Ce jour-là, il pleuvait à torrent, mais rien ne pouvait m’empêcher de retrouver ce vieil ami. C’est après avoir tourné dans toute la ville, que je décidai d’aller voir dans les plants à la sortie de la ville s’il n’y était pas.
Et c’est là que je tombai sur le panneau de sa propriété. Apparemment il avait déjà acquis une exploitation agricole. Je couru vers le moulin en criant « Hystar ! ». Et juste au moment je criais son nom, je tombai nez à nez avec une personne. Cette personne me répondit :
- Oui ? C’est pourquoi ?
- Hystar ? C’est bien toi ?
- Hum . . . cette voix . . . je la reconnais. . . Deadmol ?
- Oui c’est moi, enfin je te trouve, j’ai sillonné toute la ville à ta recherche. lui dis-je.
- Ah bon ? Et bien tu m’as trouvé. Il esquissa un large sourire et ajouta Alors comment vas-tu ?
- Je pense qu’il faudrait nous abriter, ce temps est fort déplaisant.
- Je t’en prie, Entre. dit-il spontanément.
Nous rentrâmes dans son moulin, qui était bien vide pour un agriculteur. Je m’interrogeai donc et lui demanda depuis combien de temps il était à Haut-Chêne. Il me répondit qu’il était là depuis 3 jours et qu’il avait rapidement demandé à avoir son coin de terre pour se mettre au travail le plus rapidement possible.
- Mais pourquoi Haut-Chêne ? N’étais-tu pas à Mont-Brumeux ?
Si mais la vie là-bas n’était pas faite pour moi, je suis un homme de la terre, qui la travaille et la respecte. Les gens de Mont-Brumeux ont pavé leurs sols et travaillent la manufacture plutôt que l’agriculture, donc tu peux comprendre mon désarroi lorsque je suis arrivé là-bas avec tous les espoirs du monde. Me répondit-il.
Et récemment, j’ai entendu dire que tu étais allé à Haut-Chêne pour vivre ta vie. Moi qui pensais que jamais tu ne quitterais tes parents. Ajouta-t-il en riant.
- Et bien si, j’ai décidé de les quittés tout en les gardant près de moi. Mon but aujourd’hui est de suivre les traces de mon père, je vais devenir Architecte !
Ah oui ? Et toi depuis combien es-tu là ? Me demanda-t-il.
Et la discussion continua. On se remémora le passé, parla du présent et pensions au futur. Je lui expliquai que mon but était de devenir un architecte de renommé Akatéenne et pourquoi même devenir l’architecte du grand Intendant. Je lui expliquais cette anecdote sur mon arrivée à Haut-Chêne, le fait que le Grand Intendant en personne m’ait fait confiance pour s’occuper de la place dansante de son mariage. Il me répondit en rigolant que lui mettrait surement à devenir l’agriculteur personnel du Grand Intendant.
La discussion fut passionnante et amusante. Elle dura de longues heures, nous avions tellement à nous raconter. Mais l’heure de partir était venu car je devais justement aller voir le Grand Intendant pour lui parler de plusieurs projets que j’avais pour sa cité.
Mais on se promis de se revoir régulièrement autour d’une chopine à l’auberge.