Serveur Full-RP Francophone

Voici le nouveau sujet de septembre:

Ce mois-ci vous vous sentez d'humeur poétique, que ce soit en alexandrin avec des rimes croisées ou en prose, lâchez vous. Faites craquer les jolies filles avec vos mots, ou tourmentez nos esprits avec votre imagination.

(Rappel: "Azalée : Nom donné à la déesse légendaire qui serait à l'origine du vent. Désigne couramment un vent.")

Voilà, avec les évenements récents, je me suis dis que ça pourrait etre drole de traiter de ce thème

Ode à la torture

Je vous écris ce poème,
Qui rendra probablement les faibles blèmes.
Ces vers sont à la torture,
Avec laquelle les psychopathes carburent.
Le démembrement, pratique qui fait vibrer les bonnes gens,
Qui en arrachant des extrémités,
Se surprennent à apprécier.
Ceux qui en tranchant des chairs,
Prévoient déjà de le refaire.
Tous ces hommes qui y ont prit gout,
Et qui recommenceront envers et contre tout.
Les accessoires sont divers et variés,
Tant de manières de vous faire hurler,
Du hachoir au charbon incandescent,
Tout ce qui peut rentrer "dedans" ,
Sur Akatéa,
On aime tout ce qui attrait à ça,
Particulièrement les parties intimes de Megandja,
Ou bien la langue de Kira!


No flame ça m'a prit 10 minutes :d

Par un beau matin,
Alors que je me gambadais parmis les étales du marché,
Munis d'un panier d'osier entre les mains,
A admirer la foule bien animée,

Tu rayonnait dans mes yeux,
Comme un soleil doux sans nuages sous la main de Cycléis,
Tu aurais pu éclairer les Abysses,
Mais par chance tu n'es pas un Dieu.

Le temps s'arrêtant pour l'échange de nos regards,
Hésitants dans un instant de silence,
Personne pour sourire à notre égard,
Nous sommes seuls à seuls dans ce qui semblerait être une danse.

Je viens à toi,
Tout comme tu viens à moi,
Face à face,
On se fixe et s'enlace.

Aujourd'hui l'hiver est présent,
Mais je ne panique pas,
Quand il fait froid ce n'est plus comme avant,
Grâce à toi, ce lit ne me gêlera pas.

Demain sera le printemps,
La certitude que tout ira bien,
Dans la plus belle vie en ce temps,
Ne jamais te perdre, je suis tien.

_{Bon, j'ai tenté, c'est à jeter. J'donnerais 4/10. Choix des mots maladroit et puis c'est bordel. Premier paragraphe un peu random, j'aurais pas du mettre d'introduction comme ça. Ceci dit, ça fait un moment que j'ai pas écrit un poème(2-3 ans)donc bon.}

Aucune date de fin n'a été indiqué initialement, je précise que vous avez jusqu'à Dimanche 21 Septembre pour participer au concours !

Hommage à "l'inventeur" de la prose : Aloysius BERTRAND
;
Texte voulu comme écrit par Silven au cours de ses années d'errance,
en tant que barde itinérant.


La nuit tombait. Ce furent d’abord,
Ainsi j’ai vu, ainsi je raconte,
Une auberge aux bardages lézardés par la lune,
Dans une cité trouée de sentiers tortueux,
L'estaminet grouillant de capes et de chapeaux.

Ce furent ensuite,
Ainsi j’ai entendu, ainsi je raconte,
Les rires joyeux d'une putain auxquels répondaient les harangues de marins ivres,
Des hurlements de plaisir et des cris féroces, que couvraient à peine les sons de ma harpe,
Et les murmures faibles d'un prêtre, priant pour les âmes qui souffrent et renaissent.

Ce fut également,
Ainsi j’ai senti, ainsi je raconte,
Les lignes sinueuses marquant le bois du comptoir, formant des rivières qu'abondait la bière,
Les senteurs âpres et fruitées d'alcools raffinés, qu'un client aisé commandait sans compter,
Le poids de sa bourse, arrivée dans ma main, par un subterfuge que je ne détaillerai point.

Ce furent enfin,
Ainsi s’acheva la nuit, ainsi je raconte,
Un homme qui expirait, dévasté par le chagrin d'avoir un amour à jamais perdu,
Le cadavre d'un corniaud, gisant trois pas plus loin, attirait mouches et rats,
Et moi, contemplant la misère de ces gens, en tirait un sordide sonnet.

En ce lieu, en cette heure, assaillis par les monstres, la lune brille comme insensible et vierge ;
Ce ne sont pas ces êtres, maudits des dieux et des hommes, qui sont à redouter par ici.
Mais l'injustice et la misère, qui brisent comme le verre les âmes innocentes et fragiles.
Et je poursuivais ma muse, qui s'enfuyait au loin : vers la forêt que ses enfants protégeaient.

Ainsi s’acheva ma nuit,
Et la suite ne fait pas partie de mon conte.

Résultats du concours ! Pour information, nous avons souhaité récompenser (même pas d'un commun accord en plus !) les poèmes "légers" plutôt que l'humour gras de nos zouaves ! Une prochaine fois les gars =)



Troisième : Silven avec 7 points !

Second : Dodoz avec 9 points !

Gagnant : Geecky avec 14 points !


Bravo à tous !

J'y crois pas ! Je croyais que mon poème était tout ce qu'il y a de plus romantique..

Félicitations aux gagnants, vous l'avez bien mérité !