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SUJET : Récits d'Elythia
Récits d'Elythia 01 Avr 2014 17:36 #24414
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Fiche d'identité
- Nom : Marche-Glace ( Liérgrysiel ) - Prénom : Elythia - Surnom : Ely - Âge : 28 ( Maintenant 34 ) - Faction : Amra - Fonction/Métier : Détrousseuse de voyageurs imprudents - Physique : Grande et élancée, allure elfique. - Caractère : Impétueuse à tendance belliqueuse. - Idéologie : Agressive envers les Impériaux suite à des mésaventures avec des gardes hautains. Elle croit en l'immanence de la nature et est très attachée à celle-ci avec un penchant pour les animaux. Introduction au RP : Attention : Spoiler ! [ Cliquer pour agrandir ][ Cliquer pour masquer ] Le soleil commençait à montrer ses premiers rayons. Elythia songea qu'elle aurait vénéré Naranaé pour avoir une voûte d'un bleu si limpide quelques jours plutôt. Seulement, elle n'était plus sur sa petite île*. Elle marchait depuis plusieurs heures, elle avait soif et la gorge sèche. A sa gauche le désert s'étendait jusqu'à l'horizon tandis que de l'autre côté, l'astre surplombait les petites vagues du matin. Mille fois elle avait décidé de s'arrêter et de laisser son corps au bras de Nodens, mais elle ne pouvait pas. Non, elle n'avait pas le droit, Alogya avait donné sa vie pour elle, elle devait l'honorer. Elle revit le corps de sa sœur, inerte, bercé par les vagues. L'image était insupportable. Et dire que ce voyage devait être une expérience enrichissante, qui d'après sa mère, lui ôterait tout souhait de revenir sur leur caillou perdu dans l'immensité de l'océan. Elle se demanda comment ses parents seraient mis au courant du drame et, par-dessus tout, comment allaient-ils réagir. Elythia était l'aînée de la famille Marche-Glace, née d'un père pêcheur et d'une mère tisserande, elle devait reprendre la boutique tandis que sa sœur partirait sur le continent pour suivre un enseignement. Elle avait beau clamer que le tissu ça ne l'intéressait pas et qu'elle rêvait de fendre les océans sur un navire, elle ne récoltait que railleries et rires. Comment elle, bâtie comme une longue brindille, survivrait au milieu de robustes marins. Son père lui répétait inlassablement qu'on ne souquait pas les amarrages avec des yeux bleus, aussi jolis soient-ils. Elle avait toujours été considérée comme la greluche qui ne pensait qu'aux garçons. Ce voyage avec sa sœur pour découvrir le continent était la première fois qu'on lui faisait vraiment confiance. « Et surtout, garde toujours un œil sur ta sœur, tu sais comment elle est.. » Ces paroles sonnaient désormais comme un poignard qui tournait délicatement, méticuleusement dans le corps d'Elythia. D'un revers de main symbolique, elle ôta les sombres pensées de sa tête. Il était trop tard. Elle défit sa natte qui laissa ses longs cheveux bruns tombés et repris sa marche. Elle devait maintenant trouver un endroit pour se protéger des rayons qui commençaient à brûler sa peau. Au loin elle aperçut quelques rochers sur la plage. Quelques enjambées plus tard elle y était. Elle émit un piaillement. Elle venait de se piquer les fesses sur un caillou pointu en s'asseyant. Elle frotta avec soin le sol puis s'assît en grimaçant. Elythia ne tiendra pas longtemps dans ces conditions, elle n'était pas de nature très vaillante, sa gourde était à moitié vide, et bien qu'elle discernait des arbres au loin, il lui fallait encore une journée de marche pour atteindre la lisière. Elle sentit un frisson d'angoisse parcourir son échine, elle connaissait bien ces contes sur des brigands sans foi ni loi qui détroussaient même les plus valeureux aventuriers. Elle réfléchit aux alternatives qui se présentaient à elle, c'est à dire aucune. Elle sombra après quelques secondes dans un profond sommeil, parsemées de visages figés par la mort tandis qu'un homme, toujours le même, riait aux éclats en la montrant du doigt. Elle sentit une main ferme dont les doigts s'enfonçaient dans la maigre chair de son épaule et se réveilla en sursaut. Une odeur de sueur envahit ses narines, elle voulut crier mais rapidement, les doigts glissèrent sur sa bouche. « Tais-toi, qui es-tu ? », la voix était hésitante mais la jeune fille reconnu l'accent. Son sang se glaça, elle sentit son corps se paralyser, tout était comme figé, jusqu'aux battements de ses cils. *Village insulaire // TO BE CONTINUED |
Dernière édition: 08 Sep 2014 20:45 par Savety.
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Récits d'Elythia 01 Avr 2014 17:42 #24416
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[HRP : J'aime beaucoup ! J'ai juste 2 remarques. Je trouve que le "NdlR" fait tâche au milieu du texte, j'aurais préféré une astérisque et la précision après le texte. Et deuxièmement, pour ce texte ce serait plutôt "Ndla" pour "Note de l'Auteur" plutôt que "NdlR" (Note de la Rédaction) qui s'applique plus à un journal ^^] |
Dernière édition: 01 Avr 2014 17:43 par Sideara.
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Récits d'Elythia 25 Juil 2014 10:14 #26342
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Chapitre 2 : Découverte des us et coutumes Amranéens et premières escarmouches.
/A venir/ |
Dernière édition: 25 Juil 2014 10:15 par Savety.
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Récits d'Elythia 25 Juil 2014 10:19 #26343
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Chapitre 3 : L'exil
Attention : Spoiler ! [ Cliquer pour agrandir ][ Cliquer pour masquer ] J'ai pas l'habitude de raconter une histoire qui rend compte d'événements à la suite, ce qui donne un texte assez rapide ou j'ai peu le temps de détailler, ce qui enlève pas mal de style :/ J'aurais aimé le faire comme mes autres RP, cependant le nombre d'actions est bien trop grand pour cela. En espérant que ça vous plaise tout de même, bonne lecture ! "Approchez, approchez, vous avez l'étoffe d'un héros ? Il ne vous manque plus que l'arme, venez, contemplez cette lame souple et légère, Tran lui-même jalouse la qualité de cet acier." Un garde en quête de gloire et de reconnaissance s'approcha, il hésita une seconde avant de caresser le tranchant, comme pour mettre au défi les paroles de la marchande. Une goutte vermeille coula le long de son index, tomba lourdement sur la pierre avant de s'engouffrer dans les joints du dallage, ou du moins ce qu'il en restait. La scène n'échappa pas aux quelques curieux qui formaient désormais un petit attroupement autour de l'échoppe. Tous attendaient la réaction du jeune homme, dont le visage faisait la grimace. Bien que grimé, Elythia dut lutter pour masquer ses fossettes, caractéristique type de la jeune amranéenne qui pourrait suffire à la démasquer. Elle n'aurait pas pu avoir de meilleur publicité que celle-ci, elle qui se démenait quelques minutes plus tôt pour attirer l'attention de l'un ou l'autre nigaud. Peut-être le vieux forgeron avait-il un réel talent. Quelques semaines auparavant, elle avait été obligée de fuir les siens, ou du moins ceux qui répondaient aujourd'hui au nom amranéen. La nouvelle chamane, probablement dépassée par les événements, n'avait pas trouvé de meilleures solutions que de confisquer les plus puissantes armes et équipements de son peuple, ainsi que d'emprisonner l'une des plus fine lame du village. Seulement, la guerre était déjà déclarée, ce qui impliquait de sanglantes batailles dans un futur proche. Il était trop tard pour faire marche arrière, et trop peu l'avait compris. Lorsque Elythia se rendit chez Amaesis pour protester contre ses mesures irréfléchies, le dialogue monta rapidement dans les aigus, l'ex-thaumaturge tint bon, poussant la belligérante à menacer de tuer le régent avec un couteau de pêche. Sorika, fort de son courage et voyant sa chamane en mauvaise position, pris son épée et fracassa le pommeau de l'arme sur le crâne de la guerrière, alors qu'il soutenait celle-ci lors des élections. Trahie par son chaman, elle passa plusieurs nuits dans une geôle, surveillée en permanence par une sentinelle Racinoise. La belle tenta de s'attirer les faveurs du vieil homme par tous les moyens qu'elle put imaginé, sans succès. Elle décida alors d'hurler à s'en rompre les cordes vocales, jour et nuit, jusqu'à ce qu'on décide de la libérer. Lors d'une nuit ou la chaleur était particulièrement intenable, le garde s'éloigna quelques minutes de la porte, juste assez pour prendre une bière à la taverne et se désaltérer. Il n'en fallait pas plus pour que Razade, ancien chaman, montre son visage entre les barreaux. Il fit jurer la guerrière de se faire oublier quelques semaines, le temps que les amranéens soient prêts à prendre les armes. En quelques instants, elle bondit hors de la cellule, remercia rapidement l'homme et se rua vers la forge. Heureusement, celle-ci était déserte aux petites heures, facilitant la fuite d'Elythia. Un arc et un carquois bien remplit plus tard, la récente fugitive s'enfonçait rapidement dans une forêt qu'elle connaissait par cœur. D'arbre en arbre, de branche en branche, elle sautait avec aisance et agilité, à la seule lueur de la lune. Ce spectacle silencieux, pour éviter d'attirer les bannis et ainsi révéler sa position, dura plusieurs heures, malgré la soif, elle ne pouvait pas s'arrêter, elle était encore trop proche du village. Bientôt, le pont falaisien se dessinait sur l'horizon alors que cycléis débutait son ascension sisyphéenne. Elle s'abreuva brièvement au bord du lac avant de chercher une barque pour le traverser sans encombre. Au milieu de l'eau placide, la lumière irradiait de partout, il était impossible de se protéger des rayons et rapidement sa peau pâle commençait à brûler. Elle redoubla d'effort et, aidée du faible tirant d'eau de la barque, elle gagna la berge nord. Gardant son cap, elle arriva sur le flanc du volcan, cherchant une cavité creusée par une précédente éruption afin de s'y reposer. Elle aperçut une grotte à une trentaine de pied en amont, légèrement cachée par un arbre à moitié calciné, de quoi se mettre à l'abri pour un bon moment. Une fois face au trou, elle discerna une lueur rouge au fond de la cavité. Elle banda son arc et s'enfonça, pas par pas, vers ce qui semblait être le fond. La lumière provenait d'une lame chauffée à blanc, posé sur une enclume. Qui d'autre qu'elle aurait pu avoir l'idée de s'abriter ici ? Des sons se firent entendre et bientôt des voix résonnaient entre les parois. Alors que la grotte bifurquait sur la gauche, des ombres dansaient sur les murs, au gré des flammes d'un petit feu qui peinait à démarrer. Elle surgit d'un coup face aux deux personnes, avec la tête du plus âgé en ligne de mire. Son compagnon sortit la lame de son fourreau et voulut s'avancer lorsqu'un tir fulgurant lui transperça la gorge, le laissant pour mort au sol. Le vieillard expliqua que lui et son fils sont les descendants de forgerons très célèbres dans le nord, priant la jeune de le croire. Son accent fit office de preuve mais la rebelle n'en avait que faire et c'est ce qu'elle lui expliqua, avant d'armer une nouvelle flèche à sa corde. Le forgeron la supplia de le laisser en vie, proposant armes de qualités et argents, de quoi assurer la pérennité matérielle de la brigande. Surprise, elle lui expliqua que de toute manière en le tuant, elle emporterait tous ses biens. Elle lâcha d'un coup sec la corde tendue sur sa pommette, comme pour mettre fin à cette conversation inutile. Il s'écroula dans un tas de braises, et bientôt sa tunique en lin se consumait lentement. Quelques jours de repos plus tard, elle ne tenait plus en place, faisant les cent pas dans la grotte. Elle crevait d'envie de sortir, de passer à l'action, mais elle avait donné sa parole. Elle se résigna à se faire passer pour une marchande d'armes, la fille du forgeron mort, pour arpenter chemins et routes impériales, à la recherche de nouvelles. Elle avait souvenir d'un procédé que sa mère utilisait pour se teindre les cheveux, il suffisait de cuire de la paille d'avoine et de l'appliquer sur le cuir chevelu. Après une tentative infructueuse, elle retenta l'entreprise et ce fut un succès. Elle se grima le visage, changea sa tunique de trappeuse pour des vêtements typiques de commerçant, et prit une bonne partie du matériel présent dans la caverne. Elle se rendit directement à Falaise, bien que les marchands n'y soient pas les bienvenus, les gardes y sont particulièrement niais. Au mieux, elle extirperait des informations précieuses à un garde ivre, au pire elle remplirait de quelques akatéons sa maigre bourse. |
Dernière édition: 25 Juil 2014 10:26 par Savety.
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