Serveur Full-RP Francophone

L’air était humide, la lumière faible, la maison sombre. Seule, une bougie éclairait faiblement une table où était posée une chope de bière et une soupe de champignon encore brûlante.
Thibaud était debout, contre une des fenêtres de sa maison, Il regardait les vas et viens de sentinelles sur les murailles de Mont-Brumeux. Dans un long soupir il se retourna et alla s’installer à la table pour prendre son diner. Dans moins de 5 minutes il devrait prendre son tour de garde ; il lui fallait assez d’énergie pour tenir jusqu’au petit matin.
Une fois fini, le garde s’équipa, rangea son fauchon dans son fourreau, pris son arc, son carquois et sorti.

Un frisson parcourut le jeune homme alors qu’il se rendait prendre son tour de garde. Non pas un frisson de froid mais un frisson de peur quelque chose allait se passer cette nuit quelque chose d’effroyable. A par quelque bannis tués par des tirs de flèches rien ne se passa cette nuit au grand soulagement de Thibaud.
Mais, alors qu’il se rendait vers sa petite chaumière un sergent apparut au coin d’une rue et cria
« Attaque de bannis à Delren ! Il faut des renforts vite ! »

Avant qu’il ne puisse réagir une main puissante l’agrippa. Le capitaine qui, plusieurs années plutôt l’avait ordonné de se battre lui lâcha :
« Nous n’avons déjà pas assez d’hommes ici alors vas-y ! Rachète ton honneur ! »

Une sensation de peur l’envie la même peur qui l’avait frappé plusieurs années avant la peur de mourir. Thibaud fut donc envoyer avec neuf autre soldats en renforts pour Delren.
Lorsqu’ils arrivèrent, plusieurs feu étaient allumés et , ont y jeté les victimes du massacre. A cette vue, plusieurs des soldats vomir.

Un homme arriva vers eux et leur dit :
« Les… Les bannis.. Nous.. Nous ont surpris.. Ils .. Ils.. faisaient exploser le mur … Aidez-nous ! »
Le sergent, qui, plus tôt, les avaient enrôlé, leur ordonna de barricader le trou avant la tombée de la nuit mais celle-ci tomba bien vite et le mur ne fut pas totalement fini que des cris perçants retentissaient déjà …

Ils allaient devoir se battre.

Ils allaient devoir se battre.

Les soldats étaient placés le long de la muraille. Ils avaient barricadé les trous avec tout ce qui leur était tombé sous la main, des morceaux de planches, des gravas et tout ce qui pouvais résister à une charge de bannis.
Mais tous savaient que les réparations de fortune de tiendrais pas toute la nuit. Quelques heures s’ils avaient de la chance.

Thibaud avait été envoyé rejoindre un soldat de Delren qui était adossé à une barricade.
Une longue estafilade sanguinolente lui parcourait le visage.
Cependant il ne paraissait pas s’en préoccuper, en tout cas pas plus que le sang qui coagulait sur son armure.

« La nuit va être longue petit ! » lui lança celui-ci.

Thibaud voulu lui répondre mais il resta cependant muet.

Ils ne durent pas attendre bien longtemps avant qu’ils aperçoivent les yeux rouges des premiers bannis transpercer la nuit et fondre à grande vitesse sur les remparts.
Bientôt il en arriva des dizaines de partout.
Les archers positionnés en haut des tours tentaient t’en bien que mal de les maintenir à distances.

Un premier fracas retentit, puis un second.

« Tenez-vous prêt. Ils rentrent ! » Cria le sergent.

Un frisson semblable à celui que Thibaud avait ressentit la veille traversa le rang de soldats.

La peur l’envahie jusqu’au os.

Dans un mélange de fumé et de bruit de roche brisée, les premiers bannis investirent Delren.

Dans un cri étranglé le premier soldat tomba sous les coups de bannis.

Les archer positionnés sur les murailles tirèrent plusieurs volés de flèches sur les envahisseurs ce qui eut pour effet dans réduire leur nombre de moitié.

Plusieurs soldats se battaient vaillamment dans la cour sous l’appui des volées de flèches .

Thibaud, sur la muraille, l’arc à la main tirait des traits sur les bannis en dehors pour réduire un peu le flux de bannis mais c’était peine perdu … Ils étaient trop nombreux et eux trop peu nombreux la lutte était inégale.
Seul un miracle pouvait les sortir de cet enfer.

La trompette sonna. C'était le signal, dans un même élan tous les soldats ce précipitèrent dans la cour. Thibaud était pris de confusion, bousculé par la flot de soldat ce précipitant pour ce mettre à couvert derrière les dernières barricades.
Les Soldats luttaient pour empêcher les bannis d'enfoncer les palissades.Ils devaient attendre que le jour se lève.

Beaucoup de soldats étaient déjà tombé. Certains avaient des membres arrachés, d'autres les tripes pendantes.
Mais Thibaud se forçait de ne pas les regarder, il craignait de vomir la soupe de champignons, le repas qu'il avait pris avant de partir pour Delren. Il espérait simplement que ce ne fût pas le dernier.

Tout semblait perdu, les soldats se préparaient à mourir, certain même avaient tiré leur couteau pour se l'enfoncer droit dans le cœur quand les bannis arriveraient à pénétrer leur dernière défenses.

Soudain un craquement de bois retentit. Le temps sembla s'arrêter.

"C'est la fin" Pensa Thibaud, ils étaient trop peu nombreux pour résister.

D'un coup les bannis traversèrent la brèche et fondirent sur les survivants.
Pris de panique, les soldats reculèrent, Thibaud se pris les pieds dans un cadavre en se retournant et tomba à terre. En levant les yeux il vit le visage affreux d'un bannis qui s’apprêtait à lui morde la jambe de sa bouche plaine de sang.

Thibaud cria, il ferma les yeux et s'attendit à sentir la douleur lui traverser tout le corps.

Il fût éclaboussé de sang. Pourtant ce n'était pas le sien. Il rouvrit les yeux et vis la créature à terre animée de quelques spasmes, un flèche plantée dans l'arrière du crâne.

Les renforts de Haut chêne étaient arrivé et la bataille faisait déjà rage dans la cour.
Thibaud ramassa une épée et se jeta au combat.

Au petit matin matin les cadavres des bannis finirent de brûler.