Bienvenue,
Invité
|
|
SUJET : Biographie de Yarkel Detchin
Biographie de Yarkel Detchin 17 Nov 2013 23:24 #21763
|
-Nom: Detchin
-Prénom: Yarkel -Âge: 23 ans -Faction: Amranéen -Métier: Ancien garde, désormais il aime s’occuper des projets d’architecture. -Physique: Yarkel est un solide gaillard, bien que de taille à peu trop petite à son goût (1m72). Il a les cheveux bruns virant au rouge et se laisse pousser la barbe. Ses yeux sont verts. -Caractère: Yarkel est discret et il est souvent distrait. Mais cela ne l’empêche d’être observateur et d’aider les autres. Habitant de Haut Chêne dans son enfance, son père essayait de l’endoctriner à l’idéologie impériale, avec pleins d’idées fausses sur les Amranéens. Nonobstant il n’y a jamais adhéré même s’il est resté ignorant sur ce peuple. De ce fait, on peut dire que Yarkel est un peu naïf. -Idéologie: Suite à sa fuite, le monde de Yarkel s’est écroulé. Il est en pleine reconstruction et s’adapte peu à peu à l’idéologie Amranéenne. Cependant Yarkel passe de plus en plus de temps à prier Naranaé et les autres enfants de la Déesse Mère. -Histoire: [HRP] La première partie s’agit du RP de ma candidature [/HRP] Mon nom est Yarkel Detchin, et mon histoire est semé d’embûches jusqu’à mon arrivée dans la ville forestière de Racine-Courante. Je vais vous la raconter. Je suis originaire de la ville qui a vu pendant des siècles le règne des Garador, Haut-Chêne. J’ai été élevé dans la plus pure des traditions impériales, mon père étant un partisan convaincu de l’empereur. Cependant il regrettait la politique un peu trop pacifique à son goût envers les Amranéens car il vouait une profonde rancune envers ce peuple qui s’était détourné de l’idéologie de l’empereur. C’est dans ce climat que j’ai grandis, sans pour autant adhérer aux idées de mon père, je ne comprenais pas sa haine et elle ne parvenait pas à me toucher. Mais cela mis quand même en doute mes opinions sur ce peuple qui vit caché. Sont-ils aussi maléfiques que l’on me le décrit ? Vint un jour où je suis entré au service de la garde impériale. Je n’avais aucune inspiration à prendre les armes, mais une récente attaque des Amranéens dans les alentours, coûtant la vie à de nombre des nôtres, a galvanisé mon père dans sa rage envers les rebelles et a émis le vif souhait que son fils entre dans la garde, pour protéger les honnêtes gens des sauvages. J’étais encore jeune à cette époque, mais j’avais tout juste l’âge requis pour être recruté. Mon père n’a pas fait de détail et m’y a expédié. J’ai donc commencé mon entraînement, et à mon grand étonnement, je me suis révélé plutôt doué dans le maniement des armes. Cela ne me plaisait pas particulièrement pour autant, mais il faut avouer que je rivalisais avec les meilleures recrues de la caserne. Cependant, après mes classes, on m’assigna seulement à la garde de la ville, car les recruteurs avaient remarqué mon manque d’envie dans les armes. Ils disaient que mon talent été gâché et qu’il serait dangereux de m’assigner à de plus hautes responsabilités. Mon père entra dans une colère noire quand il a appris la nouvelle, car il avait compris que son fils ne servait pas assez bien sa nation. Il m’a alors expulsé de la maison et m’a dit de ne revenir que lorsque j’aurais prouvé de ma valeur envers l’Empire. Je suis donc parti, le cœur un peu lourd, vers le poste que l’on m’avait assigné à Falaise-Plongeante. J’ai été garde pendant quelques années, sans pour autant y attaché beaucoup d’importance. Puis un jour, j’appris que la santé de mon père déclinait de façon brutale. Malgré l’éducation un peu musclée qu’il m’avait offerte et ses dernières paroles, je fus très affecté par son état de santé. J’ai décidé alors de m’impliquer vraiment dans mon travail, afin que mon père retrouve un peu de fierté dans ce fils qu’il avait méprisé. En quelque mois, je fus remarqué par le capitaine de la garde qui fut impressionné aussi bien par mon assiduité que par ma maîtrise de l’épée. Rapidement, je franchis les échelons jusqu’au jour où l’on m’affecta comme rodeur impérial, en tant que chef d’une petite équipe, ayant pour ordre de sécuriser les environs de Haut-Chêne. Sur le chemin vers la ville blanche, j’ai redécouvert les paysages de mon enfance qui m’étaient familières. J’allais enfin revenir à la maison et revoir ma famille, et mon père, bien qu’affaibli, allait être fier de moi. Soudain je ressentis que quelque chose n’allait pas dans la forêt. Tout était trop calme, je n’entendais plus les bruits omniprésents et pleins de vie de la forêt. Je fis signe à mes compagnons de redoubler de vigilance. Tout à coup, je découvris l’origine de ces perturbations sous la forme d’un groupe de bannis se lançant droit sur nous. Nous étions sur nos gardes, et nous avions pu réussir tant bien que mal à repousser nos assaillants. Voulant découvrir ce que faisaient ces bannis en grand nombre ici, j’inspectais l’endroit d’où ils venaient. Au détour d’un taillis, je remarquai rapidement trois corps étendus sur les feuilles. Voyant que la zone était sécurisée, je me précipitai pour voir leur état. Heureusement, ils étaient encore en vie, mais ils étaient mal en point, surtout un qui perdait une quantité significative de sang par son flanc. Je demandais à mes hommes de l’aide pour les secourir. Je constatai à mon désarroi qu’ils étaient restaient à vingt pieds derrière moi, et leur armes toujours tirées. Mon ami le plus fidèle, John Taberfield, me dit alors que c’était des Amranéens et qu’il était interdit de leur porter assistance. Ces pauvres hommes en difficulté, ce seraient des Amranéens ? Je n’en avais jamais aperçu auparavant. Pourtant ils ne ressemblent en rien aux récits de mon père. Ils n’ont pas de longs bras inquiétants, ils n’ont pas la peau quasi translucide et ils ont un nez comme nous tous. D’ailleurs, c’est exactement à quoi ils ressemblent, comme nous tous. Je fus stupéfait par cette révélation, mais je gardai mon calme. Toute mon équipe était des hommes de confiance, que je connaissais pour la plupart depuis la caserne de recrutement. Je pouvais comprendre leur nervosité face à des gens qu’ils jugeaient comme leurs ennemis, moi-même j’étais un peu abasourdi après le choc de la révélation. Mais ces hommes étaient agonisants et on pouvait encore les sauver. Je ne pouvais les ignorer, et encore moins les achever. J’usai alors de mon autorité et leur rappelai qu’il n’était pas dans l’éthique d’un soldat d’abandonner les blessés. La plupart obéirent à mon ordre, John me faisant confiance, il les avait persuadé de ma bonne foi. Cependant un resta en retrait, Karl Ladicial, mais j’étais trop préoccupé par mes blessés pour le remarquer. Les Amranéens furent sauvés, et le plus indemne des trois, un dénommé Dan, qui était aussi le seul encore conscient, meremercia. Il pouvait désormais se débrouiller pour ramener ses compagnons en sécurité. Maintenant, il était tant de continuer la marche vers Haut-Chêne. Je fis promettre à mon équipe de ne pas parler de cet incident à quiconque et de ne pas le mentionner dans les rapports. Nous arrivâmes rapidement au pied de la cité et je fus impatient de retrouver ma famille après tant d’années sans les voir. Mon père allait beaucoup mieux, et je fus heureux de voir qu’il me considérait enfin comme un vrai fils. Il m’avait tout pardonné. Nous passâmes une grande soirée ce jour-là avec le festin qui allait avec. Seulement tout bascula le lendemain. J’entendis en fin d’après-midi des coups répétés avec insistance sur la porte. J’ouvris et je vis John, l’air essoufflé et effrayé. Il me dit alors : « -Vite, il faut partir ! Le dirigeant de la ville a appris pour hier. Ses hommes de main viennent nous chercher pour nous mettre en prison. -Comment ça ? Comment a-t-il appris la nouvelle ? -D’après ce que je sais, c’est Karl qui… -Karl, le coupai je soudainement, pourquoi a-t-il fait ça !? -J’ai appris que ses parents avaient été tué par les Amranéens quand il était gosse, ce que tu as fait hier n’a pas du lui plaire. Mais le plus grave, c’est que ton père est au courant. -Sapristi ! La situation est bien grave en effet, mais je ne peux pas m’enfuir. Même si j’ai commis un crime aux yeux de l’Empire, j’invoquerai l’humanité qui est en eux pour me défendre. -Laisse moi finir, reprit John, c’est ton père qui va orchestrer l’arrestation. Pour lui, tu ne représentes plus rien, il t’a renié, tu es un traître maintenant. Maintenant partons avant que… » John n’eut pas le temps de terminer sa phrase car la voix de mon père se fit entendre au bout de la ruelle : « -John Taberfield, Yarkel, je vous arrête pour conspiration contre l’Empire » « -Vite, fuyons, m’excéda John. -Sûrement pas, je ferais face à mon père. » A peine eu-je finis ma phrase qu’une flèche frôla la nuque de John et se ficha dans l’encadrure de la porte. « -Qui vous a dit de tirer, bougre de crétin », hurla mon père au lointain. John me saisit d’une main ferme et m’entraîna vers la fuite. Je n’avais plus le choix, mon père ne me reconnaissait plus comme son fils, pour lui je ne portais plus le nom de Detchin. John était extrêmement doué pour ce qui du déplacement rapide et furtive, nous avons pu garder les soldats à distance raisonnable. Nous pûmes arriver dans la forêt, mais nous étions toujours suivis de près. A ce moment là, John décida qu’on devait se séparer pour améliorer nos chances de survie. A partir de cet instant tout est devenu flou dans ma mémoire. J’étais bouleversé par les récents événements, tous ces mensonges que l’on m’avait raconté sur les Amranéens, la trahison de Karl, le reniement de mon père. Je me souviens que seulement deux ou trois soldats me poursuivaient. John s’était proposé de se faire passer pour moi car j’étais le plus important pour eux. Il avait eu raison. Mais je ne pouvais plus guère avançait, j’étais dans un tel état de confusion que mes jambes avaient du mal à me porter. Je m’effondrai, et au sol, je reconnus le lieu où j’avais affronté les bannis la veille. Quelle ironie, j’allais être repris à l’endroit où j’avais commis ma faute. Les impériaux allaient fondre sur moi, quand subitement je les ai vus chuté à leur tour. En tombant, j’ai vite compris pourquoi. Je reconnus l’Amranéen que j’avais laissé sauf hier, l’épée ensanglantée, une dizaine de compagnons à ses cotés. Il s’exclama : « -Eh bien, il n’a pas fallu longtemps pour te retourner la chandelle. » Sur ces mots, pris d’un malaise, je perdis connaissance. |
L'administrateur à désactivé l'accès en écriture pour le public.
|
Biographie de Yarkel Detchin 17 Nov 2013 23:26 #21764
|
Je me réveillai allongé sur un tapis de feuilles mortes. J’étais confus et ma tête tournait encore un peu. Assez rapidement, je me suis rendu compte de la situation, j’étais un fugitif. Mais comment étais-je arrivé là ? Une voix derrière moi m’apporta la réponse :
« - Comment se porte notre coureur des bois ? - Où suis-je, répliquai-je. Et comment suis-je arrivé là ? - Bonne question. Tu es là car tu t’es montré généreux envers moi et mes compagnons. Et sur l’endroit où nous sommes, tu n’as pas besoin de le savoir. Sache que pour le moment, tu es en sécurité.» Je me relevai péniblement de ma couche sommaire et je reconnus Dan. Me rappelant des événements, je le remerciai. Il reprit : « - Tu n’as pas à te soucier de ça, c’est plutôt moi qui devrait te remercier de ton secours. Il est rare de voir un Impérial se préoccuper de la santé des Amranéens. - Seulement je crains vous apporter des soucis là. Vous avez quand même abattu des gardes de l’Empire pour me porter secours. - Ils n’ont été qu’étourdi. Mais tu as raison, cela ne résout pas le problème. L’Empire va nous laisser moins de liberté pendant un temps. Cependant une chose m’intrigue, comment t’es tu retrouvé poursuivi par les gardes ? » Je lui racontai alors l’implication de mon père de mon arrestation et de la fuite avec mon meilleur ami. D’ailleurs je m’enquis auprès de lui si au cas où, ils ne l’auraient pas aperçu. « - Malheureusement, nous n’avons vu aucun signe de ton ami dans les environs. Quant à ta situation, elle me semble délicate. Tu vas être recherché par les gardes, donc hors de question pour toi de retourner dans une ville impériale. - Où vais-je aller alors. Je ne pourrai pas survivre très longtemps en dehors des murailles de la cité. - Et comment à ton avis tu crois que nous, les Amranéens, arrivons à vivre sans protections de ce genre contre les bannis. - Euh je ne sais pas… - Ecoute, tu m’as l’air perdu. Nous pouvons t’accueillir un moment dans notre groupe, histoire que ta situation se calme. C’est bien normal après ce que tu as fait. -Eh bien merci, je ne sais comment vous remercier. -Ne t’emballe pas. Ce n’est qu’une solution temporaire. Mais pour l’instant, en route, la nuit va bientôt tomber. » Nous partîmes donc à travers la forêt jusqu’à arriver à un refuge, bien niché entre les racines d’un arbre séculaire. La nuit se passa sans problème, bien que j’avais du mal à dormir. Le lendemain, Dan s’enquit plus en détail de ma situation : « - Ecoute, avant-hier, quand tu m’as secouru, j’ai cru que tu allais m’achever au début. Mais ce ne fut pas le cas. En revanche, d’après ce que j’ai vu, tes compagnons n’auraient pas fait la même chose. Tout ça me laisse croire que tu es entièrement ignorant sur notre peuple. -En effet, tout ce que je croyais sur vous n’était que des balivernes. -Du coup, nous allons nous diriger vers une de nos villes, Racine-Courante, pour te montrer comment nous vivons en harmonie avec la nature, et cela sans aucune protection. - C’est bien gentil, il est vrai que j’ai hâte de découvrir votre culture, mais tu ne risques pas des problèmes qi tu m’emmènes là-bas, rétorquai-je. » Dan rit soudainement. « - Eh bien mon gars, t’as des questions marrantes. Je te fais confiance c’est tout, ce n’est pas n’importe qui qui se serait comporté comme toi. Et puis même, à qui irais-tu dévoiler ce que tu sais, je ne me fais pas de soucis, le premier garde que tu croiseras te métrera aux arrêts. » Sapristi, il avait raison. Mais je ne m’en faisais pas trop. Moi aussi je lui fais confiance et pour l’instant, c’était le seul refuge qu’on me proposait. C’est ainsi que j’ai découvert Racine-Courante, et cette ville allait complètement bouleverser ma vie. |
L'administrateur à désactivé l'accès en écriture pour le public.
|
|
Temps de génération de la page : 0.369 secondes