Serveur Full-RP Francophone

- Nom : Ansol

- Prénom : Ayz

- Surnom : Aucun, pour le moment

- Âge : 26

- Faction : Amranéenne

- Fonction/Métier : S'intéresse beaucoup aux sous-sols akatéens, vous le verrez souvent miner

- Physique : Ayz a un physique assez banal, mesurant 1m80, n'étant pas très lourd, il n'aime pas trop les combats rapprochés, privilégiant son arc pour attaquer en sécurité. Ses cheveux ainsi que ses yeux sont d'un noir profond mais sa peau est plutôt claire vivant depuis sa naissance à Morne-Colline

- Caractère : Ayz cherche à s'ouvrir aux autres bien que peu à l'aise avec les mots. Il préfère mener ses propres expériences se méfiant un peu de ce qu'affirment les autres bien qu'il essaie de corriger ce défaut.
Ayz n'aime pas les combats sans aucune stratégie, il préférera toujours observer, attendre et attaquer à distance si possible.
Ayz a plus suiveur que meneur, des décisions trop importantes le mettent en état de stress et fait remonter ses crises de paranoïa.

- Idéologie : Ayz est convaincu que les bannis sont ses ancêtres n'en a jamais tué et préférerait même mourir plutôt que d'en tuer un, considérant cet acte comme un meurtre sur un humain normal. Il a beaucoup de mal à se retenir lorsqu'il voir un impérial en tuer un et s'énerve parfois lorsqu'un amranéen en frappe un pour se défendre. Il avoue que c'est un défaut mais a essayé maintes fois de changer son comportement dans succès. Ayz s'était juré de ne plus faire de mal à un être humain mais de récentes expériences avec des impériaux l'ont changé, il participe maintenant à des embuscades, toujours le visage caché derrières a capuche qu'il n'enlève que très rarement

Autres RP :

akatea.me/index.php/index-du-forum/23-co...-une-nouvelle-amitie

akatea.me/index.php/forum-akatea/23-coin-rp/11778-sur-la-route

[J'editerai au fur et à mesure]

[PS : J'ai plein d'idées pour ma bio, je risque de pas tarder à sortir le début]

Journal d'Ayz Ansol

Préface

Tout d'abord, bonjour à tous ceux qui pourraient être amené à lire ce livre. C'est ici que je retracerai le plus fidèlement possible ma vie. Pourquoi est-ce que je fais ça ? Je ne sais pas vraiment, peut-être pour laisser une trace de mon existence si je venais à mourir... définitivement. Peut-être aussi pour ne pas oublier qui je suis, ou qui j'étais. Bref, je commence.

Enfance

Mon enfance est la période de ma vie dont je garde le moins de souvenirs. Peut-être n'étaient-ils pas intéressants, j'avoue avoir une mémoire très sélective, je me débarrasse de tout ce dont je n'ai pas besoin.
Je suis né dans le village de Morne-Colline, la famille Ansol est amranéenne de génération en génération. Mes parents étaient très fiers à ma naissance. Moi aussi, enfin... Je suppose.
On m'a bien sur appris a être polyvalent, à pouvoir aider dans toutes sortes de domaines. Mais j'étais tout aussi attiré que mon père par les sous-sols akatéens. Il me transmit son savoir-faire tout en m'interdisant de le suivre dans les mines.
-Pourquoi ? Lui demandais-je souvent
-Il y a bien trop de bannis mon garçon, tu ne pourrais pas tous les éviter.
Les bannis...
On m'avait compté dès mon plus jeune âge les raisons pour lesquelles il ne faut absolument pas leur faire de mal. Je prévenais donc un adulte dès que j'en voyais un lui suppliant de l'attirer hors du village.
Mes parents commencèrent ensuite à m'expliquer que nous n'étions pas seuls, d'autres personnes vivaient en Akatéa : les impériaux.
On me racontait milles et unes abominations que je refusais de croire. Je ne comprenais pas à l'époque qu'un homme puisse faire du mal à un autre. J'étais jeune, naïf.
C'est peut-être pour cela que je me tenais souvent à l'écart des autres jeunes de mon âge qui, eux, savaient parfaitement ce que faisaient les impériaux tandis que je n'écoutais jamais mes parents, préférant me forger ma propre opinion lorsque j'aurais grandi. Les autres ne me comprenaient pas, je ne comprenais pas les autres, j'étais seul.

[HRP : J'aime beaucoup !

Seul bémol, une incohérence dès la première phrase : "Bonjour à toi si quelqu'un venait à lire ce livre". Tu mets soit genre "Bonjour à toi qui lit ce livre" ou genre "Bonjour à tous ceux qui liront ce livre".

Sinon j'aime ]

Adolescence et passage à l'âge adulte

Cette partie de ma vie n'a pas été la plus facile à vivre pour moi. Je me tenais toujours de plus en plus à l'écart des autres, sans forcément m'en rendre compte. Je ressentais une intense sensation de vide que je me forçait de combler du mieux que je pouvais.
Tout aussi obstiné que j'étais, j'avais refusé que l'on m'apprenne à me battre à l'épée ou seulement à la seule force de mes poings. Je n'en voyais toujours pas l'utilité, j'étais assez fermé d'esprit de ce côté-là, m'enfermant doucement dans mon monde. Cependant, je m'entrainais à manier l'arc en cachette, sachant pertinemment que mon raisonnement était illogique aux yeux des autres. J'attrapais alors un arc, le soir, et allait m'entrainer loin des regards de tous, plus fasciné par l'objet en lui-même que par son utilité au combat. Je m'émerveillais devant sa corde bien tendue, son bois soigneusement taillé, la puissance à laquelle une flèche pouvait être décochée avec un peu d'habilité. Et tirais, des centaines de fois, assimilant ses propriétés, ramassant mon unique flèche après chaque tir. Je ne m'arrêtais que lorsque je sentais la fatigue me faire commettre des erreurs puis allais reposer l'arc et la flèche dans le coffre ou ils étaient tous entassés, servant à tout le monde, pour faire tout ce que l'on voulait, ou presque.
Mon autre activité principale fut, quelques années plus tard, d'accompagner mon père lorsqu'il déclara enfin que j'étais apte à l'assister dans les mines sans risquer ma vie, et la sienne par la même occasion. Je me souviens parfaitement de la première fois que je l'ai accompagné. Il m'avait réveillé, à l'aube, m'annonçant directement alors que je reprenais peu â peu le contrôle de mes cinq sens :
-Fils, c'est le grand jour !

[Suite bientôt, n'hésitez pas à me dire ce qu'il va et ce qu'il ne va pas, je me ferai une joie d'utiliser la fonction "éditer" ]

Suite

C'est épuisé que j'écris ces lignes.
La matinée a été éreintante. J'ai accompagné mon père à la mine dès l'aube (enfin je crois, je n'ai même pas regardé l'heure) à la mine.
C'était à la fois horriblement pénible et incroyablement excitant. Je pouvais mettre en pratique des mois, des années d'apprentissage. J'étais fier de moi et mon père était fier de moi, c'était tout ce qui compte. Je ne sais même pas combien de temps nous sommes restés à creuser, miner, déterrer de précieux minerais comme du banal charbon. C'était à la fois long et trop court. J'avais envie d'y retourner mais ça n'aurait pas été raisonnable. J'avais déjà du mal à aligner un pas devant l'autre tellement j'étais fatigué.
Au moment ou j'écris ces lignes, je sors moi-même de la mine, je m'arrêterai ici pour l'instant. J'ai l'impression que je je vais m'écrouler à tout instant.

[Toujours pas fini, je continue à courir après ma motivation mais elle a de très bonnes jambes]

Première embuscade

Enfin ! Je me souviens encore de ce jour ou on m'avait permis de rejoindre un groupe qui allait guetter des heures durant un bout de route en espérant trouver quelques impériaux dont on pourrait tirer quelque chose.
Je m'étais levé très tôt ce matin, préparant avec minutie mon équipement. Malgré tous les livres que j’avais lu, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre.
Puis quelques heures plus tard, le groupe fût prêt à partir.
Du haut de ma petite vingtaine d'année, je n'étais encore qu'un gamin aux yeux des autres membres du groupe.
Je voulais faire mes preuves, mais ne savait pas exactement comment.

[HRP : Oui c'est court mais je prépare la suite]

Suite

Nous sommes donc partis à l'aube, les bannis fuyaient les premiers rayons de soleil, nous étions une douzaine à avancer dans la forêt, silencieusement.
Cette sensation était étrange, nous étions l'égal de la nature, aucune parole n'était échangée, les signes et regards suffisaient. Les corps se mouvaient avec agilité dans cet environnement tout juste éclairé par le soleil qui venait d’apparaître. Jamais je ne m'étais senti aussi vivant, à avancer avec mes frères et sœurs vers notre objectif. Un long chemin nous attendait, mais je me sentais prêt à tout surmonter, montagnes ou fossés, vents et pluie. Pourtant, sans qu'aucun de ces obstacles n'arrive, ma naïve combativité s'affaissait déjà. J'observais mes compagnons, armés d'épées et d'arcs, portant chacun sa part d'explosifs. La réalité me rattrapa, nous étions partis tuer. Un seul regard à ma ceinture m'en persuada, j'étais moi-même possesseur de ces outils de mort. Mais nous marchions toujours, silencieusement, vers notre but.
La douceur du matin était loin à présent, je priais Cycléis tout en subissant la chaleur imposée par un soleil à son zénith. La brise s'en était allée, la fierté de faire partie de cette expédition était ébranlée. Je me remémorais alors notre but.
-On a appris récemment qu'un important convoi impérial allait quitter Falaise-Plongeante pour rejoindre Haut-Chêne. D'après nos sources, la principale marchandise serait des akatéons. Leur nombre exact est inconnu mais nous savons que celui-ci est assez important pour nuire à l'économie impériale sur une période certaine. Nous n'avons évidemment pas besoin de ce "trésor", nous intercepterons alors ce convoi à l'aide d'explosifs, il ne sera probablement pas tant surveillé pour ne pas éveiller les soupçons, c'était sans compter sur notre intervention évidemment.
C'est tout ce dont je me souviens, notre chef d'expédition avait été clair, nous ne pouvions que réussir, l'effet de surprise serait total.
Cela ne me redonnait pas vraiment confiance mais nous étions arrivé à l'endroit convenu, un pan de route impériale isolé mais nécessaire pour relier Haut-Chêne à Falaise-Plongeante. Nous avons donc commencer à dissimuler les explosifs de sorte à n'épargner aucune personne se trouvant à cet endroit de la route au moment de l'explosion. J'aurais voulu penser que c'était ingénieux, je me suis pris à nous penser cruels. Une fois la pierre rouge disposée, nous avons tous dû jouer nos rôles. La plupart de notre groupe se tenait dissimulé non loin, prêt à jaillir sur les survivants tandis que l'un d'entre nous s'occupait de déclencher le piège. Pour ma part, j'étais encore jeune, on m'interdit formellement de me battre, mon rôle était tout autre.
On me positionna en amont de notre cachette, dissimulé parmi les arbres, mes habits aux couleurs des feuilles et de l'écorce ne pouvaient me trahir, je guettais patiemment l'ennemi. L'ennemi ?
C'est alors que je les vis, ou plutôt que je ne les vis pas, leurs armures de pierre d'eau réfléchissait la lumière du soleil si intensément que je dû détourner le regard un instant. Je donnai alors le signal, ils arrivaient !
Je connaissais mon rôle par cœur, j'examinais leur équipement, leur nombre, leur disposition. Et ce que je voyais m'effrayais, ils étaient aussi nombreux que nous, sauf que je n'était d'aucune utilité à mon groupe, contrairement à un garde de l'Empire ! Leur équipement était effroyable, une véritable petite armée. Je fis maints signes au reste de mon groupe leur décrivant la situation. Toujours silencieusement, on me rétorqua que l'effet de surprise nous sera favorable, que l'explosion ferais pencher la balance de notre côté. J'ai voulu y croire. Puis, lentement, le cortège impérial s'avança, j'observais le tout de loin.
Puis l'explosion retentit, je sursautai, les deux hommes qui transportaient les akatéons n'étaient plus là, la route était coupée en deux par un trou béant, ma vue se troublait alors, je ne distinguais plus mes amis s'élançant contre les gardes, des cris me parvenaient, des hurlements plutôt. Je sus alors que nous ne pouvions pas gagner. Je m'enfuyais alors, et les cris cessèrent, des voix s'élevèrent. Ce n'était pas celles de mes frères.
-Il y en a un qui s'est enfui ! cria un garde
-Laisse, il n'ira pas loin dans son état, allons voir comment vont les autres, par Cycléis pourquoi nous avoir choisi nous ?
D'abord la peur me saisit, il restait donc un de mes camarades en vie ? Je courais alors près du lieu ou s'était déroulé le combat, un miracle voulu alors que je retrouve mon dernier compagnon, blessé à l'épaule. Le reste m'échappe encore. Mes souvenirs se mélangent, le blessé ne semblait pas plus lucide que moi, arguant que nous avions atteint notre objectif initial malgré les pertes. Pour ma part, me me contentais de suivre les repères que tout amranéen connaissait pour joindre la ville la plus proche tout en le soutenant.
Oui nous avions empêché ce convoi d'atteindre Haut-Chêne, mais à quel prix ? Pourquoi avaient-ils périt et pas moi ? Pourquoi avions nous tué ? ET pourquoi ne suis-je pas mort ?
Nous sommes finalement arrivé à Racine-Courante, mon camarade n'était plus en danger, je repartis pour ma part chez moi dans ma ville natale. Je restai alors quatre jours sur mon lit avec trop de questions en suspens :
Ce que nous faisions était-il juste ?
Avais-je mérité de survivre ?
Quel était le nom de celui que j'avais sauvé ?
Que ressentent les impériaux que nous avons attaqué ? Leur famille, leurs amis ?
Même aujourd'hui, je ne pense pas avoir trouvé de réponse...

[HRP : Bon ben voilà, j'ai retrouvé des vieux dossiers ou j'avais écrit des trucs pour Akatéa, des screens sur le serveur mais... jamais publiés, je rectifie le truc 2 ans plus tard alors que le serveur a fermé depuis peut-être... 10 mois ? Mieux vaut tard que jamais non ? J'ai donc repris ce vieux texte et l'ai réécris/arrangé. Et je me suis rendu compte que j'écris beaucoup moins depuis la fin d'Akatéa, c'était vraiment un plaisir de le faire à l'époque mais maintenant il va falloir que je m'y remette, après tout, c'est un peu Akatéa qui a fait que je me suis rendu compte que j'aimais ça. Surement parce-que l'univers était vachement intéressant. M'enfin bon, gros bisous et je vous laisse sur cette image :

[ HRP : ♥ C'était un plaisir pour nous aussi !

Mais Akatéa n'est pas mort et des projets vont voir le jour !]

Sideara écrit:
[des projets ? et bien je serai présent s'il le faut ]