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Fiche d'identité

Anélis Grysiel, la fleur de l’hiver.

Fille de soldat de l’empire, Anélis à toujours vécu à Vol d’Aroc au nord de Mont Brumeux. Ces yeux d’un violet si rare, non jamais rien vu d’autre que les montagnes enneigées et l’océan de glace qui entouraient ce petit hameau. Élevée par son seul père, sa mère ayant péris des suites de son accouchement ; la vie n’était pas des plus faciles en ces lieux de froid hivernal.
Anélis passait son temps à garder la maison pendant que son père était en patrouille. Chaque soirs, elle lui préparait un bon repas servit dans une petite écuelle de bois. Une fois le souper terminer, elle s’installait près du feu écoutant les histoires de son vieux père.
Depuis l’installation de la paix Impériale, un nouvel ennemi avait vu le jour, les Amranéens. Anélis était très intéresser par l’histoire si captivante de se peuple vivant reclus dans la nature. Nous étions alors en l’an 1560 et les embuscades Amranéennes se faisait de plus en plus nombreuses, tant bien que l’empire songeait à instaurer un couvre feu. Puis est venu un soir, où la nuit fût des plus froides. La cloche d’alarme retentissait au dehors, pendant qu’Anélis et son père soupaient près du feu. L’instinct du soldat, s’éveillant, il se leva brusquement enfila sa cape et ses gants puis se saisie de son épée Impériale. Lorsqu'il ouvrit la porte un vent froid soufflait la neige qui se répandit à l’intérieur de la maison. Il lança à sa fille : « reste à l’intérieur et éteins le feu, n’ouvre à personne et ne sort sous aucun prétexte ! » Anélis commençait à être inquiète suite à l’avertissement de son père, elle s’empressa d’éteindre le feu quand la porte se referma derrière son père la laissant seule dans l’obscurité de la maison. Le père d’Anélis s’empressa de rejoindre les autres gardes quand il fut avertis qu’une caravane avait été attaqué à seulement quelques lieux du village. « Sûrement ces maudits Amra..» dit-il dans un élan de colère. La garnison s’empressa de rejoindre le lieu de l’attaque. Ils étaient loin de se douter que ce n’était qu’une diversion, en effet un petit groupe d’Amranéens s’était faufilé à l’intérieur du village pour y dérober des provisions dans les réserves du village. Cet hiver était l’un des plus rudes, qu’Akatéa avait jamais connu, il était donc difficile de trouver de quoi se nourrir au nord.
Un silence de mort flottait dans l’enceinte de Vol d’Aroc, on entendait juste le vent souffler. Anélis effrayé, s’avança prêt de la fenêtre pour observer se qu’il se tramait au dehors. Elle vit la place du marché recouverte d’un manteau blanc, tout était calme quand soudain elle aperçu une silhouette courir devant la fenêtre, elle prit peur et en reculant d’un pas fit chuter une assiette de la table qui tomba en morceau aussitôt après avoir touché le sol.
Toujours, le regard porté sur la fenêtre, elle vit la silhouette s’arrêter, puis se retourner en direction de la fenêtre… Elle en avait le souffle coupé. L’homme au dehors rabaissa son capuchon, laissant alors apparaître son visage. Anélis découvrit un jeune garçon aux cheveux brun et au regard doux la fixant dans le plus profond des yeux, elle le contemplait comme si le temps s’était arrêté, les flocons de neiges tombaient du ciel au ralenti. Puis, reprenant son souffle, elle vit arriver au loin les gardes qui poursuivaient le mystérieux homme, qui s’empressa de remettre son capuchon pour disparaître dans les ténèbres de la nuit. Anélis ne pouvait rester là à rien faire, elle prit son manteau de fourrure et sa cape puis sortit au dehors. Le vent était devenu plus fort et plus froid, elle essayait tant bien que mal de suivre la piste du jeune homme à travers ses traces laissée sur le sol enneigé, mais elles devenaient rapidement illisibles à cause de la tempête de neige. Elle parvint à atteindre les écuries, quand elle vit briller au loin une petite lueur dans la montagne à l’extérieur du village, s’empressant de la suivre elle arrivait devant l’entrée d’une petite grotte où le jeune homme était assis au coin du feu, une flèche dans la jambe…

Ryel, le fin pêcheur.

Le jeune Ryel n’a jamais connus ses parents, tout jeune il fût recueillit par les Amranéens d’Eau Changeante, ce qu’il lui vaut son prénom Ryel qui signifie Eau en ancien Akatéen. Il a été élevé par l’un des aînés du village Rambrand Haelian, le meilleur pêcheur du village.
A sa mort, Ryel à reprit le flambeau, puisqu’à son tour il était devenus le plus doué en ce qui concerne la pêche. Des rumeurs disent qu’il serait un enfant caché du dieu Sinrir, bien que cela ne soit pas possible. Cependant il est à noté que Ryel est très croyant, et voue un culte particulier à Sinrir, tout comme l’ancien Rambrand le faisait déjà avant lui. Tout allait bien pour le jeune Ryel jusqu’à cet hiver de l’an 1560, qui à fait basculer sa vie.
L’hiver de 1560 était le plus rude jamais recensé par les érudits, et Morne-Colline commençait à en ressentir les conséquences, nombre d’Amra sont mort de la famine, c’est pourquoi le conseil chamanique à décidé d’envoyer un groupe de soutien, pour résoudre ce problème à Morne-Colline. Ainsi, un citoyen Amranéens de chaque cité devait rejoindre les rangs des Morne-Collinois. Ryel ainsi que ses deux autres compagnons arrivèrent à Morne-Colline accueillit par le chaman. Dans les heures qui suivirent leur arrivée, le petit groupe avec l’aide du chaman avait établie une mission d’infiltration au sein du village de Vol d’Aroc avec pour but de s’emparer de provision dans leur réserve de nourriture. Après deux jour de préparatif, le petit groupe d’Amranéens se rendit dans les montagnes afin de s’éloigner de la route Impériales et d’éviter les patrouilles.
Une fois arrivé près de leur destination, les trois jeunes garçons établir leur campement dans une petite grotte, où ils s’abriteraient en attendant l’arriver de la caravane qu’il devait attaquer afin de crée une diversion afin de pénétrer dans l’enceinte du village. Après une longue attente, l’heure était venue et le petit groupe s’élança à l’attaque de la caravane, ils capturèrent les deux cavaliers qu’ils ligotèrent à un arbre dans la forêt de pin qui longeait la route. Une fois leur liberté rendue aux chevaux, ils se dirigèrent vers les palissades du village attendant que l’alarme soit donnée et que les gardes sorte du hameau. Un fois chose faite ils escaladèrent le mur de bois puis se séparèrent afin de trouver la réserve.
Ryel avançait lentement dans l’ombre à cause de la tempête qui faisait rage, il passait devant une petite maison qui donnait sur une grande place avec une fontaine gelée en son centre. Il s’arrêta un moment prononça quelques mots d’une ancienne prière vouée à Sinrir, puis il se remit à avancer, quand soudain il entendit le bruit d’un objet qui vole en éclat. Il arrêta de nouveau sa course puis se retourna, par la fenêtre il vit le visage d’une ravissante jeune femme… Stupéfait de sa beauté, il se dévêtit de son capuchon pour mieux l’apercevoir, il la contemplait dans le plus profond de ses yeux violacé, elle avait le teint blanc comme la neige et des cheveux d’un bleu glacial comme il n’en avait jamais vu auparavant. Soudain une ribambelle de garde déboulait sur la place du marché s’étant rendu compte du subterfuge. Ryel, reprenant ses esprits remit son capuchon en place et pris la fuite, quand il passa tout à coup devant un bâtiment qui semblait être la réserve. A peine eu t-il le temps de gravir les marche qui menait à l’intérieur, qu’un groupe de garde apparut derrière lui en criant : « Il est là ! Saisissez vous de lui ! » Ainsi débuta une course poursuite effrénée dans la tempête de neige, Ryel réussi à leur échapper en se faufilant discrètement dans les écuries, une fois quel les gardes s’était éloigné, il passait les portes de la ville pour rejoindre ses compagnons à leur campement mais dans sa course il ressentit d’un coup un intense douleur à la jambe, il venait de recevoir une flèche d’un garde qui le poursuivait, tombant à genoux, il sortis la hache qu’il tenait à sa ceinture et l’envoya s’encastrer dans le buste en côte de maille du garde, qui s’écroula à terre. Ryel, se dépêcha aussi bien qu’il pu afin de s’éloigner du village. Une fois arrivé dans la grotte il se rendit compte qu’il était seul, ses acolytes avait dû être tué durant l’infiltration. Ainsi il alluma un feu, et examina sa jambe quand soudain apparu la jeune fille aux cheveux de glace à l’entrée de la grotte.

Une rencontre inattendue.


Anélis, le regardait, assis prêt du feu la jambe pleine de sang avec une flèche en son travers. Ryel ne savait quoi faire confronté à cette situation, c’est pourquoi il ne fit rien d’autre que de rester silencieux. C’est alors qu’Anélis prit la parole : « Vous… tu… tu es est Amranéen n’est-ce pas ? Tu es blessé, laisse-moi t’aider. » dit elle d’une voix douce et fluette. Ryel éblouit par la beauté de cette être baissa sa garde et se laissait examiner. « Je… je m’appelle Ryel. » dit-il en marmonnant. Anélis à genoux examinant sa jambe en piteux état puis leva la tête en sa direction et lui répondit : « moi je m’appelle Anélis, Anélis Grysiel. Ta jambe est dans un sale état, il faut retirer la flèche. » Elle avait de nombreuses fois aidé à l’infirmerie de son village lorsqu’il y avait beaucoup de blessés. Elle connaissait quelques remèdes et savait soigner de simple blessures.
- Prépare toi, ça va être douloureux, je retire la flèches au bout de trois. Ryel s’empressa de mordre sa manche, pour ne pas laisser échapper de crie de douleur.
- Attention, un, deux… Anélis tira de toutes ses forces sur la flèches qui sortie de la jambe de Ryel laissant s’échapper un jet de sang flamboyant à la lueur du feu. Ryel ne put s’empêcher de relâcher un hurlement étouffé dans sa manche.
Après cet incident, les deux jeunes gens entreprirent une discussion qui dura un bon moment, ils échangèrent des regards passionnés laissant paraître un début d’amitié, puis voyant l’aube pointé, Anélis s’affola, devant regagner la maison avant que son père ne s’inquiète de sa disparition. En enfilant son manteau elle s’adressa à Ryel : « tu ne vas pas pouvoir marcher avant quelques jours, reste à l’abri dans cette grotte, je viendrais t’apporter de quoi manger quand mon père aura le dos tourné. » Ainsi Anélis repartit pour le village laissant Ryel pensif, dans la petite caverne. Il était assis à l’entrée, ce qui lui offrait une vue imprenable sur l’ensemble de la forêt de pin illuminée par les rayons du soleil levant. Il repensait à ces moments dans la caverne en compagnie d’Anélis.
- Pourquoi veux-tu m’aider ? demanda Ryel à la jeune femme.
- Je ne voulais pas que les hommes de mon père te fassent du mal, Répondit-elle. Tu n’es pas bien plus âgé que moi, j’aurais trouvé injuste qu’ils t’enlèvent la vie, reprit Anélis.
- Il ne faut pas en vouloir au gardes, ils ne font que leur travail, tout comme moi dans ton village, je devais vous dérober des provisions dans la réserve, mon peuple souffre de la famine. Expliqua Ryel.
- Je le sais bien que ce n’est pas leur faute, mais tout à l’heure, par ma fenêtre quand je t’ai aperçu et que tu t’es retourné, c’était comme si le temps s’était arrêté un instant, et… il fallait que je te revois… murmura Anélis.
Ryel était étonné de savoir qu’elle avait pu ressentir la même chose que lui à cet instant…
- J’ai moi aussi ressentis quelques chose comme ça tout à l’heure, dit-il hésitant, je ne saurais le décrire, mais quand je t’ai vu c’était comme si tout ce qui était autour de moi n’avait plus aucune importance…

Anélis venait de regagner sa maison, elle eu à peine le temps de se dévêtir d’une manche de son manteau que son père passait le pas de la porte : « Où est-ce que tu t’en va ? » Anélis prit de court du se résoudre à mentir à son paternel.
- Je euh… je commençais à m’inquiéter ne te voyant pas revenir je pensais partir te chercher.
- Et bien comme tu peux le voir je suis là, il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Un groupe d’Amranéens s’est introduit dans le village, nous avons pu en tuer deux qui t’entaient de s’échapper, le troisième s’est malheureusement enfuis après avoir tué un des gardes, mais on a quand même réussi à le blesser à la jambe, si il ne peut marcher avec le froid qu’il fait, je lui donne deux ou trois jours à vivre tout au plus.
Plus tard dans la soirée, après avoir servis le dîner à son père Anélis regagna sa chambre avec un morceau de pain et de fromage.
Sur son lit était étendue une toile de tissu de couleur sombre où elle y emballa le repas pour le jeune Amra. Elle observait depuis la porte de sa chambre son père tombant de fatigue, s’allonger sur sa couchette pour sombrer dans le sommeil. Dès lors, Anélis enfila son manteau de fourrure et se dirigeait vers la porte. Après quelques minutes elle atteint l’entrée de la caverne, où elle trouvait Ryel toujours assis prêt du feu.
- Tien, voilà de quoi te rassasier, un peu de pain et un morceau de fromage, c’est tout ce que je peux t’offrir, dit-elle.
- Merci, c’est déjà beaucoup, je pourrais jamais assez te remercier de ce que tu fais pour moi, répondit Ryel souriant.
Anélis le fixait avec un regard remplis d’émotions, puis après un temps d’hésitation elle se jetta à son cou, pour l’enlacer tendrement. S’en suivis une nuit d’amour passionné entre baisés et caresses. Anélis s’était abandonné au jeune Amra, s’endormant à ses côtés. Elle fut réveiller par les doux rayons du soleil qui caressait sa peau blanche et faisait briller ses cheveux de givre. Elle dû se résoudre à quitter son tendre, pour regagner sa demeure avant que son père ne se rende compte de son absence. Ils s’échangèrent un dernier baisé pour ce quitter.

En effet, cela va faire maintenant trois jours que Ryel est resté à l’abri dans la caverne, sa jambe toujours blessé, il peut néanmoins de nouveau marcher avec l’aide d’un bâton qu’Anélis a ramassé dans la forêt non loin de là. Ryel avait reprit la route pour rejoindre Morne-Colline, après avoir salué et remercie Anélis de tout ce qu’elle avait fait pour lui. Il lui avait promis qu’il reviendrait la voir bientôt. Alors Anélis l’a attendus, longtemps, beaucoup trop longtemps. Ryel après son retour à Morne-Colline, était surchargé d’affaire importante, des rapports d’espionnage sur la ville, comment avait-il survécu, où s’était-il réfugier, comment s’est-il nourris. Il savait que s’il disait la vérité on lui empêcherait de revoir Anélis, ce qu’il ne pourrait supporter. Il à monter une histoire de toute pièce, disant qu’il s’était caché dans la forêt, en se nourrissant des provisions dont il se serait emparé dans le cadre de la mission. Dès lors, il s’est fait discret pour qu’on ne lui porte pas trop d’attention.

Retrouvailles Difficiles


Cela faisait désormais huit mois que les deux jeunes gens s’était quittés. Cette nuit là, contrairement à celle de leur rencontre, la nuit était douce et le ciel regorgeait d’étoiles scintillantes. Ryel était en route pour retrouver sa bien aimé, il s’était discrètement absenter de Morne-Colline, emprunta un cheval à l’écurie pour se rendre vers Volg d’Aroc. Une fois arrivé à la lissière de la forêt il attacha son canasson à un arbre au bord d’une rivière pour que ce dernier puisse s’abreuver. Il se faufilait discrètement le long de la palissade qui entourait le hameau, puis une fois à l’abri des patrouille de gardes qui rôdaient, il commença sont ascension. Une fois dans le village, il se dirigea discrètement vers la maison d’Anélis où on pouvait discerner une lumière de chandelle à travers l’une des fenêtres. Ryel se mis à regarder au travers du verre givré recouvert de poussière pour discerner sa bien aimé Anélis, malheureusement dans les bras d’un autre homme.
Terrassé par ce qu’il venait de voir, Ryel ne pu conserver son excès de rage, et lança un grand coup de poing contre le mur de la maison, pour ensuite rebrousser chemin. Anélis entendu le bruit depuis l’intérieur de la maison, son fiancé Draew Azyena le capitaine de la garde, lui s’était endormis au coin du feu. Anélis revêtis son manteau de fourrure avec difficulté, puisqu’elle était à huit mois de grossesse, ce qu’il lui demandait un effort considérable pour sortir au dehors et affronter le froid de la nuit. Une fois dehors, elle aperçu des traces de pas qui partait de la fenêtre pour aller en direction de la place du marché, elle les suivit pendant un moment, pour arriver face à la fontaine gelée de la place, c’est alors qu’elle vit un homme agenouillé face la fontaine récitant un sorte de prière en ancien Akatéen. Elle s’approcha discrètement pour l’observer, quand elle eu une contraction suffisamment douloureuse pour lui laisser échapper un gémissement de douleur, qui parvint à l’oreille de l’homme à genoux. Il se releva et se dévêtis de sa capuche. Ainsi Ryel se trouvait face à Anélis. Sans attendre elle versa une larme en se jetant dans ses bras. Mais Ryel ne réagi pas.
- tu m’as remplacé, lança t-il dans un soupir.
- Mais non voyons ! Le visage d’Anélis ruisselait de larmes. J’avais besoin de justifier ma grossesse, expliqua-t-elle. Anélis ouvrit son manteau pour laisser paraître son ventre.
- Mais alors je… je vais être père, murmura Ryel en regardant fixement le ventre d’Anélis.
- Oui, c’est ton enfant que je porte, l’homme que tu as vu s’appelle Draew Azyena, il est le capitaine de la garde de Volg d’Aroc, il a demandé ma main auprès de mon père il six mois de cela, et comme je savais que je portais ton enfant j’ai accepté pour ne pas éveiller de soupçons, je ne l’aime pas, je ne l’ai jamais aimé, il n’y a que toi dans mon cœur.
- Alors… fuyions ensemble, nous irons vivre dans les bois au bord d’un ruisseau, dans une magnifique maison que nous construirons de nos mains où nous pourrons élever notre enfant ! Partons, dès ce soir, nous ne pouvons attendre plus longtemps !
Anélis était surprise par la proposition de son amant, elle aurait voulu le suivre mais elle ne pouvait laisser son père seul. En vue des circonstances, elle à décider quand bien même de partir avec lui.
- Laisse-moi prendre quelques affaires et nous partirons dès ce soir, proposa Anélis.
- D’accord je vais t’attendre devant la porte, répondit Ryel.
La jeune femme pénétra dans la maison, en se dirigeant vers sa chambre, elle se saisie d’un sac puis revint dans le séjour où elle se saisie d’une feuille vierge et d’un plume et se mit à écrire :

Père, je t’écris ces mots pour te dire adieux, je n’ai jamais trouvé le courage de te l’annoncer, mais j’ai rencontré un Amranéen il y 8 mois de cela lors de l’incident au village, et aujourd’hui je porte son enfant. Nous sommes tout deux éperdument amoureux l'un de l'autre c'est pourquoi j’ai décidé de m’enfuir avec lui, ainsi nous pourrons élever notre enfant à l’abri du conflit entre l’Empire et les Amranéens. Adieux, puisse Cycléis veillez sur toi et toujours te protéger.

Anélis se rendit ensuite dans la réserve de la cuisine pour y prélever quelques provisions. Pendant ce temps Ryel, qui se trouvais dehors à monter la garde, aperçu une patrouille qui venait dans sa direction, il s’empressa de pénétrer dans la maison pour avertir sa douce.
Ils sortirent par la porte de derrière, en courant à tout allure en direction des écuries, Ryel venait de seller un cheval, quand un garde les surpris. Depuis l’incident de l’hiver dernier, le maire du hameau instauré un couvre feu qui stipulait que personne ne devait se trouver dehors une fois la nuit tomber. Le garde se précipita pour donner l’alarme, à peine eut-il le temps de sonner la cloche que notre couple sur leur monture avait d'ores et déjà passé les portes du village.