IRL
Bonjour à tous! Je m'appelle Alexis, j'ai 18 ans, et je viens d'un petit village paumé en plein milieu d'un département non moins paumé, la Somme.
J'officie sur Minecraft sous le pseudo de Hawke64, et... Comment ça y a déjà un type qui porte ce pseudo sur le serveur? Ah bah faut le brûler alors, je vois pas d'autre solution... Non en fait, comme vous le savez peut-être déjà, c'est mon cousin, qui m'empruntait mon compte jusqu'alors. Mais j'y reviendrai.
Je fais des études de langues à Amiens, en anglais plus précisément. Mais malheureusement, cela ne me passionne pas du tout, pour la simple et bonne raison qu'en m'inscrivant en anglais, j'avais osé espérer faire réellement de l'anglais, et pas tout un tas de matières aussi inintéressantes qu'inutiles. C'est donc pour cette raison que je recherche aussi un emploi, de préférence en rapport avec le domaine du jeu vidéo. J'écris d'ailleurs en parallèle des tests en tant que bénévole pour le site Cenoctet.com.
Expérience
Je suis un grand fan de deux séries de RPG bien distinctes, Pokémon et The Elder Scrolls. La première, par nostalgie mais aussi pour tout un tas de raisons que les fans comprendront, comme la simplicité apparente des combats renforcée par une complexité dans les stratégies de haut niveau. Mon attraction envers la seconde est plus récente, car j'ai commencé la série avec Oblivion, avant d'y passer 400 heures. Tout comme sur Skyrim, plus récemment. La capacité à raconter des histoires, ainsi que le lore très développé de la saga m'a immédiatement attiré, et jamais relâché depuis.
Pour ce qui est de mes anciens serveurs Minecraft, jouant depuis la bêta 1.2, j'ai du mal à me rappeler de leurs noms; je peux en revanche affirmer n'avoir joué que sur des serveurs semi-RP. J'ai aussi été admin pendant 3 mois d'un petit serveur fonctionnant sous le pack de mods Feed The Beast, mais mon expérience d'admin fut assez réduite, car la communauté du serveur se limitait à quelques amis que je connaissais plutôt bien. J'ai quitté mes différents serveurs successifs car ils s'écroulaient sur eux-même, à cause d'une communauté trop mauvaise, ou tout simplement car le jeu finissait par m'ennuyer.
Selon moi, un bon rôliste doit toujours réfléchir à ce que ferait ou ne ferait pas son personnage s'il était réel. Se mettre dans la peau de son personnage est pour moi la meilleure façon de vivre un jeu, quel qu'il soit. Bien sûr, n'ayant jamais pratiqué de jeu de rôle papier, il m'est difficile d'affirmer quoi que ce soit à ce sujet, mais c'est la règle que je me fixe dans tout RPG laissant des choix au joueur.
Je n'ai pas connu le serveur grâce à la vidéo de Biloulette (ce qui a l'air d'être assez rare dans le coin), mais grâce à mon cousin, qui comme mentionné plus haut, m'empruntait mon compte jusqu'ici. A force d'entendre ses histoires au sujet d'Akatea, j'ai fini par avoir envie de tenter l'aventure moi aussi. Après tout, en tant qu'amateur d'histoires complexes et d'univers fantastiques, comment pouvais-je résister? En bref, oubliez l'ancien Hawke64, voici la meilleure version que vous puissiez trouver!
Concernant les règles du serveur, elles me paraissent acceptables, sinon je n'aurai bien évidemment pas postulé. Je dois avouer avoir un faible pour la partie concernant la dégradation des biens immobiliers des admins...
Rôle-Play
Non content d'aimer lire de bonnes histoires, j'aime aussi en écrire. C'est pourquoi j'ai préparé l'introduction de mon personnage sous la forme d'une histoire courte résumant son histoire et celle de sa famille, où vous devriez trouver les information essentielles liées à son intégration au monde d'Akatéa. Bonne lecture!
"Je suis né en l'an 1551, et mon nom est Hawke Theldryn III. Comprenez par là que mon grand-père, Hawke Theldryn Ier, fier de sa condition de soldat, tenta d'instaurer une tradition concernant les prénoms des aînés de chaque génération : quel meilleur moyen pour flatter son orgueil que de voir sa descendance porter son nom ? Bien évidemment, l'orgueil allant souvent de pair avec l'aigreur, il ne fut pas tendre avec mon père, qui me fit à son tour bien comprendre que sous son toit, seule la loi martiale prévalait. Ma sœur, baignée dans cette atmosphère machiste, trouva refuge avec ma mère ; maintenant que j'ai à y penser, je n'ai jamais su ce qu'elles faisaient ensemble, hormis les tâches ménagères. Mes frères, endoctrinés dans l'esprit familial comme mon père et par celui-ci, finirent par devenir de parfaits petits soldats. Mais dans tout troupeau, il y a un mouton noir ; dans tout ordre, il faut une once de désordre. Ce désordre, c'était moi.
A la mort de mon grand-père, alors que je n'avais que 14 ans et que toute la famille était en deuil, ma grand-mère décida de me confier ses secrets. Pour qu'ils ne tombent pas dans l'oubli, me disait-elle. Elle me disait m'avoir choisi car elle avait su capter la différence qui m'habitait, alors que les règles de la maison m'empêchaient de la montrer au grand jour ; tout comme elle. Elle me raconta ses aventures de jeunesse, avant d'épouser mon grand-père : elle adorait vagabonder avec ses amis dans les plaines et les forêts entourant son village, près de Falaise-Plongeante, et finit ainsi par en connaître les moindres recoins et caractéristiques. A l'âge de 18 ans, elle pouvait déjà épeler toutes les caractéristiques d'un matériau donné, quel qu'il soit, et préparer quelques mixtures dont elle seule avait le secret. A 20 ans, elle commença à se bâtir une réputation en tant que guérisseuse dans son village ; mais ses capacités alchimiques n'étaient pas ses seuls atouts, sa beauté rendant fous tous les hommes de la bourgade.
Un jour, alors que des troupes impériales patrouillaient dans la région à la recherche de Bannis, l'un des jeunes soldats traversant le village fut tellement épris par son charme qu'il lui proposa de s'installer avec lui, dans la ville de Mont-Brumeux ; elle accepta, émerveillée qu'un beau jeune homme inconnu et plus vieux qu'elle lui propose de voyager si loin, et heureuse de pouvoir ainsi découvrir de nouveaux horizons. Bien entendu, ce jeune homme ambitieux n'était autre que mon grand-père, et sa véritable nature se révéla une fois qu'ils furent mariés et installés à Mont-Brumeux : ma grand-mère, alors âgée de 21 ans, était condamnée pour le reste de sa vie à remplir son rôle de femme au foyer, ne se servant guère plus de ses talents en alchimie que pour créer des remèdes pour sa famille et ses voisins, et sortant rarement de la maison familiale.
C'est pourquoi, tourmentée par un choix qui l'empêcha de réaliser ses rêves, elle me transmit toutes ses connaissances durant 16 longues années. Je ne devais pas reproduire les erreurs qu'elle avait commises. Au fur et à mesure que mes jeunes frères étaient conditionnés pour faire partie des troupes de l'Empire, j'apprenais l'histoire et les légendes du monde, l'influence de Cycléis sur celui-ci, les subtilités de la nature, les différentes manières d'influer sur l'environnement. Bien que les Amranéens me semblèrent d'abord correspondre aux idéaux qui m'étaient enseignés, ma grand-mère me déconseilla de les rejoindre. L'Empire n'était pas fondamentalement mauvais, me disait-elle ; il me fallait juste me méfier des hommes qui le composent, mais surtout qui le dirigent. Les Amranéens étaient selon elle juste des idéalistes sans but précis, qui ne m'apporteraient rien de bon. Je me promis de suivre ses conseils, car bien que je fus obligé de le suivre, je n'avais que faire de l'entraînement physique prodigué par mon père : seuls comptaient pour moi le développement de mon esprit et la fierté que j'apportais à mon aïeule.
Alors que la date de mon 30ème anniversaire approchait, apportant avec elle mon engagement dans l'armée rendu obligatoire par mon père, ma grand-mère me fit comprendre que mon entraînement touchait à sa fin. C'est tout ce qu'elle avait à m'apprendre, disait-elle. Le reste, je l'apprendrai par moi-même, loin de Mont-Brumeux. Je compris alors que le moment était venu ; tout comme elle, je devais partir. Mais cette fois, la situation était inversée : je n'avançais pas vers une vie triste et monotone comme celle qu'elle regrettait tant, je la fuyais ! Nul besoin d'être alchimiste, m'avait-elle dit : vis tes rêves et le bonheur t'apparaîtra sûrement. Je décidai alors de lui avouer que mon intérêt se tournait plutôt vers les bienfaits de la terre, les champs où poussaient les ingrédients nécessaires à la survie du peuple. Elle ne s'opposa pas à ma décision, heureuse de me voir choisir une voie à la fois simple et noble. La nuit même où j'entrai dans ma 30ème année, je m'échappai discrètement de la maison familiale, simplement vêtu d'une longue veste en cuir rouge léger, afin de vivre la vie qu'elle aurait aimé vivre, alors qu'elle me regardait en souriant depuis la fenêtre. Je partais réaliser des rêves pour deux.
Je partais pour Falaise-Plongeante."
Merci d'avoir lu (ou subi) ma candidature jusqu'au bout!