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SUJET : [Biographie] Léandre Maignard
[Biographie] Léandre Maignard 06 Oct 2013 13:11 #20282
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Fiche D'identité de Léandre Maignard
- Nom : Maignard - Prénom : Léandre - Âge : 19 ans - Faction : Empire - Métier : Agriculteur à Falaise-Plongeante - Physique : Léandre est grand et mince, il a de beaux cheveux noirs de jais, son visage fin et élégant a une douce carnation blanche. Il a des muscles fins mais puissant qu'il recouvre de son grand vêtement semblable à une robe par-dessus laquelle il met une très courte veste de cuir où il peut accrocher ces précieux livres. - Caractère : Léandre est un érudit par nature, depuis petit il aime lire et apprendre. Il a une profonde aversion pour la violence bien qu'il conçoive parfaitement sa nécessité parfois. Rien ne l’intéresse sinon la connaissance, aussi passe-t'il tout son temps libre à lire et étudier. - Idéologie : Léandre ne veut pas mourir et il est prêt a tout pour ne pas connaitre la mort définitive qu'inflige le temps, aussi cherche-t'il tout les livres qui pourrait lui être utile dans sa quêtes de l'immortalité. |
Dernière édition: 06 Oct 2013 13:17 par Messiah-Kagana.
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[Biographie] Léandre Maignard 06 Oct 2013 18:47 #20292
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Je suis né fils unique dans une famille de Mont-Brumeux.
Mes premiers vêtements étaient de soie et de satin venue des plus chères magnaneries, je grandis enfermé chez moi pendant des années, ne voyant souvent que mes professeurs particuliers pour tout étranger à la famille. J'appris ainsi très jeune le maniement de l'escrime dans la cour de notre grande maison. Un jour mon professeur préféré me donna un livre ; il me dit de le cacher de tous et de ne le lire que seul, ce que je fis assidûment. J'eus beaucoup de mal à le comprendre, mais les années d'enseignements dudit professeur m’aidèrent indirectement à le comprendre de plus en plus, jusqu'au jour où il mourut à l'âge de cent trente-cinq ans. J'avais alors dix-sept ans lorsque je décidai pour la première fois de suivre mes parents lors de leurs escapades nocturnes. Je les suivis avec difficulté, car eux autant que moi veillions à ne pas laisser d’empreintes dans la neige. Je n'entendis pas toute la conversation, mais assez pour comprendre que des personnes reprochait à mes parents d’être responsables de l'attaque sur Eau-Changeante et que seule l'aide financière pour le sabotage des mines de Rive-Feuille les avaient sauvé et qu'ils n'avaient pas le choix que d’obéir à l'ordre d'exécuter un garde qu'ils avaient découvert comme étant un espion. N'ayant pas pu entendre le nom du pauvre hère je partis rapidement, mais en évitant toujours de laisser des preuves de mon passage en piégeant mes larmes gelées par l'air froid dans mes manches, sachant que je ne pourrais rien faire pour sauver cet homme, et encore sous le choc de savoir que mes parents complotaient avec l’ennemi.. Le lendemain, après avoir bien réfléchis, je me refusais de jouer le sycophante en dénonçant mes parents, mais je ne pouvais pas faire comme si de rien était, aussi quand la dernière lumière vespérale disparue dans les ténèbres je sortis en secret en dépit de toute sûreté vers Falaise-Plongeante. Je réussis mal-grès mon effrois à parcourir cinq kilomètres, mais un damné abyssal me tua sans que je le visse. Je ressuscitais choqué et perclus de douleur devant la seule ville que j'eus jamais vue, Mont-Brumeux. Heureusement un garde me trouva et me porta jusqu’à l'hospice le plus proche. Réussissant à décliner mon identité une fois mes cordes vocale reconstruite je pus coasser mon nom. Mes parents apprenant cela vinrent me voir, après ou courte mais douloureuse discutions chuchoté ils décidèrent contre mon secret de m’offrir un voyage sous garde et une maison à Falaise-Plongeante où je pourrais enfin vivre libéré de tout secret. Nous partîmes moi et ma garde une semaine après, nous voyageâmes jusqu'à un croisement avant les portes de Sin'Deral où nous croisâmes un cavalier qui voulait aussi se rendre au mausolée de la prison d'Alistair. Avec le consentement de mes gardes nous lui proposâmes de se joindre à nous. Nous voyageâmes à un bon rythme, mais nous discutâmes tous beaucoup. Ysandre, le cavalier qu'y c'était joint à nous, nous raconta qu'il allait au mausolée pour rendre hommage à son défunt frère. Les soldas hochèrent tous là tête en signe de respect pour quelqu'un qu'ils avaient peut-être vue mourir dans cette bataille. Arrivant au crépuscule en ce haut lieu de commémoration nous montâmes à l'étage pour nous abriter des bannis. Le lendemain au matin nous repartîmes silencieusement en nous rappelant le funeste événement. Je me souviens encore que nous nous étions réfugiés dans les cavernes de glace ma famille et nos proches voisins, pris de court par cette attaque. Arrivant à Falaise-Plongeante nous déclinâmes notre identité et je demandais à parler à un garde dont mes parents m'avaient donné le nom, le garde obligeamment me guida à lui et nous laissa seul dans la pièce. Je remis à ce nouveau garde une lettre cachetée de ma mère, au fur et à mesure de sa lecture le garde pâlissait, quand il eut fini il alla brûler la lettre à un brandon accroché au mur, il me dévisagea puis me dit d'aller à l'auberge en me disant que si j'avais un service à lui demander il l'exécuterait, mais un seul, après la dette serait payée. Je partis à l'auberge tout retourné et vaguement confus, je me payais, grâce à l'argent de mes parents, deux nuits à l'auberge. Quelques mois après avoir commencé la culture de mes champs je vis Madame Aminestas. Elle vient me voir sans garde, faisant fi de toute prudence et me proposa un contrat. J'acceptais avec joie l’honnête proposition et signais le précieux vélin. Peu de temps après Sire Desty me demanda si je pouvais travailler pour lui contre rémunération, sa femme ayant besoin d'aide. J'acceptais à la condition de pouvoir continuer d'entretenir mon propre champ. Il m’accorda ce droit et l'inclut dans le contrat que nous signâmes. Un soir où je rentrais au début de la nuit, je vis le beau Draon agressé par des bannis endormis, je courus en frapper un du poing pour les détourner et lui criais de fuir. Épuisé je ne réussis pas à fuir et me fis dévorer. Je reviens à moi dans ma chambre allongée sur mon lit ou un garde avait dû me porter et me tordais de douleur. J'étais en grande partie guérie quand quelqu'un frappa à ma porte. Je lui dis d'entrer et je vis Draon entrer. il était piteux et j'en sentis mon cœur se contracter. Il me remercia et s'excusa et je lui dis que ce n'était rien. Dans un moment de faiblesse et de folie je l'embrassais avant de reculer en m'excusant platement. Il vint vers moi, me colla contre le mur et m'embrassa. Suite à ça nous discutâmes longuement et nous décidâmes d'un commun accord de ne le dire à personne. Je lui proposais un coffre de ma grange et d'utiliser mon plan de travail puisqu'il n'en avait pas et argumentais que cela nous permettrait de nous voir en secret. Il accepta et je lui fis une courte visite de ma bâtisse qu'il trouva bien. Je lui annonçais avec tristesse mon départ de lendemain pour Haut-Chêne. Triste je le réconfortais et le soulagé d'année de virginité avec ma bouche comme cadeau d'adieu en lui promettant de revenir le plus tôt possible. Je dormis contre lui allongé dans le foin et partis au tôt matin sans le réveiller en embrassant doucement son front. Nous construisîmes sa grange peu à peu, les jours où je pouvais rentrer. Draon contre mon avis avoua notre amour à son père, qui promis de me décapiter et de faire passer ça pour une attaque amranéenne. Lorsque Draon m'apprit cela il me soumit son projet de tuer son propre père pour me sauver. Aussi, après une très longue et tumultueuse discussion je lui parlai de mes parents et de leur secret. Nous partîmes quelques jours après vers Mont-Brumeux accompagné d'un garde avec qui j'avais sympathisé à la porte de Falaise-Plongeante. Nous atteignîmes le Mausolée où nous dormîmes à l'étage en faisant des gardes pour être sûr qu'aucun banni ne nous agresse. Nous allâmes atteindre Sin'Deral lorsqu'une araignée ,que nous ne vîmes pas, sauta sur Draon et eu le temps de planter ses crochets dans son tors avant de mourir d'un coup d'épée. Nous atteignîmes les Gardiennes jumelles ou un médecin examina mon cher et tendre. Nous pûmes repartir peu de jours après pour enfin arriver à Mont-Brumeux, nous ne savions hélas pas que Draon souffrirait à jamais de cette blessure. Nous nous arrêtâmes à l'auberge de Brume-Œil pour nous réchauffer avec un bol de lait chaud, apaisant le froid et la faim. Nous y abandonnâmes le garde et partîmes voir mes parents. Nous discutâmes longuement avant que mon père nous conduise à la bibliothèque, il parla à la bibliothécaire et dessina du doigt discrètement un signe sur le bureau et elle lui remit un livre dans lequel il nota toutes les informations utile à l'assassina du père de mon aimé. Nous restâmes une septaine de jours en ville avant de repartir. Nous rentrâmes sans encombres et apprîmes la nouvelle du décès peu de temps après avoir foulés le sol de cette belle ville qu'est Falaise-Plongeante. C'est au cours de la nuit qui suivit cette nouvelle que Draon me fit part de sa triste enfance. Nous vécûmes heureux jusqu'au problème de rumeurs indépendantistes que j'entendis à Haut-Chêne. Il en découla de nombreuses disputes et une remise en question de l'ordre impérial. Je demandai à mes parents, qui y consentir, à m'en apprendre un peu plus sur leurs visions du monde, mon intérêt fortement aiguisé par des lectures passionnante de livres, probablement proscrits dans l'empire, trouvés dans quelques recoins poussiéreux de certaine bibliothèque. Notamment parmi quelques livres légèrement moisis trouvés à Rive-feuille. |
Dernière édition: 31 Oct 2013 15:41 par Messiah-Kagana.
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