Serveur Full-RP Francophone

« - Quand est-ce qu’on arrive ?
- ... Tu le sais »
Ma mère est moi allons vendre nos produits au noir, notre petite exploitation à Racine-Courante ne nous permet plus trop d’en vivre. Elle "supbtilisait" quelques fois des choses aux coffres publics.Comme d’habitude, je suis à l’arrière dans la carriole pour guetter et vérifier que rien ne se casse. Yunn notre vielle mule qui nous tracte a de plus en plus de mal à tirer, seulement il faut aller vite, si l’on croise des Impériaux, je ne sais quel sort ils nous réserverons.
Aujourd’hui le soleil tape fort, je sens mes cheveux brûler malgré qu’il protège mon visage de la chaleur, je décide de m’assoupir entre les tonneaux et les cagots.

« - Élina ! Debout vielle loque !

- … Mhhm il fallait emmener Papa … »

À peine les yeux ouvert, je vis le regard noir qu’elle me lançait, elle déteste que l’on parle de lui, à vrai dire je n’ai jamais su pourquoi ; je ne l’ai jamais connu.

« - Dépêche-toi ! »

EDIT : Aïe J'ai du mal à décrocher mes vêtements du bois de la cariolle, les échardes me grattent encore sous ma fourure, j'ai dû renoncer à quelque touffes de mes cheveux bruns restés emprisonés dedans, ils sont tous fous maintenant même si ma frange est à peu près intacte Ils sont trop longs il faut que je pense à les couper. L'intensité du soleil me brûle les yeux, ils sont en feu ! J'ai l'impression qu'ils sont tout rouges alors qu'ils sont parfaitement assortis à ma chevelure, les lacets de mes bottes sont eux aussi coincés entre les planches, je tire d'un coup sec et me met au travail. (FIN EDIT)

J’ai déposé toute la marchandise en un temps record à l’acheteur, puis je reviens vite à la carriole Où-est-elle encore … J’ai vraiment tout fait aujourd’hui elle ne m’aura pas assisté. L’heure de la ronde des gardes va bientôt sonner, nous devrions déjà être parties ! Je laisse un mot si elle retrouve Yunn et je m’éclipse par le raccourci de la forêt, je meurs de chaud mais il n’y pas le temps pour une pause Ne pas s’arrêter

« - Halte Là ! »

J’entends une voix d’homme crier avant de m’effondrer de douleur au sol, Le chien ! Sa flèche m’a touchée, je l’extirpe tant bien que mal et je tente de reprendre ma course mais je trébuche et …

« Ooh qu’avons-nous là ? »

Trop tard j’ai bien en face son visage vicieux qui m’observe comme un animal agonisant je le fixe du regard le plus meurtrier possible. Il marche tranquillement jusqu’à moi et dégaine son arme C’est la fin … Je ferme les yeux et prend une grande inspiration, le bruit du fer vibre encore puis vient un bruit de transpercement de nul part Malheur ! Je rouvre les yeux le soldat est cloué au sol d'une flèche bien visée, dans un élan de panique je murmure à peine un « Merci » à qui qu'il soit et que Mère Nature n’a sûrement même pas entendu Plus jamais je ne sors de Racine-Courante …