Coucou à tous.
J'ai rédigé un texte RP pour accompagner cette demande. Pour celui-ci, j'ai repris les conseils que Pefier et Préambule m'avaient donné dans mon topic initial et j'ai aussi été conseillé par Maniakheal, Hazhel et Diabolo. (On sait jamais)
Salam avait peur. En effet, cela faisait maintenant presque une heure qu'il était coincé dans cet arbre, peu haut certes, mais assez pour donner le vertige au jeunot. Encore une fois il avait voulu faire son intéressant à côté de ses amis, non loin de Haut-Chêne. Après avoir vu le soleil commencer à se coucher, ses amis l'avaient laissés là, s'excusant de ne pouvoir l'aider, s'excusant de le laisser aux mains des bannis.
Cycléïs tombait afin d'enfiler sa robe teintée d'argent, elle descendait derrière son paravent qu'est le monde d'Akatéa lentement comme si elle voulait aider le jeune Salam qui se sentait définitivement seul.
Le premier banni est arrivé quelques minutes après le dernier rayon de soleil, deux autres sont arrivés l'heure suivante. Heureusement pour lui, l'arbre qui le portait était bien trop haut, et empêchait les bannis d'atteindre ses pieds palmés qu'il avait hérité de son père, fier soldat de l'empire.
Alors que l'espoir désertait le jeune homme, Cycléïs apparut dans l'horizon, revigorant le cœur de Salam qui était prêt à craquer sous la pression de la peur. Les bannis fuyaient vers les cavités terrestres qui les immunisaient, craignant cette malédiction aveuglante et terrifiante pour ceux de leur espèce.
Il a passé la nuit comme çà, aux abords de l'enfer que suggéraient ces puants. De bon matin, envahi par la peur qui l'avait térassé bien plus tôt , il sauta, sans mal. Jamais personne n'avait vu quelqu’un courir aussi vite, comme si une armée de bannis le poursuivaient, ce qui dans sa tête devait sûrement se passer. Il courut ainsi jusqu'à Rive-Feuille, arrivé là-bas, il tomba épuisé aux pieds de la muraille.
C'est un jeune garçon évanoui que des gardes ont retrouvé, quelqu’un ayant pleuré toutes les larmes de son corps que ces gardes ont placé dans un lit bien chaud de l'auberge.
Il n’émergea de son sommeil que le lendemain matin, avec en face de lui, un ange qui n'était autre que Dame Préambule.
Il voulut alors raconter toute son histoire, sans omettre aucun détail, comment il avait vécu avec sa mère pendant 10 ans, des suites de la mort de son père à Haut-Chêne, mais Dame Préambule lui pria de se taire, et d'accepter le destin, qui lui avait offert une nouvelle vie à Rive-Feuille.