Candidature de Nanalolita
IRL :
- Prénom : Mélanie.
- Âge : 17 ans.
- Pays et ville : Laval, France. (Oui. Non. Pas au Québec, hahum, merci..)
- Activité actuelle (scolaire, travail ...) : Hahum.. Rien à part un BAC en préparation?
Expérience :
- Vos références Rôle-Play : Principalement du rôle-play sur forum, ceci pendant environ 6/7 ans. L'ancien serveur où j'étais proposait un métier de scribe. Un livre était d'ailleurs en court d'écriture lorsque le serveur ferma. On peut aussi ajouter Skyrim au lot.
- Quels sont vos anciens serveurs Minecraft ? Pourquoi êtes-vous parti ? Mineopolis. Un server "semi-rp" qui ferma ses portes à cause de problèmes financiers.
- Quelles sont les qualités requises pour être un bon rôliste ? Être dans son rôle. Se fixer une personnalité. Ne pas dépasser de limites, être tout puissant et mieux que tout le monde, non merci. (J'en ai vu, surtout dans le fantasy.)
- Comment avez-vous connu notre serveur ? Par le bouche-à-oreille. Neceroth, notamment
- Avez-vous lu les règles du serveur ? Vous conviennent-elles toutes ? Elles me conviennent toutes. Et je me ferais un plaisir de griller mes saucisses avec le feu de joie que je ferais avec les maisons des admins. Comment ça non?
Rôle-play :
- Nom et Prénom : Nana Fedelmid. Née en 1562.
- Quelle faction voulez-vous rejoindre ? Pourquoi ? : Les Amranéens.(Oui, encore!) Se battre pour la liberté, il n'y a que ça de vrai ~~ C'est aussi ce qui m'inspirait le plus niveau RP.
- Quelle ville voulez-vous rejoindre ? Pourquoi ? : Morne-Colline. Non seulement Elle s'est imposée dans mon RP, mais son aspect me plait.
- Introduction RP de votre personnage :
Ma poupée faite de chiffons dans les bras, mon père nous regarda, moi et mon frère. Une seule règle à suivre : Peu importe ce qui se passe, si besoin est, nous devrons nous enfuir. Il déposa un baiser sur les lèvres de ma mère, puis je le regardais quitter la maison, l'air grave. Mon frère me pris dans ses bras, me promettant que tout ira bien. Je ne m'en rendis pas tout de suite compte, mais Il s'en allait se battre. Notre mère pleurait toutes les larmes de son corps alors que, dehors, le village s'agitait. Les heures passèrent lentement, Je me souviens des cris à l'autre bout du village. Outre les étreintes de mon frère dans le but de me rassurer, les dernières choses qui frappèrent mon esprit à ce moment-là furent le départ de ma mère pour le champ de bataille, ainsi que les explosions qui se dessinaient au loin peu après. Elle avait dans l'esprit de ramener notre père avant qu'un malheur ne frappe. Proche de l'explosion, elle fut ensevelie sous les décombres, pendant que notre père était engloutit par les flammes.
Mon frère me tenant la main fermement, nous passions par les passages secrets qui reliaient Eau-Changeante et Morne-Colline. Nous venions de quitter un brasier pour nous retrouver plus profondément dans la terre, la peau touchant à la roche gelée. La panique régnait. Malgré les cris des hommes pour calmer les villageois, certains tombaient, d'autre incapable de se relever furent piétinés. Je sentis mon frère me soulever. Mes pieds me faisaient souffrir, mes yeux aussi, les larmes coulaient d'Elles-même. Arrivés à Morne-colline, il me posa au sol. Je voyais les gens autour de moi se bousculer, perdus, choqués. Je serrai ma poupée un peu plus fort contre moi, mais même Elle n'aurait pas pu me protéger. Qui aurait pu, de toutes façons ? C'est à ce moment la que je vis se dessiner le destin que même mes pire cauchemars n'auraient pus créer. C'est ainsi que l'an 1569 fut le déclenchement de ma haine envers l'Empire.
Suite à la disparition de nos parents, mon frère et moi fûmes accueillit par d'anciens amis de ceux-ci. Habitant maintenant à Morne-Colline, il décida que s'adonner à l'art du combat était meilleur pour lui plutôt que les leçons que me donnaient nos parents adoptifs. Pendant plusieurs années, je me plongeais dans les livres qu'ils avaient réussi à dénicher. Ma chambre était le seul endroit où je voulais rester. Cachée de tout, je laissais mon esprit se fermer petit à petit. M'aventurant la nuit dans la maison, je pouvais entendre mon frère discuter avec ses amis à travers la porte. Il les faisait rentrer sans un bruit, quasiment chaque soir. Les mots « pouvoir » et « Empire » revenaient souvent dans leurs conversations. Mes pieds nus sur le sol froid, je repartais vers ma chambre avant qu'ils ne découvrent mon petit rituel. Sous les couvertures, le flou se faisait dans mon esprit. Celui qui m'avait toujours protégée s'éloignait de plus en plus, comme dévoré par une passion. Plus rien ne comptait pour lui, plus rien, à part son « idéal », comme il le décrivait si bien lui-même.
Papa et Maman, en sanglot. Lui, en armure, épée à la main, tenant son cheval d'une main, Il partait, sans un mot, sans même se retourner. Maman me prit dans ses bras, mais rien ne sortit. Pas une larme, aucune colère, aucune tristesse. Je senti le vide s'installer en moi. Je la lâchais, me précipitant vers la sortie de la ville. Il s'apprêtait à monter sur son cheval. Il ne m'adressa pas un regard, c'est alors que je décidait de le confronter, une bonne fois pour toute. Je connaissais très bien ses intentions, j'en étais persuadée, depuis longtemps. Il m'attrapa par le col, me faisant décoller de terre. Impossible pour moi d'oublier ses mots, tous aussi tranchant les uns que les autres : « Tu croyais vraiment que j'allais rester dans ce trou à rat, surtout avec toi ? Quand vas-tu comprendre que ces histoires de rebelles, peu importe comment ils s'appellent, ne sont que des idioties ? Quand vas-tu enfin comprendre que bien plus nous attend. Enfin, nous, surtout moi. Le pouvoir. Voilà ce que je veux. Vous ne renouerez jamais avec les Dieux, tu m'entends ? » Il criait. « Jamais vous n'y arriverez, vous n'êtes que des moins que rien. L'Empire triomphera, toujours. Peu importe ce que vous faites. »
La haine. Voilà ce que je ressens aujourd'hui encore. Mon frère avait décidé que la traîtrise était la solution. Je le revois, s'éloignant sur son cheval. Nous sommes maintenant en 1580. Ma carapace de métal sur le dos, j'ai sous les yeux ma meilleure amie, la seule que j'ai. La lame que je peux toucher du bout des doigts, « aussi froide que mon âme », c'est ainsi qu'on me voit. Je jure devant les Dieux que je ferais couler le sang du traître et de nos ennemis avec cette lame. La Pomme d'Or sera mienne. Peu importe si ce monde est détruit, la liberté sera nôtre à la fin. *
Cordialement, Nanalolita.
