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SUJET : Le Paraître

Le Paraître 24 Aoû 2014 20:35 #26660

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Texte écrit à l'arrache, je jette des mots sur mon écran que je ne peux pas dire. Etat d'esprit pourri en ce moment, j'aurais bien besoin de retourner à l'IRL. Désolée si ça vous plombe, moi j'suis plombée H24 et j'avais besoin de laisser sortir ça. J'vous aime <3

Tout chez toi n'est que paraître,
Et tes « je t'aime » intéressés
Etaient pourtant ma raison d'être
Avant que d'eux je ne soie blessée.

Au premier abord parfait,
Souriant, gentil, aimant,
Le fond n'est pourtant pas ainsi fait.
Insatisfait chronique, blessant,
Mon quotidien à tes côtés
S'apparente presque à une épopée.

Paroles enjôleuses, cadeaux innombrables
Cachent aux yeux de tous les autres
Ces piques et phrases innénarrables
Qui peuplent pourtant tes propos.

Tu rabaisses, tu catégorises,
Tu ne cherches pas à connaître
Toi qui pourtant te grise
De voir plus loin que le paraître
De tous ces autres qui ne sont pas toi.
Et moi ?

Qu'est-ce que je deviens, moi ?
Où suis-je, dans tout ça ?
Un peu de considération,
Du respect, de l'attention,
C'est tout ce que j'espérais de toi.

Qu'ais-je eu, à la place ?
Un homme absent,
Sportif fugace,
Amant presque indifférent.

Aimer ce sera tous les soirs,
Cuisiner mieux il te faudra,
Rester seule sans dire un mot dans le noir,
Alors que moi je ne t'attend pas
Quand en soirée tu iras.

« Je ne suis pas macho ! » te récries-tu,
Peut-être as-tu raison, que sais-je ?
Tu fais le ménage, le linges, t'as vu ?
Un homme moderne, un homme perdu.

Moi je ne voulais pas la lune,
Et assez de tes jugements,
Assez de compter pour des prunes
Alors que j'suis heureuse matériellement.

Peut-être j'vais baisser de niveau de vie,
Mais sans toi je n'suis pas rien,
J'saurais construire une famille,
Et t'montrer que j'peux l'faire bien.

Je t'ai aimé, ça n'en doute pas,
Tu m'as déconstruite, tu sais ?
Ma confiance, mon amour-propre
Se sont envolés dans tes pas.
Est-ce que je te hais ?
Je ne sais pas, mais j'en aimerai un autre,
Qui je l'espère prendra soin de moi.


A la relecture le rythme est pourri, mais tant pis.
"Les rêves en sucre deviennent réalité" Silven

L'usine de rêves en sucres a varié sa production. On y trouve aussi des paillettes qui font briller la vie.

Pour apprendre à guérir, tu dois apprendre a tuer.
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Le Paraître 28 Aoû 2014 20:44 #26699

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Deuxième petit texte tout pourri écrit à l'arrache. J'écris jamais autant qu'en ce moment, désolée :oops:

Ambiance sonore :



Elle se regarde dans le miroir. Elle aime ce qu'elle y voit : ses yeux verts, ses taches de rousseur, ses cheveux mi-longs aux reflets roux artificiels, sa bouche qu'elle tord la plupart du temps en un sourire narquois, ses courbes... Elle aime ce qu'elle y voit, et pourtant elle n'a pas confiance en elle. Oh ! Bien sûr, elle donne le change, elle rit, joue a séduire... Mais au fond d'elle elle est terrorisée.

Elle a peur que les gens ne l'aiment pas, alors elle donne tout aux autres. De l'amour, des conseils, un toit même parfois. Et souvent, quand il n'y a pas de retour, elle souffre. Elle crève de peur de n'être pas apte à être aimée. Et souvent, le soir quand il fait noir, elle pleure. Elle pleure d'une absence, d'un manque d'amour qui la vide de tout espoir d'être aimée un jour comme il le faut. Bien sûr sa famille l'aime. Mais ils ne peuvent pas ne pas l'aimer, ce ne serait pas correct. Alors elle doute d'elle.

« Tu es une femme forte, je t'admire. Jamais tu ne te laisseras marcher sur les pieds par un homme ».
Pense comme tu veux, mais je crève d'envie d'avoir confiance en un homme à un tel point que je le suivrai au bout du monde les yeux fermés. Ce serait me laisser marcher sur les pieds par un homme, ça ? Je perdrais ton admiration, si ça m'arrivais ? Mais si ça me rend heureuse ? Si pour une fois je suis heureuse, rassurée avec quelqu'un ? Ça ferait de moi quelqu'un de plus apte à être aimée de toi ?

Elle soupire. Bien sûr que oui. Bien sûr qu'elle n'est pas assez bien pour être aimée. Elle est trop fragile, elle s'attache trop, trop vite, elle donne trop, ça fait peur. Elle fait la femme forte mais au fond d'elle c'est une petite fille qui a besoin d'être rassurée. Et ça, ça fait fuir. Alors elle se crée une carapace de séductrice, elle joue vaguement à entretenir cette illusion du sexy qui plane au dessus d'elle. Et elle pleure, le soir, seule dans son grand lit vide. Elle lit, beaucoup, de tout, pour se remplir la tête, pour pouvoir montrer qu'elle sait des choses, pour impressionner. Elle chante, aussi. Parce qu'elle aime sa voix, parce que sans ça, elle ne vivrait plus. Mais elle chante seule, parce qu'elle a peur de montrer ça aux autres, parce que si elle entendait une seule critique, elle n'oserait plus chanter.

Elle observe beaucoup les femmes, aussi. Parce qu'elle les admire, de pouvoir évoluer aussi naturellement dans leur vie, parce qu'elle s'imagine qu'elle ne sont pas comme elle, qu'elles ne se posent pas autant de questions, qu'elles s'aiment, qu'elles s'acceptent.

Elle soupire encore une fois en passant un jean slim, puis un pull moulant avant de se regarder dans le miroir, dubitative. Elle passe sa main dans ses cheveux, pour leur donner un petit air ébourriffé, fait la moue en jouant avec son reflet. Elle passe alors dans la salle de bains, souligne ses yeux d'un trait violine presque noir, applique un fard à paupières rosé et du mascara noir. Un rouge à lèvres couleur corail sur les lèvres, et la voilà qui sourit à son reflet, espiègle. Elle note encore une fois que l'espièglerie n'atteint pas ses yeux, tire la langue à son reflet, et quitte la pièce.

« Ça conviendra pour aujourd'hui », dit-elle en fermant la porte...
"Les rêves en sucre deviennent réalité" Silven

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