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SUJET : Theobip, la biographie
Theobip, la biographie 24 Déc 2011 08:57 #5077
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Bienvenue dans la biographie de Theobip ! J'y posterait un nouveaux chapitre dès que je le pourrais. Il y aura de tout : Des reprises, des améliorés et de l'inventé ! Bonne lecture !
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Sommaire :
- Introduction - Chapitre 1: Rencontre et Espérance _________________________________________________________________________________________________________
Introduction
Theobip. Sa famille tenait une ferme perdue dans les bois, bien au delà des limites de l’empire. Theobip apprit tout petit à combattre avec des armes, à combattre la Grande Malédiction. Chaque nuit était un combat incessant. Il aimait ses parents. Il voulait rester ici pour toujours. Mais Il savait intérieurement que ce ne sera, un jour, qu’une impossibilité. Parfois, des voyageurs arrivaient à la ferme. Ils voulaient « quitter ce monde de fous ». Theobip ne comprenait pas pourquoi avant que ces voyageurs lui racontes des histoires. L’histoire du monde. L’existence d’un empire au delà de la forêt. Inaccessible. L’ Empire lointain ne se rapprochait de lui que grâce aux histoires des voyageurs égarés. Ces histoires le passionnaient toujours. Il aurait vraiment aimé voir les murailles blanches d’Haut-Chêne. Malheureusement, c’était impossible. Une nuit, quelques années plus tard, pendant la traditionnelle apparition des « bannis », une chose étrange apparut. Une chose noire, fine et haute. Cette nuit là, il était tout seul à défendre la ferme, ses parents étant cloués aux lits en ayant mangé un poulet cru, faute de feu pour le faire cuir. Theobip croyait connaitre toutes les sortes de bannis. Pourtant, il n’en avait jamais vu de semblables. Des particules d’ombre le suivaient et ressemblait à un manteau. Un manteau de mort. Epée à la main, térifié, Theobip regarda droit dans les yeux ce monstre et lança un cri de guerre désespéré. La chose, alertée par le bruit, se tourna doucement vers lui avant de s’immobiliser complètement. Ses yeux violets brillants dans la nuit rougirent de quelques tons. Le jeune homme lui donna un coup maladroit qui aurait tout de même coupé en deux le monstre s’il ne s’était pas volatilisé en laissant juste une fumée noire comme témoin de sa présence passée. Soucieux, il essaya d’attraper cette brume factice qui disparut dans l’air avec une odeur de cadavre en décomposition. Un grand bruit venant de son dos le fit sursauter. La chose venait d’arracher un énorme rocher du sol avec ses sombres tentacules. La bouche grande ouverte donnant sur du vide, le monstre se rua à une vitesse hallucinante pour sa taille sur le jeune homme. Le rocher s’écrasa à quelques centimètres de l’épaule de Theobip. S’il ne l’avait pas évité avec un bond sur le côté, il aurait surement rejoins les rangs des bannis. Reprenant de la vigueur, il trancha le tentacule droit du monstre. Hurlant de rage et de douleur, la chose trébucha sur son tentacule sectionné et tomba dans une petite flasque d’eau. C’était épouvantable. Son corps se dissolvait en une boue noire et pestilentielle. Hurlant dans un gargouillis macabre. Le jour se leva, signalant de ses feux que les derniers bannis brulaient. Il pouvait enfin rentrer chez lui en toute quiétude. Il ne vit plus ses parents vivants. La chose était une diversion. Un banni était entré. Il retrouva les corps de ses parents à moitié dévorés, salit jusque dans leurs âmes. Une larme. Une perle d’argent reflétant le soleil levant roula sur sa joue et s’écrasa sur le sol. Rage, incompréhension, désespoir. Des sentiments se chamboulaient dans sa tête prête à exploser. Il cria. Cria de rage et de tristesse. Il fit une tombe pour ses parents. Une tombe simple. En bois et en pierre. Il devait partir. Partir le plus loin possible. Oublier tout ça. Ne pas se bloquer sur le passé. Il voulait tout de même sa vengeance. Tuer ces choses. Les unes après les autres. N’en laisser aucune. Surtout ces choses noires. Ces anges de la mort. Il prit la direction d’où tous les voyageurs venaient. Peut-être pourrait-il arriver jusqu'à l’Empire. Peut être pourra t’il avoir une nouvelle vie là-bas. Il marcha pendant des jours. Combattant la nuit, marchant la journée, chassant pour vivre. Une semaine passa. Puis deux. Puis quatre. Traversant des déserts, des forêts, des landes enneigées. Lui avait-on menti ? Il ne pouvait pas le croire. Il ne voulait pas le croire. Rien ne pouvait lui enlever de la tête cet espoir de voir un jour cet Empire. A la cinquième semaine, toujours rien. Il escaladait difficilement une montagne enneigée. Ne croyant pas avoir la surprise de toucher au but. Perché sur la plus haute motte de terre, il vit une chose qu’il ne reconnu pas tout de suite. Contrastant avec la forêt environnante, la muraille blanche était là. Loin Devant lui. L’espoir qu’il gardait c’était transformé en optimisme. Avec un regain d’énergie, il courut dans sa direction, toute fatigue oubliée. Mais soudain, des doutes l’assaillir. Vont-ils l’accepter dans leur cité ? Serra-il blâmé à cause de son jeune âge ? Arrivera-il à se soumettre aux lois de cet Empire ? Seul le temps nous le dira… |
Dernière édition: 08 Jan 2012 09:50 par Theobip.
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Re: Theobip, la biographie 08 Jan 2012 09:48 #5715
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Chapitre 1 :
Rencontre et Espérance
Il était arrivé, comme ça, dans la ville. Sans le sous et totalement perdu. Mais il avait réussi ! Il était enfin arrivé devant son but ! Une famille, ayant pitié de lui, l’avait nourri et soigné des conséquences des semaines de privation. Étant trop faible pour bouger pendant la première semaine, il absorba la masse d’information contenue dans la petite bibliothèque de la famille, lui apprenant des choses vitale pour subsister ici. Les histoires, les dieux, les légendes. Tout tourbillonnait dans sa tête. Des connaissances nécessaires. Ayant appris assez des choses, il laissa son corps se reposer et s’abandonna à la guérison. Une semaine plus tard, il était guéri.Ayant remercié mainte et mainte fois la famille, il chemina vers le palais. Il devait se présenter à tout le monde, se faire une place dans cette ville, en commençant par le seigneur des lieux. Ayant demandé à l’improviste une entrevue, on le fit patienter longuement dans le hall du bâtiment, sans lui porter plus d’attention qu’une chaussette sale. Il s’assit donc sur une sorte de banc et patienta. Le hall était pauvrement décoré. Le bois, omniprésent, était mal agencé et manquait totalement d’originalité, lassant la pièce presque vide et morne. Les jambes courbatues par l’attente, il voulut se lever pour marcher un peu. Il en profiterait également pour prendre des mesures, au cas où. La tête plongée dans ses calculs, il ne vit ni n’entendit arriver le personnage dont le sillage lassait des gens en pleine révérence. Il ne le remarqua que quelque minute plus tard, après un raclement de gorge bien prononcé. Theobip ne le reconnu pas tout de suite. Seule la brève description que l’on lui avait proposée le lui permit. Son regard dur mais chaleureux indiquait qu’il avait l’habitude de se faire obéir, sans jamais pousser vers l’esclavagisme. Ses cheveux poivre-sel indiquait un certain âge et sa carrure, entourée d’un habit de soie colorée ne laissant pas de doute quand à son rang, était la carrure d’un homme préparé surement à la guerre, qui n’avait pas l’habitude de gouverner cloitré dans un bureau à s’empiffrer de privilèges. Il bredouilla rapidement des excuses à son attention et répondit également à la question posée sur ses actions présentes. Un petit moment de silence s’en suivit, vite brisé par la réparation de la présentation oubliée, expliquant nom et profession sans omettre sa passion de la décoration. A cette déclaration, le seigneur éclata de rire. Sa bonne humeur était communicative. Theobip se sentit tout de suite à l’aise a ses côté. . En sortant du palais, des gardes, semblés venu de nulle part apparurent à leur cotés comme une escorte. Theobip fut gêné de tant de précautions. Bien qu’un seigneur l’ait invité à visiter la ville, il n’était qu’un bucheron venu de nulle part, s’installant, comme ça, en ville. Des tas de questions se bousculaient dans sa tête mais n’osaient être posées de peur d’offenser. Une pourtant, s’échappa de ses lèvres. - Dites-moi seigneur. Qui sont ces "séparatistes" dont j’ai beaucoup entendu parler ? Theobip regretta immédiatement d’avoir posé cette question. Bien qu’elle fut légitime, en vue de la façon de prononcer de ceux qui en parlait, il ne voulait pas attiser la colère de son mécène temporairement ou non. Pourtant, il soutint sont regard. Cela lui semblait important et la curiosité avait prit le dessus. Le Grand Intendant soupira longuement, plongé un instant dans ses pensées, les yeux ne fixant rien de palpable. Cette torpeur passagère ne dura point, sa raison reprenant soudainement le dessus. Il répondit simplement, sans donner plus d’informations qu’aucune. Il devait le suivre, il n’en saurait plus que plus tard. Attisant de plus belle sa curiosité déjà bien titillée. Ils descendirent donc les escaliers menant tout droit à la façade de la grande bibliothèque impériale, qui d’ailleurs était bien abimée et semblait en rénovation. Theobip n’y porta attention guère plus que quelques secondes. Il se devait de rester concentré face à l’honneur qui lui était proposé. En traversant avec seigneurie la ville, la population, intriguée par cet étrange cortège, se retourna mainte et mainte fois dans leurs directions. Aussi n’avaient-ils pas l’habitude de voir une personne autre qu’un noble ou un soldat auprès de leur Grand Intendant. Arrivé sur la place de la ville, auprès de la grande fontaine d’où s’écoulait en permanence une eau cristalline et glacée, le Souverain Sideara fit une chose étrange aux yeux du jeune bucheron. "Fait une prière à chaque fois, la Grande Malédiction peut toujours frapper", disait-il. Theobip restait tout de même fortement intrigué. La grande malédiction pouvait-elle frapper les hommes de sa cruauté meurtrière le jour ? Une connaissance lui revint soudainement. Le « massacre de haut-chêne » pouvait-il se reproduire ? Il chassa rapidement cette idée de sa tête, bien trop horrible. Ils continuèrent leur chemin en tournant à gauche. En montant des escaliers abrupts, Theobip remarqua une parcelle vide sur la droite. Magnifiquement placée, son inspiration prit un instant le dessus, formant des murs et fenêtres, créant une maison. Il l’avait décidé, il s’installerait ici même. Ayant oublié d’avancer, il se reprit rapidement et revint à sa place dans le cortège. Arrivé sur une plateforme de bois ayant pour utilité un parc, tous ralentirent leurs activités. Une petite dizaine de personnes était déjà présente et d’autres, en suivant le curieux manège de leur souverain, arrivait tout juste. L’escorte se disloqua quelque peu, permettant plus de mouvement de population sans pour autant quitter leur poste. Tous les yeux se tournèrent vers le Grand Intendant, attendant la raison de sa venue. Après avoir obtenu le silence, il commença un discours d’une voix forte et posée. "Les Amranéens. C'est ainsi qu'ils s'appellent eux-mêmes, en l'honneur du Premier Arbre, enfant de Naranaé, abattu par Brutus l'Immense, Brutus le Parjure. La colère des Dieux fut terrible. Naranaé priva le monde de la beauté de ses enfants durant une éternité, et Nodens put envoyer, tant dans les profondeurs que dans les vallées les plus plates, des "bannis" en tout genre et toujours plus nombreux. Les hommes survivants durent s'abriter, sans jamais rester longtemps au même endroit. La découverte du fer, il y a 1 400 ans, permit aux hommes de s'armer, lutter, et se défendre contre la Grande Malédiction. Puis, il y a environ 1 000 ans, les murailles blanches d'Haut-Chêne, et la porte sombre de Mont-Brumeux virent le jour, permettant une défense solide face aux bannis, et une grande augmentation du niveau de vie !" Les yeux pleins d’espérance et d’admiration, il continua d’écouter son discour. "En oubliant les faits du Grand Annexeur, ainsi que la défaite de ses descendants, plusieurs centaines d'années plus tard, on peut dire qu'aucune menace ne menaçait réellement l'humanité. Cependant, la Grande Malédiction était toujours là, attendant son heure pour frapper les courageux qui sortaient des cités. Et rien n'indiquait qu'elle finirait un jour ou l'autre, mais au moins étions à l'abri. C'est il y a une centaine d'années que cette philosophie de vie fut dénoncée. Joris le Sage, fier soldat de Mont-Brumeux, fut le premier à s'exprimer sur le sujet, arguant que les Dieux voulaient qu'on se fasse pardonner. Et que la meilleure façon de le faire serait de vivre en harmonie avec les éléments : soleil, lune, eau, plantes, roches et profondeurs. Accusé de traitrise, il s'exila avec les rares fidèles qu'il eut trouvé. Depuis ce jour, les Amranéens vivent dans des petits villages, vénérant les Dieux, sans réelle défense face à la Grande Malédiction. Les enseignements de Joris, diplomatie, religion, harmonie, sont depuis longtemps déformés. Bien que leur Guide Pefier Cœur d'Ébène soit un homme bon, et ancré dans cette philosophie, la plupart des Amranéens le sont pour pour ne pas avoir à respecter des règles. Est-ce qu'attaquer des civils, abuser d'explosifs et tuer des innocents va aider les Dieux à nous pardonner ? " La foule applaudit. Theobip également. C’était donc eux, les Amranéens ? |
Dernière édition: 08 Jan 2012 09:49 par Theobip.
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Re: Theobip, la biographie 08 Jan 2012 09:57 #5718
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[HRP : Excellent ! Très bon remaniement de nos textes respectifs !]
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