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Theobip
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[HRP: Désolé pour la longueur de ce rp (inspiration quand tu nous tient...) Il tourne beaucoup autour de mon personnage donc vous n'êtes pas obligés de tout lire]
Trois ans. Cela faisait donc trois ans que Theobip avais pris refuge ici, dans cet endroit régit par les conflits d’ordre politique. Le temps de la paix par l’ignorance était révolu depuis bien plus longtemps qu’il ne l’aurait voulut. Il lui revenait encore parfois le visage de ses parents, de plus en plus flou, transformé par la haine, l’horreur, l’oubli. Lui avait survécu. Lui survivrait, par n’importe quel moyen, à cette engeance qu’est la grande malédiction.
Son travail intense et dangereux de bucheron ne lui permettait pas vraiment de penser à tout cela. Certain bannis, plus intelligents que d’autres, se cachaient sous l’épais feuillage de l’immense foret de Haut-Chêne pour attendre la prochaine lune et, qui sait, trouver entre temps une proie facile occupée à autre chose. Ces attaques surprise en plein jours se répétaient et de nombreux blessés furent à déplorer avant qu’une garde rapprochée efficace puisse être mise en place. Theobip eu lui-même plusieurs côtes fêlées. Il était fier de la confiance accordée par l’empire à son égard, lui confiant de nombreux travaux et commandes. Sont caractère, ne changea pas d’un pouce. Toujours aussi joyeux et entrainant, il semblait ne se soucier de rien. Mais c’était seulement des habits de soie sur une carapace de pierre. La souffrance d’une blessure n’était rien part rapport à ce qu’il pouvait supporter et il le savait. Ses yeux, aux fils des ans, avaient absorbé toutes les douleurs, toute la froideur du deuil pour s’en faire une carapace. Ses yeux semblaient déjà avoir tout vu, gagnants en sagesse, posant un regard froid et calculateur sur le monde. Ne pouvant dormir continuellement à cause de terribles insomnies du monde, il prit la décision d’étudier. De savoir tout ce qu’il pourrait trouver sur ce monde. Faisant son dur travail le jour, étudiant la nuit.
Rapidement, il devint un grand habitué de la bibliothèque fraichement rénovée par ses soins, grand arbre millénaire rénové par ses soins. Sa structure permettait facilement de contenir beaucoup de livre dans un petit espace. L’histoire, la magie, la géographie, le commerce. Tout passa sous ses yeux sombres, cernés et avides de connaissance. Il écrivit même une thèse sur la « Théorie des pommes d’Amnranaé », expliquant la présence de ses fils bien loin de son lieu d’origine. Il s’intéressait également et surtout à cette dimension mystique qu’était «le Nether». Mais les informations à son sujet n’était que diffuses et peu accessible par un simple citoyen. Il lui fallait une autorisation de l’Empereur lui-même, aussi lui fallait-il une très bonne raison, une justification de ses recherches. Il dut rapidement sen dissuader, n’en trouvant aucune valable.
Pourtant, la chance fut avec lui. Les arcanistes impériaux purent, avec des informations tellement désirées par Theobip, ouvrir un passage, un portail vers le Nether. Là était sa chance ! Il prit congé de son travail pendant quelques semaines pour se rendre à Mont-Brumeux, désireux d’en apprendre plus sur cette dimension. Le voyage passant à toute vitesse.
Mont-Brumeux l’étonna plus qu’il ne l’aurait cru. Sa grande et sombre muraille construite en partie dans le matériau sombre qu’est l’obsidienne contrastait magnifiquement avec l’imposante couche de neige et de glace déposée par les froides intempéries sur le sol. Froid qui l’obligea à porter une lourde et sombre cape à capuchon. Une fois arrivé à l’intérieur de la capitale, il prit rapidement une chambre à une auberge avant d’engager quelques mercenaires pour l’aider dans son travail de recherche. Une fois enregistrés sur le registre des futurs morts posté devant le portail, ils entrèrent. On ne peut pas décrire exactement ce que l’on ressent quand on passe dedans. On à très vite les yeux fous, des envies nauséeuses de plus en plus fortes, on entend des voix étouffées nous mettant en garde, des mains nous attrapes, nous déchirent, Mais on tombe souvent dans l’inconscience à ce moment là pour ne se réveiller que dans cet endroit ravagé par la lave et les flammes. C’est ça le Nether. Un endroit détruit.
Finalement il avait réussi. Il avait obtenu l’autorisation formelle d’avoir accès à tous les écrits anciens. Il en avait trouvé des choses là-bas. Des plantes ressemblant à des verrues. De rares ruines de civilisation oubliées. Des monstres ressemblants à des incendies. La vie n’était pas possible dans cet endroit où le mal supplante tout, dans cet endroit abandonné par Cycléis elle-même. Des échantillons prélevés et la ville quittée, il étudia jours et nuit sur ses découvertes négligeant sa santé même.
La tâche lui prit du temps, beaucoup de temps. Mais le résultat en fut plus que grandit. Les informations par la suite obtenues dans la bibliothèque lui permirent de se rapprocher d’une chose qui pourrait changer complètement la médecine et la guerre : les potions. En effet, plusieurs antiques parchemins parlaient de boissons ayant chacune une minuscule partie des pouvoirs des dieux. Se parchemins désignait également quelques ingrédients mais sans aucune indication de la marche à suivre pour les utiliser. Après maintes recherches dans d’autres parchemins datant presque tous de la même époque, un premier prototype d’alambic fut utilisé pour crée une potion aux effets étranges. Le cobaye qui l’avait bu se mit subitement à raconter année par année sa vie, ne disant que la vérité mais ne répondant que parfois aux questions posées. Une lueur d’intérêt brilla pourtant dans les yeux de Theobip. Il était si proche, si proche de pouvoir révolutionner le monde. Mais pourtant, il lui faudrait attendre.
En effet, la rumeur de ses recherches s’étira bientôt à presque tout l’Empire. Si bien qu’un jour, une missive arriva dans ses mains, portant le sceau Impérial, écrite par un Mont-Brumois du nom d'Atisamus :
C’était sa chance. Il pouvait facilement prouver l’efficacité de ces potions. Il répondit prestement à la lettre en envoyant par colis sécurisé une fiole de qualité supérieure et quelques instructions.
Malgré le fait que Theobip avais confiance en lui, la conséquence de son acte, elle, il n’aurait put la deviner...
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