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SUJET : [Biographie] Icaime le Berserker
[Biographie] Icaime le Berserker 13 Oct 2011 20:44 #989
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Chapitre 0 : Prélude
Il y a environ 35 ans, naquît Icaime Amraert, fils d'un bûcheron de renom et d'une simple boulangère de Haut-Chêne. Il vivait dans un milieu modeste, se nourrissant de pain que la mère faisait elle-même. À l'âge de 14 ans, Icaime est un enfant aventurier et curieux, qui aime partir dans les alentours de la ville à la recherche de ce qu'il appelait "des trésors" : il était fasciné par les roches de couleurs variées. Jusqu'au jour où, alors qu'il aperçut une étrange lumière dans la forêt, il tomba au fond d'une crevasse. Sa jambe aussi tordu qu'une équerre, ne put se relever, mais vit que quelqu'un s'approchait de lui dans l'obscurité de la grotte : un homme très grand de taille, doté d'une armure d'un noir très profond tel de l'obsidienne. Cependant cet homme semblait translucide, telle une apparition ! Il paraissait souffrant, et d'une voix faiblissante, il dit : - Petit, dès ta naissance, le destin t'a lié à moi, un triste guerrier déchu, qui sombra dans la démence de la solitude et dans ses pulsions de meurtre, moi que même mon royaume et mon peupleont rejeté ... Vois-tu, le mal et le pouvoir ont détruit tout de moi hormis ma puissance, et depuis ta venue, j'ai eu cette vision : je devais te donner mon pouvoir. Moi qu'on nomma "Le Berserker" dans les légendes, je te donne ma force à toi, et saches que ton âme restera tienne même si la mienne ne sera jamais loin. Mais ton âme sera plus forte, car tu auras cette chose qui me fait défaut : tu seras sage." Une fois dit, il s'approcha et posa sa main sur le front de l'enfant. Celui-ci se raidit, pis pâlit aussitôt, ayant l'air possédé ! Icaime se releva, sa jambe ne le fit pas souffrir, car l'âme d'Icaime n'était pu dans ce corps à cet instant .... L'enfant guerrier sort de la crevasse, puis parti au loin, ressemblant à un enfant sauvage. La nuit tombée, l'enfant repris connaissance et découvrit comment il n'avait jamais vu auparavant, mais qui ressemblait aux contes des adultes, la Grande malédiction. Il avait cependant comme la faculté de vaincre les bannis d'une manière déconcertante. Malheureusement, son corps lui était encore vulnérable, et cette blessure à la jambe tantôt affligée lui atrophia celle-ci : depuis ce jour, Icaime ne marcha plus sans boiter. Perdu, il trouva refuge dans une grotte qu'il creusa de ses mains, qu'il ensanglanta, pendant quelques jours. Puis réussis à se trouver une grotte plus adaptée à la survie, dans laquelle il survécut presque 15 années de sa vie. Un cours d'eau proche lui amena des caisses remplies de livres divers qu'il s'appropria : ilprit de l'expérience et de l'autonomie ainsi que des connaissances pour survivre et se défendre. Il arrivait à forger des protections ainsi qu'une épée, qu'il considéra comme "son compagnon". Puis un jour, il entendit des humains marcher dans la forêt vers sa position, toute une troupe ! Il prit les armes et alla à l'assaut ! Il se rua et mit en difficulté 6 gardes avec l'aide de son arme au large tranchant. Pis un homme se mit face à lui, et tendit la main : - Je suis Pefier Coeur d'Ébène, et comme moi tu es un homme différent des impériaux ! Tu as des connaissances au combat et en survie, tu as donc l'étoffe des Amranéens ! Joins-toi à nous, et aides nous !" Icaime discuta avec cet homme longuement, et accepta finalement. Il passa de simple recrue d'Eau-Changeante à chef d'unité, puis formateur de troupe, pour enfin devenir de longues années plus tard un conseiller en stratégie ! Icaime était fier de son appartenance au fils de la Nature, car il pouvait suivre ses idéaux, et découvrir le monde ! Plus tard, Il se fera un nom auprès de ces frères, grace à son arme robuste comme lui malgré son manque de vitesse. Étrangement ils le nommèrent "le Berserker". Chapitre 1 : L'arrivé dans la faction Peu après cette rencontre, Icaime fut intégré dans un village, celui de Eau-Changeante. Il fait alors connaissance avec les habitants de là-bas, puis quatre mois après, il est mené à Nouvelle-Lune afin d'assister à une cérémonie d'acceptation. L'immense salle de réunion de la ville secrète, ornementée et délicieusement agencé, résonnait des voix de centaines d'Amranéens alors présents ... Autour de l'autel des bénédictions, les quatre shamans attendent stoïque, dont le fier marin Tuzzu, shaman d'Eau-Changeante. Ses deux coutelas vissés à son ceinturon, il scrute de son unique oeil la salle en attendant l'arrivée du maître de cérémonie. Son regard s'attarde sur les rangées de bancs remplies d'Amranéens, dont certains membres de son clan. Un sentiment de fierté l'envahi : Icaime trouvait que ces gens paraissaient heureux, parlaient bruyamment, s'esclaffaient et s'apostrophaient. Pourtant, leurs vies sont dures, soumises de plein fouet à la menace des bannis ... Soudain, un silence de plomb tombe subitement sur l'assemblée alors que la lumière des torches se met à vaciller. Un courant d'air chaud semble venir de derrière l'autel, et une silhouette massive se découpe sur le balcon en surplomb de l'autel des bénédictions. Son vêtement caractéristique - une grande robe renforcée de maille et un capuchon dissimulant le visage de son porteur - ne laisse aucun doute sur l'identité du personnage qui vient d'arriver : Il s'agissait du Guide Suprême. Les shamans n'ont pas bougé, car rompus à ces cérémonies qui étaient soumises à une étiquette très stricte. Chacun d'eux sont placés aux quatre coins de l'autel et font face à leur peuple. La voix du Guide Suprême s'élève alors dans la gigantesque salle, amplifiée par l'écho ou une force surnaturelle : - Mes enfants, puissent les Dieux nous aider ... - ... Et nous mener vers l'harmonie, reprit en coeur l'assemblée. - Mes enfants, nous sommes le premier jour de la saison de la Lune Rouge et comme le veut notre tradition, mon devoir est d'accueillir parmi nous nos nouvelles recrues. Comme vous le savez, la folie de l'Empire nous apporte de plus en plus d'hommes et de femmes prêts à gonfler nos rangs. Ils réalisent l'inéluctabilité de leurs déchéances, ils sentent la colère des Dieux pointée vers leurs murailles, ils savent que nul rédemption ne les attends. Ainsi, les Dieux les ont guidés jusqu'à nous pour qu'ils puissent nous aider dans la quête sacrée qu'est la nôtre ! La quête véritable ! La seule façon d'effacer Le Grand Sacrilège ! L'offense de Brutus le fou !! Un brouhaha fantastique monte de l'assistance comme pour manifester son désaccord face au grand sacrilège, le peuple tape des pieds sur le sol pour s'arrêter presque à l'unisson, permettant ainsi à l'orateur de reprendre son discours. -Faites entrer les recrues ! Deux hommes, un enfant et une femme s'avancent alors sur l'allée centrale, parmi eux Icaime. - Vous ! Reprends le Guide Suprême. Impériaux ! Déçus par l'Empereur, bernés par son Grand Intendant ! Vous, pauvres aveugles, guidés jusqu'à présent par des marionnettistes machiavéliques ! Vous vous présentez à moi, représentant des Amranéens, Grand Ordonnateur de notre quête visant à nous réconcilier avec les Dieux... - ... et nous mener vers l'harmonie, reprit en coeur l'assemblée. - Vous, Monsieur, racontez-nous votre histoire ! L'autre homme était avec sa femme et son fils, et prit alors la parole : - J'étais à Mont-Brumeux, un simple tailleur d'arc. Un jour, j'ai vendu un arc à un soldat, mais celui-ci est revenu peu de temps après, mécontent, car son arc s'était abîmé vite. Il a déposé un message chez moi disant que j'allais être arrêté dans les jours qui suivaient ... Nous avons donc fui vers un endroit où nous ne serions plus martyrisés ainsi ... - Cela confirme mes dires, ajouta le Guide avant de reprendre : Toi ! Avance Icaime! Et présente-toi a tes frères et soeurs et montre nous de quelle façon tu comptes nous aider dans notre quête... quelles sont tes compétences et comment comptes tu les mettres au service des amranéens ? Icaime obéit et fit deux pas en avant : Il avait revêtu son arsenal de guerre : une armure d'un métal d'une profonde noirceur qu'il avait forgé lui-même, et dont l'enseignement a été acquis dans les livres qu'il avait trouvés près de sa caverne. Icaime avait tout l'équipement d'un véritable guerrier, sauf le casque, car il préfère respirer et laisser voir sa natte de cheveux. Il avait aussi forgé sa propre arme : une épée d'une longueur peu orthodoxe. Dans cette salle, ses yeux luisaient d'un vert émeraude : Il était déterminé et il allait enfin dévoiler ses intentions. - Amranéens ! Amranéennes ! Je suis Icaime, je ne suis rien d'autre qu'un homme qui a vécu dans l'ombre impériale, mes parents étaient impériaux, et le jour où je me suis écarté d'eux, ils ne m'ont guère cherché ! Alors j'ai passé de longues années dans une solitude des plus obscures, ces mêmes années ont été brisées par notre Guide Suprême, qui m'a accueillit pour devenir un des vôtres ! Alors je le déclare hautement et fièrement, je veux être amranéens ! Je veux amener notre faction au-devant d'Akatéa ! Je veux prouver aux dieux que ceux qui ont raison, ce sont nous et nous seul ! Plutôt que de fuir nos responsabilités, nous devons y faire face ! Et la recevoir de pleins fouets ! De par mes compétences, je vous mènerez au combat, et je vous mènerez à une victoire certaine pour sûr ! Agitation dans la foule, l'assemblée se questionnait quant à cet homme, qui avait l'air avide de combat, de sang et de haine. Icaime sortit son épée et la dirigea vers la foule qui eut un sursaut de stupeur puis il reprit : - Cette épée est vengeresse ! Il y a quelque temps, une sorte de paix s'était incrustée m'a t'ont dit, et personne ne souffle mot maintenant qu'ils reprennent leurs assauts ! Il faut riposter ! Les gens étaient désormais captivés par le discours : cet homme était dans le vrai, même si la guerre n'est point une solution a tout, ici, elle était pourtant la seule disponible. - Et il faut de suite re-frapper ! Allons prendre un de leurs campements ! Sur ces mots, Pefier acquiesça et envoya Icaime, Tuzzu et deux autres Amranéens prendre un petit avant-poste de Haut-Chêne. Vers la moitié du chemin, ils décidèrent de camper sur une falaise pour survivre la nuit. Le matin, ils sortirent de leur cachette, quand soudain un amranéens fut surpris par un banni vert : Icaime par reflex, alla à son secours et sauta sur son compagnon, et se plaquèrent au sol, cependant le banni explosa et les deux Amranéens furent projeté en arrière. L'Amranéens se releva aussitôt, mais pas Icaime. Les compagnons de voyage se précipitèrent sur ce dernier, le croyant mort, et ils le relevèrent. - Icaime ! Ton œil ! - Je crois que j'ai reçu un débris de l'explosion droit dans l'œil … Maudite destinée !! - Oh non, il a l'œil ensanglanté, apportez de l'eau claire, je vais lui mettre un bandage ! Ordonna Tuzzu. Icaime échappa de peu à la perte de son œil à ce moment, mais celui-ci avait la pupille tellement abimé que son œil resta rouge jusqu'à la fin de sa vie … Suite à cette péripétie, ils virent derrière une colline le petit avant-poste appartenant à Haut-Chêne : - Il doit y avoir des impériaux dans le coin, faites attention ! Puis ils aperçurent deux gardes impériaux faisant une ronde formelle dans le secteur ; Icaime prit son arc et décocha une flèche que le soldat reçu droit dans la jambe, puis saisit son épée et chargea. Le garde encore debout fit une percée, qui fut esquivé par le shaman qui attrapa le bras du soldat et le fit tomber, puis Icaime planta son épée dans le dos du pauvre soldat à terre, qui lâcha son dernier soupir. Celui à genoux criait : - N'approche pas, monstre ! Ou tu subiras le courroux de Cycléis ! - Tu n'es pas plus un juge qu'un soldat. Et Icaime trancha net la gorge du garde ! Cette tête roula jusqu'au pied des 4 accompagnateurs, choqué par la dextérité de cet homme étrange qui débarquait d'une caverne, et qui maîtrisait l'art du combat à ce point. Les cinq hommes, alors, retournèrent à Nouvelle-Lune , et une autre audience avec le Guide Suprême fut organisée. Icaime entra avec le shaman et les 2 autres Amranéens sous le regard de Pefier. Alors le guerrier jeta la tête par terre et dit : - Récolté juste devant les murailles impériales, ils étaient deux ! Tuzzu acquiesça de la tête, ainsi que les deux Amranéens spectateurs de la scène. Il reprit alors : - Je vous donnerez la victoire, et je défendrais mon peuple au prix de ma vie. Les regards se tournèrent vers le Guide Suprême, qui inclina la tête pour indiquer son accord. Icaime était maintenant un soldat Amranéen. Chapitre 2 : La confirmation à Eau-Changeante. [Prochainement] Chapitre 3 : La fondation de Racine-Courante. [Prochainement] Chapitre 4 : La bataille de Haut-Chêne, et le retour. La coalition, épées levées, aligné face à l'envahisseur, et une voix qui s'éleva pleine de hargne hurlant l'assaut sur la horde de bannis. Cette vision je la garderais à jamais, pour sûr. Les armes miroitaient l'éclat de Cycléis face à Haut-Chêne, et tous les soldats étaient fiers de lever la sienne. Mon épée, ma "Berserk", cette épée que j'ai forgée et retapée inlassablement après chaque bataille où je n'avais guère fléchi face à l'ennemi, levé face au ciel resplendissait. Alors arriva cette charge fatidique. Razade à mes côtés était confiant et s'élança fièrement comme un des nôtres, un vrai Amranéen ! Arrivé face à l'ennemi, je tranchai le premier sur ma route, puis un deuxième, et encore un ! Il en arrivait tellement de partout que les compter était peine perdu ! Mon armure était souillée, mon arme pleine de chair sur son tranchant. Je jetai un oeil rapidement aux alentours, mais je n'aperçus aucun allié. Je poursuivis l'abattage fastidieux de ces horreurs sans bouger de ma position car face à un tel nombre d'ennemis, il faut garder sa position et littéralement les faucher ! Cependant je commençais à étouffer ... Soudain une flèche me frôla et attira mon attention ! Mais ce fut la seconde de trop. Une explosion retentit face à moi, et une épée fut projetée dans les airs ! J'essayai d'esquiver mais ce fut trop tard ... Elle s'enfonça dans mon torse, coupant mon souffle net ! Je titubai ... Le temps semblait se ralentir autour de moi ... Je ne voyais toujours aucun allié ... L'ennemi eut l'air désintéressé par moi et passait à coté de moi sans prêter attention. Comme effacé du monde ! Je décidai alors de m'extirper du champ de bataille en retirant la lame de mon corps. Je marchais ... sur ce qui semblait des heures durant sans trouver autre chose que de la forêt. Un bourdonnement atroce s'étendait dans mon esprit alors que j'avançais ... Le sang laissait une longue trainée derrière moi. Alors j'entendais au loin une voix qui appelait. - Par Cycléis, je dois atteindre cette personne, elle m'aidera !" Cette voix venait de derrière un buisson. Je passai le buisson et, ne l'ayant pas vu, dévala une pente raide sur les genoux. J'étais dans une caverne à ciel ouvert. Alors le bourdonnement s'arrêta subitement. La lumière du soleil devint grise à mes yeux avant de s'éteindre ... - Père ! Il se réveille ! Viens vite ! - Ha, enfin ! Depuis tout ce temps, il fallait bien ouvrir les yeux tôt ou tard ! Ma tête semblait lourde, mais comparée à mon corps, elle pouvait se soulever ! Je questionnai alors l'homme en face de moi : - Combien de temps ...? - Hé bien ... Sachez que cela n'est pas très imp... - Combien ?! - 6 ans ... Mais rassurez-vous, la coalition a remporté cette bataille, et l'armée impériale a vaincu sur toutes les épreuves ! Cet homme était de l'empire, et je pense qu'il me prenait pour un soldat impérial ... Il avait prit soin de moi durant mon coma cependant. Nous étions donc à Falaise Plongeante. L'homme en question était marchant, et lors de la bataille, il repartait de Haut-Chêne. Il me proposa alors de lire les journaux qu'il avait gardé pour que je puisse prendre conscience des évènements durant mon coma. Le temps était alors à mes pieds, tel un fil directeur, en proie à des distorsions, je voyageais et voyais tout ce qui se passait. J'ai vu en détail ce qu'on appellera les intrigues de l'Ordre. J'ai vu les générations se succéder, et les unions se créer. J'ai vu les batailles se succéder, et les Amranéens s'amoindrir. J'ai vu les traités de paix, et de guerre être signé alors que des amitiés se transformaient en haine. Et en cette période stable, le temps s'arrête. J'ai compris que je devais regagner mes frères au plus vite ! Alors je préparai ma fuite pendant deux longs mois, alors que je regagnais en vigueur. L'homme, qui s'appelait Thais, et son filsAnazeia, fut d'une bonté sans égale. Thais étaient cependantcontrariés, et cela se voyait à son visage. Une après-midi, j'ai pu voir une lettre de menace sur une étagère. Il avait surement de gros soucis. Puis un soir, il m'avoua que des hommes souhaitaient avoir son magasin, mais qu'il refusait de le vendre, occasionnant des problèmes. Puis, le soir de ma grande évasion, il se passa trop de choses que je n'avais aucunement prévues. Je pensais passer par la fenêtre quand tout le monde dormirait, pour ensuite me faufiler hors de la ville par n'importe quel moyen. Cependant, peu après que Cycléisse coucha, on toqua à la porte. Thais ouvrirent mais furentprojetés à terre : deux hommes encapuchonnés entrèrent et fermèrent la porte en disant : - On t'avait prévenu ! On va t'égorger toi et ton fils et on brûlera cette maison ! Ainsi on reprendra le magasin ! - Par pitié, non ! Laissez-nous en paix ! Cycléis vous en serez reconnaissante si vous agissez pour le bien ! Les hommes ne m'avaient pas vu, car j'étais alité. Je me glissaihors du lit, puis attrapai une flèche dans mes vieilles affaires de guerre. Je saisissais alors l'occasion idéale pour me jeter au cou d'un des deux hommes et lui planter la flèche dans la gorge. Le second se rua alors sur moi, me projetant contre une commode ! Je lui ôtai alors la vue en fourrant mes doigts dans ses orbites, puis pris la première chose qui me vint sous la main, une statuettecensé représenter Cycléis en fer forgé, pour éclater le crâne du deuxième homme. Thais s'exclamèrent alors : - Quelle barbarie ! C'est ignoble ! Digne d'un Amranéen ! - Ce que je suis hélas ... - Je le sais Icaime, mais cela ne m'empêche pas d'accomplir des actes bons pour Cycléis : vous demeurez un homme ! De plus vous nous avez sauvés, et vous êtes véritablement un Gardien. Mais vous devriez partir avant que la garde impériale ne vienne ! - Bien, je vais donc me hâter ! Merci Thais pour tout ce que vous avez fait pour moi ! Si un jour vous rencontrez des ennuis avec des Amranéens, dites leurs que vous êtes mon ami, et ils vous laisseront en paix. Je prie Cycléis et ses fils pour qu'ils vous gardent ! Adieu ! - Avant ton départ ! J'ai préparé quelque chose pour toi : prends cette épée. La tienne était brisée, j'ai préféré t'en faire forger une du même gabarit ! J'y aie fait apposer une gravure aussi, ainsi tu te souviendras de moi et de mon fils, de tes bons moments parmi nous. - "Bra'Sin" ... C'est représentatif de mon état d'esprit de plus ! Hé bien, un grand merci à toi l'ami ! Après une ultime accolade, je saisissais alors mes affaires, et sortis de la maison, puis de Falaise-Plongeante. Durant mon rétablissement, je n'avais eu de cesse de penser à des plans d'attaques innovantes, et à de nouvelles entreprises pour parvenir à rendre aux Amranéensleurs éclats d'antan ! Je devais me diriger vers Source-Claire au plus vite ! Près de Falaise-Plongeante, un vendeur itinérant me proposa un cheval pour me déplacer plus vite ... Quelle curieuse idée ! Un Amranéen sur un cheval ? Ce ne serait vraiment pas discret ! Et puis, pourquoi monter là-dessus alors que j'ai des jambes pour marcher et courir ? Ce fut donc à pied que je me dirigeai vers ma destination. Chapitre 5 : Le voyage initiatique. Acte 1 Icaime était assis sur le seuil de son logis à Source-Courante en cette fraîche matinée. Il était posé là depuis quelques minutes, pensif. Il lui vint de nombreuses questions sur Akatéa. Au fond que sait-on de tout ça ? De notre monde, de l'histoire, des dieux, de la nature, de notre nature. Il y a tant de choses autour de nous, et pourtant on ignore l'explication de la plupart de ces choses ... "Je crois en notre destinée, nous les Akatéens devons savoir, et rencontrer l'origine de l'existence. Et je ferais tout pour y accéder, quitte à rencontrer les dieux !" Il était motivé à enrichir ses connaissances ! De plus les amranéens sont en manque au niveau des sciences. Il se lève et prépare ses affaires : de quoi voyager sans avoir faim ni être en danger. Il prit de quoi prendre des notes aussi. "Pour commencer, il faut que je puisse devenir un thaumaturge ! Et pour cela, il me faut aller là où je peux trouver cette connaissance : Racine-Courante est le berceau de la thaumaturgie grâce à Amaesis qui fut l'une des premières à révolutionner ce domaine ! Cependant je vais faire un tour dans la bibliothèque de Source-Claire en premier" Icaime passe donc par la bibliothèque de son village, où il trouve un ouvrage sur les explosifs et les artifices, et un autre sur l'art de l'équitation, les deux très clairs et ludiques. Il en fait alors une copie après les avoirs lus, puis les ranges chez lui. Alors muni de son équipement de voyage, il se dirige vers la porte de Source-Claire, où il croisait un Amranéens qu'il croisait souvent quand il quittait le village. D'un signe bref, il le salue, puis ses pieds s'enfoncèrent dans le sable, de plus en plus profond à mesure qu'il s'éloignait dans le lointain désert. Après une journée de marche, et voyant Cycléis décliner à l'horizon, Icaime entrait dans Falaise-Plongeante. Malgré l'heure tardive, il pénétrait dans la bibliothèque de la ville. Cependant il ressent une certaine déception à la vue d'une bibliothèque vide d'ouvrage utile. La vacuité s'accumulait en ce lieu autant que la poussière dans les rayons. Il sortit afin de se balader discrètement dans la ville, en prenant soin d'éviter les rondes, bien que l'accoutrement d'Icaime le rendît relativement discret. Il analysa avec soin et minutie les murailles de Falaise-Plongeante. Il y trouva des points intéressants qui rendait ses fortifications plus résistantes à l'offensive : que ce soit l'épaisseur des murailles et la présence de couloirs dans celles-ci les rendant plus intéressante : même l'explosion ne viendrait pas à bout de la muraille, forçant les envahisseurs à s'engouffrer dans les couloirs de la muraille, et les faisant tomber sur des soldats embusqués à l'intérieur. De plus les archers sur les tours sont un autre atout majeur. Alors que la lumière retapissait les murailles de Falaise-Plongeante, Icaime reprit la route. Son escale à Falaise-Plongeante lui avait permis de réfléchir à la stratégie défensive impériale, et aussi de voir que la science n'y était pas nécessairement. Il se dirige alors vers Racine-Courante. En fin d'après-midi, il franchissait les limites du village, voyant des Amranéens dans leurs tâches quotidiennes : les enfants sortaient de la bibliothèque ayant eu leurs journées d'apprentissage, de jeunes hommes s’entraînaient à l'escrime, un vieil homme s'occupait des cultures, une jeune femme s'occupait quant à elle du bétail. Il ne fallait pas sous-estimer les femmes amranéennes ! Icaime demanda à un jeune homme qui passait alors où se trouvait le laboratoire d'Amaesis. "Excuse moi mon jeune frère, saurais-tu où se situe le laboratoire du Thaumaturge du village ?" "Oui Monsieur, c'est là-bas, il vous suffit de monter cette liane !" "Merci beaucoup, que Naranaé te protège dans ton passage à l'âge adulte." Icaime grimpe, et se trouve dans le fameux local de thaumaturgie. La salle était petite et chargée en contenu : des grimoires, des pages volantes, des fioles, des boîtes contenant des poudres étranges mais bien étiquetées, des installations diverses ... Il y avait de quoi faire ! Il commença par chercher les recueils principaux pour apprendre les bases avant de toucher à quoi que ce soient d'autres. Il eut l'occasion de lire des rapports sur des maladies ayant sévi dans Racine-Courante. Puis il trouve un recueil sur les bases de la guérison. Il le lit, puis, le recopie pour avoir un exemplaire avec lui. Il prend alors connaissance des ingrédients pour pouvoir les reconnaîtres dans la nature. Il en prends quelques exemplaires pour les conserver, et en faire un herbier. Suite à ça il décide de visiter la bibliothèque de Racine. Bien que petite, on dit qu'elle possède un bon nombre d'ouvrages. Il fait alors nuit quand Icaime entre dans la bibliothèque. Celle-ci alors déserte, il fouille dans le rayonnage, avant de trouver un ouvrage sur "l'ancien Akatéen". Il l'assimile, puis en fait une copie aussi. Il copie aussi un court texte nommé "La renaissance" fait par un de mes frères, Razade, témoins de la repousse d'Amranaé. Icaime se penche alors sur un autre livre un peu plus banal, mais s'endort, dû à ses deux jours sans dormir ... Acte 2 "Excusez-moi Monsieur ? Excusez-moi ..." Icaime se réveille, la joue rouge d'avoir été collé à la table pendant ce temps. Un Racinois le regardait perplexe. "J'aimerais bien pouvoir lire le livre sur lequel vous dormez ..." "Oh eh bien tenez, j'avais fini de toute manière." Icaime se lève, rassemble ses affaires, et range sa chaise, puis part de la bibliothèque. Il se questionne alors sur la suite de son voyage, quand il arrive proche du local de l'effort amranéen de la ville, dans lequel sont affichés des cartes d'Akatéa. Il se met devant puis pense à haute voix : "Source-Claire, Falaise-Plongeante, Racine-Courante ... J'ai déjà fait beaucoup ! Le mieux est de passer part là-bas et d'aller à ... Morne-Colline ! Ensuite j'irais faire un tour à Mont-Brumeux, pour finir par Haut-Chêne." Il entreprit alors la suite de son périple, inlassablement sur les routes. Enfin il parvient à Morne-Colline, qu'il n'avait pas revu depuis longtemps ! Il connaissait le chemin pour se rendre à la bibliothèque. Celle-ci foisonnait de livres en tous genre, parmi lesquels il dénicha de précieux ouvrages : de nombreux rapports rapportant avec précision les grandes batailles de Eau-Changeante et de Source-Claire, un livre de prières intitulé "Rites Amranéens" pour lequel il avait aidé à sa création, un autre intitulé "L'Autre-Monde" qui détaillait précisément ce dernier, ainsi que deux manuels d'apprentissage : de l'équitation et des explosifs. Il recopia minutieusement ces deux ouvrages, puis sans perdre de temps, se remit en route. Le passage à Morne-Colline fut bref, mais il eut le temps d'aller prier Tran avant de partir. Icaime redécouvre le froid du grand nord alors qu'il fait face à l'imposante muraille de Mont-Brumeux. La ville s'était agrandie depuis son dernier passage. Il prit alors le temps de visiter celle-ci, et de s'attarder sur les détails de la muraille. Doublée, avec une douve entre les deux ... Il n'y avait rien de plus à ajouter : cette configuration était idéale pour stopper n'importe qu'elle attaque ! Il arrive alors dans l'immense bibliothèque de la ville, où il constate alors que l'accès aux livres est bien trop réglementé ... C'est bredouille qu'il se dirige vers la sortie, quand il voit alors dans une corbeille à papier de vieilles copies de livres : il décide de les prendre malgré que ce ne soit que des fictions. "Bien, il ne me reste plus que la plus célèbre et intéressante source de connaissance ... La bibliothèque de Haut-Chêne. Je pourrais peut-être passer par Rouge-Près ? Il y aura sûrement de la connaissance sur les dieux là-bas ! Je ferais mieux de faire une pause afin de me ravitailler à Source-Claire avant de me diriger vers ces lieux." La décision était prise, mais avant cela, Icaime prit une pause bien méritée. Acte 3 [Prochainement] |
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Il ne faut jamais débuter une bataille en la considérant comme perdu d'avance ! Prend ton armée et bat-toi ! -=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=- La stratégie dans la guerre , c'est la flamme qui brûle le bois de la perte...
Dernière édition: 17 Mar 2015 16:57 par Icaime. Raison: Ajout du Chap 5 Acte 2, et changement de mise en page.
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[Biographie] Icaime le Berserker 13 Mar 2015 15:47 #28804
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J'ai édité ma biographie pour la rendre plus Rp, claire, propre, et sensée.
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Il ne faut jamais débuter une bataille en la considérant comme perdu d'avance ! Prend ton armée et bat-toi ! -=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=- La stratégie dans la guerre , c'est la flamme qui brûle le bois de la perte...
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