Chaque choix détermine un avenir, chaque choix ouvre une nouvelle voie. Cependant, on ne connait pas l'avenir , on ne peut donc pas prévoir ce que chaque choix va engendrer. Nous devons nous remettre à une sorte de hasard. Je n'ai jamais pu supporter l’ignorance et pourtant, chacun de mes choix entraîne une quantité de choses incroyables sur lesquelles je n'ai aucun contrôle. J'ai étudié les choix, j'ai étudié les conséquences de chaque actes, je réfléchis tout le temps et ce sont mes choix qui aujourd'hui m'ont permit de m'interroger sur ceux-ci.
Une question persiste en moi malgré tout, elle revient tout le temps après chaque choix, "Que se serait-il passé si ..."
J'ai décidé de vivre ces vies que je n'ai pas vécu. Je tente par des connexions logiques, presque mathématique, d'imaginer de la façon la plus réaliste possible, ce qui aurait pu arrivé si j'avais fais d'autres choix.
J'ai donc décidé de commencer le choix qui aurait probablement changé le plus ma vie. Le choix de quitter ma maison avec mon frère, en quête de richesse. Ce choix qui a entraîné sa mort prématurée..
"Et si je n'étais pas parti..."
Je déteste mes parents, c'est un fait, je déteste tout ce travail manuel, je ne suis pas fait pour ça. Mon frère suit mon avis, notre seul but est de changer. Nos parents sont des bouseux et nous sommes des génies. ça ne fait aucun doute, nous savons lire depuis plusieurs années et cela alors que nos parents peines à reconnaître leur nom sur une pancarte. J'ai déjà songé à quitter la demeure familial avec mon frère Yodir.
Ce dernier m'avait même dit qu'on pouvait voler l'épée de notre père, il ne s'en servait pas toute façon. D'ailleurs la seule fois où il a voulu repoussé un creeper avec il s'est coupé au bras. D'un ridicule incroyable. Mais au plus le temps avançait au plus je concevais que fuir à deux une ville était suicidaire, si on lisait les livres on constatait que les héros faisaient généralement des actes incroyables mais leur vie en état le prix,à un moment où un autre. Je n'étais pas un héros et je ne voulais pas en être un.
Finalement Yodir et moi avons abandonné cette idée et avons continué à travailler aux champs. Un jour, Yodir n'est pas revenu de son propre travail. Il avait alors 18 ans. Cela faisait déjà quelques mois qu'il ne parlait presque plus, il m'avait dit qu'il en avait assez d'avoir autant de capacité intellectuelle et de ne pas s'en servir correctement. Il avait finit par juger tout l'Empire, il m'avait avoué qu'il trouvait le système anarchique et qu'il voyait bien mieux pour l'Empire. Il avait bien sur proposé cela aux nobles qu'il connaissait mais tout ce qu'il récoltait c'était les moqueries. Mon frère ne comprenait pas qu'un enfant avait probablement une vision déformé de la réalité et il ne voyait pas tout les dangers de réaliser ses projets. J'ai essayer de le convaincre avec mes mots, de la manière la plus douce possible mais rien n'y faisait, mon frère était un révolutionnaire comme je l'avais été à moindre mesure à son âge.
L'attente était longue et même mes parents, dont l’intérêt pour leurs enfants était égal à celui qu'ils portaient à leurs outils, se posaient des questions. Deux heures maintenant qu'il était en retard alors qu'il n'était qu'a 10 minutes d'ici. Mon père me fit signe de prendre l'épée et d'aller voir ce qu'il se passait. Je suivis l'ordre et partis vers le champ où était en charge Yodir. Il pleuvait et nous étions au début de la nuit. Je ne voyais pas bien. Je fouillais le champ en criant "Yodiir" "Yooodiirr?!" "Je te préviens si tu rentres pas rapidement je brûle ta bibliothèque" Aucune réponse. Et si à la menace de la bibliothèque il ne répondait pas, il y avait un problème.
J'aperçus au bout de 20 minutes de recherche, un lueur avançant à toute vitesse vers la muraille de Mont- Brumeux. Je me mis à la poursuite de la lumière mystérieuse. Celle-ci avait débuté l'escalade de la muraille. J'allumais une deuxième torche en poudre rouge pour la lancer vers la muraille et l’éclairer car je ne pensais pas rattraper la lueur. Ma torche frappa la lueur et celle-ci ce mit à tomber. C'était donc quelqu'un qui portait une torche. Je courus vers l'endroit où était tombé la personne. Mais soudain un bruit étrange se fit entendre. "Sshhh". Je cru d'abord à un creeper mais en arrivant près de la personne tombé. Je constatais le corps de mon frère qui tentait par tout les moyens de se relever rapidement. C'était compréhensible, à coté de lui il y avait une bloc de TNT qui avait été allumé à cause de ma torche manifestement. Que faire? Il ne me restait que une ou deux secondes pour prendre un choix. Sois je courrais pour ma vie, sois je tentais de l'aider. Je ne pouvais pas le laisser là. Je pris sa main et je le tiras de toutes mes forces. Mais à peine deux pas fais, le bloc explosa et nous furent projeté à plusieurs mètres en avant.
Noir, tout est noir, je pense que je souffre tellement que je ne ressens plus rien. On souffrance quand on a la possibilité de comparer le bien et le mal, mais ici , je n'avais que mal. Mon cerveau ne savait même pas quoi faire avec un tel état de douleur. je finis par ouvrir les yeux avec peine. Je voulais m'appuyer sur mon bras pour me relever mais, je n'en avais plus. Il ne me restait que mon bras gauche. Je marinais dans le sang et à coté de moi gisait le corps de mon frère dont il ne restait plus que le buste et la tête. Une vision horrible que j'aurais voulu évité par tout les moyens. Je me mis à hurler. Mais bien que nous approchions de l'aube, il était encore nuit et mes cris ne pouvaient attiré que la Grande Malédiction.
Et c'était vrai, des zombis se mirent à avancer vers moi. J'allais probablement rejoindre mon frère. Je finis par le souhaiter. J'attendais sagement le zombi pour qu'il vienne manger ce qui restait de moi. Mais il n'en fit rien car sa tête roula avant la mienne. Un garde dont le courage débordait un peu trop s'était sentit l'âme d'un héros et était venu tuer la créature qui tentait de m'achever.
J'hurlais sur le garde de m'avoir sauvé. Il pensait que je délirais, pris mon corps son dos et laissa celui de mon frère là.
Plusieurs jours après, une expédition vint cherche les membres restant de mon frère pour l'enterrer dignement. Pour ma part, j'ai quitté ma famille, il ne me restait qu'un bras mais celui-ci était rudement mit à l'épreuve. Je concevais des plans pour l'Empire. Des protections mais également des avis à distribuer dans les villes pour dire aux parents d'apprendre à leurs enfants à en pas écouter les Amranéens qui cherchent des recrues partout via leurs espions. Car c'étai bien ça le problème. Des Amranéens avaient convaincu mon frère de les aider à détruire l'Empire pour en faire un meilleur, bien que ce ne soit pas leur but, ils lui auraient menti pour se servir de lui.
Dans cette vie, je ne serai contre les Amranéens et pour la protections de nos enfants. Je finirai seul car mon handicap me poussera à dépasser mes limites en terme de travail et je m'isolerai bien trop souvent pour avoir une relation avec qui que ce soit. Ma vie se terminera dans mon bureau après avoir terminé mon cinquième livre.
