[Première fois que je m'amuse à ça, soyez indulgents <3]
Midi. Amaesis Lunae, comme à son habitude, est sortie de son village pour aller recueillir quelques plantes qui lui manquent. Prudente, elle évite les routes impériales tout en surveillant Cycléis, afin d'être prête à rentrer avant la nuit. Elle marche, les yeux rivés sur le sol, à l'affût de cette satanée plante, dont elle pense avoir vu un plant l'autre jour, lorsqu'elle revenait de son entretien avec Torchou Blanc-regard. Cependant, ce jour là elle était trop énervée pour penser le ramasser, idiote qu'elle était.
Tout en se morigénant, elle se rapprocha de la route impériale pour se repérer. Où était-elle quand elle avait entr'aperçu ce maudit plant ? Soudain, elle entendit un bruit de cavalcade presque couvert par des cris d'hommes pressés et dans un état d'excitation assez grandiose, pensait-elle. Elle grimpa dans un arbre proche afin de voir sans être vue. Curiosité peut-être mal placée, mais elle ne pût s'en empêcher.
Le groupe d'homme, des impériaux comprit-elle à leurs armures, s'arrêta presque à portée de voix. Il y avait Torchou ("cet imbécile, pensa Amaesis ! Qu'est-ce qu'il vient faire là ?"), accompagné d'hommes en armes, de volontaires à pied et d'un vieillard, qui semblait fébrile. Amaesis ne pouvait entendre ce qui se disait, mais elle comprit que le vieillard indiquait le chemin vers quelque chose à Torchou et son groupe, et que le régent avait l'air pressé.
Poussée par la curiosité, Amaesis décida de les suivre. Sans cheval, elle ne pourrait pas aller aussi vite qu'eux, et elle risquait sûrement de les perdre, ou de se faire prendre, mais elle décida d'essayer de les suivre de loin, et si jamais elle les perdait de vue, elle pourrait les suivre au bruit, au moins pour un moment. Et peut-être mettre en pratique ses talents de chasseuse, qu'elle avait appris en accompagnant un caravane, des années auparavant ? Ceux-ci étaient probablement extrêmement rouillés, mais la seule façon de le savoir était...
Interrompant ses pensées, le groupe impérial reprit sa route, et Amaesis s'empressa de descendre de son perchoir pour courir derrière la troupe en armes...