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SUJET : Concours Juillet
Concours Juillet 05 Juil 2014 14:43 #26010
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Voici le sujet du concours de Juillet :
- Parlez-nous du sortilège de vos rêves, et détaillez son utilisation et/ou son apprentissage. Non lié à Akatéa. Vous avez jusqu'au 27 juillet. Le sortilège peut très bien être ultra classique comme une boule de feu. Que votre plume vous guide jusqu'à la gloire éternelle ! |
Dernière édition: 12 Juil 2014 14:44 par Sideara.
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Concours Juillet 05 Juil 2014 16:22 #26014
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[Je me sentais d'une humeur féministe apparemment ^^]
LES AMAZONES. Demain était le grand jour. Il préparait ses affaires, sa femme le regardait, accompagnée par ses deux filles. Un gros sac de toile était posé sur la table, à l’intérieur, il y avait flèches, eau et nourriture, tout l’attirail pour une survie au milieu de la jungle. Son épée, forgée dans le plus pur du cristal était posée contre l’armoire du salon, la nuit commençait à se faire noire. Tandis que sa femme s’apprêtait à coucher ses enfants, il repensa aux avertissements de son général : « Les Amazones sont des femmes aux corps idylliques, elles sont capables de charmer l’homme le plus froid au monde, mais une fois que vous ne vous méfierez plus, vous serez retrouvé morts, une flèche enduite de venin droit au cœur ! On raconte même qu’elles sont dotées de pouvoirs mystiques…» Il appréhendait ce moment, le moment où il sera nez-à-nez avec des milliers d’arcs bandés, prêts à décimer toute une armée, il chassa ces pensées de sa tête et partir se coucher.
*
* * Il était l’heure de se réveiller, le soleil montrait à peine ses jeunes rayons qu’il ouvrit les yeux. Sa femme et ses enfants dormaient encore, il était environ six heures. Il posa un baiser tendre sur les lèvres de sa femme et se leva. Il fit une toilette brève, l’heure n’était pas à l’hygiène, puis il rassembla ses affaires, laissa quelques pièces d’or sur la table de la cuisine, prit son épée de cristal, et rejoignit ses coéquipiers. Devant l’immense fort militaire était mise en place une estrade, devant laquelle environ deux-cents soldats prêts à combattre étaient rassemblée, en rangs serrés, la tête haute, immobiles. Le général de l’armée se présenta sur l’estrade et encouragea ses troupes, puis ils se dirigèrent au pas de course vers la jungle touffue, à quelques kilomètres de leur base. Lorsqu’ils entrèrent dans la forêt, ils sentirent une atmosphère inquiétante, il était à peine quatorze heures mais il semblait que la nuit était déjà tombée. A plusieurs moments, ils crurent voir, entendre ou sentir des présences, des feuilles et des brindilles craquer ainsi que des murmures. Ils continuaient à avancer, pénétrant dans la partie la plus dangereuse de la jungle, le Royaume des Amazones. Le général leur ordonna de s’arrêter, il sortit sa corne de guerre, s’approcha de l’Arbre Père, un arbre grand de centaines de mètres qui servait de palais royal aux Amazones. Ils virent une femme grande, aux yeux verts comme de l’émeraude, les cheveux longs et noirs ébène et décorés de fleurs de cerisier, à côté d’elle se trouvait une femme plus jeune, d’un air fragile. Tandis que des centaines de sentinelles bandèrent leurs arcs en direction du général, la Reine des Amazones cria : « Que faites-vous ici ?! Espèce d’imprudent, ne savez-vous donc pas que les hommes sont tués à vue dans mon royaume ?! » Le général se moqua de la reine en riant légèrement : « Vous n’êtes que de jeunes femmes fragiles ! Qu’allez-vous faire contre des centaines d’hommes, forts et entraînés au combat ? » La Reine prit un arc, fabriqué dans de l’acajou pur, gravé, des runes luisaient et elle sortit son unique flèche d’un carquois, elle banda son arc, ferma l’œil droit, visa le cœur du général et tira. La flèche fonça plus vite que la lumière, déchira l’air, produisant un son bref et vint transpercer l’armure d’acier du général, il s’écroula, la flèche avait parvenu à traverser une des armures les plus résistantes connues à ce jour. La Reine ricana et hurla à ses consœurs : « Mes sœurs ! Que l’air tremble au rythme de nos flèches ! ». Des milliers de flèches fouettèrent le vent au même moment et s’abattirent une par une sur les soldats restants, on pouvait entendre la Reine rire aux éclats, elle avait l’air revigorée à la vue de centaines d’hommes périr sous les flèches de son royaume. Une fois la volée de flèches finie, il restait une trentaine de soldats, apeurés, ils ne pouvaient plus fuir, ils étaient encerclés, les femmes puissantes étaient en train de bander leur arc à nouveau quand la Reine hurla : « Ca suffit ! » Les milliers d’amazones, perchées sur les cimes de leurs arbres rangèrent leurs flèches toutes en même temps, souriant en coin. Les hommes avaient un mauvais pressentiment et patientèrent. La Reine ria et cria aux hommes : « Alors chers Hommes ? Que dites-vous d’assister à une autre démonstration de la puissance des Amazones ? Oh… en réalité… je ne vous laisse pas le choix. ». Elle regarda le corps gisant du général, se vidant encore de son sang et fit des gestes gracieux, une force se propagea autour d’elle, on pouvait voir l’air remuer, comme lorsque l’on regarde l’eau mouvoir. Deux perles de lumière apparurent et tournoyèrent au rythme des gestes de la Reine, puis elle s’arrêta et hurla une incantation : « Miisvernia, anymus é eratha to stiraalomien ! » elle serra ses bras autour d’elle-même et les relâcha, d’un geste sec, tandis qu’une onde de choc et les perles de lumières foncèrent vers le corps inanimé du général. Le silence était tombé, tous les yeux étaient rivés vers le corps. Quand tout à coup, le général bougea un doigt, un soldat, fou de joie lui sauta dessus, lui demanda si il allait bien et se tut, l’épée du général venait de le transpercer, le général se leva, fatigué et ria, il cria à ses hommes : « Alors ? Vous voyez ? Les Amazones sont les plus puissantes ! » et il se jetta sur ses hommes, il en décima 14 puis l’un d’eux lui transperça à nouveau le cœur. Les perles de lumières se dirigèrent vers un autre corps gisant, qui se leva aussi, il tua les hommes restants, sauf un, ses yeux étaient complètement blancs, il avait l’air d’être contrôlé par la Reine. Celle-ci prit l’arc d’une de ses sentinelles et abattu le corps qu’elle contrôlait, les perles montèrent jusqu’aux cimes des arbres et pénétrèrent la Reine au niveau du cœur. Elle cria au dernier soldat : « Pars ! Je te laisse la vie sauve ! Tu seras guidé par les sentinelles, tu devras avertir tout le monde de ma puissance, car je contrôle ta vie, ton âme est désormais habitée par moi, mais je n’utiliserai pas ton esprit si tu honores ma demande. » Le soldat, accompagné des sentinelles se dirigea vers la sortie du royaume, des heures plus tard, ils se retrouvèrent près de la lisière et les sentinelles le laissèrent ici.
*
* * Il rentra chez lui et retrouva sa famille. Sa femme, intriguée, lui demanda comment la bataille s’était passée. Ne se voyant pas expliquer à sa femme que des femmes avaient battu tous ses coéquipiers, il lui mentit : « Les Amazones n’étaient que des femmes fragiles et orgueilleuses, elles sont tombées une par une, comme des mouches. » Soudain, il vit une perle de lumière sortir de son cœur, la douleur était insoutenable, il avait l’impression de se faire déchirer de l’intérieur, sa femme affolée lui demanda si il allait bien, tandis que la perle se dirigeait vers la jungle. Quelques minutes plus tard, la douleur était passée, elle n’était pas physique mais psychologique, il serra sa femme dans ses bras, quand tout à coup, il se sentit habité par une force mystérieuse, il prit son épée de cristal et égorgea sa femme, il courut vers la chambre de ses enfants et les transperça, les laissant mourir cruellement, ses filles agonisaient lentement, elles ressentaient une douleur atroce, et se vidèrent de leur sang doucement. La perle de lumière revint devant l’homme, qui reprenait ses esprits, une voix familière s’émanait de la force mystique, c’était la voix de la Reine. Elle lui chuchota à l’oreille : « Ta vie est mienne, tu ne m’échapperas plus jamais. ». Puis, la perle de lumière rentra à nouveau dans le cœur de l’homme, désemparé, il venait de tuer de sang froid toute sa famille, sans même s’en rendre compte.
*
* *
FIN
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Dernière édition: 15 Juil 2014 14:13 par Kynarette.
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Concours Juillet 12 Juil 2014 14:19 #26125
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Sondeurs La fin du Cycle était proche pour tous les apprentis, et les épreuves finales avaient commencé. Partout, dans la Tour des Mages, des élèves se préparaient selon la spécialité choisie : des sortilèges d'attaque, à la conjuration des mauvais sorts en passant par la magie médicinale. La seule épreuve aujourd'hui, concernait les Sondeurs, et se déroulait de nuit. Dix personnes se tenaient dans la pièce circulaire, éclairée seulement par quelques torches et la lumière de la lune. Quatre d'entre elles étaient agenouillées, à moitié nues, mais ne semblaient ressentir la moindre peur. Deux autres étaient debout : vieux, drapés de longues robes bleu marine ornées de fils d'or. Les quatre restants étaient jeunes, et semblaient effrayés par ce qui les attendait. L'un des Maître prit la parole : - Apprentis. Cette nuit, vous allez peut-être devenir Sondeurs. Vous avez passé des années ici, à étudier toutes les formes de magie, les émotions humaines, et à vous préparer à cet exercice que vous n'avez jamais pratiqué. Vous n'étiez pas prêts à le faire avant, prouvez-nous que vous en êtes capables aujourd’hui. Parlant, il se rapprocha des hommes agenouillés sur le sol, et les désigna d'un geste de la main. - Là où d'autres apprennent à créer des boules de feu ou à crocheter une serrure par la force de l'esprit, nous, les Sondeurs, pouvons manipuler l'esprit et les émotions de quiconque. Nous vous l'avons assez répété, cette branche de la magie est la plus difficile, c'est pourquoi vous aurez toujours du travail. En dehors de ces murs, vous serez appelés pour lire des pensées, mais aussi en supprimer ou en ajouter, et le plus important : faire apparaître ou disparaître des émotions dans l'esprit des personnes. Les apprentis étaient tendus, et on pouvait entendre chacun de leurs cœurs tambouriner leurs poitrines. Les hommes agenouillés, eux, ne montraient toujours rien. - Ces hommes sont des criminels dangereux, arrêtés pour des actes sauvages et barbares. Certains de nos plus expérimentés Sondeurs ont retirés toutes leurs émotions et leurs souvenirs. Ce sont des coquilles vides à présent. A vous, chacun votre tour, d'insérer des émotions positives et des souvenirs qui vont avec. Ces hommes étaient incapables d'éprouver un sentiment de protection, de la pitié, de la bienveillance, de l'amitié. Veuillez faire votre possible pour qu'ils ressentent tout cela, apprentis ! D'un nouveau geste de la main, il désigna l'un d'eux, qui s'avança lentement, hésitant. Le jeune homme ne devait même pas avoir vingt ans, et ses yeux trahissaient sa peur. Les autres, qui observaient le moindre de ses gestes, ne semblaient pas dans un meilleur état. S'approchant de l'homme agenouillé en face de lui, il se mit à fermer les yeux et se concentrer. Il ne bougeait plus, et cette magie invisible n'aidait pas les autres apprentis à comprendre ce qu'il se passait entre les deux hommes. L'attente était longue, mais prenante, l'atmosphère lourde, et ce n'est qu'au bout de longues minutes qu'un des Maître se mit à se concentrer à une vitesse incroyable, et couper le lien entre les deux hommes en pénétrant dans l'esprit de l'apprenti. Se réveillant de sa transe, l'apprenti était essoufflé, et ses yeux montraient une fatigue mentale au dessus de ce que chacun pouvait penser. Son regard croisa celui du Maître, qui souriait alors que son apprenti lui lançait un regard assassin. Reprenant sa place avec difficulté, l'apprenti rejoignit le rang, et ce fut au tour du suivant. La même chose de produisit avec le second et le troisième, et il ne restait qu'un seul apprenti, enfin une seule : Rakhen, la seule présence féminine de cette pièce. Elle s'avança vers le quatrième homme agenouillé, et le regarda alors qu'il levait les yeux vers elle. "Pourquoi sont-ils tant épuisés pour insérer des pensées dans un cerveau vide ? C'est comme frapper une armure sans le soldat à l'intérieur ! Rien à esquiver, rien à parer, rien à contrer. C'est un jeu d'enfant même si nous ne l'avons jamais fait ! La théorie suffit amplement !" se disait-elle. Elle joignit ses mains comme pour prier, ferma les yeux, et prit une profonde inspiration, soufflant ensuite l'air par la bouche en une longue respiration. Avant de réunir ses forces magiques, elle prit soin de se rappeler toutes ces leçons, entendant la voix des Maîtres dans sa tête : "En premier lieu, tu dois faire le vide dans ton esprit. Réfléchir aux sentiments que tu veux insuffler dans l'esprit d'un autre. Ressentir ces sentiments, les comprendre, leur donner une texture, une couleur, puis commencer à utiliser ton pouvoir. Le modeler pour lui donner la texture, la couleur souhaitée.". Elle se mit à penser au rire, et à la joie, imaginant des scènes dans sa tête, ou utilisant ses propres souvenirs. Surpris, les Maîtres la virent sourire, alors qu'elle gardait les yeux clos. Continuant à tourner ses pensées vers des souvenirs heureux, elle commença à utiliser son pouvoir. Un point de chaleur apparut au même moment, près de son nombril. La source de son pouvoir était prête, aussi, elle commença à l'utiliser. De minces filaments de magie se formaient dans son corps, et elle commença à les modeler lentement, maîtrisant avec perfection ce pouvoir que peu de personnes arrivaient à contrôler. "Ensuite, tu dois pénétrer l'esprit de ta cible, trouver un espace libre dans cette base de données invisible, et insérer lentement ton sentiment ou tes souvenirs.". Les filaments de pouvoir, de plus en plus nombreux, commençaient à envahir le corps de Rakhen, et se dirigeaient lentement, au gré de sa volonté, vers les paumes de ses mains. Alors que la magie effleuraient enfin le bout de ses doigts, son pouvoir prit une couleur blanche, aussi positive que les sentiments qu'elle allait insuffler dans l'esprit de l'homme. Rakhen ouvrit les yeux, et pénétra dans le regard fixé sur elle de l'homme à ses pieds. Le point blanc, à l'intérieur de son cerveau, fut trouvé rapidement, et les filaments de pouvoirs jaillirent des mains de Rakhen pour pénétrer dans la masse brumeuse qu'était l'esprit de l'homme. C'est là qu'elle comprit. Les filaments de son pouvoir furent balayés, aussi aisément que des feuilles lors d'une tempête. "Par le Créateur ! Son esprit n'a pas été vidé !" s'écria t-elle dans son propre esprit, "Cet homme est un Sondeur également !". Des filaments noirs, représentant l'oubli, commençaient à bloquer les siens, et l'homme allait tenter de pénétrer dans son esprit à elle. "C'est fini, Rakhen". La voix de son Maître venait de retentir dans sa tête, mais elle n'était pas d'accord. Il ne couperait pas ce combat comme il l'a fait pour les autres ! "Non !" s'écria t-elle, toujours dans son propre esprit, et l'instructeur la laisse faire. Se concentrant à nouveau, elle essaya de faire appel à plus de pouvoir. D'autres filaments traversèrent son corps à toute vitesse, et prirent position auprès des autres, luttant toujours contre les filaments noirs de son adversaire spirituel. Mais alors qu'elle pensait avoir suffisamment de forces pour abattre les défenses de l'homme, lui aussi fit appel à une puissance supplémentaire, et le noir emplit totalement son esprit. Les filaments blancs, eux, furent renvoyés directement dans les paumes de Rakhen, qui n'eut pas le temps de se préparer à la contre-attaque. Les filaments noirs commençaient à pénétrer dans sa tête, et une fraction de seconde lui fut accordée pour réagir. Elle concentra tout son pouvoir dans son esprit, l'emplissant de lumière blanche. Elle ordonna à ses filaments de se lier tous ensemble, pour ne former qu'une masse de pouvoir qu'elle modela ensuite en une sphère parfaite, ultime rempart de son esprit. Des filaments noirs approchaient à toute vitesse, et se heurtaient à la sphère blanche, impassible devant cette attaque. L'homme modela lui aussi son pouvoir, lui ordonnant d'entourer totalement l'esprit de Rakhen. Et alors que le noir entourait totalement le blanc, la jeune femme entendit une nouvelle fois son Maître : "Tu as perdu Rakhen. C'est fini." L'apprentie sentit la colère la gagner, elle ne pouvait échouer à cette épreuve ! "Non !!!" rugit-elle intérieurement. Elle sentit le Maître quitter son esprit, et alors qu'elle se laissait gagner par des sentiments de colère, sa sphère de bonheur et de joie éclata, laissant son esprit seul contre l'ombre l'envahissant. Le lien entre les deux magiciens fut enfin coupé. Les trois autres apprentis sortirent de la pièce avec les quatre hommes. Les deux Maîtres, eux, observèrent quelques secondes Rakhen qui se tenait debout, le regard vide. - Nous aurons un nouveau cobaye à l'esprit vidé pour les cours du prochain Cycle, dit l'un d'eux. Ils tournèrent les talons, et sortirent alors de la pièce. HRP : J'ai eu beaucoup de mal. J'avais une idée en tête depuis des semaines, j'avais tout le scénar, mais pas moyen de le coucher sur papier donc j'ai improvisé. Ça a donné ceci ! J'ai peut-être un peu peur du hors-sujet, par contre j'suis vachement content de moi sur le "sort" (ou plutôt la forme de magie) que j'ai "inventé" (je ne l'ai en tout cas jamais lu/vu ailleurs ^^) ! En espérant que cela vous ai plu ! Je rappelle bien sûr que je n'ai pas le droit de voter pour moi pour le concours ! ![]() |
Dernière édition: 01 Aoû 2014 15:00 par Sideara.
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Concours Juillet 14 Juil 2014 21:03 #26158
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Les deux lunes de Denoxxys brillaient déjà.L'une était de feu, l'autre de glace. Ce jour-ci, elles étaient parfaitement alignés, ne formant,à la vue des Denoxxyens, qu'une seule et même lune. La lumière qui en sortait était resplendissante, et c'est dans une fontaine d'eau claire, entourée de cinq apprentis, qu'elle se reflétait le mieux. Encapuchonnés, ceux ci ne bougeaient pas. Tous observaient les lunes se voyant au milieu de l'eau. Autour d'eux, une nuit noire, mais splendide. On pouvait observer le faible éclat d'une lampe usée, accrochée à un magnifique arbre, aux feuilles d'un orange éclatant.
Alors, le plus majestueux, habillé de draps d'or et de cristal d'un bleu pur, s’avança, ouvrit son livre, et prit enfin la parole. -Mes frères ! Ce soir, c'est notre soir ! Cela fait des années que nous travaillons sur ce sortilège. Cette fois ci, c'est la bonne. Vous allez le rejoindre. Lui. Enfin, les apprentis relevèrent la tête. Ils souriaient, les yeux vides, comme absorbés par les paroles du maître. Il désigna un des cinq apprentis et lui donna un livre. -Que par ce sortilège,le maître de l'Autre Monde vienne à moi. Qu'il sorte des entrailles du malheur, qu'il m'entende et me réponde ! Un grand portail , d'une couleur rougeâtre, apparu alors. A ses extrémités, quatre pierres. L'apprenti n'eu pas le temps de crier, qu'il fut instantanément aspiré. Pour la première fois, les quatre autres bougèrent les yeux, plein d'effroi. Le maître souria, et parla une nouvelle fois. -Voyez vous? Il a rejoint le maître de l'Autre Monde ! Il est devenu ce que vous voulez être. Son serviteur. Il ressent désormais des sensations que personne ne peux comprendre. Je suis votre guide, celui qui vous a montré le chemin. Désormais, c'est à vous seuls de tracer votre destinée. Vous pouvez donner un sens à votre vie ! Trois avaient repris confiance. Cependant, le dernier ne pouvait pas l'obtenir. Un des disciples s’avança, un grand sourire aux lèvres, comme possédé. Il relança le sortilège, et la même chose se produisit. Pareil avec la troisième personne. Ce fut alors au tour du dernier. Celui ci s’avança, pris le livre, l'ouvrit...Et ne dit rien. Après quelques secondes de silence, il le reposa et lança un regard décidé au guide. -Je ne peux pas. Je ne sais pas ce qu'il y a de l'autre côté, mais...c'est démoniaque. Nous ne servirons pas ce maître, n'est ce pas? Je mourrais là-bas ! L'homme vêtu d'or marcha alors vers lui. -Que sais tu de la mort? Vous, pathétiques êtres, êtes bien restés les mêmes...Vous pensez savoir, n'est ce pas? A penser qu'il y à quelque chose de positif après votre misérable vie...Mais la mort, c'est juste ce qu'il y a ailleurs. La mort, c'est le vide. Il n'y a rien, et il n'y aura jamais rien. Tu prends tu pour un messager, un héros? Tu est comme les autres, tu penses tout savoir...mais tu ne sais rien. Alors, attrape ce livre et récite ce sortilège...maintenant. L'apprenti eu un regard vide, comme absent. Il le prit alors, récita le sortilège, et entra dans le portail. D'abord, un grand vide. Du noir, partout, partout... L'homme se leva, paniqué, et courut, aussi loin qu'il pouvait le faire...Mais dans le vide, la distance, le temps, tout cela n'a plus de sens. Alors, il ouvrit les yeux. Il y avait grand couloir, il n'en voyait pas la fin. Il marcha, il courut, longtemps. Puis il tomba, et tout tourna autour de lui. Il rouvrit les yeux, et vit qu'il n'était plus dans ce couloir, mais dans une grande salle. Devant lui, un grand trône, et une forme. -Maître..? Se risqua t-il à dire. Un grand silence s'en suivit. Puis, la forme prit, de sa sombre voix, la parole. -Le Maître...Le Vide...La Mort... Je n'ai pas de nom. On me nomme différemment partout...Mais personne ne sait ce que je suis vraiment. Agenouillé, l'homme sentit une goutte couler le long de sa joue. Doucement, tout doucement...Et cette goutte finit par tomber sur le sol. Elle tomba, et provoqua un vacarme assourdissant, insupportable. Ne tenant plus, il finit par fermer les yeux. Il était encore ailleurs quand il se "réveilla.". Cette fois ci, cinq forme était autour de lui. Il était dans une grande salle, richement éclairée, pleines de peintures de toutes beautés, de sculpture finement taillées. Tout respirait la magnificence, et pourtant, les formes étaient à l'opposé du reste. Non définîtes, sombres, incertaines, elles ne reflétaient rien. Ou plutôt, elles reflétaient tout. Si bien que si l'homme se risquait à vouloir voir en elles, il ne le supporterait pas, et il le sentait.Enfin, une voix plus douce et plus claire que celle d'un enfant et pourtant plus sombre et plus grave que le démon le plus maléfique prit la parole. - Tu penses que nous te jugeons? Tu penses ne rien pouvoir faire ? Et pourtant....Tu joues tout seul... Tu aimerais savoir ce que tu vas devenir, ce que tu est déjà, mais c'est trop tard. Maintenant, dors... Il ferma les yeux sans le vouloir. A son réveil, il se vit. Juste lui, et rien autour. Cette fois ci, il parla enfin. -Que fais je ici? A quoi rime tout cela? Qu'est ce que ca veut dire? Expliquez moi ! Cria t-il. Son autre "lui", son double, lui sourit. -Tu ne comprends pas? Depuis le début, tu es tout seul. Tu es mort. Tu voulais découvrir ce que c'était, n'est ce pas? Et bien, voilà. Ce n'est rien d'autre que ton propre jugement. Il n'y a rien, tout est en toi. Maintenant, endors toi, et fais-le l'esprit apaisé. Car désormais, tu ne sentiras rien d'autre que le poids du remord... Il regarda autour de lui. Il eu une vision, une seule. Le guide lui exprima une ultime parole. - C'est moi, "La Mort." C'est de vous que je me nourris. Du poids de ton malheur, de ton inconscience, de ton ombre. Si tu te demandes qui est le maître de l'Autre Monde...Et bien, ce n'est rien d'autre que ton sommeil éternel. L'homme souriait, une dernière fois. Puis le vide. [HRP:J'ai eu vraiment, mais vraiment aucune inspiration pour ce texte, et je suppose qu'il n'est pas terrible à vos yeux. J'espère quand même que vous passerez un bon moment à le lire, sachant que ca pose une petite part de réflexion également. ![]() |
Dernière édition: 14 Juil 2014 21:58 par AinFeaviel111.
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Concours Juillet 16 Juil 2014 10:57 #26173
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[HRP : N'hésitez pas à donner aussi votre avis sur les textes ! Des critiques font toujours plaisir et aident à s'améliorer ! Ça vaut pour le concours, mais pour tous les textes du forum RP également !] |
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Concours Juillet 17 Juil 2014 14:59 #26204
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Une journée de plus à ne rien faire, enfermée dans ce vieux manoir qui sent le renfermé… Oh bien sur, j’aurais pu faire le ménage, essayer de faire disparaitre cette atroce odeur de poussière et d’abandon mais… Je n’en avais pas le courage. Je décidai d’aller plutôt farfouiller dans la grande bibliothèque.
Arrivée dans la pièce, je ne peux que rester ébahie. Des colonnes immenses soutiennent une voûte qui semble avoir été peinte il y a 600 ans tant la peinture est effaçée par endroit. De vieux fauteuils recouverts de velours rouge sont cachés par des bâches en plastique et sur les murs, des livres, des livres par centaine. Je m’approchai du premier étage d’une des étagères et pris un gros volume à la couverture de cuir. Je le feuilletai rapidement et le remis à sa place, inintéressant… Quelques pas de plus et un petit livre attira mon attention, Noir, sans aucune inscription que ce soit sur la couverture, la tranche ou la quatrième… Intriguée, je m’assieds à même le sol, soulevant un léger nuage de poussière et l’ouvre. Une écriture serrée et manuscrite m’accueille en ces mots: “Bienvenue en mes pages cher lecteur, Je vais t’apprendre à entendre les choses cachées, mais tu vas devoir faire de gros efforts… Si tu n’es pas motivé, je te conseilles de me refermer et de me replacer où tu m’as trouvé. Toujours avec moi? Bien commençons. Première leçon: Ranger la maison Pour bien travailler, il faut un environnement sain alors pose moi quelque part et va faire le ménage ! “ Amusée malgré moi par les ordres donnés par le livre, je décidai de suivre ses indications. Je refermai le livre et le posai sur un guéridon. Je partis chercher chiffons et produits ménagers et me mis à ranger et frotter. Je travaillai jusqu’à la fin de la journée et épuisée, je retournai à la bibliothèque voulant connaître la suite du programme. Je pris le livre sur le meuble et allai m’asseoir dans un des fauteuils que j’avais nettoyé durant l’après-midi. J’ouvris le livre et tournai la page. “ Tu as fini? Parfait ! Deuxième leçon : Aller dormir On ne fait jamais rien de bon quand on est fatigué. “ Surprise, je poursuivis un peu ma lecture. “Je ne te dirai rien de plus avant demain, va dormir !” Le reste de la page était vierge, je la tournai et là, rien… Tout le reste du livre était vierge. Frustrée, je le posai ouvert, me promettant de vérifier le livre le lendemain. Le lendemain, je pris mon petit-déjeuner assise à la terrasse, laissant mon esprit vagabonder. Quand soudain, un murmure… Incompréhensible mais distinct. Une voix parlait, Je regardai alentour, personne… Etrange... Je tendis l’oreille, plus rien, j’avais du rêver. Je me rappelai le livre et retournai à la bibliothèque. Le livre était toujours ouvert mais la page n’était plus blanche, la fine écriture était apparue durant la nuit. Je lis: “ Alors bien dormi? J’espère que oui, on a du travail aujourd’hui. Pour commencer, tu vas me poser et te concentrer sur ta respiration, quand tu seras complètement détendue, reprends moi, on continuera.” Ce livre me perturbait… Vierge la veille et écrit aujourd’hui. Je suivis tout de même les instructions, étant de nature aventureuse. Il me fallut trois heures pour arriver à me détendre complètement. A chaque fois que je parvenais à me détendre, le murmure entendu plus tôt ce matin revenait. Enfin complètement détendue, j’arrivai à ne pas me concentrer sur le chuchotis. Je repris le livre et poursuivit. “Au point où tu en es tu devrais entendre les murmures. Ne me demande pas d’où ils viennent, tu le découvriras bien assez tôt. D’ailleurs : Troisième leçon: Trouve l’origine de ce que tu entends, ne reviens pas tant que tu n’auras pas trouvé. “ Je posai le livre et fermai les yeux; me laissant envahir par les chuchotements, je distinguais maintenant une vois féminine, faible cependant, elle appelait. Restant concentrée sur le bruit, je sortis de la bibliothèque, cherchant à me rapprocher de la voix. A présent les grommellement et imprécations résonnaient clairement dans mon esprit. Mes pas m’avaient menée dans les sous-sols de la bâtisse. Les murs de pierre nue étaient humide et une odeur de moisissure emplissait l'air. Dans un coin une femme recroquevillée tenant ses genoux entre ses bras se balançait d’avant en arrière. Peu rassurée, je m’approchai prudemment. - Madame? Tout va bien? - Je vous fais peur n’est ce pas, je le sais, je l’entends. - Vous l’entendez? - Vos pensées, celles du monde entier sont dans ma tête, ce livre, je voudrais le détruire mais je ne peux pas, je ne peux plus, c’est trop tard, trop tard. Partez, c’est trop tard. Cette bonne femme est folle à lier… Me dis-je en m’éloignant. Je remontai dans les étages, la voix de la femme se mêlant à présent à d’autres, beaucoup d’autres, je sentais le mal de tête poindre. Je remontai à la bibliothèque et repris le livre. “Félicitations, tu as découvert mon pouvoir, tu connais à présent les pensées de gens, celles de tous les gens. Dérangeant n’est-ce pas? Je sais, je suis mort à cause de ça. Je ne veux plus être seul, c’est pourquoi j’ai enchanté ce livre. Tôt ou tard, maintenant tu me rejoindras. C’est ma dernière leçon: Ne jamais faire confiance même à un livre.” |
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Concours Juillet 17 Juil 2014 15:36 #26205
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La nuit était tombée depuis quelques temps déjà. Sur le parvis désert, des pas rapides résonnaient. Une ombre fuyante sillonnait rapidement les ruelles sinueuses de la ville. L'air était lourd et le vent du soir ne suffisait pas à disséminer les fumées noires des usines à charbon du quartier de métallurgie tout proche ,qui étaient en marche jours et nuits.
Malgré son tablier de cuir et ses bottes montantes, il arrivait à courir rapidement. « C'est le moment, c'est le moment, vite ! » Se répétait-il. Il bifurqua brusquement sur la gauche, dans une ruelle sombre. Les pavés couverts du suie laissent ses empreintes sur son passage. « Vite ! Vite ! Je peux pas rater ça ! » Il arriva devant une grosse porte en métal, quoique discrète, il sorti une clef de sa poche et ouvrit le cadenas qui la maintenait fermée. La porte s'ouvrit dans un grincement strident. Baldom pénétra dans son laboratoire emplit d'ustensiles inconnus. On discernait ça et là des fioles et d'autres récipients au contenu étrange. Au milieu de la pièce on distinguait un pentacle gravé au sol qui formait de petites rigoles dans lesquelles on pouvait distinguer les résidus d'un liquide séché. « J'espère que cette fois ça va réussir ! » Il se dirigea vers un pan de mur sur lequel pendait une grosse chaîne. Il tira dessus d'un coup sec. Un claquement assourdissant se fit entendre. L'alchimiste continuait de tirer sur la chaîne. Un courant d'air vint adoucir l'atmosphère acre de la pièce. Juste au dessus de la figure au sol, le toit s'ouvrait en deux, laissant pénétrer dans le laboratoire une étrange lueur verte. « C'est le moment ! » Il attrapa sur un établi couvert du même liquide séché une paire de gants en cuir épais. Il se dirigea ensuite en faisant claquer ses bottes au fond de la pièce. Il tira un rideau crasseux qui cachait une grosse porte en bois. Il fit glisser un loquet, on entendit alors des gémissements. Silencieusement il ouvrit la porte et pénétra dans la pièce. Dans l'ombre du fond de la geôle une femme nue, couverte de terre, plus maigre que La Mort, se tenait recroquevillée, attachée par le cou avec chaîne. Sur les murs à ses côtés, d'autres chaînes vides pendaient, couvertes de sang séchés. Toujours silencieusement et sans prêter attention aux pleures de la femme, il l'attrapa par les cheveux, la détacha et la traîna hors de sa cellule. Sans dire un mot il l'amena sur une croix de bois fixée au mur et y attacha la pauvre créature, les bras et les jambes écartées. Elle avait arrêté de pleurer et était rentrée dans une transe de démence, implorant les dieux. L'homme recula sans même jeter un regard à la femme, attrapa un couteau dont le manche était en or et serti de pierres précieuses. Il s'approcha de sa victime, qui à la vue de l'arme se tortillait pour se libéré, sans résultat. D'un geste lent, il fit glisser la lame sur le ventre de la femme qui hurlait de douleur. Il enfonça sa main gantée dans l'entaille. Les yeux révulsés, elle s’évanouit. Il sortit une pleine poignée d'entrailles et les rependit au sol, encore attachées au corps chaud de la femme. Il baissa son pantalon, souleva son tablier et pénétra la femme ensanglantée, sans aucune émotion. Une fois son affaire terminée, le visage impassible, couvert de sang, il se rhabilla. Il la détacha, la traîna au milieu du pentacle, ses entrailles glissant derrière elle, et leva les yeux vers le ciel. Les nuages de fumée noire se dispersaient, laissant place à une lumière verte de plus en plus intense. « Enfin, nous y voilà ! » Laissant le corps inerte au sol, il parti chercher son couteau. Au moment où il faisait demi tour, la femme se réveillait. Sans changer d'allure, ni se presser, il l'attrapa encore une fois par les cheveux et l’égorgea d'un geste vif. Elle poussa un cri ensanglanté avant de rendre l'âme. Baldom recula, laissant la lumière verte toujours plus intense recouvrir la femme. Le sang se rependait petit à petit dans les rigoles creusées dans la pierre. Il resta ainsi sans bouger pendant des secondes interminables. Quand soudain la lumière faiblit de plus en plus avant de s'éteindre. « ...Encore raté... » Attention : Spoiler ! [ Cliquer pour agrandir ][ Cliquer pour masquer ] HRP : Oui je suis un mec glauque. Qui veut tâter de ma bite et mon couteau? |
Dernière édition: 17 Juil 2014 15:36 par Torchou.
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Concours Juillet 22 Juil 2014 21:31 #26289
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- "Tout était enfin réunit, les ingrédients étaient là. Tout était enfin prêt. Il m'a fallut tellement d'année pour les réunir. Tout ces voyages et ce temps pour un "ça"?"
- "Effectivement. C'étais surement éprouvant, mais tu peux le raconté tout ça en détail s'il te plait?" - "Eh bien..."
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Bon, j'ai tout. Alors l'écorce de l'arbre aux quarante écus... J'ai ! Le bâton de Jupiter j'ai ainsi que le buisson ardent. cœur d'aigle, crinière de lion, gratte-cul, herbe à la femme battue, sang de dragon, sperme d'amon, yeux de chat, magnolia, myrrhe et enfin le principal, Coockie... Mon cher et tendre Coockie... Il ne reste qu'à creusé dans le sol le pentacle inversé. ... Voilà c'est fait. Bon maintenant les bougies. Une argentée pour neutralise les influences néfaste, une rouge pour le courage, une blanche pour accroître mon pouvoir psychique, une brune pour la concentration et enfin une bougie jaune pour le réveil. Maintenant j'installe Coockie au centre du pentacle... Espérons que ça fonctionne... Ensuite je broie dans l'écorce de l'arbre aux quarante écus, avec l'aide du bâton de Jupiter, le buisson ardent, le coeur d'aigle, la crinière de lion avec l'herbe à la femme battue. J'y mélange ensuite à ... au sang de dragon et au sperme d'amon. Oula... Y'a une couleur bizarre... Pourquoi ça change de couleur? Et puis aaaaaaah ça pue. Alors... Je dépose autour de Coockie les yeux de chat, le magnolia pour renforcer le corps physique et psychique et enfin la myrrhe pour circulation sanguine. Et enfin je dépose le gratte-cul sur Coockie. Je fais ensuite coulé la substance multicolore dans le pentacle inversé ... Voilà ! Bon plus qu'à attendre minuit maintenant... Tic... Tac... Tic... Tac... Tic... DING DING DING DING DING DING DING DING DING DING DING DING Vite !! Je pose alors mes mains sur le pentacle inversé et commence à récité la formule créée par moi même:
"Pouvoir des sorcières, relève-toi
Que ton cours invisible qui traverse les cieux Nous entende et réponde à notre appel précieux Pour revenir à nous et y rester Par ce sang versé, je t'appelle Par ce sang versé, reviens vers moi Cours invisible venant des cieux Réponds à notre appel Viens à nous sans plus attendre Par l'appel du sang Je t'en conjure Par l'appel du sang Reviens à moi Pouvoirs et émotions noués Dans le coeur d'une sorcière affligée Repoussez son agonie Bénissez sa mémoire" Le temps passe et rien ne ce passe... Je crois que c'est trop tard... Il ne faut pas que je pleure...
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- "Et c'est la qu'il est revenu à la vie? - Oui mais il était différant. On aurait dit un monstre. Enfin plus à un lapin qui a fusionné avec un gratte-cul... - Pourquoi appelle-tu ça un gratte-cul? Tu peut pas dire comme tout le monde une rose?" |
- "Les étoiles filantes sont condamnées à ne jamais retournées aux cieux, c'est un châtiment cruel..."
- "Ils disent de suivre ton coeur, mais si ton coeur est en mille morceaux, quels morceaux dois-tu suivre?"
Dernière édition: 22 Juil 2014 21:39 par Infinelle.
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Concours Juillet 30 Juil 2014 16:50 #26396
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Le concours du mois est maintenant terminé ! Les résultats seront annoncés demain au plus tard ! |
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Concours Juillet 31 Juil 2014 20:40 #26418
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Résultats du concours !
Troisième : Moonzy avec 6 points ! (n'a jamais été désignée première) Second : Sideara avec 6 points ! (a été désigné deux fois premier) Gagnant : Ain avec 13 points ! Bravo à tous ! ![]() PS : N'oubliez pas de parler et de critiquer les textes, les concours du mois sont aussi là pour ça, et on aimerait voir plus de posts sur ces concours ! ![]() |
Dernière édition: 31 Juil 2014 20:41 par Sideara.
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