Serveur Full-RP Francophone

Fiche d'identité

- Nom : Orchis

- Prénom : Mathias

- Âge : 55 ans (en 1581)

- Famille : Fils de Victor Orchis et Euredice Orchis, frère de 5 soeurs (Matidia, Fausta, Doriel, Brimé, Luanee), cousin d'Ysyhteha Aminestas/Orchis et de Grizz Orchis

- Faction : Empire

- Ville : Falaise-Plongeante

- Métier : Mineur – Forgeron, Navigateur

- Physique : Mathias a le physique d'une personne comme les autres. En effet, il mesure qu'un simple mètre 75. Une belle musculature dessine son corps. Il possède des cheveux mi-long blond très clair et des yeux d'un bleu foncé. C'est un homme très agile suite aux longs voyages d'exploration qui ne le lasse pas.

- Caractère : C'est un homme très polis et courtois. Dans toute situation, il tâchera de rester droit et honorable. C'est un homme très loyal et de confiance, lorsqu'il a porter allégeance à une personne, il pourra lui donner sa vie. C'est un aventurier avant tout. Ses longs voyages où il explore le monde le passionne. Il a développé un instinct de survie et peut survire plus que longtemps que la moyenne en dehors des murs protecteurs des villes impériales. Il connait pratiquement par cœur le continent Akatéa et ses mers.

Il est passionné par la navigation mais aussi par la stratégie militaire ce qui le rend parfois belliqueux.

- Idéologie : Il considère les amranéens comme des personnes comme lui, qui n'ont juste pas les mêmes modes de vies que les siens. Il défendra l'empire contre toute forme de menace, bannis, amranéen, impérial...

C'était une fin de matinée ensoleillée. Falaise-Plongeante était agitée à cette heure ci de la journée puisque le marché quotidien était installé. Ma mère et mes sœurs étaient assises dans le salon de la maison discutant entre elles de tout et de rien. Elles aimaient beaucoup se réunir ensemble le temps d'une matinée. En effet, avec le travail, les études, les sorties entre ami, elles n'avaient pas souvent l'occasion de se réunir. Mon père tenait un stand qu'il louait au marché pour vendre ses produits de mineur-forgeron. Il participait à chaque marché organisé dans la ville. C'était le meilleur moyen pour lui de se faire connaître et de montrer ses compétences.

En attendant, où étais-je moi ? Et bien j'étais dans un cocon très confortable et chaud, tranquillement, sans problème. Ca faisait pas mal de temps que j'étais là dedans ! Mais j'y étais bien et je ne me posais aucune question. Mais au bout d'un moment, je me sentis à l'étroit de cet endroit si confortable... Il était surement temps de sortir !

Ma mère était installée sur le gros fauteuil du salon lorsqu'elle sentie un liquide entre ses jambes. Lorsqu'elle réalisa ce qu'il se passait, elle ordonna à Fausta et Doriel d'aller chercher mon père le plus vite possible en leur annonçant qu'elle allait accoucher. Mes deux sœurs bondirent, enfilèrent leurs souliers et partirent. Dans la maison, la panique s'était installée. Matidia, l'aînée de la famille, fit allonger ma mère dans son lit, pendant que Brimé et Luanee était partie mouiller un tissu pour le poser sur le front de ma mère. La douleur était de plus en plus intense et plus les minutes passaient, et plus ma mère comprenait qu'elle allait devoir faire le travail seule, avec ses filles à ses côtés.

Fausta et Doriel se tenait par la main, courant au milieu de la foule, cherchant la stand de mon père. Elles étaient paniquée, elles savaient qu'il était urgent de trouver leur père, la santé, voir la vie de notre mère était en dangée. Après quelques minutes de recherche, elles trouvèrent enfin mon père. Lorsqu'elles lui expliquèrent ce qu'il se passait, mon père prit 5, 10 secondes à réaliser ce qu'on venait de lui raconter avant de prendre les mains de mes sœurs et de commencer à courir pour essayer de rejoindre le reste de ma famille. Ils avaient beaucoup de mal à circuler avec la foule des commerçants et des acheteurs. Au bout de 15/20 minutes, ils arrivèrent enfin à la maison. Ils entrèrent et un silence plat régnait dans la maison. Mon père marchait lentement, imaginant le pire, il prit les escaliers, doucement, suivit par mes sœurs, sans un bruit. Mon père et mes sœurs arrivèrent à l'étage et passèrent le pas de la chambre parentale. Lorsque mon père vit ce qu'il vit, un grand sourire s'était dessiné sur son visage. On pouvait voir des étoiles dans ses yeux. Une petite tête blonde était emmitouflée dans une couverture blanche et dans les bras de sa mère aimante. Fausta et Doriel sautèrent sur le lit pour m'embrasser et me souhaiter la bienvenue dans ce monde qui m'était encore inconnu. Mon père s'approcha de moi et de ma mère, me prit dans ses bras et fit connaissance avec son nouveau fils tant attendu. En effet, ne pas avoir de fils le décevait beaucoup, non pas qu'il n'était pas heureux avec ses filles, au contraire, elles faisaient de lui l'homme le plus heureux d'Akatéa, mais son envie de transmettre ses connaissances de mineur-forgeron, d'apprendre l'art du combat à son fils, prenait de plus en plus de place. Après m'avoir fait des bisous sur mes joues bien rondes, il me déposa et embrassa ma mère pour la remercier de lui avoir enfin donner un fils. Mes sœurs me prirent et commencèrent à jouer avec moi. Une petite tête blonde, comme son père était au milieu de cinq filles brunes comme leur mère. Ma vie commença ainsi, il était temps de faire face aux malheurs et aux bonheurs de la vie sur Akatéa. En tous les cas, elle ne me paraissait pas insurmontable lorsque je voyais cette famille qui était la mienne, prête à me soutenir dans toutes situations.

Les voiles se gorgeaient de vent et le bateau commença à partir. Sur le pont, les hommes accouraient pour entreprendre les ordres du capitaine de navire. Ce galion faisait j'aurais estimé près de cinquante mètre de longueur et comportait presque une centaine de canon ! Il était magnifique ! Il portait les couleurs de Falaise-Plongeante comme l'uniforme de chaque hommes sur le pont. Le capitaine était habillé d'un magnifique uniforme avec les contours dorés, j'arrivais à discerner pleins de médailles sur son uniforme. Il avait sur lui un grand chapeau avec une grande et belle plume blanche. Ça devait être quelqu'un de si puissant et important ! Je m'imaginais à être à la place de ce capitaine, me battant avec honneur, affrontant les pires ennemis de l'empire. Rien que prononcer mon nom dans une taverne, dans la rue, écrit sur une affiche, ferait sursauter et trembler les malfrats, craignant de me croiser sur le champ de bataille.

Grizz pouffa de rire :

- Haha, si tu crois vraiment que tu vas devenir un grand capitaine, tu te mets les doigts dans le nez ! C'est moi qui le sera, et même que tu seras sous mes ordres ! Dit-il sur le ton de la taquinerie.

- Mais dans tes rêves ! C'est m...

- Les garçons ! Venez manger ! M'interrompit ma mère.

Nous nous levâmes et partîmes pour rentrer afin de partager le repas avec ma famille. En effet, le frère de mon père, Nimass, était venu manger à la maison avec sa femme, Lyna, et ses enfants, Ysyhteha et Grizz. J'adorais mon cousin, ensemble on partageait notre passion pour la navigation et ces grands navires qu'on voyait arriver dans le port. On se voyait toutes les semaines pour jouer ensemble. La plupart du temps nous jouions aux batailles navales avec des petits bateaux qu'un tailleur de bois nous avait fait ou on allait au port admirer les bateaux entrant ou sortant du port de Falaise-Plongeante. A la fin du repas, j'invitai Grizz à monter dans ma chambre ce qu'il accepta.

Ma chambre était pleine de bouquins, de carte des mers, d'îles, de plans de bateaux mais aussi des jeux en bois. Nous commençâmes à jouer ensemble lorsque la cloche du port retenti dans toute la ville. Grizz et moi nous regardâmes quelques secondes avant de se lever et de se mettre à courir pour sortir de la maison et aller au port. Lorsque nous passâmes devant la salle à manger ma mère nous interpella :

- Où est-ce que vous allez encore ? !

Nous ne prîmes pas le temps de nous arrêter mais je lui répondis :

- La cloche du régent a sonné !

En effet, la cloche du régent annonçait l'arrivée du régent lui-même ou d'une personne très importante dans le port, mais ce qui comptait pour nous c'était qu'à chaque fois que cette cloche retentissait, le bateau qui arrivait était magnifique et puissant. Hélàs cette cloche ne sonnait que très rarement car en général ces personnes ne voulaient pas faire une entré remarquée, il voulait souvent rester discret, ce qui était compréhensible. Nous arrivâmes enfin au port et nos pûmes admirer le bateau du régent de Falaise-Plongeante. Il était accompagné d'une flotte qui eux n'étaient pas entré dans le port. Le régent revenait d'une campagne militaire et apparemment il revenait victorieux de cette dernière. J'étais ébahie par tant de puissance. Je ne pensais plus qu'à une chose à ce moment : J'allais devenir un grand capitaine me battant pour l'empire, c'était une certitude.