- Nom : Merrilin
- Prénom : Yraedry
- Âge : 26 ans (né en 1554)
- Faction : Amranéen
- Fonction/Métier : Forgeron et espion
- Physique : 1m76, cheveux noir et yeux verts. Bras musclés par le travail des métaux.
- Caractère : Calme, discret, arrogant et protecteur. Est prêt à tout pour aider son peuple.
Histoire:
Né du mariage d’un éleveur et d’une fille d’agriculteur en 1554, je n’ai jamais eu à me plaindre de ma vie. A l’époque, je vivais à Haut-Chêne. Quoi de plus normal pour des éleveurs. Il est vrai que l’élevage est parfois un métier difficile mais vivant loin des bannis, je me suis toujours senti en sécurité. Je vivais une vie bien tranquille.
Qui suis-je ? Yraedry Merrilin. Voleur et “commerçant”. Je suis brun aux yeux verts, pas très grand, fin mais agile. Mon physique a toujours été un avantage pour ma profession. Je vis des vols que je commets et des contrats que j'honore. Je suis aussi amranéen. Pendant ma tendre enfance, ma mère priait Naranaé avec ferveur. “Si chaque jour, ton assiette est pleine, c’est à Naranaé que tu le dois !” me répétait elle tous les jours. Mon père, lui, était moins pieux. Il ne faisait que très rarement référence aux divinités sauf lorsqu’il grommelait “par Cycléis…” Il était par contre doté d’une grande générosité, ce qui l’amenait souvent à aider les personnes dans le besoin. Bercé par le culte de Naranaé de ma mère et l’altruisme de mon père, j’ai commencé à mépriser l’Empire…
Un soir, quelques années plus tard, lors d’une balade nocturne, je vis un mendiant supplier un garde pour recevoir l'aumône. Celui-ci le poussa du pied avec un air de dégoût et partit en ricanant. Mâchoires serrées, j’aidai le mendiant à se relever, lui donna les 5 akatéons qui traînaient dans ma poche puis prit la direction de ma maison. Sur le chemin, une silhouette dans l’ombre d’une bâtisse m’accosta:
- Toi qui aide ton prochain, n'es-tu pas écoeuré par ce monde ? Toi qui vénère Naranaé, te sens-tu encore à ta place dans ce système qui prône le profit au détriment de la nature ?
Tétanisé par l’inconnu, je n’osai ouvrir la bouche. Comprenant mon sentiment, il continua.
- Rejoins le peuple Amranéen. Tu y trouveras des gens qui, comme toi, veulent vivre dans l’égalité et qui comme toi, vénèrent Naranaé. Il se pourrait même que tu y retrouves le vrai Yraedry que tu refoules depuis tout ce temps.
Une fois son discours fini, le mystérieux amranéen prit la direction de la grande porte et disparut dans la nuit. Je me rendis compte de ce qui venait de m’arriver et courut jusque chez moi.
Les journées passèrent les unes après les autres sans que ce souvenir ne quitte ma tête. Qu’entendait-il par le vrai moi ? Existe-t-il vraiment un endroit où les gens vivent en s’entraidant comme des frères ? Bien que cela avait un goût d’utopie, je commençais doucement à y croire. A mes 18 ans, mon choix était fait.
Ce fût le plus triste de mes anniversaires. Mes parents n’étaient pas d’accord avec ce choix, ce qui était tout à fait normal pour un couple d’impériaux. Je fis mes adieux et sortis dans la rue. La nuit tomba alors sur Haut-Chêne. Par instinct, je me dirigeai vers l’endroit où j’avais rencontré l’amranéen. Il m’attendait alors, au même endroit et avec cette même prestance intimidante. Cette fois-ci, 2 silhouettes disparurent dans la nuit en direction de la grande porte...