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SUJET : Histoire d'un homme trouble

Histoire d'un homme trouble 28 Juil 2013 00:28 #14222

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Fiche d'identité de Silvenaage

- Nom : Troublesprit

- Prénom : Silven

- surnom : "l'Homme Trouble"

- Âge : 39 ans

- Faction : Pas de l'empire.

- Fonction/Métier : Fauteur de Troubles

- Physique : Silven est grand, de corpulence normale. Pas plus musclé qu'un autre, voir moins, il manque d'endurance mais compense cela par une souplesse extrême. Les cheveux de jais, coupés courts, sont drus et désordonnés. Son regard vif, d'un bleu éclatant, a fait chavirer le coeur de plus d'une demoiselle. Le visage en lui-même n'est que très banal, à part les sourcils, très expressifs, prêts à s'accorder au rire chanteur de Silven. Une fine cicatrice vient entailler son visage : partant du côté gauche de sa machoire, elle remonte jusqu'à mi-joue.

- Caractère : Silven a un regard froid, direct et la parole franche. Cependant, ses allures de statue cèdent facilement au rire, et aux sourires. D'origine bourgeoise, il a cependant très vite oublié les allures vaniteuses de la haute. Jeté à la rue avec son père, par sa mère, il a toujours vécu des notes qu'il tirait de sa harpe et du son de sa voix. Jouant dans des cabarets, bordels et autres bouges mal famés pour quelques akatéons. Il en a gardé une amertume certaine envers la Haute, et déteste leur égocentrisme. Il s'est longtemps amusé à charmer leur femmes et faire cocu nombre de marquis de l'empire.

- Idéologie : Silven est discret, préférant les méthodes les plus subtiles pour parvenir à ses fins. Il a beaucoup de ressenti envers la noblesse et l'armée impériale, et se dit leur ennemi le plus farouche. Mais il ne déteste pas les impériaux dans leur ensemble. Il manifeste une tendresse profonde pour les habitants de la rue, putains et autres mendiants. Il croit en la justice de Naranaé, sa muse de toujours. C'est pourquoi il en est venu à coopérer, non sans manifester son mécontentement, avec les impériaux pour lutter contre un plus grand mal. Mais il ne désespère pas de parvenir à détruire leur système de valeur injuste et d'anéantir la noblesse.

Récits de ma plume :

* Ma candidature
* Pensées troubles
* Brigandage ?
* Divines Trahisons
* Ptit chant d'taverne
* A quoi pensent les papillons (hors Akatéa)
* Essais stylistiques (hors Akatéa)
- Eh mec, t'as déjà fait du RolePlay sur table ?
- J'ai déjà fait du RolePlay au ski, mais je pense que ça compte pas...
Dernière édition: 20 Sep 2014 10:42 par Silvenaage.
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Histoire d'un homme trouble 20 Mar 2014 10:23 #24160

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Introduction


Salut à toi, petit veinard.

Dans cette collection d'ouvrages que tu viens de dénicher, est contée l'histoire de celui dont on pourra se souvenir comme le barde, le fugitif, le chaman, l'espion... Mais surtout : l'homme qui se cachait derrière le sourire espiègle de Silven Troublesprit. Parfois floue, incomplète, exagérée ou réduite, cette comptine n'a pas pour but d'en faire l'éloge, mais simplement d'exprimer les raisons du personnage, ses doutes, se aspirations... Et parfois pourrons-nous y glisser un extrait de sa pensée complexe et étrange. N'oublions pas que nous parlons du Nébuleux.

Fais-en bon usage.

Cordialement, ser Loras



Chapitre I : Innocence perdue


Silven naquit dans la ville portuaire de Falaise-Plongeante. Une bourgade dont les habitants sont bercés dès l'enfance par la douce brise de l'océan, en plein cœur de l'Empire Uni d'Akatéa. Une cité aux mœurs tempérés, mais qui n'échappe pas à la grande roue du Chaos. La graine de la démence y fût semée lorsque la belle Hélène, noble de la cour, tomba éperdument amoureuse de Bael, petit barde itinérant. On raconte qu'il l'aurait charmée de manière étrange, lorsqu'il joua devant le Régent d'alors. D'aucuns parlent de ruse, d'enchantement, de malice. D'autres parlent des dieux, et de leur plaisir à se jouer de nous. Mais la vérité est que dame Hélène était non seulement grande et belle, mais folle. Un fait qu'une poignée seulement connaissait.

Et un peu plus d'un an après, la fleur de cet amour étrange et instable éclot sous la forme d'une petite chose rose. Silven arriva en ce monde en criant, comme beaucoup d'enfants, avec ses grands yeux verts émeraude et déjà de maigres mèches en bataille. Il ne sourit pas immédiatement, mais bientôt il manifesta une nette tendance à dévoiler ses dents, pour le plus grand plaisir des jeunes demoiselles.

Ils vécurent heureux, à la cour. Du moins les premières année. Ils ne manquaient de rien, les Karastel étant plus que riches. Mais à la fin, ce ne fût plus qu'une mascarade, Hélène devenant de plus en plus étrange et sordide. Elle invitait des hommes le soir, alors que Bael jouait devant le Régent, accompagné de son fils. Elle faisait montre d'une irritabilité croissante envers son entourage, alors qu'elle manifestait plus d'obséquiosité que jamais au château. Peu à peu, elle devint une étrangère pour sa famille, et finit par comploter avec ses amants pour jeter le discrédit sur son mari et son fils. Ces fardeaux si lourds à porter, pour une jeune femme avide des plaisirs tentateurs de la cour. Désormais ignorés à la cour, et rejetés par cette femme qui leur avait tant donné, ils n'avaient plus qu'à partir.

Ces sept premières années avaient été les plus heureuses pour Silven. Et la huitième un enfer. Mais tout a une fin, et celle-ci n'était que trop prévisible. C'en était presque un miracle qu'une telle parodie de mariage ait pu durer aussi longtemps. Mais l'amour a des mystères que l'homme ne saura jamais résoudre. Désormais sur les routes, avec rien d'autre en poche que leur tristesse et une maigre bourse, ils s'en allèrent vagabonder de ville en ville.

Silven conserve toujours une grande haine à l'encontre de ces nobles, ces êtres frivoles qui n'ont eu de cesse de profiter d'eux avant de se lasser, pour finalement les jeter lorsqu'un nouveau jouet eut capté leur attention.
- Eh mec, t'as déjà fait du RolePlay sur table ?
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Dernière édition: 22 Mai 2014 17:54 par Silvenaage.
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Histoire d'un homme trouble 30 Mar 2014 14:21 #24320

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Chapitre II : Errance


Poème écrit par Silven lors des années qu'il a passé sur les routes impériales ;

Il n'a jamais été très bavard à propos de cette période. Son père était mort, sa bourse vide... Mais les rencontres qu'il a faites pendant ce temps l'ont profondément marqué. C'est une période cruciale qui va le définir comme l'homme que l'on connaîtra plus tard.


La nuit tombait. Ce furent d’abord,
Ainsi j’ai vu, ainsi je raconte,
Une auberge aux bardages lézardés par la lune,
Dans une cité trouée de sentiers tortueux,
L'estaminet grouillant de capes et de chapeaux.

Ce furent ensuite,
Ainsi j’ai entendu, ainsi je raconte,
Les rires joyeux d'une putain auxquels répondaient les harangues de marins ivres,
Des hurlements de plaisir et des cris féroces, que couvraient à peine les sons de ma harpe,
Et les murmures faibles d'un prêtre, priant pour les âmes qui souffrent et renaissent.

Ce fut également,
Ainsi j’ai senti, ainsi je raconte,
Les lignes sinueuses marquant le bois du comptoir, formant des rivières qu'abondait la bière,
Les senteurs âpres et fruitées d'alcools raffinés, qu'un client aisé commandait sans compter,
Le poids de sa bourse, arrivée dans ma main, par un subterfuge que je ne détaillerai point.

Ce furent enfin,
Ainsi s’acheva la nuit, ainsi je raconte,
Un homme qui expirait, dévasté par le chagrin d'avoir un amour à jamais perdu,
Le cadavre d'un corniaud, gisant trois pas plus loin, attirait mouches et rats,
Et moi, contemplant la misère de ces gens, en tirait un sordide sonnet.

En ce lieu, en cette heure, assaillis par les monstres, la lune brille comme insensible et vierge ;
Ce ne sont pas ces êtres, maudits des dieux et des hommes, qui sont à redouter par ici.
Mais l'injustice et la misère, qui brisent comme le verre les âmes innocentes et fragiles.
Et je poursuivais ma muse, qui s'enfuyait au loin : vers la forêt que ses enfants protégeaient.

Ainsi s’acheva ma nuit,
Et la suite ne fait pas partie de mon conte.
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Dernière édition: 19 Sep 2014 10:25 par Silvenaage.
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Histoire d'un homme trouble 16 Mai 2014 09:35 #25339

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Chapitre III : Les Misérables, Sus aux nobles !

A venir...
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Dernière édition: 19 Sep 2014 10:23 par Silvenaage.
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Histoire d'un homme trouble 16 Mai 2014 09:36 #25340

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Chapitre IV : Rencontre inespérée


A venir...
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Dernière édition: 19 Sep 2014 10:26 par Silvenaage.
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Histoire d'un homme trouble 16 Mai 2014 09:38 #25341

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Chapitre V : Larmes de Sang

Ceci est le récit recueilli par Eddy GrosBras, un frère d'armes de Silven ; mis en forme par votre serviteur, bien-entendu. J'espère pouvoir vous transmettre avec poigne les émotions terribles qui se jouent dans cette scène. Bonne lecture.



C'est un carnage ;

L'information avait filtré, et les impériaux s'étaient préparés : des gardes, dissimulés sous de larges tuniques de marchands, étaient venus discrètement fournir les rangs de la caravane marchande. Leur stratagème avait fonctionné, et les guérilleros s'étaient précipités droit dans la gueule du loup : quinze guerriers s'étaient jetés sur les flancs de la caravane, seulement pour se fracasser contre le mur d'acier que représente la garde falaisienne. Huit soldats, au total. Quiconque considérerait les faits pourrait raisonnablement penser que les amranéens seraient avantagés par le nombre. Mais l'équipement et l'expérience, l'habitude des manœuvres conférait à cette troupe un avantage considérable ; et la surprise n'était pas du côté des frères d'Amranaé.

Quel gâchis. Silven, perdu dans ses pensées, esquiva de justesse un coup de lame hasardeux, avant de s'éloigner. L'adrénaline rugissant dans ses veines, il reprit conscience du capharnaüm qui l'environnait. Les hurlements des blessés couvraient même le fracas des armes qui s'entrechoquaient. Partout gisaient des débris de carriole et des corps inertes. Un soldat courrait pour aider un camarade, mais glissa sur une flaque de sang visqueux. Ce dernier était aux prises avec un féroce lutteur amranéen. La fatigue se disputait à la hargne, dans les yeux des deux adversaires. Plus loin, le capitaine tentait d'exhorter ses troupes. Affalé sur son cheval mort, une plaie béante dans le ventre, il trouvait néanmoins la force de crier. Courage, ou entêtement ? De toute façon, il va mourir.

Silven n'eut pas plus le loisir de contempler cette scène de pur chaos. L'impérial qu'il avait laissé sur le carreau revenait à la charge. C'était une montagne de muscle et de rage, la face écarlate, l'oeil vitreux et la bouche tordue. ll arrivait sur son flanc, moulinant de toute ses forces avec son glaive ensanglanté. « Meurs, Porc ! » Hurla le chaman, avant de s'élancer vers lui. Un pas de côté, une pirouette. Le coup manqua. Le soldat était pataud, épuisé d'avoir trop combattu. Mais l'honneur le gardait debout. Il reste dangereux, je dois faire attention.
Il tournait autour du sanglier en armure qui lui faisait face, cherchant une faille. Elle ne vint pas. Le soldat rua soudainement, tailla de son arme avant d'envoyer un poing dévastateur vers le visage de Silven. Ayant paré la botte, le chaman pensait pouvoir répliquer. Mais il ne voyait pas le poing voler. Merde ! I bougea, mais trop tard : il se le prit en pleine tempe. Sonné, il tituba en reculant, secoua la tête. S'il n'était pas si fatigué, j'aurais été assomé. Une corne sonna, mais il ne l'entendit pas. Récupérant doucement, il chercha le sanglier du regard. Il avait disparu. Le buit aussi, s'était envolé. Étonné, il parcourut le champs de bataille du regard. Il ne restait plus que des enfants de la forêt.

« Silven ! Par ici ! ». Tom lui faisait signe de s'approcher. Sa voix était éraillée, cassée, mais toujours puissante. Le chaman, encore un peu déboussolé , s'avança lentement vers son compagnon de bataille. Il avait la mine solennelle et triste ; une expression étonnamment choquante sur un visage habituellement radieux. Silven se fit abrupt, et sa voix sonnait faux : « Combien ? »

Le triste camarade mit quelques secondes à répondre. On pouvait lire la détresse dans ses yeux. Il articula un premier son inaudible ; dégulit, puis lâcha : « Neuf » ; Silven se figea l'espace d'un instant. Neuf ?! « Tu veux dire qu'on a perdu plus que la moitié des hommes, pour trois tonneaux et une poignée de monnaie ? ». Tom opina du chef. Le chaman tomba à genoux, et resta immobile. Pendant ce temps-là, les frères survivants s'affairaient à fouiller les décombres des charrettes ou à récupérer leur morts. Quelques minutes plus tard, Tom revint vers Silven pour le tirer de sa torpeur. « Viens, on va s'occuper d'eux avant de retourner au village » dit-il doucement. Maintenant debout, ils avancèrent sans hâte vers le bûcher qui avait été dressé pour les hommes tombés au combat. Après quelques mots adressés à Nodens pour que leur âme ne soit pas égarée en chemin lors de leur retour sur terre, Eddy démarra le feu.

C'est le dernier feu que je vois prendre mes amis. Je te le promets, Nodens...
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Dernière édition: 16 Sep 2014 15:25 par Silvenaage.
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Histoire d'un homme trouble 16 Sep 2014 15:27 #26924

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Chapitre VI : Pour le meilleur, et surtout le pire

Fin du récit et Postface de Ser Loras

A venir...
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