Diabolo se réveillait, chez lui, à Eau-Changeante. Il repensait à son entretient de la veille avec son Chaman, qui lui avait confessé qu'il avait besoin d'aide pour qu'Eau-Changeante retrouve sa vivacité d'avant.
Ainsi, il était heureux, de voir que son investissement payait: Il avait acquis la reconnaissance de son Chaman, qui était un exemple depuis sa plus tendre enfance.
Il se prépara, pris un oeuf qu'il avait récupéré la veille, le goba sans même le cuire, et partit en direction de la hutte de son chaman, dans le but de trouver des livres qui témoignaient du passé.
Il frappa à la porte, une fois, deux fois: pas de réponse. Il se permis d'entrer, et se mit à chercher la bibliothèque du chaman, source du savoir amranéen.
Il tomba sur un livre, apparemment très ancien, avec l'emblème d'Amranaé.
Il tomba sur ce qu'il cherchait: la légende de Joris le sage, et se rendit compte d'une chose:
Les bannis, avaient étés oubliés par les amranéens, qui n'avait plus d'estime pour eux, et les tuaient sans pitié, sans même tenter de fuir. Il lui vint une idée... Une idée folle... Les protéger.. Oui! Protéger les bannis, êtres humains victimes de la colère des dieux, habitant aux mauvais endroits au mauvais moment, victimes du châtiment divin.
Ainsi, il travailla d'arrache pied, à réfléchir à des systèmes qui pourraient protéger ces êtres de la souffrance du feu le jour, et de la haine des hommes la nuit.
Ainsi, il conçut un système de trappes, avec un fond aquatique, pour que les bannis, surtout ceux en état de putréfaction, ne s'assèchent pas le jour. Ce fond marécageux, ne leur permettrait également pas de psrtir et ainsi, s'exposer au danger.
Le système qui permettrait de les "accueillir" dans leur refuge consistait en un plafond entouré de trappes, et actionné par la magie de la pierre rouge. Ainsi, il suffirait de passer au dessus de ces trappes, marcher sur une plaque de pression qui les ouvrirait, les bannis, ne regardant que leur cible se retrouveraient pris dedans.
Le seul danger étant les bannis explosifs, trop instables, qui risqueraient de briser le piège et tuer leurs semblables. Il fallait y réfléchir encore...