Une fois que tout le monde fut prêt, Maxylos se prépara à donner ses ordres. Il avança, et s’adressa aux amranéens :
« Chers amranéens, chers camarades, chers frères, je demande votre aide ici pour partir en ma compagnie affronter quelques impériaux. En effet, à quelques heures d’ici, une troupe impériale, s’étoffant de plus en plus, est parti quémander de l’aide à Mont-Brumeux. Il est de notre devoir d’empêcher ce groupe d’arriver à destination pour éviter qu’il ne devienne une menace pour nous ou notre famille. Nous allons donc leur tendre une embuscade sur leur propre route, voila le plan… »
Thyvador écoutait attentivement la stratégie et les conseils qui étaient donnés par Maxylos. Plus le temps passait, plus son estomac se nouait, plus sa gorge devenait sèche, voila qu’il commençait à ressentir du stress avant la bataille. Mais il fallait oublier, il fallait se concentrer uniquement sur la bataille à venir, il fallait qu’il venge son père.
« Bien, partons. » Décida enfin Maxylos après avoir fini son discours.
Quelques heures plus tard, les rebelles arrivèrent, plus ou moins fatigués, sur le bord de la route.
« Bien ! Cachez vous dans les arbres, reposez vous un peu mais restez à l’affut ! D’après les éclaireurs, les impériaux ne devraient être plus qu’à quelques minutes. »
Et ils attendirent. La brise était fraiche mais la sueur coulait tout de même sur le front des amranéens, dont le cœur battait de plus en plus vite.
Un premier impérial se montra, et Thyvador se prépara à s’élancer mais on le retint.
« Ce n’est qu’un éclaireur, ne t’affole pas, laisse le passer. »
Pour Thyvador, la suite se passa très vite : deux minutes plus tard, la troupe impériale se montra, et alors qu’elle venait à peine de dépasser les amranéens cachés dans les arbres, Maxylos s’écria :
« Amranéens ! A l’assaut ! »
…
[Voila, montre moi comment tu écris les scènes de batailles !]