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SUJET : La Garde de l'Aube

La Garde de l'Aube 01 Juil 2013 13:30 #13406

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Crépitant dans l'âtre chaud, le feu de cheminée dévorait avec ardeur les bûches qu'on venait de lui apporter.

Une quinzaine de gardes étaient installés sur les différentes tables de la taverne. Tous joyeux et souriant malgré l'heure tardive, ils buvaient allègrement leur paie. Celle-ci avait été gonflée par une mission de dernière minute. Dangereuse certes, mais très bien payé.

D’ailleurs cette mission avait été un succès complet. Les Amranéens tournant autour de la cachette de l'Ordre s'étaient enfuit a leur vu. Il ne restait qu'un amas de ruine et de poutres calcinées de la planque de la secte.

A l'heure habitude, Soon et Thibaud s'étaient installés dans un coin sombre et discutaient en observant leurs compagnons d'armes une bière a la main. Mais cette fois le ton commença à monter entre les deux amis. Ils se retrouvèrent vite l'un sur l'autre prêt a en découdre. Voulant éviter les tables cassées et autres frais, le tavernier les fît tout les deux sortir.

Haute dans le ciel, Cycleis dévoilait une forme circulaire argenté caractéristique de la saison chaude. La nuit était étonnamment chaude pour la Capitale Impériale.


« Tu voulais me dire dire quelque chose d'important ? » Demanda Thibaud en s'asseyant sur un muret a une dizaine de mètres de la taverne.


« Je sais que cela commence a devenir une habitude de faire semblant pour sortir tranquille de la taverne mais c'est le seul moyen. Bien qu'ils risque de se douter de quelque chose vu comment j'abuse de se procédé en ce moment. Mais cette fois, c'est vraiment important » Dit l'autre garde en fourrant sa main dans sa besace.


«  J'ai trouvé cela dans la planque de l'Ordre juste avant qu'on le brûle. Je ne suis pas sur que j'ai bien fait de le garder cette information... » Continua Soon


Thibaud déplia le bout de papier et lu a voix basse :

Maître père Fladro, les Impériaux patrouilles activement autour de notre laboratoire. Ils devraient néanmoins arrêter les recherches bientôt.

Nos recherches sur l'artefact que vous recherchiez tant ont enfin aboutis. Elle se trouve quelque part dans les montagnes près du lac de Haut-Fond. Nos hommes sont déjà sur place et sont en train de l'extirper de la terre. Votre désir est sur le point d'aboutir Père Fladro. Bientôt, grâce à cet artefact personne ne pourra plus lui résister.



Redonnant la lettre à son ami, Thibaud eu la surprise de voir que son ami lui tendait un autre papier celui-ci calciné.


« Voilà ce que j'ai trouvé près de la cheminée » chuchota le garde en lui tendant le papier

Pè F ad o

Nous nous s trompés y pas mais de x ar cts au f nd puit

Frè Patie ce



Le soldat lui rendit le papier, le regarda et lui glissa d'une voix mal assurée :




[A toi sale belette]
Toujours remettre à trop tard ce que l'on peut faire maintenant!
Dernière édition: 05 Juil 2013 19:38 par Soon.
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La Garde de l'Aube 01 Juil 2013 14:09 #13410

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[HRP: j'aimeuh j'aimeuh! Je m'y met cette semaine]
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Dernière édition: 05 Juil 2013 14:13 par thibaud33.
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La Garde de l'Aube 05 Juil 2013 15:15 #13528

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Le soldat lui rendit le papier, le regarda et lui glissa d'une voix mal assurée:

"Ne me dis pas que... je n'y comprend rien, Thibaud afficha un visage sombre et un flot de questions semblaient couler derrière ses yeux. Il ouvrit la bouche et dit à son compère d'une voix tremblante.

C'est la jolie rousse de tout à l'heure qui m'a laissé un message? Regardes moi ça, c'est écrit n'importe comment, elle aurait au moins pu faire l'effort d'écrire sur du papier qui ne sort pas des latrines."

Thibaud lissa le parchemin du revers de sa main et commença à lire à voix haute en essayant de combler les morceaux de phrases manquants.

"Fier Thibaud,

Nous nous somme trouvés, il n'y en a pas deux comme toi,

Viens faire tes actes au fond du lit.

Frè... Frè...

Par contre je ne saisis pas bien son prénom, Fréya probablement, mais qu'importe"

Thibaud leva la tête et posa son regard sur le visage livide et décomposé de son ami.

"Et bien ne fais pas cette tête, ne sois pas jaloux. Que veux tu que je te dise? Les femmes sont attirées vers moi comme des mouches le seraient par des tripes de bannis fraîchement étalées sur le sol."

Soon leva son bras au ciel, et dans un élan de désespoir, il abattit la paume de sa main sur le sommet du crâne de son interlocuteur.

"Sombre abruti, lança t-il, c'est une lettre destinée à Barganéade, il se faisait appeler Père Fladro. Elle parle d'un artefact ou même plusieurs, sans nul doute une réponse à la première lettre que je t'ai montré."

Thibaud, penaud et sonné, se massait le crâne en essayant d'assembler les liens entre les deux messages.

"Que devons nous faire alors? Puisque tu sembles avoir plus de réponses que moi, questionna Thibaud."

Dans un fracas de bois et de métal, la porte de la taverne s'ouvrit brusquement.
Trois hommes sortirent alors en titubant. Visiblement ils avaient abusé de l'hydromel. Deux des trois types passèrent sans même remarquer la présence des deux amis assis là, mais le troisième, qui lui avait le visage boursouflé par l'alcool, se planta devant eux.

"Heeeyyyh, les... les gars! Vnez voir!"

L'odeur pestilentielle qui s'échappait de sa bouche n'u aucun mal à traverser les quelques mètres qui le séparait des deux gardes.
L'homme, après un haut-le-cœur, continua dans sa lancé.

"R'gardez moi ça, voila à quoi servent nos impôts. A payer ces deux lourdauds qui passent leur temps dans les tavernes."

Un rire tonitruant et guttural sorti en même temps de la poitrines des trois hommes.
Malgré leur air agacé, Soon et Thibaud se levèrent calmement.

"Ecoutes vieux paysans, commença à argumenter Soon, je te conseille de déguerpir au plus vite..."

D'un coup, l'humeur des trois hommes changea. Le premier beugla:

"Z'avez entendus ça les gars? Il nous menace."

D'un même élan ils se jetèrent sur les deux compagnons.
Quelques secondes plus tard, les soldats marchaient côtes à côtes, laissant derrière eux des nez brisés et des épaules déboîtées.

"Viens nous seront mieux chez moi pour discuter, proposa Thibaud, c'est bien dommage pour la jolie rousse."

Installés devant le feux rougeoyant de la cheminé, Soon commença à exposer ses idées.

"Tu te rappelles quand nous avons prit d'assaut le palais de l'Ordres? j'y ai vu des cartes et des textes, il doit y avoir des réponses.

-Attends, attends, Thibaud le stoppa net. Ne me dis pas que tu comptes y retourner? Tout doit être en ruine.

-Si ce qu'il y a d'écrit sur ce parchemins est bien ce que nous croyons, nous devons retourner, nous devons retrouver cette chose, cet artefact comme ils l'appellent. Si Barganéade avait raison et que cela s'agissait en effet d'un objet puissant, s'il venait à tomber entre de mauvaise, imagines ce que cela pourrait produire. Les amranéens pourraient changer le cours de leur lutte. Ou même pire si des rescapés de l'Ordre le retrouve je n'ose penser à ce qu'il pourraient faire avec.

-Oui certe, mais nous ne sommes même pas certains qu'il s'agisse vraiment d'un artefact.

-C'est bien pour cela que nous devons enquêter . Et surtout n'en toucher mot à quiconque.

-Très bien très bien se résolu Thibaud. De toute façon j'imagine que je n'ai pas le choix, et puis je ne te laisserais pas partir tout seul. Il a y peut êtres des Akatéons à la clé.

Un sourire s'afficha sur le visage de Soon. Je savais que tu te joindrais à moi."


[HRP, voili voilou, j'aimerais que ça dure assez longtemps alors n'hésites pas à raconter de la merde comme j'ai fais]
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La Garde de l'Aube 06 Juil 2013 21:26 #13559

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La besace sur la table, Soon était en train de ranger les affaires dont il aurait besoin pour venir à bout de cette expédition.

"Je crois, que cela devrait suffire"

Il faisait beau, les rues étaient bondées. Se frayant un chemin à travers la cohue, le garde se rendit tant bien que mal vers la demeure de son ami. Il le trouva, assis sur le pas de la porte. Affalé contre le mur, le soldat regardait au loin. Un regard qui en disait long sur ce qui regardait.

Face à lui, s'élevait la taverne dans laquelle Soon lui avait expliqué sa surprenant découverte. Mais se n'était pas particulièrement par souvenir que le garde fixait la bâtisse de pierres grise, mais plutôt pour observer la jeune fille rousse qui servait les clients. La jeune femme, lui avait tapée dans l'œil. Thibaud fut sorti de sa torpeur grâce à la main de son ami qui se posa sur son épaule.

"Allez viens, on y va. Tu l'as verras a notre retour et à ce moment tu auras tout le temps de lui tisser un tas de mensonge sur tes prouesses guerrière!"

Les deux jeunes blonds se dirigèrent vers la porte principale de la ville. Traversant l'artère principale de la capitale. Les deux compères purent observer les marchandises sur les différents étales. Leur passage en armure ne laissa personne indifférents. Il était de notoriété publique que les deux jeunes hommes étaient les meilleurs de leur promotion et depuis qu'ils avaient quittés les rangs de l'académie. Les deux amis remplissaient missions sur missions sans accros.

C'était légèrement moins vraiment pour Soon. Celui-ci était régulièrement convoqué dans le bureau de ses supérieurs pour s'expliquer de son comportement avec ses supérieurs. Il avait écopé mainte fois des pires sanctions comme nettoyer les armes de l'armurerie ou brosser tout les chevaux de l'écurie. Mais apparemment, cela n'affectait pas le comportement du jeune soldat qui mettait un point d'honneur à faire passer ses supérieurs pour des sombres idiots. Cela avait beau amuser la galerie, les soldats commençaient à en avoir marre des disputes incessantes entre le soldats et les dirigeants.

Arrivée devant la porte, Thibaud donna un coup de coude à son ami et hasarda:

"Tu es bien sur de ce que l'on fait? Tu crois pas qu'on devrait en parler quand même a quelqu'un"

"Non c'est trop risqué maintenant et je pourrai montrer que je sais faire autre chose que foncer dans le tas et désobéir aux ordres débiles de nos très chers supérieurs"

Thibaud se renfrogna. Cela ne servait a rien de lui parler de son comportement. Il ne voulait rien entendre. Préférant évité le sujet il commença un air bien connu. Chanson très populaire en ce moment.
Ils marchèrent quelques heures, le temps d'atteindre la Passe. Grand mur fortifié il protège l'unique accès aux plaines gelées du nord d'Akatéa. Haute de plusieurs mètres et épaisse de moitié. La muraille est travaillée de sorte que nul ne peux y grimper ni y pénétrer sans être vu. De chaque coté s'élève de gigantesques tours qui s'enfoncent à même la roche et donne une vue imprenable sur les plaines environnantes.
Bien que cet édifice est l'un des plus importants ainsi que le plus aboutis technologiquement, il est aussi un joyau de la puissance Impériale.

"Nous y sommes! Voila la Passe, l'unique accès vers notre destination. Ensuite nous continuerons sur la route Impériale jusqu'à Falaise-Plongeante. Par la suite nous nous trouverons un navire et nous irons visiter les cendres de l'ancienne gloire de l'Ordre et trouver les artefacts. Car sache que je pense qu'il ni en à pas un mais deux..."

Thibaud releva la tête et se tourna vers le soldat:

"Deux ? Mais un artefact n'est-il pas unique ?"

"Oui, je te l'accorde. Mais je pense avoir réussi à combler les blancs du parchemin calciné et voila ce qu'il dit" Plongeant sa main gantée de son sac et en ressorti un feuille de papier vélin.

Père Fladro

Nous nous sommes trompés il ni y pas un mais deux artefacts au fond puits

Frère Patience


" C'est vraiment bizarre cette histoire de double artefacts. Cela ne me plait guère."

"A moi non plus mais nous n'avons plus d'autres choix que de continuer. En tout les cas. C'est ce que je vais faire moi. Si tu ne veux pas me suivre, c'est ton choix"

"Je te suis ne t'inquiète pas. Je veux avoir le fin mot de l'histoire."

Soon releva la tête.

"La nuit tombe. Les bannis ne vont pas tarder. A nous de jouer!"

Armes au clair, les deux amis continuèrent leur marche vers la Passe. Soudain, un banni se retrouva face a eux. Inclinant la tête, Thibaud bondit vers le monstre lui portant un coup à la tête. Levant le bras, le bannis réussi à parer l'attaque au prix d'une douloureuse entaille au niveau de l'avant bras. La douleur ne l'affecta pas. L'horrible créature se rua vers son assaillant. Armé d'un gourdin de bois la créature frappait

Thibaud qui rendait coup pour coup. Saignant abondamment le monstre se fatiguait vite et ses coups perdaient en puissance et en vitesse. Les blessures de Thibaud, elles étaient minimes, l'armure de plaques avait amortie la plupart des chocs. Le combat se termina par une flèche qui alla se loger dans la gorge du monstre.
A bout de souffle, le garde cria à son ami en se retournant:

"Mais... qu'est ce que... tu foutais bordel ! Tu sais que.."

La suite de sa phrase se perdit dans sa gorge. Face à lui, Soon, avaient plantés ses flèches dans le sol neigeux de la plaine. A genou, il banda son arc, flèche encochée puis la relâcha d'un geste fluide.. Un banni tomba, mort. La scène se répéta plusieurs fois jusqu'à temps que les êtres décharnés fussent tous à terre.

"Comme tu peux le voir, j'étais un peu occupé à couvrir ton arrière train ! Tu n'as rien ?" Le garde répondit par la négative. "Ne traînons pas dans le coin, ils ne devraient pas tarder à rappliqué en vitesse."

L'un rangea ses flèches dans son carquois et passa son arc en bandoulière, l'autre nettoya sa lame avec de la neige pour enlever le sang corrosif de son agresseur. La tache faite, ils repartirent d'un accord comme en trottinant. La chose n'avait rien d'agréable car leurs pieds s'enfonçaient profondément dans la neige se qui ne faisait que les ralentir et les fatiguer. Malgré cela, la faim eu raison de leur épuisement. Ils savaient qu'un bon repas chaud les attendaient à l'auberge de la passe. Auberge qui représentait beaucoup pour les deux jeunes hommes. C'était dans ce lieu que les amis s'étaient rencontrés.

La bâtisse était bondée comme à son habitude. Les gardes qui n'étaient pas de service se trouvaient obligatoirement en train de s'enivrer. Les deux blonds entrèrent dans l'auberge, Soon alla s’asseoir tendit que Thibaud partit en direction du comptoir passer le bonjour à l'aubergiste qui était un ami de longue date:


[Hrp: J'espère que cela te conviendra! J'aimerai que juste que tu intègres cette phrase: Soon fixa brièvement un groupe d'homme dans l'ombre derrière eux. Merci!]
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La Garde de l'Aube 21 Juil 2013 23:19 #14049

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Attablés comme à leur habitude, Soon et Thibaud discutaient. Ils parlaient à voix basse de crainte de se faire entendre par toute la garnison alentour.

Dehors une tempête de neige faisait rage. Le vent sifflait entre les fenêtres. La porte de l'auberge s'ouvrit brusquement laissant entrer un courant d'aire glacial.
Toutes les conversations se turent en même temps. Un homme se tenait debout l'en l'encadrement de la porte, un grand manteau sur les épaules et une capuche qui lui couvrait le visage. Il fit quelques pas à l’intérieur et referma la porte derrière lui. Les conversations reprirent sauf celle des deux amis. L'homme fixait Thibaud.

Le garde était tendu, pourquoi cet homme le regardait comme cela? Et en plus de cela Soon fixait brièvement un groupe d'homme dans l'ombre derrière eux qui semblait suspect.

L'étranger s'avança vers eux et se planta devant leur table. Il découvrit son visage et enleva son manteau laissant apparaître l'armure de l'armée Impériale.

Un messager, c'est un messager pensa aussitôt Thibaud.

"Soldat Thibaud Rendar? Vous devez vous rendre au plus vite à Mont Brûmeux. J'ai reçus des Ordres de la part de Sideara Aminestas 1er, Grand Intendant et Régent de Haut Chêne. Il veut vous voir en personne.


Les deux amis échangèrent un regard surprit.

On dirait que j'ai à faire Soon, s'exclama Thibaud. Je préférerais que tu rentres avec moi mais je me doute que tu souhaites continuer avec ou sans moi.

Ne t'en fais donc pas, le rassura Soon, je ferais attention, vas donc des affaires importantes d'attendent si je comprends bien."


Le soldat Thibaud se leva et rassembla ses quelques possessions, salua son ami et sorti de la taverne en compagnie du messager.

Au bout de plusieurs heures de marche sous une tempête acharnée ils arrivèrent enfin à Mont Brûmeux. Ils grimpèrent les marches en directions du palais.
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Dernière édition: 21 Juil 2013 23:25 par thibaud33.
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La Garde de l'Aube 06 Aoû 2013 21:09 #14448

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-Deux jours que Thibaud est parti pour la capitale. Pour quelles raisons? Je ne sais pas. J'ai pu partir pour de la passe à cheval. Cela m'a fait gagner trois jours de voyages. Mais j'ai perdu cent Akatéons pour la monture et tout son équipement. Je crois néanmoins que j'ai fais une bonne affaire. La traversée à pied m'aurait coûtée le double je pense.

Maintenant que je suis à Falaise-Plongeante. Il me reste a trouver un bateau pour partir sur l’île de l'Ordre. Leur citée est entre nos mains. Je pense qu'une fois là-bas, je n'aurais pas trop de mal à trouver ce que je recherche... Enfin, vu le peu d'informations dont je dispose...

Sa plume s'égara. Relevant la tête, Soon fit appeler le tavernier. Ayant choisi une place en angle, dos au mur. Cette position permettait d'une part de voir l'ensemble des clients entrant et sortant mais aussi de voir leurs visages sans pour autant qu'ils voient celui du garde. Observant les clients un à un en essayant de faire le lien entre eux, famille, amants ou simplement amis. Ami, lui n'en n'avait plus a ses cotés. Il ce les étaient mis à dos. Par vanité ou par esprit de contradiction. Seul restait Thibaud. En reniflant, il appela le tavernier pour qu'il lui remplisse la chope qui trônait parmi les nombreux cadavres sur sa table.

La taverne avait beau ressembler sensiblement à celle de Mont-Brumeux, la bière et le vin servit étaient dès plus déplaisants.

-Aigre avec un gout de chaussette, j'en donnerai pas à un chien...

Mais vu l'état du soldat, il n'était plus a même de mettre sa remarque à exécution. Depuis longtemps d'ailleurs. Demain il aurait un mal de tête horrible, il le savait. Mais c'était demain, pour l'instant il tachait d'oublier sa solitude.
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