait de se faire un premier ami pour la plus grande joie de sa mère.


[Edit de Ysy : Heu je me suis permise de te corriger une faute qui est surement dû à l'heure tardive du post :) et si tu te demande laquelle je t'expliquerai de vive voix ^^ ]
Dernière édition: 03 Jan 2014 23:38 par Ysyhteha.
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Concours Janvier 04 Jan 2014 09:20 #22813

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La rencontre

Édouard a toujours était un enfant timide, renfermé et pessimiste. À ses dix huit ans, notre jeune homme tenta de rejoindre la grade mais l'épreuve fut si dure qu'il ne la réussi jamais. Tous les ans notre héros tentait de battre un garde, et tout les ans il se faisait ridiculiser, battre à plat de couture et renvoyé. À ses vingt et un ans le jeune homme tenta une dernière fois et malheureusement se fit battre et hué par la foule. Jamais il n'avait ressenti une telle honte. Elle était si grande qu'il s'enfuit de le Haut-Chêne pour ne plus revoir les sourires assassin de ses anciens amis.

Le jeune homme couru alors de longues heures, sans jamais se retourner, hanté par les visages moqueurs de ses camarades. Et c'est fourbu et affamé qu'il arriva en bordure d'un clairière. Lovée au creux des bras d'une montagne, rafraîchie par un cascade limpide, et verte comme l'émeraude, ce lieu semblait être le Paradis.

Édouard émerveillé était sur le point d'y entrer quand il la vit. Une jeune femme se baignait dans dans l'eau limpide de la cascade, nageant comme un dauphin dans l'eau, et s'amusant innocemment à trouver des coquillages de toutes les couleurs. Ses cheveux d'or flottaient autour de sa tête comme une auréole, et ses seuls vêtement était une vigne sauvage semblant pousser sur sa peau.

Édouard fut alors parcouru par des sentiments étranges et peu de connus de ses sens, son cœur battait si fort qu'il semblait vouloir sortir de sa poitrine, ses mains tremblaient et ses yeux brillaient comme ils ne l'avaient jamais fait, il ressentait une profonde envie de courir, de rire, de crier, mais aussi de pleurer, et de s'enfuir.

Tentant le tout pour le tout, notre héros s'avança timidement vers se qui semblait être l'élue de son cœur, et dit faiblement "salut"

La jeune femme se retourna alors et frappée d'épouvante se sauva dans la forêts laissant derrière elle un Édouard tellement choqué qu'il s'était évanoui.

C'est ainsi que se déroula la première rencontre entre Édouard et Athea.
Mais vous savez, moi je ne crois pas qu'il y ait de bonnes ou de mauvaises situations. Moi, si je devais résumer ma vie, aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d´abord des rencontres, des gens qui m'ont tendu la main peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi...
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Concours Janvier 04 Jan 2014 13:06 #22818

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Basta était un homme ordinaire de Mont-Brumeux. Il était un garde plutôt nul, et qui s'enfuyait à la moindre bagarre. Une fois, alors qu'il était à la taverne -comme tous les autres gardes de Mont-Brumeux- une bagarre éclata entre deux hommes. Prenant son courage à deux mains, il sortit de la taverne en courant les bras levé en les agitant partout. Une fois à l'autre bout de la ville il était content d'avoir pu éviter la mort. Il décida de rentrer chez lui, pour s'assurer que sa femme va bien -surtout pour faire autre chose mais bon...-. Une fois rentrer chez lui il vit sa femme assise devant la cheminée. Elle se retourna et fut surprise de voir son mari, elle se leva et se dirigea vers son mari pour le serre dans ses bras.

- Toi ta encore fait une bêtise.

- Je suis juste sorti de la taverne juste au moment où deux personnes se battait. Ce n'est pas ma faute.

Ah et je ne vous ai pas dit le nom de sa femme, elle s'appelle Bizou.

Quelques jours plus tard, Basta était convoqué chez son chef qui s'appelait Chefun. Une fois arrivé devant le bureau il vit une deuxième personne à côtes de Chefun.

- Je vous présente Chefdeux. C'est à lui que vous devrez obéir désormais.

Chefdeux et Basta se dirigèrent tous les deux vers une salle d'entrainement.

- Bon on m'a dit que tu ne te battais jamais, alors montre moi comment tu te débrouilles.

Basta prit une épée et au grand étonnement de tout le monde -même s'il n'était que deux dans la pièce- fit des gestes dignes d'un grand garde coupant en deux le mannequin d'entrainement.

- Eh Ba je suis plutôt impressionné, mais pourquoi tu ne te bats jamais soldat?


- Ba enfaite, je n'ai jamais d'épée sur moi, on ne m'en donne jamais, sous prétexte que je pourrais me blesser avec.

- Quelle injustice, tient cette épée est tienne désormais.

Basta était content, une fois l'entrainement terminer il se rua chez lui pour montrer son épée à sa femme.

- Bizou, regarde mon épée.

- Oui tu me la déjà fait voir, je sais quelle est grande ton épée.

- Mais non pas celle la. C'est Chefdeux qui me la donné.

- Oh mais tu vas te blesser avec. Donne moi ça.

Basta refusa catégoriquement, il n'était pas question qu'elle salissent sa douce et merveilleuse épée.

- Ne me dit pas que tu tombe amoureux de cette épée quand même.

- Ba si, je vais l'appeler Rencontre et comme c'est ma première épée je vais plutôt l'appeler Première Rencontre
L’espoir est la seule chose plus forte que la peur.
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Concours Janvier 04 Jan 2014 15:26 #22821

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Je me souviens maintenant. Je crois que je devais avoir une dizaine d'années quand je l'ai vu pour la première fois. C'était à Mont-Brumeux en plein hiver. Un hiver froid et dur. Si je me rappel, je devais faire des courses pour papa et maman ce jour là et alors que je me dirigeais vers une boutique, je l'ai vu... Entouré de sa garde personnelle, il avait l'air majestueux. Ses habits, de soie, suivaient les rafales de vent. Cet être avait l'air si majestueux et intouchable...

Descendant les marches avec le groupe de soldats en formation serrés. J'ai pu distinguer qu'il n'avait pas l'armure des soldats postés sur les tours de la capitale qu'on avait l'habitude d'embêter les copains et moi. Eux... Étaient équipés d'une armure qui réfléchissait le moindre rayon de Cycleis. Sertie de dizaines de pierres précieuse, leurs casques blanc et or laissaient voir des yeux aux aguets, prêt à bondir sur n'importe quels dangers. Ils transpiraient l'assurance et la force.

Les cliquetis de leurs armures donnés l'allure de leur pas. Rien n'était aussi ordonné que ce groupe dans la rue sale et principale de Mont-Brumeux.

Le vieil homme au centre du groupe, l'Empereur, marchait paisiblement. Un sourire s'épanouissait sur son visage. L'air froid de l'hiver faisait voler ses cheveux gris et rosissait ses joues. Habillé de blanc et bleu, il ne portait pas de casque mais une couronne entourait son large front. De là où je me trouvait, j'ai pu l'observer attentivement et si je pouvais la résumer en un mot je dirais: Magnifique! Non! Extraordinaire! Ou magique!!

Puis, l'Empereur et sa garde tournèrent dans une rue et ils disparurent de ma vue. Je m'en souviendrais toute ma vie! Quelle belle rencontre!
Toujours remettre à trop tard ce que l'on peut faire maintenant!
Dernière édition: 04 Jan 2014 15:28 par Soon.
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Concours Janvier 05 Jan 2014 16:39 #22832

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Une rencontre inattendu

Un jour, lors de ma dix-septième année, mes parents étaient de sortie. J'en profita alors pour sortir de notre demeure et aller en forêt comme dans mon enfance. J'avais oublié à quel point l'air de la forêt était aussi pur. Je commença alors à cueillir des fleurs, lorsque tout à coup j'entendis des buissons bouger. Je me releva à toute vitesse. Deux hommes sortirent des buissons. Le temps que je comprenne ce qu'il m'arrivait, il était trop tard !

Lorsque je me réveilla j'avais un mal de tête horrible, j'ai cru que ma tête allait exploser. Je n'arrivais même pas à ouvrir les yeux. J’essayai de me lever mais ce fût en vain. J'entendis alors une voix qui dit :

- « Chef ! Chef ! La prisonnière commence à se réveiller !

- Ah bien ! Jetez lui un seau d'eau glacé ! Ah ah ça lui fera du bien.

- Oui chef ! »


J'avais les yeux bandés et je n'étais pas bien réveillée mais je pus sentir l'homme s'approcher de moi avec le seau d'eau. Je me mis alors à hurler de toutes mes forces pensant que quelqu'un aller m'entendre, mais en vain. Tout ce que j'ai pus avoir c'est un seau d'eau glacé sur la tête avec l'ordre de me taire. Mes yeux furent alors débandés et je vis un homme petit et barbu. Il dit alors aux autres hommes de la pièce :

- « Bon, messieurs nous avons ici une jeune fille dont les parents doivent être absolument inquiet. Nous devrions leur lui rendre. Dit le chef des bandits en riant.

- Laissez moi partir ! Ou sinon vous allez le regretter ! Dis-je d'un ton menaçant.

- Oh mais ne t'inquiète pas jeune fille nous te relâcherons. Mais seulement lorsque tes parents auront payés la rançon ! Ah ah !!
Dit-il en riant à tue-tête.

- Non vous n'avez pas le droit ! RELACHEZ MOI !!! »

Je me mis alors à hurler de toute mon âme.
Les jours et les jours passèrent. Je les comptais au départ, mais j'ai fini par perdre le fil.
Un matin, un homme entra dans la pièce, me regarda de haut en bas et me dit :

- « C'est bon tu es calmée ?

- O.. Ou... Oui.. Dis-je d'une petite voix

- Très bien. Ton travail commencera demain. »


Mon travail ? Mais quel travail ?
Le lendemain ce même homme était venu me chercher. Il m'emmena à l'extérieur. Et me dit de prendre la bêche qui étais à coté du portillon et de commencer à travailler le champ de pommes de terre. Je passa plusieurs jours à travaillé ce champ. D'autres à couper du bois. Les midis je devais leur faire à manger. Je faisais tout pour eux. Plusieurs fois je refusa de faire un travail car j'étais trop fatiguée ou que j'avais trop faim. Mais je le regretté amèrement.

Un jour lorsque je travaillais le champ, l'un des homme est arrivée en boitant et en saignant. On me prit alors par le bras et on me jeta dans la cave, m’enchaîna et me bâillonna. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait mais j'avais peur. A l'étage j'entendis des bruits assourdissants et des hurlements.
Puis plus rien. Le silence total. Je ne comprenais pas tout, je ne savais pas si cela étais bon pour moi ou non. Quand tout à coup la porte de la cave s'ouvrit et une lumière aveuglante éclaira la sombre cave. Je ne voyais presque rien mais je pus entre apercevoir un homme.

Son armure de diamant brillait tellement qu'elle en faisait mal aux yeux. Son visage étais doux et apaisant, il pouvait mettre n'importe qui en confiance. Ses yeux était d'un marron qui lui donnait un air mystérieux, ses cheveux étaient blond comme les blés. Depuis l'encadrement de la porte on aurai dis un Dieu. Je ne puis détaché mon regard de cet homme. Il s'approcha alors de moi et d'une voix douce et rassurante il me dit :

- « Est-ce que vous allez bien mademoiselle ?

- Ou.. Ou.. Oui je crois. Mais qui êtes-vous ?

- Nous sommes les gardes venus vous sauver.
Un large sourire se fit entrevoir sur son visage. Je vais vous détacher doucement pour ne pas vous faire mal. D'accord ?

- Oui oui. »


Quand il me prit, on aurai dit qu'il portait une plume. Il me regarda et me sourait tout en me déposant doucement sur son fidèle destrier. Tout le long du chemin je ne pu détacher mon regard de cet homme. Quand il me déposa chez moi, je ne savais pas si je le reverrai un jour. Mais j'en avais très envie. Mon cœur ne battait que pour lui.

Si un jour je venais à le revoir, je ferais tout mon possible pour le remercier. Je l'aime et même si un jour je me marie je ne pourrai jamais oublié cet homme qui m'a sauvé la vie.
"Le pire ennemi du courage est la peur elle-même et non ce qui la cause; l'homme qui peut maîtriser ses peurs est un héros."

"L'amour: l’irrésistible désir d'être irrésistiblement désiré."
Dernière édition: 05 Jan 2014 16:41 par loreole.
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Concours Janvier 06 Jan 2014 14:37 #22838

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C'était par un doux après-midi de printemps. Tout semblait si paisible à ce moment là. Une légère brise venant du sud caressait agréablement les visages. Et Cycléis haute dans le ciel illuminait les murailles de la cité blanche.
Mais pourtant un évènement viendra remettre en cause l'existence de ce jour comme tous les suivants. Un évènement qui assombrira toutes les saisons chaudes et rougira le ciel cotonneux des plus froides à jamais.
Dans les plus vieilles mémoires il restera gravé et de la gorge des bardes il jaillira sombrement pour que chacun s'en souvienne.
Cette rencontre est marquée au fer rouge au fond des souvenirs de chacun. Personne ne pu y échapper, tous la saluèrent en s'inclinant le plus bas possible.
La mort en personne était descendue des cieux pour saluer chacun d'entre nous.

C'est ce jour là que le Grand Intendant Sideara Aminestas rassembla ses troupes pour lancer la fameuse offensive contre la funeste et maudite Eau-Changeante.

Les troupes avançaient lentement, entraînant dans leur sillage une odeur d'acier. En silence elle progressait. En silence la mort descendait les marches à la rencontre des guerriers, son voile noir s'étendant petit à petit derrière elle.

Personne n'est capable de décrire ce qu'il s'est exactement passé, il faut dire qu'on évite de le demander.
Du sang, des cris, des hurlements. Et une explosion, un souffle ravageur.
Le vacarme des armes pris fin. On entendait que les gémissements des nombreux blessés. Agonisant dans les bras de la déesse noire. Macabre vision qui imprègne les derniers souvenirs des victimes.

Les derniers survivants se dispersèrent, laissant place à un charnier humain. L'eau des ruisseaux parcourant la ville, rougie de sang, abreuvait directement le spectre noir, qui goulûment s'en délectait avec envie.

L'armée s'est retirée, le cliquetis des armes et armures couvrait les croassements des charognards, compagnons de l'ombre, qui petit à petit investissaient les lieux.

Qu'ils soient encore sur les lieux ou qu'ils en soient revenus, tous les soldats dire, ce jour là, bonjour à la mort dans les yeux.

On dit qu'encore aujourd'hui les âmes des guerriers qui hantent encore les lieux, dépossédés de leur corps, hurlent de douleurs.
Lors des vents violent accompagnant les tempêtes, on peut entendre leur voix jusqu'à Haut-Chêne.





[HRP voila ma participation, j'ai fait ça rapidement, mais ça faisait longtemps que j'avais rien écrit et j'avais envie :p]
IncrooooYABLE!!!


Dernière édition: 13 Jan 2014 20:56 par Torchou.
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Concours Janvier 06 Jan 2014 20:08 #22843

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Une brise tiède balayait la plaine, il faisait lourd et humide, j’avançais en me frayant un chemin parmi la foule. J’étais bousculé de toute part. Soudain je la vis.
Le temps sembla se figer, plus rien ne bougeait, à part elle. Rien ne semblait pouvoir la stopper, elle venait à ma rencontre inlassablement et surement.

Mon corps ne bougeait plus, il ne répondait plus à mes ordres, j’aurais voulu me retourner et fuir mais mes pieds restaient figé sur le sol boueux, foulé par des centaines d’autres hommes.
Malgré le chaos qui régnait alentour, plus aucun bruit ne parvenait à mes oreilles, seuls les battements de mon cœur résonnaient dans ma poitrine.
Elle continuait d’avancer vers moi, cela dura une éternité, plus elle approchait plus je sentais la peur m’envahir.

Encore une fois je tentai de me cacher, mais encore une fois ce fût impossible.
Elle était là, à quelque centimètre, et d’un coup elle pénétra mon cœur. Ce fût comme un éclair de glace qui transperça ma poitrine. Le choc fut si fort que je m’évanouis sous le coup.
Je me senti sortir de mon corps, le sentiment que la vie m’échappait, je me voyais, étendu sur le sol, immobile, plus personne ne faisait attention à moi.

Je regardais mon corps, allongé sur le champ de bataille. Du sang coulait le long de mon armure tout autour de la flèche qui m’avait transpercé le cœur
Mère adorée, mère adorée, envoyez moi votre enfant car les péchés des indignes doivent être lavés dans le sang et la peur.

Dernière édition: 06 Jan 2014 20:10 par thibaud33.
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Concours Janvier 11 Jan 2014 23:20 #22970

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Le joueur de flûte

Sous la simple lueur d'une bougie en fin de vie, l'homme taillait un vieux morceau de buis. Après en avoir évidé le corps, il y creusa des trous et souffla sur sa flûte pour en faire partir la sciure. A première vue, le travail semblait austère mais le vieillard avait gravé son fifre : des entrelacs couraient du bec jusqu’à l’extrémité en dessinant un geai ; siffleur de ces bois qui m’ont portés jusqu’à cette auberge. La bâtisse était figée dans le temps, coincée entre deux grandes maisons bourgeoises dont les devantures étaient fermées depuis longtemps. Un vent frais poussait doucement une enseigne décolorée par le sel marin. Le bruit métallique des poulies frappant les vergues achevait de bercer la ville en ce début de soirée.

Les rires qui s’échappaient de la taverne donnaient envie de s’y arrêter, les chants joyeux de marins mélancoliques finirent de me convaincre, j’entrai timidement. Personne ne fit acte de ma présence, j’ouvrai mon manteau en faisant signe au tenancier de me servir une pinte de bière. Et m’assis en face de ce personnage qui avait traversé les âges en gardant la main sûre de l’artiste. L’homme leva le regard rapidement et m’adressa un bref sourire : nous étions seuls, calmes et posés parmi un essaim de chanteurs un peu ivres de leurs chants et de la liqueur de leurs verres.

Je remarquai alors sa jambe de bois, habilement sculptée elle aussi. Sa barbe grisée par le temps était taillée de sorte que l’on y voyait des flots déferler sur un visage parcheminé. Les rides de ses joues traçaient le reflet d’une vie mouvementée : sur l’extrême nord une brulure à demi cachée par une chevelure épaisse. Dessous, la cicatrice arrondie d’une lame émoussée. Le personnage tout entier était sculpture.

Plus tard dans la soirée, lorsque les chants s’étaient calmés et que la plupart étaient rentrés, l’homme-sculpture entrepris de faire vibrer sa flûte. Dès les premières notes les derniers éclats de voix cessèrent. Toute l’assemblée était suspendue à ses notes qui volaient à travers une salle attentive. Et les chants reprirent, calmes cette fois, pour ne pas cacher la mélodie du vieil homme. Les marins connaissaient la musique:


« Je n’irai plus la voir, je ne pourrai plus la revoir,
Dans ses pas callipyges, j’ai perdu l’espoir,
D’un jour pouvoir retrouver celle que j’aimais.
D’un jour boire à nouveau ses paroles.
Là dessus sa tête, volait l’auréole,
Sans d’autre excuse pour mon forfait.

Oh, Calypso… […]
»


Après un long moment, il s’arrêta de jouer et nul ne se permit de lui demander un autre morceau. De la tristesse dans les yeux, le joueur de flûte laissa son regard se perdre ailleurs. Il buvait les verres qu’on lui offrait, surement pour oublier celle que les marins avaient appelée dans leur dernier chant. Perdu dans ses souvenirs, je le laissai seul dans cette taverne sans avoir échangé aucun mot avec cette statue immobile, mais pas figée.


[HRP: ça fait un long moment après mon dernier post, j'espère qu'on ne m'en voudra pas...]
Dernière édition: 12 Jan 2014 00:43 par BreizhChacal. Raison: corrections multiples ajustement et mise en page
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Concours Janvier 13 Jan 2014 13:16 #22992

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La femme et le loup

Le vent caressait le visage de la jeune femme de sa douce brise d'été, le soleil était à son zénith. Elle était assise dans un champ de coquelicots et de fleurs orangées, à Rouges-Prés, regardant la nature s'émerveillait autour d'elle. Les oiseaux chantaient, les abeilles butinaient le précieux pollen de ces magnifiques fleurs et les habitants de la ville vivaient la joie de vivre. La jeune femme se sentait apaisée et se laissa bercer par les bruits de la nature jusqu'à s'endormir.

L'animal courait à toute vitesse essayant de fuir ses assaillants. Il avait le flanc écorché, causé par une flèche tirée par un des chasseurs qui le poursuivaient. Le loup pourchassé avait peur, la douleur de la blessure le lançait mais il ne pouvait s'arrêter de peur que ses agresseurs ne le rattrapent. Il dévala la montagne au sud-est du pays, traversa la route impériale partant de Haut-Chêne et allant à Falaise-Plongeante et partit se cacher dans la forêt près de Rouges-Près. Sentant qu'il avait semé ses agresseurs, il se détendit un peu mais sa blessure le faisait souffrir et dans un faible grognement, s'évanouit.

La jeune femme se leva brusquement, réveillait par un bruit qui lui semblait lointain. Instinctivement, et ne sachant pas pourquoi, elle sortit de la ville aux fleurs rouges et entra dans l'épaisse forêt en face d'elle. Le soleil se couchait dangereusement, colorant les parois de la ville d'une couleur orangée, et les bannis n'allaient pas tarder à apparaître. Mais elle n'y prêta pas attention et s’enfonçât dans le sombre bois. Soudain, elle vit une quelque chose de sombre au sol, étonnamment la jeune femme ne ressentait aucune peur mais s’approcha avec précaution. C'est là qu'elle vit le loup évanouit et blessait. Il perdait beaucoup de sang. Sans réfléchir, la jeune femme porta la bête tant bien que mal jusque chez elle en se dépêchant afin d'éviter l'arrivée des bannis. Elle rentra de justesse chez elle avant le couvre-feu.

La lune commençait à se montrer dans le ciel noir et étoilé de la nuit, Elle déposa le loup blessé sur son lit pour mieux regarder l'entaille sur son flanc. La blessure n'était pas sérieuse ce qui soulagea la jeune femme et sans perdre une minute elle alla chercher une bassine d'eau, un linge propre et des herbes médicinales dans son placard, Posa la bassine à cotés du lit et plongea le linge dans l'eau afin de nettoyer la plaie et mit les herbes, qu'elle avait broyées et mises sous forme de baume, sur la plaie. Elle entendit le loup grogner de douleur mais ne prêta pas attention et continua à appliquer le remède et mit le bandage pour protéger la plaie. Ayant terminé, soulageait et morte de fatigue, la jeune femme s'endormit au chevet de l'animal.

Le lendemain matin, le loup se réveilla doucement, la douleur avait diminué. Il ne savait pas où il était mais il sentait qu'un humain vivait ici, son odorat ne le trompait jamais. La jeune femme arriva dans la chambre, apportant de la viande cru pour l'animal.

« -Oh tu es réveillé jeune loup, dit-elle en posant la nourriture sur la table de chevet. »

Le loup commença à paniquer et montra ses dents et grogna sur la personne devant lui les poils hérissés, prêt à attaquer.

« -Calme toi ! Tu vas rouvrir ta blessure, j'ai passé la moitié de la nuit à te soigner soit un peu reconnaissant ; répliqua-t-elle, la bête grogna de douleur ; tiens qu'est-ce que je disais »

L'animal gémit, la jeune femme s'approcha doucement de celui-ci afin de changer ses bandages, le loup grogna et montra ses crocs aussi blanche que la lune et acérés.

« -Ne t'inquiète pas, je ne te ferais aucun mal ; ils se regardèrent tous les deux, le loup se calma, sentant que l'humaine était sincère et se laissa soigner ; là, c'est bien, sourit-elle, tiens, je t'ai apporté à manger tu dois être affamé ; elle lui tendit la viande crue mais le loup se méfier encore trop pour vouloir le manger ;Elle n'est pas empoisonné tu sais, tiens regarde ; sous le regard ahuri de la bête, la jeune femme mangea un bout de la viande crue ;Tu vois je suis toujours en vie, sourit-elle. »

Le loup renifla la viande avec méfiance et attrapa celle-ci entre ses crocs pour la manger goulûment. On aurait dit qu'il n'avait pas mangé depuis plusieurs jours.

« - Ahahah ,rit-elle, apparemment tu avais faim. Au fait, je m'appelle Aryane, sourit-elle, heureusement que je t'ai trouvé hier, ta blessure aurait pu s'infecter. »

Sur cette dernière scène, le loup mangea tout en regardant Aryane avec reconnaissance pour l'avoir soigné. Si elle ne l'avait pas retrouvé, les chasseurs l'auraient tué. Cette rencontre inattendue qui lui a sauvé la vie marqua le début d'une grande amitié entre la bête et la jeune femme.
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