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SUJET : Ecrire pour se souvenir [Autobiographie]

Ecrire pour se souvenir [Autobiographie] 16 Jan 2012 14:09 #6087

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[Voila je me lance dans la biographie de mon personnage ! J'ai essayé de décomposer l'histoire en petit chapitres pour que ce soit plus accessible si vous souhaitai me lire :)]

Introduction

Bien que très peu intellectuel, de part mon métier de garde, je décide d’écrire mon autobiographie. J’en ressens le besoin. Depuis quelque temps la solitude me fait me souvenir de mes parents dans mes rêves. Surtout ma mère que je n’ai jamais connue, selon mon père elle est partie juste après ma naissance. Je n’ai don aucun souvenirs d’elle … Cependant, depuis quelques temps quand je m’assoupi je vois le visage d’une femme, il me ressemble étrangement, ces yeux sont bleus/vert, pailleté d’or à l’intérieur, ces traits sont légèrement marqué par des rides naissantes, une petite cicatrice orne sa joue. Mettre mes souvenirs et mes rêves sur parchemin m’aide déjà à me rappeler de certains éléments qui semblent être enfoui au plus profond de ma mémoire. Peut être arriverai-je à mettre un nom sur la personne que je vois dans mes rêves ? Est-ce bien ma mère ou bien je l’idéalise seulement, comme pour combler le manque ? Bref, je ne me rappelle que très peu de mon enfance mais la scène du parc de Haut-Chêne restera à jamais gravée dans ma mémoire …

Chapitre 1 : Entre joie et douleur

Lorsque que je n’avais que 10 ans, un raid de ces maudits séparatistes avait eu lieu en pleine journée. Une flèche avait réussi à passer par-dessus la muraille et s’était dirigée en direction du parc où se trouvait Sideara et moi-même. Nous étions que deux à ce moment, mon père parti défendre la cité. Malgré mes petits bras, j’avais réussi à pousser Sideara avant que la flèche ne traverse son crâne. L’histoire fut telle dans un premier temps, puis modifié par les ragots. C’est alors qu’on apprend que le noble Sideara sauva la vie du fils du vieux soldat. Durant toutes les années qui suivirent je me suis entrainé jour et nuit à m’entrainer. Je devais devenir fort, mon objectif était donc de rentrer dans l’armée Impériale.

Des années passèrent et un beau jour une lettre arriva dans ma demeure.
« Suite à votre demande d’intégrer l’armée impériale de Haut-Chêne, nous vous informons que vous serez affecté à la milice de la cité dès demain. Veuillez vous rendre demain à l’aube devant la caserne.
Caserne Impériale d’Haut-Chêne. »

Enfin ! Mes efforts sont finalement récompensés. Je suis enfin rentré dans l’armée Impériale. Cette année je suis le seul volontaire au poste de garde Impérial à Haut-Chêne, à ce titre la on ne pouvait clairement pas me refuser le poste étant donné que la cité manque cruellement d’hommes pour se battre. Je préfère penser que je fus pris pour mes qualités au combat et non pas pour combler un manque d’hommes prêt à se sacrifier pour défendre l’Empire. Dans tout les cas, j’ai franchis une étape importante dans la quête que je me suis fixé.

Chapitre 2 : Le plongeon puis l’asphyxie

Après des interminables périodes d’entrainements à haut-Chêne, vint enfin le jour où le commandant me donna mes pièces d’armures, un arc, et une épée en fer. Je fus déçu quand le commandant m’annonça que j’allais passer les prochains mois à rester dans la forêt d’Haut-Chêne. Je m’attendais à de plus grandes aventures ! J’ai passé toute mon enfance dans la cité, je n’ai jamais connu la dense forêt que je voyais jusque par-dessus les murailles. Au lieu de d’appréhender sereinement mes tour de garde dans la forêt j’aurais du me rappeler les conseils de mon père. Quand il me racontait ses aventures, il disait que la forêt de Haut-Chêne était si dense que les bannis étaient protégées par les rayons de Cycléis mais que la forêt était strictement protégée des coûts de haches, elle appartenait à l’histoire et était donc intouchable (du moins à l’époque). Ses paroles me revinrent en mémoire quand je fus lâché pour la première fois en plein cœur de la forêt. Les arbres étaient si nombreux et si dense que je ne vis pas la différence entre le jour et la nuit. Ma mission consistait à faire une reconnaissance de la forêt pour être capable de connaitre les moindres recoins du bois pour mes prochaines tâches. Ce que je pris pour une simple ballade dans les bois changea radicalement quand je vis un banni. Cette chose était lente, horriblement laide, étrangement semblable à un cadavre putréfié qui se serrait levé, refusant le sommeil éternel.

Encore, une étape importante dans ma vie, mon premier combat, mon père allait m’aider malgré son trépas. Il m’avait relaté chaque soir tout ces périlleux combats, mimant des couts d’épées. Il m’avait dit que ces bannis étaient très lents et qu’il fallait les empêcher d’approcher sous peine de perdre une quelconque partie de son corps. Etant très peu doué à l’arc et très têtu, je sorti mon épée. Il était donc temps pour moi de plonger dans la bataille. Le banni arrivant à ma portée, je pliai mes genoux et je lui portai un coup d’épée latéral dans ses jambes de façon à le ralentir quand soudain j’étais aux portes de Haut-Chêne, seulement vêtu de mon haut blanc à croix rouge. Je suffoquai, comme après avoir retenu ma respiration trop longtemps, j’étais presque asphyxié. Que s’était-il passé me dis-je ? Je me trouvai dans la forêt de Haut-Chêne et je me suis transporté ici ? Je me suis assis pendant une demi-heure sur le bord de la route Impériale afin de réfléchir à ce qui venait de se produire. Avant de retourner ainsi devant le commandant je décidai de retourner sur les lieux de l’affrontement.
Dernière édition: 16 Jan 2012 14:11 par hazhel.
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Re: Ecrire pour se souvenir [Autobiographie] 16 Jan 2012 14:25 #6089

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Chapitre 3 : Découverte morbide

Après une longue marche je fus devant une énorme crevasse. Pas de doutes, c’était bien ici que j’ai affronté le banni en décomposition. Mais pourquoi ce trou ? Il ressemblé à un trou que laisse les bannis explosifs. C’est la que l’énigme trouva sa réponse. Un banni explosif c’était glissé derrière moi sans que je m’en rende compte et … Il m’avait … tué.
Quelle étrange expérience de mourir puis de revivre. Malgré une migraine colossale, je pris mon équipement qui avait été expulsé hors de la crevasse et reparti aussitôt en direction de Haut-Chêne.
Le commandant m’accueilli avec un sourire.
« Alors soldat, tu es revenu sain et sauf à ce que je vois, comme tu a pu le constater, le but de l’exercice était de rester caché. Un soldat face à une forêt remplie c’est du suicide ! »
Mon visage vira alors au rouge mais si il me le demandé je prétexterai que c’était le soleil qui colorai ma face.

« Bien soldat, tu maintenant profiter de ton temps libre pour aller voir le garde Sonno de Mont-Brumeux, il est en visite dans notre cité. Il t’apprendre surement des choses ! Rompez soldat ! »
Ce Sonno était donc garde. Je me suis dit qu’il avait peut être connu la même expérience que moi. Je décidai donc d’allé le voir. Il était aux portes, visiblement en forme malgré son voyage de Mont-Brumeux jusqu’à Haut-Chêne. Il avait apparemment fait le voyage seul pour visiter un de ses amis en ville. Il avait forcément du périr puis revivre comme lui pour avoir réussi à faire tout ce chemin sans encombres. Je m’approchai de lui pour entamer la conversation.

Chapitre 4 : La femme qui semble danser parmi les bannis

« Soldat Sonno, je me présente, Hazhel jeune recrue »
« Eh bien bonjour soldat, cela me fait plaisir de voir une nouvelle recrue dans votre cité. Je vous prie de m’excuser mais on m’attend »
« Je vous prie de m’excuser mais j’aimerai parler avec vous »
« Pardonnez moi mais je suis vraiment pressé »
Je n’avais pas d’autre choix que de sortir le grand jeu, quitte à me faire frapper par un garde expérimenté. Je m’approchai donc son oreille
« Je connais ton secret, pas la peine de mentir, parlons en privé on bien je dévoilerai tout »
Mon manigance marcha encore mieux que prévu
« Tu es au courant pour l’élevage clandestin de »
« Mais non, ce n’es pas de cela que je parle, j’ai à vous parler d’un quelque chose qui m’es arrivé alors que j’étais en train de combattre un banni dans la forêt. Pouvez-vous maintenant m’accorder un peu de votre temps ? »
« Eh bien … Oui, allons discuter dans un endroit tranquille »
Tandis que je me confié à ce parfait inconnu, j’observai sa réaction. Il ne semblait même pas surpris. Il m’a avoué que lui aussi avait le même « pouvoir » et que cela lui était arrivé plus d’une chose. Il nous a qualifiés de « bénis par Cycléis ». Il existe donc des personnes bénis par Cycléis et malheureusement il avait combattu plusieurs fois les mêmes séparatistes.
Je réfléchi longtemps aux conséquences de cette découverte. Je jubilai quand Sonno prononça le mot de « béni ». Je suis donc béni, je peux périr et revenir sur cette terre. Je peux donc chasser nos ennemies autant de fois que je le souhaite. J’ai souhaité préférable de garder mon enthousiasme, apparemment pour Sonno et pour d’autres bénis c’était une expérience forte désagréable que de se sentir mourir et de revivre ainsi.
En quelque sorte, cette bénédiction équivalait à une sorte d’immortalité … D’ailleurs ces souvenirs de ma première mort réveille en moi des souvenirs … Je vois une femme au prise avec des bannis, je la vois seulement de dos, des bannis s’approchent d’elle, elle ne tremble pas, elle virevolte avec grâce et aisance pour esquiver des flèches, elle semble danser pour sa vie et ensuite plus rien … Bien que bref, je pressens que cet élément est important dans ma quête de vérité.
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