Serveur Full-RP Francophone

Ollin posa de suite sa main droite sur le fourreau de son épée en cas d'attaque et leva la main gauche pour annoncer qu'il venait en paix tout en se mettant en position d'attaque, la taverne était silencieuse, tous les yeux rivé sur les deux hommes :

- Wow ! Ayz ! Calme toi ! Je viens en paix, je... je n'veux pas te faire de mal !

Ayz ne baissait pas son épée, il n'était pas convaincu par ce changement soudain d'idée.

- Tu m'veux quoi ?

- Faut qu'on sorte, il y a trop de mauvaises oreilles ici.

Ayz le suivit sans baisser sa garde, Ollin non plus,.

- Je... Je veux m'excuser... J'ai... J'ai été trop con... J'ai réfléchi et je me suis rendu compte que les amranéens n'étaient pas tous dangereux...

- Ah oui ? Tu t'es dis ça en quelques heures ? Tu te fou pas trop de ma gueule ?

Ayz pointait toujours son épée contre Ollin, il était nerveux, il craignait de devoir se battre contre ce garde qui mesurait près de 1m90.

- Faut qu'tu m'crois Ayz ! J... J'étais borné ! Je me rendais pas compte que vous n'étiez pas tous des types malhonnête, sans pitié. Vous êtes aussi des personnes comme n'importe qui !

Ayz fini part croire Ollin et baissa son épée qui fit Ollin se redresser et retirer sa main sur son épée.

- J'ai bien réfléchi... Mon meilleur ami était un amranéen et ça ma fait réfléchir... Vous êtes comme nous ! Sans le même mode de vie et les mêmes idéologies mais comme nous. Mais il faut avouer que vous êtes dangereux ! Vous attaquez nos marchants, nos paysans ! Mais vous avez des exceptions, comme toi, des personnes qui ne souhaitent la mort pour personne, vous ne voulez aucun mal !

Ayz l'écoutait, impressionné par les réflexions du garde qui détestait les amranéens il y a de cela quelques heures et maintenant qui voyait une once d'espoir en vers ce peuple qu'il connaissait mal.

- J'aimerais m'excuser... De mettre moqué de toi lors de ton emprisonnement, de t'avoir détesté à ce point...

Ollin tendit sa main comme signe de paix, Ayz la tendit et se serrèrent la main.

Est t'est ce un début de paix entre un garde impérial détestant les amranéens et un amranéen ?

Ayz avait beau avoir serré la main du garde, il restait stressé, aux aguets, il jetait des regards un peu partout autour d'eux. Ollin paraissait sincère, avait-il parlé à son ami ? Était-ce... Une ruse ? L'amranéen s'était déjà fait avoir une fois dans cette ville, il ne voulait pas retourner en prison. Le garde lui faisait... peur. Une étrange sensation s'empara de lui. Sa respiration était irrégulière, sacadée, ses mains tremblaient, l'une d'entre elles s'approchait doucement de son épée accrochée à sa ceinture. Ollin dût le remarquer car il posa sa main sur le manche de son épée en pierre d'eau.

-Ça va ? Demanda-t-il

Ayz ne répondit pas, sa main était crispée sur son épée, il éprouvait quelque chose qu'il n'avait jamais du à endurer jusqu'à maintenant.
Il était paranoïaque.
Il fit un pas en arrière, puis un autre, son dos heurta un mur. Ollin s'avança mais fut arrêté net par l'amranéen, une lame devant son visage.

-Recule ! Cria Ayz

Surpris, le garde s'exécuta en douceur, toujours menacé par l'amranéen. Il ne comprenait pas ce qu'il lui prenait, lui qui était pacifiste il y a à peine quelques heures, s'était-il trompé ? Il était peut-être comme les autres finalement.
Ayz ne savait pas ce qu'il lui prenait non plus, ce qu'il savait, c'est qu'il devait fuir, et vite, il avait peut-être alerté des habitants, ou pire, des gardes de service cette nuit.

-J... Je dois partir, laisse-moi passer

Ollin dégaina son épée.

Ayz était très stressé, des goutes de sueur coulait sur son visage, il devenait de plus en plus paranoïaque, il s'imaginait toutes sortes de situation, une dizaine de garde impériaux s'attaquer à lui, Ollin qui sort un poignard et lui transperce le ventre... Tous ça le rendait de plus en plus nerveux. L'épée d'Ollin cogna contre celle d'Ayz qui dériva sur le côté. Ollin s'éloigna de l'amranéen. Les nerfs d'Aye craquèrent et il chargea aussitôt l'impérial. Il n'était pas concentré sur son combat, il agissait par impulsion. L'épée arrivait sur les flancs d'Ollin mais ce dernier contrat facilement.

- Mais qu'est s'que tu fou ? !!

- Menteur !! T'as appelé les autres hein ? ! Vous allez m'buter hein ? !

Un nouveau coup partit mais Ollin l'esquiva.

- Mais de quoi tu parle ? !

- Les gardes ! Vous n'allez pas m'avoir !

A nouveau, Ayz lança son épée en direction d'Ollin qui la contrat puis d'un coup sec et puissant, Ollin cogna contre l'épée de l'amranéen, qui, surprit, ne put retenir son épée qui tomba par terre. L'impérial s'approcha d'Ayz, le prit par le col et le coinça contre le mur.

- Tu vas te calmer maintenant ! Tout ce que je t'ai dit est vrais ! Je ne me fou pas de ta gueule, je ne t'ai pas tendu de piège ! Je... Je suis sérieux.

Ayz essayait de se libérer de l'emprise d'Ollin mais sans résultats. Il était encore nerveux, il regardait partout, craignant qu'on l'attaque et qu'on... le tue à nouveau.

- Tu vas te calmer, et je te lâcherais. Compris ?

L'amranéen hocha la tête, il cessa de bouger mais dissimulait sa nervosité. Ollin le relâcha doucement puis fit deux pas en arrière.

- Je suis très sérieux Ayz, j'ai bien réfléchis. Tu n'es pas comme tous ces amranéens dangereux, qui attaquent n'importe qui. Tu... Enfin je penses, tu es quelqu'un que ne souhaite pas faire de mal.

Ayz se calmait peu à peu. Il commençait à croire Ollin.

- Bon, je dois te laisser, il se fait tard et j'ai du travail demain. A la prochaine Ayz.

Ollin partit en direction de sa maison, laissant Ayz seul, dans les rues de Falaise-Plongeante.

Kerk dit au revoir à Héléna.

- Fait attention à toi et si tu vois quelque chose de suspect, appelle un garde le plus vite possible. Dit Kerk en l'embrassant.

Il se dirige vers l'écurie pour aller récupérer son cheval quand il vit Ayz seul devant la taverne, intrigué il se dirigea vers lui. Arrivé en face de lui, il vit que son visage était rempli de peur.

- Ayz ça va? Dit Kerk.

- Oh... euh oui. Répondit Ayz surpris.

- Non, je sais qu'y a un truc qui ne va pas, dis-le-moi Ayz.

Tout étais chamboulé dans la tête d'Ayz. Il ne savait pas quoi dire, il prit un risque:

- C...c'est Ollin.

- Qu'est-ce qu'il a fait. Demanda Kerk.

- Il... il m'a frappé.

Ayz avait préféré la voit du mensonge, il n'aimait pas ça mais il voulait partir de cette ville au plus vite. Kerk était surpris, étonné.

- C...comment ça. Mais tu n'es même pas blessé. Dit Kerk.

- Non, il ne m'a pas frappé au visage, mais plusieurs coups au ventre. Et il a essayé de me tuer avec son épée, mais il a préféré me laisser en vie en me disant que je ne méritais que de mourir. Répondit Ayz.

Kerk ne savait pas quoi, il savait que Ollin détestait les Amranéens. Pour Kerk tout était logique, Ollin a profité de l'absence de Kerk pour tué Ayz. Kerk serras les poings et dit:

- Je te conseille de ne plus mettre les pieds dans cette ville, si tu ne veux pas qu'Ollin te tue.

- Ok, je ne viendrais plus dans ce cas-là. Répondit Ayz.

Kerk se dirigea vers la maison d'Ollin. Kerk resta devant la porte au moins cinq minutes. Puis entra:

- Tient Kerk ont ta pas appris à frapper avant d'entrée? Dit Ollin.

Kerk n'écoutant pas ce que dit Ollin, le pris par le col et le plaqua contre le mur.

- Pourquoi tu as frappé Ayz. Dit Kerk en criant.

- M...mais je me suis juste défendu, je ne lui ai même pas fait mal! Répondit Ollin.

- Mais oui c'est ça, ta profité de mon absence pour le tuer, c'est ça?

- Mais non pas du tout, je me suis excusé et il m'a attaqué, il est fou ce type.

Kerk lâcha Ollin.

- Comment ça. Dit Kerk.

- Ba je sais pas, il était stressé il regardait partout. Puis il m'a attaqué, mais j'ai pu contrer ses attaques. Répondit Ollin.

Kerk ne savait pas quoi dire.

- Je te jure je te dis la vérité, faut que tu me crois Kerk. Il t'a menti. Dit Ollin.

- P...pardon Ollin, il a dû me monter contre toi. Répondit Kerk.

- Mais il est ou en ce moment.

- Euh... je sais pas.

- Et Héléna elle est toute seule chez elle?

Kerk repensa à Héléna elle était toute seule sans personne pour la protéger, il se retourna et si dirigea vers la porte en criant.

- HÉLÉNA.

Tremblant de peur, aux aguets mais furieux contre lui même, Ayz vagabondait dans les rues de la ville, il se sentait idiot, pourquoi avait-il menti ? Il espérait pouvoir fuir, mais où ? Il faisait encore nuit, il lui était impossible de sortir. Il se contentait de parcourir les rues, sursautant à chaque bruit, une main sur son épée, l'autre sur son coeur qu'il essayait en vain de calmer.
Son esprit était embrumé, il ne savait même pas ou aller, la ville lui paraissait inquiétante, terrifiante même.
Il rabattit sa capuche, se protégeant du froid et des regards.
Il faisait sombre, si sombre, les ombres bougeaient. L'amranéen se sentait espionné, guettait le moindre mouvement, la moindre menace. C'était comme si tout Akatéa lui en voulait, il était seul, sans ami, sans allié.
Un bruit !
Un chat passa devant Ayz qui faillit lui sauter dessus. Son coeur rata un battement, il posa une main contre le mur d'une maison tout près de lui, essayant de reprendre ses esprits.
Il n'arrivait plus à réfléchir, ses seules pensées étaient :"Fuis, ils te veulent du mal"
Pourquoi ? Pourquoi cette sensation ? Cette paranoïa.
Des gouttes de sueur tombaient au sol, l'amranéen essuya son visage du revers de manche. Il fallait qu'il continue, une cible mouvante est toujours plus dure à atteindre qu'un autre, et il ne savait pas où se cacher.
Ayz était épuisé, quand avait-il dormi pour la dernière fois ? Son stress n'arrangeait rien.
Depuis combien de temps errait-il comme ça dans les rues ? Dix minutes ? Une demi-heure ? Une heure ? Il était a bout.
Il s'avachit contre le la paroi la plus proche, harassé, épuisé, il n'avait plus la force de penser.
Il vu cependant très bien les deux hommes qui courraient vers lui.

Kerk était au côté d'Ollin, tout deux courraient en direction d'Aye qui venait de s'écrouler à terre. Les deux gardes s'approchèrent, Kerk le secoua par les épaules pour essayer de le réveiller.

- Bah au moins on est sûr qu'il ne s'en est pas prit à Héléna !

Kerk retira la capuche et lui donna quelques claques, sans résultat.

- Il est mort ? ! Il ne bouge même plus ! Dit Kerk

- Mais non !

Ollin mit sa main sur le coeur et pu remarquer qu'il battait rapidement.

- Tu parle ! Il est plus vivant qu'autre chose ! Il est juste en train de dormir ! Du coup on en fait quoi ? On l'emmène à l'auberge ?

- Tu parle ! Elle est surchargé depuis un moment ! Il n'y a plus de places !

Kerk fixa Ollin, ce dernier le fixa aussi.

- Non... N'y pense même pas Kerk !

- Mais on va pas le laisser la !! Il va se faire tabasser par les autres clodos alcoolisé !

- Mais... C'est pas parce que je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas que des salauds chez les amranéens qu'il faut que j'en accueil un chez moi ! T'as qu'a l'emmener chez Héléna !

- Elle a pas la place chez elle...

Ollin jura en silence puis accepta. Kerk la prit par les poignets et Ollin par les pieds, ils l'emmenèrent chez Ollin.

Arrivé, ils l'installèrent sur le lit d'Ollin.

- Quand il se réveille, il dégage ! J'veux bien être gentil mais là, faut pas exagérer !

- Moi je te laisse, je vais dormir chez Héléna !

- En plus tu me laisse tout seul avec ? Bon bah bonne nuit...

Kerk partit, laissant Ollin seul avec un amranéen chez lui. La nuit passa et Ayz descendit au Rez de chaussé où se tenait Ollin.

La flèche était ancrée dans son bras, près de l'épaule, du sang avait giclé sur les murs, son bras se délestait lentement du précieux liquide rouge.
Et Ayz criait, son bras le brûlait, chaque mouvement remuait encore la flèche. Il s'accrocha au mur, ne bougeant plus sa vue se brouilla...

Sa tête heurta le sol.

Pas un sol de pierre dur de la prison de Haut-Chêne, le plancher de la chambre dans laquelle il avait été placé.
Encore ce cauchemar, si réel, ses souvenirs lui jouaient encore un bien mauvais tour.
L'amranéen se releva... Et paniqua de plus belle.
Ou était-il ? Il se souvenait de sa nuit... agitée. Que faisait-il ici ? Était-ce une nouvelle sorte d'emprisonnement ? Allait-il être torturé ?
Tout un tas de questions parfois invraisemblables, tantôt raisonnables traversaient son esprit. Sa tête commençait a tourner et Ayz dû s'asseoir sur le lit, se prenant la tête dans ses mains. Son coeur recommençait à battre trop vite. L'amranéen se sentait exténué malgré les quelques heures de repos qu'il avait eut.
Il se redressa, une fenêtre lui permettait de voir à l'extérieur. Ayz ne vit qu'une autre maison, de l'autre côté de la rue. Il s'approcha, collant presque son visage à la vitre, et inclina légèrement sa tête vers la gauche de sorte à avoir un champ de vision plus large et aperçut un bateau.
Il était toujours à Falaise-Plongeante.
L'amranéen se retourna, examinant plus en détail la pièce dans laquelle il se trouvait. Une table de chevet se trouvait à côté du lit. Quelques coffres et placards étaient disposés contre les murs. Le tout était sobre mais on devinait aisément que cette pièce était une chambre.
Un des coins attira particulièrement l'attention d'Ayz, un escalier menait vers le bas.
N'importe qui pouvait surgir des ces escaliers a tout moment, mais cela signifiait aussi qu'il pouvait sortir de cette chambre. Ce nouveau choix à prendre le fit chanceler.
Devait-il s'enfuir tant qu'il le pouvait ? Devait-il attendre que quelqu'un monte ? Il porta une mains à son coeur, s'efforçant de respirer le plus lentement possible.
Après un long moment de réflexion, la curiosité pris le dessus, il devait descendre.

Mais la curiosité n'était-elle pas un vilain défaut ?

Ollin était installé à sa table, en train de manger son petit déjeuné. Il était en pleine pensé, il venait de passer une nuit à même le sol, faute que son lit était déjà utilisé. Il avait des cernes sous les yeux, ces derniers étaient à mis fermé. Il commençait à s'endormir lorsqu'il entendu du bruit sur ses escaliers. Ayz était en train de descendre.

- Ah bah tient! V'là l'clodo ! Ca va ? T'as bien dormit ?

Ayz se retourna de suite et lorsqu'il vit Ollin, il comprit de suite où il était tombé. Son cœur s'emballa de nouveau, il ne savait plus où aller, il pouvait aller en haut mais c'était un cul de sac ou courir en direction de la porte mais Ollin y bloquait l'accès, il commençait à être très nerveux.

- Wow wow wow ! Tu vas commencer par te calmer hein, j'vais pas t'tuer, j'vais pas te torturer ! J'tai juste trouvé hier soir par terre et Kerk n'a pas voulu te laisser là et comme y'avait plus de place à l'auberge bas... Voilà le résultat. Donc tu vas t'installer, j'vais te donner un peu à bouffer mais après tu dégage ! Ok ?

Ayz hocha la tête nerveusement. Il se dirigea vers la chaise et s'y installa dans le même état. Il observait tous les faits et gestes d'Ollin. Ce dernier se leva, se dirigea vers sa petit cuisine, sorti une pomme de terre cuite et la donna à Ayz.

- J'ai pu trop d'bouffe, va falloir que j'en rachète ! Donc tu vas t'contenter d'ça hein ?

Ayz ne répondit pas. Il ne faisait pas confiance à cet impérial, il craignait qu'il ai empoisonné cette pomme de terre. Ollin se dirigea vers sa chambre en trainant des pieds, encore fatigué par sa nuit.

Ca faisait dix minutes qu'Ollin était à l'étage et qu'Ayz était toujours devant sa pomme de terre. Il ne l'avait toujours pas touché. Soudain Kerk frappa à la porte.

Ollin descendit, pour aller ouvrir à Kerk, ce dernier vit Ayz au-dessus de l'épaule d'Ollin. Kerk poussa son ami et se rua vers Ayz il le prit par le col et le plaqua contre le mur.

- Toi là pourquoi tu m'as menti! Cria Kerk.

- Je... lâche-moi. Dit Ayz.

- Tsss, vous les Amranéens tous les mêmes on ne peut pas vous faire confiance.

Kerk dégaina son épée, la lui mettant sous la gorge.

Ollin se rua vers Kerk.

- Kerk lâche le bordel! Dit Ollin, en poussant Kerk à terre.

- Quoi tu le protèges-toi maintenant. Répondit Kerk en se relevant.

Ollin se mit devant Ayz, quant à lui il essaya de se mettre le plus loin des deux hommes, il ne pouvait pas fuir, la porte était beaucoup trop loin. Kerk ramassa son épée à terre.

- Bouge de la Ollin. Dit Kerk.

- Je ne te laisserais pas le blesser. Il n'a rien fait de mal. Dit Ollin en dégainant son épée.
Kerk recula d'un pas, il ne voulait pas se battre contre son meilleur amis.

- O...... Ollin fait pas le cons. Dit Kerk.

- Quoi ta peur, pff tu sais même pas te battre, et tu fait ton gros dur. Dit Ollin en pouffant de rire.

- P...... pardon. Répondit Kerk, énervé.

Kerk serra les poings, il se rua vers Ollin l'épée en l'air, ce dernier évita son coup, fonçant sur Kerk, il le plaqua contre le mur.

- Tu vas te calmer toi maintenant. Dit Ollin en mettant un coup de poing à Kerk.

L'épée de Kerk avait atterris au pied d'Ayz, il la ramassa.

-STOP !

Le cri résonna dans toute la maison.
L'amranéen était, encore une fois, à bout psychologiquement, tout était confus, il respira longuement.

-Oui, j'ai menti, j'ai été con, je voulais trouver n'importe quel prétexte pour partir d'ici, je n'avais même pas pensé qu'il faisait nuit, je m'excuse, je ne voulais causer de tort à personne.
Cette nouvelle... "situation" m'a fait perdre mes moyens, même si je désirais au départ faire comprendre que nous ne sommes pas ennemis, j'ai commencé à voir le mal partout.

Ayz tendit l'épée à Kerk

-En voulant vous ouvrir les yeux, je suis resté borné, persuadé que vous me vouliez du mal. Je suis maintenant pourtant sûr que nous pouvons nous entendre, cela prendra juste un certain temps.
Nous sommes maintenant trois à nous entendre entre impériaux et amranéens, ce n'est peut-être rien à l'échelle de nos frères, mais c'est un début. Nous avons pu le faire, pourquoi pas d'autres ?

Les deux gardes hochèrent la tête

-Je n'aspire qu'à la paix, je désirerais mieux vous connaître, en savoir plus sur l'Empire qui reste pour moi encore une énigme partielle. Nous pourrions discuter tant que cela ne concerne pas quelques secrets trop importants.
Je vous donne ma parole que vous pouvez me faire confiance.
Bien sûr, mieux vaut faire cela progressivement, et peut-être essayer subtilement de convaincre nos frères, je pense toujours qu'une paix est possible, mais si je suis le seul, cela sera impossible.
Seriez-vous prêt à... m'aider ?