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SUJET : (Refonte) Peter Graham
(Refonte) Peter Graham 27 Juil 2014 20:28 #26362
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IRL
Paul de mon nom, j'habite actuellement à Bethesda, dans le Maryland, aux États-Unis. Je suis âgé de seize ans, et je rentre en classe de première littéraire l'an prochain, au lycée français de Washington DC.
Expérience
Bien que nouveau dans l'univers du RP, j'ai depuis toujours une certaine attraction pour l'écriture, française comme étrangère. Bien que je n'écris pas tant que ça (une heure par jour tout au plus), je passe mon temps à rêvasser. Je pense que pour être un bon rolliste comme écrivain, il faut savoir se poser la question : comment est-ce que ça se passerait, dans la vraie vie, au quotidien ? Il faut savoir lire à haute voix ses écrits, et s'interroger sur les sentiments dégagés par les lignes, et leur vraisemblance. Il faut aussi savoir créer un univers, par exemple, de puissants carrés lumineux ne pourraient pas s'intégrer dans des univers médiévaux. Au niveau de minecraft, je n'ai "réellement" été que sur un tout petit serveur nommé "littlecraftplanet", qui a fermé. Je n'ai jamais vraiment aimé les grands serveurs. Je suis resté quelques semaines sur le serveur de la teamkigyar, où Richie a remarqué ma passion pour la langue française.
RP
Lien vers mon RP : myreader.toile-libre.org/uploads/My_53ddaa78e0051.pdf (il y a de belles images, et une mise en page) RP sans la mise en page (assez laid) : Attention : Spoiler ! [ Cliquer pour agrandir ][ Cliquer pour masquer ] Partie 1 : Le soleil était haut dans le ciel. Le vent fouettait violemment les buissons dans un léger bruissement. Outre ce léger bruit, la journée était paisible. Peter Graham était assis dans la froide neige, et s’exerçait mentalement à taper sur son piano. Ses doigts pianotaient dans le vent, et produisaient un exquis bruit qu’il était le seul à entendre. Ce fait d’être unique était probablement la raison qui rendait cette mélodie si fantastique. Il était le seul à l’entendre, et elle mettait en éveil son âme, et tous ses sens. Un grand homme avait un jour dit : « La musique, c’est du bruit qui pense », et cette citation prenait tout son sens ici. Il attendait son père, comme tous les mardis, pour aller au temple de Cycléis. C’était un rituel que père & fils avaient depuis des années. C’était d’autant plus important qu’en plus de prier Cycléis, ce court moment était une sorte de pause qui écartait Peter et son père de la routine. Son père était mineur et ils vivaient à Brise-Blanche. Ainsi, cela prenait une journée entière pour y arriver. Ils prenaient donc une charrette et son père en profitait pour vendre à Hautes-Cimes quelques minerais. Son père arriva, la fine lame de Peter à la main, et la lui tendit : « Tu as oubliée ton épée, fiston ». C’était une magnifique épée en fer, très fine et tranchante, qu’Ollis avait fait forgé pour sa naissance. C’était probablement l’épée la mieux forgée de la famille. « Il faut toujours sortir avec, tu n’as pas oublié ce que je t’ai dit la dernière fois, n’est-ce pas ?» termina-t-il « La lune pourrait montrer le bout de son nez plus tôt que prévu » dit Peter, complétant ainsi la phrase de son père. Peter monta à l’arrière de la petite charrette et s’installa confortablement contre la paroi, en disposant son sac à dos derrière sa tête. Son père, lui, était devant et guidait les chevaux dans le voyage qui les attendait. Peter savait qu’ils allaient en avoir pour un temps fou, et qu’ainsi il valait mieux être bien installé. Les échanges furent très minces durant le voyage, car étant donné la durée, il était très difficile pour le père de famille de parler, et de se concentrer en même temps. Il préférait économiser ses forces, et ainsi rester éveiller durant tout le périple. De plus, les roues de la charrette étaient en piètre état, et la petite famille avait l’impression qu’elle allait s’écrouler à chaque petite pierre rencontrée. Ils firent un arrêt pour dormir juste avant le temple de Cycléis, près de la tour de l’Autre Monde. Peter était terrorisé. C’était la première fois qu’il s’approchait de la tour, et surtout, qu’il allait passer la nuit autre part que derrière ses murs de pierre et de bois. En voyant la terreur dans le regard de son fils, Ollis dit calmement : « On ne craint rien, ne t’en fais pas. Il suffit de rester dans la charrette, et de monter la garde à chacun son tour ». Ces paroles ne rassurèrent guère le jeune homme, qui demanda crédulement : « Ne pourrions-nous pas nous diriger vers Hautes-Cimes ? C’est juste à côté ». Son père lui lança un long soupir. Peter savait que c’était impossible. Mais qui ne tente rien n’a rien, comme on dit. « Si on est en mouvement, les bannis nous verront de loin. Et nous aurons l’air sots quand ils nous tomberont dessus, et s’attaqueront à nos chevaux. On campe ici pour la nuit, et demain, j'aurais une surprise pour toi ». Peter acquiesça à contre-coeur, et ouvrit la porte de la charrette à son père, qui grimpa d’un coup sec, et vint s’allonger à côté de son fils, contre un sac à première vue rempli d’or. Les chevaux, s’allongèrent eux aussi dès qu’ils eurent remarqué le départ de leur cavalier. Ollis n’avait peur de rien, et avait une carrure impressionnante. Malgré ses quarante cinq ans, il faisait deux mètres et pesait presque 120 kilogrammes. Il avait été garde à Mont-Brumeux autrefois, et c’est d’ailleurs là qu’il a rencontré la mère de Peter, il y a 18 ans de ça. C’était une femme de haute bourgeoisie, très riche, qu’il parvint à séduire un soir, et enfanta après beaucoup de verres d’alcool. Lorsque le bébé naquit, elle l’abandonna dans les bras d’Ollis qui, effondré, quitta Mont-Brumeux pour Brise-Blanche, où il devint mineur. Il éleva seul son fils, selon ses principes. Pour Ollis, la famille était très importante. Lui qui n’avait jamais connu ses parents, en voulait terriblement à la mère de Peter, et souhaitait combler le manque en étant très présent dans la vie de son fils. Cela avait toujours importuné Peter. Du moins, jusqu’à ce que son père ne gagnait plus assez d’argent, et qu’il dut travailler deux fois plus, et rentrer très tard le soir. Dans la charrette, Peter entendait les râles des bannis, et sentait son sang se glacer. Parfois, un cri de douleur humain se faisait entendre, et il n’en fallait pas plus à Peter pour avoir des sueurs froides. Cycléis était caché depuis longtemps, il était aisé de le remarquer, sans même avoir à jeter un oeil dehors. Quand on est derrière des murs, on ne sent pas la présence des bannis. On ne les entend pas, on se sent protégé. Mais dans cette petite charrette, le jeune homme avait l’impression de dormir avec eux, et de sentir leur haleine putride juste devant son nez. Le lendemain, plus rien. Cela étonnait Peter de voir à quel point la malédiction était puissante et Cycléis grand. Dès qu’il montre le bout de son nez, ou du moins de ses rayons, les bannis brûlent, et disparaissent. Tous sauf les terrifiants bannis explosifs. Ollis sortit en premier pour s’assurer que rien ne menaçait la charrette, et tomba nez à nez avec un de ces bannis verts. Il s’approchait de lui dangereusement, Ollis pivota sur le côté et frappa d’un coup sec au niveau de la tête du banni, qui se décrocha du reste de son corps. Sous le regard étonné de son fils, le père plongea une main dans l’abdomen de la chose, et en ressortit un peu de poudre à canon. « Les bannis fournissent toutes sortes de choses. Les bannis morts-vivants sont les moins sympathiques, ils ne fournissent que de la chair putréfiée, que je te déconseille de manger, sous peine d’avoir d’horribles maux de ventre. Cependant, les bannis squelettes donnent des flèches, des os utiles pour fabriquer de l'engrais, et même des arcs de temps à autres. Les bannis explosifs et les bannis du néant détiennent respectivement de la poudre à canon et des balles du néant. Ces dernières permettent de se téléporter, à l’endroit où on les lance. Retiens bien ça, car ça pourrait t’aider plus tard ». Ollis retourna à ses rênes, et Peter resta sans voix. C’est dans ce genre de moments, qu’il avait l’impression de ne rien savoir sur le monde qui l’entourait. Il remonta dans la charrette, et quelques heures plus tard, arriva au temple de Cycléis. L’endroit était magnifique, probablement le plus beau qu’il aie vu dans sa vie. Il descendit de sa petite maison roulante d’un saut, et s’avança vers la barrière lorsque Ollis l’interpela, et lui fit signe d’aller reposer son épée dans son coffre. Peter n’avait tellement pas l’habitude de porter l’épée, qu’il avait tendance à l’oublier, et il n’était aucunement question pour son père de le laisser pénétrer un lieu aussi sacré la lame à la main ou dans le fourreau. Ollis ouvrit la petite barrière, et laissa son fils pénétrer les jardins du bâtiment. Ils allèrent ensemble, d’un pas lent, une main sur le coeur, en direction de la fontaine centrale. Ils s’assirent chacun d’un côté de la fontaine, et croisèrent les mains au dessus du filet d’eau, et prièrent. Cycléis était l’unique divinité en qui croyaient les deux hommes, et ce temple leur offrait tout ce qu’ils souhaitaient. Peter sentait la chaleur de Cycléis caresser son visage, et sentait l’éveil de tous ses sens. Ici, il n’avait peur de rien. Il vivait, tout simplement. Il ne bougeait pas, et ne réfléchissait pas, mais pouvait pourtant visiter tous les lieux qu’il souhaitait. Il resta ainsi, dans la tendre lumière pendant deux heures, avant que son père ne lui rappelle que Cycléis, justement, commençait à grimper dans le ciel et qu’il fallait repartir s’il ne voulait pas réitérer l’expérience de la charrette. Il ajouta : « J’ai pris une semaine de vacances, et nous allons à Haut-Chêne ! » Partie 2 : La petite charrette zigzaguait sur les routes impériales en direction d’Haut-Chêne. Peter n’en revenait pas. Son père l’avait fait marché jusqu’au bout, et lui offrait aujourd’hui ses premières vacances. Il n’aurait jamais imaginé aller à Haut-Chêne. C’était probablement la ville la plus belle de l’empire, et rares étaient les nordiques qui avaient eu l’occasion d’aller se prélasser sous le soleil d’Haut-Chêne. Lorsqu’ils arrivèrent devant la ville, Peter observa les murs blancs de la ville, et fut impressionné par sa beauté. Cela changeait beaucoup de Brise-Blanche, et de ses petites fortifications de bois. La ville était aussi bien plus grande, peut être cinq à huit fois sa ville de résidence. Peter et son père prirent un emplacement libre qu’ils payèrent à un fermier du coin, et y installèrent leur charrette, avant d’aller visiter la ville à pieds durant l’après-midi. La visite fut brève étant donné l’état de fatigue des deux hommes, ils prirent simplement le temps d’aller louer un bateau, et d’aller acheter du pain. La nuit dernière avait été presque blanche pour eux, à cause des bruits incessants des bannis. Mais avant d’aller se coucher, ils avaient une dernière chose à faire : aller vendre les minerais. D’habitude, ils faisaient ça à Hautes-Cimes, mais étant donné qu’ils s’étaient dépêché de venir à Haut-Chêne, ils sautèrent l’étape. Ollis prit la charrette pendant que son fils dormait dans un petit lit improvisé grâce à de la paille et un oreiller de plumes, et se mit en route vers la forge la plus proche. À peine sortis de leur emplacement, Ollis surprit des hommes à cheval les suivre, et accéléra en direction de la côte, sans même rentrer dans la ville. Il réveilla son fils en lui jetant le contenu d’un verre d’eau à la figure, et en lui criant : « Prépare ton épée, on est suivis ». Peter saisit son épée immédiatement, et s’enfouit derrière les sacs. Les hommes à cheval étaient en face d’eux, et descendirent de leurs chevaux. Ils étaient quatre. « Qui êtes-vous, et que nous voulez nous ? » dit alors Ollis, l’épée à la main. L’épée d’Ollis était immense, et environ huit fois plus lourdes que celle de Peter. Elle était si énorme qu’un homme de taille normale ne pourrait pas la porter à une main, comme le faisait Ollis. « On veut ta cargaison, et tout de suite ! » dit l’un des hommes, en sortant une épée aux éclats bleus. Il s’avança ensuite vers Ollis, qui se contenta de reculer, et de le laisser s’approcher de la charrette. Il passa la tête derrière le petit voile bleu. Il n’en fallait pas moins à Peter, pour que d’un coup rapide comme l’éclair, il place sa rapière sous le cou du bandit, et le face sortir. « Lâche ton épée, et dis à tes amis d’en faire de même » dit Ollis, d’une voix blanche. Peter remarqua alors la forme des épées des bandits. Leurs lames étaient recourbées, de sorte à ce qu’elles puissent égorger quelqu’un sans aucun soucis. Mais les bandits ne comptaient pas lâcher leurs armes. L’un d’eux s’attaqua à Ollis, qui para de la lourde lame, et frappa d’un coup sec, brisant la lame de son adversaire, et tranchant son crâne en deux. L’homme que Peter tenait en ligne de mire cracha au visage de Peter, et tenta d’asséner un violent coup au jeune garçon, qui esquiva habilement. Son père lui avait enseigné l’art du combat, et en avait fait un bon combattant, bien qu’ils manquent toutefois de force dans ses coups. Le bandit souleva sa lame, et tenta de frapper à nouveau le jeune garçon qui se baissa et pointa sa lame vers le cou de son adversaire, qui ne parvint pas à se stabiliser à temps, et vint s’embrocher sur la lame, et mourir après avoir craché une bouffée de sang. Peter utilisa son pied pour enlever le corps de sa lame. « Vous voyez, vous n’arriverez à rien, maintenant baissez vos armes, où je vous exéc ... » dit Ollis, sans parvenir à finir sa phrase. Peter qui observait les deux hommes rire ne comprit pas tout de suite, il se retourna alors, et observa son père, se tenir debout, un homme dans le dos, et une lame près de son ventre. « Prends les diamants et les akatéons et cours au bateau, dépêche-toi ! ». Peter exécuta les ordres de son père, et se mit à courir vers le port, deux sacs à la main. Lorsqu’il se retourna, il vit la lame du bandit trancher le ventre de son père, et laisser une masse de boyaux s’agglutiner sur le sol de terre battue. Peter sentit des régurgitations lui remonter le long de la gorge, et les larmes lui couler sur les joues, mais il se remit à courir, sans se retourner, et grimpa sur le bateau. Les bandits prirent un bateau, et le décrochèrent d’un coup de pieu sec, et poursuivirent le jeune homme dans les eaux d’Haut-Chêne. Peter n’avait jamais navigué. Son voilier partit rapidement à la dérive, et sortit du port, mais il en fallait beaucoup plus pour que les bandits n’abandonnent : ils continuèrent à le poursuivre, et sortirent des arcs. Les flèches fusaient autour de la petite embarcation, jusqu’à atteindre la voile, et la percer. Peter voyait la mort, la lumière au bout du chemin, il pensait que tout était perdu. Le bateau de Peter perdait peu à peu de la vitesse, et environ dix minutes plus tard, le bateau des bandits l’avait rejoint au beau milieu de l’océan. Ils lancèrent un harpon, mais soudain, alors que tout semblait perdu, une tempête se déclara. Les vagues brisèrent la coque des embarcations. Celui de Peter se retrouva scindé en deux, et virevoltant au gré du vent et des vagues, et celui des bandits explosa à cause de leurs explosifs. Peter parvint à s’accrocher à un rondin de bois, et se fit porter par les vagues et le vent jusqu’au port. La tempête se dissipa très rapidement, et Peter, se retrouva seul, sur son rondin, persuadé de l’oeuvre de Sinrir. Partie 3 : Peter avait deux ans de plus. Il avait eu le temps de faire son deuil, et priait désormais Sinrir chaque jour, bien que plus que sa déesse d’antan Cycléis. Non pas qu’il ne l’aimait plus, loin de là, mais il devait à Sinrir sa vie toute entière. Si Sinrir n’avait pas été là, ces bandits l’auraient décapité au même titre que son père. Il vivait désormais à Mont-Brumeux, sa ville natale, et était l’écuyer d’un chevalier. C’était un rôle qui lui plaisait particulièrement, car il apprenait tout sur le combat, sans avoir à se mouiller. Le chevalier qu’il servait n’avait rien d’agréable. C’était un homme ayant la cinquantaine, et vraisemblablement du mal à l’accepter. Son cheval était presque aussi vieux que lui, et paresseux. Peter jouait l’échanson ce soir, car son chevalier recevait des invités chez lui. Pendant qu’il servait chaque verre de vin, il scrutait les gens autour de la table. Personne ne semblait apprécier son maître, mais tous étaient trop hypocrites pour l’admettre, et lui était bien trop aveugle pour le remarquer. Il ne s’arrête de manger que lorsque c’est l’heure de boire se dit le jeune écuyer, et servant un verre à ce qui semblait être une bourgeoise. Albert buvait sans s’arrêter. Peter en venait même à se demander comment son foie tenait encore debout. Mais tous ces vices auquel ce chevalier était dépendant se voyaient sur son corps. Une lourde ceinture graisseuse le maintenait entourait son ventre, si bien qu’il ne rentrait d’en presque aucune armure, et que Peter avait besoin de faire le tour de la ville pour trouver un forgeron suffisamment habile pour l’équiper. À chaque fois qu’il le voyait à un diner, son jeune écuyer avait une profonde peine pour lui, et surtout un odieux dégout dans les côtes. La femme assise en bout de table se leva, et demanda à ses amis s’il était possible de partir. Tous les invités choisirent de partir, après avoir lancé un regard de braise à leur hôte et à ses manières. Albert hurla à Peter de nettoyer la table, et lui lança un chiffon sale. Albert s’assit à la place où la femme dinait, et saisit son verre. « Vous n’allez quand même pas finir les verres ? ». Albert montra à Peter un tel regard que ce dernier choisit de baisser les yeux, et continuer son ménage intensif. Sous la chaise d’Albert se tenait une véritable biosphère où salade, morceaux de poulets, vin et fromage festoyaient fièrement. L’odeur était presque aussi immonde que l’apparence, si immonde que Peter ne remarqua pas les vertiges de son maître, avant que ce dernier ne s’écroule. Il se jeta à côté du vieux chevalier qui était allongé sur le dos, du sang plein la bouche et le nez. Peter observa le verre de la duchesse, et comprit aussitôt : son maître avait été empoisonné. Le jeune homme prit immédiatement un verre d’eau et lui fit avaler, avant de lui faire tout vomir en lui mettant un doigt au fond de la gorge. Hélas, c’était beaucoup trop tard. Le chevalier avait perdu beaucoup trop de sang, et le second passage du poison dans l’oesophage l’avait achevé. Les dégâts avaient été doubles. Peter aurait aimé lâcher une petite larme, mais il en était incapable. Il n’arrivait pas à pleurer la mort de son maître, qui était un véritable estomac sur pattes sans gêne. Ainsi, notre protagoniste prit le cadavre par le bras, le sortit de la maison, et le traîna jusqu’au poste de garde. « Il a été empoisonné lors du dîner. Les invités sont partit juste avant qu’il ne s’écroule, je suis sûr que c’est le coup d’une duchesse ». Le garde ria, et se tourna vers une grande femme blonde, qui n’était autre que l’invitée d’Albert. Elle ria à son tour, et s’approcha de Peter, une fiole à la main. C’était probablement la femme la plus vulgaire qu’il avait vue dans toute sa vie. Elle portait un décolleté plongeant et une robe rose presque transparente. « Ce qui est étrange, petit échanson, c’est que c’est toi qui remplissait les verres ». Elle marquait un point. Jamais il ne saura convaincre qui que ce soit, même si son père lui disait toujours qu’il avait la même langue que sa mère, et qu’il avait un don pour être beau-parleur. Mais, malheureusement pour Peter, à Mont-Brumeux, la plupart des gens ont ce talent pour l’hypocrisie et la fausse diplomatie. Le garde jeta Peter hors de Mont-Brumeux, le bannissant de l’Empire, toujours en ayant ce sadique sourire au creux des lèvres. Le jeune homme marcha vers la vallée, l’épée de son maître dans son sac. Il avait réussi à la faire passer dans son sac à dos. C’était une épée en diamant, magnifique il faut l’avouer, à la lame aussi tranchante qu’une lame de rasoir, et résistante comme l’acier. À peine descendu de la montagne, une flèche manqua sa gorge. Peter se jeta derrière un rocher, et saisit son épée fermement entre ses mains, prêt à frapper son agresseur s’il osait s’approcher de ce rocher. L’archer s’approcha, une dague en fer au poing, et à la seconde où Peter sentit sa présence, il lui sauta dessus et lui plaça sa lame sous la gorge, le faisant lâcher la dague. « Ne me tuez pas ! Par pitié ! » dit l’homme, les larmes aux yeux. Peter hésita à l’assassiner pour son offense, mais il se résigna en se disant qu’être considéré responsable de deux meurtres une même nuit pourrait être dérangeant. Il récupéra cependant l’arc, les flèches et la dague de son opposant. « Je n’aie pas de temps à perdre avec toi, manant » répondit Peter, en se relevant. Il marcha quelques mètres, avant de se rendre compte qu’il ne tiendrait pas la nuit seul. Il retourna vers son agresseur, qui en le voyant se retourner se mit à courir. Peter saisit rapidement l’arc et tira une flèche qui manqua de perfore le tibia du fuyard, qui s’arrêta net et laissa le jeune homme s’approcher. « Sais-tu où je pourrais dormir cette nuit ? Je n’aie aucune envie de te faire du mal » demanda Peter, en essayant de se montrer le plus rassurant possible. « Pourquoi t’n’rentres pas à Mont-Brumeux, monseigneur ? » répondit son interlocuteur en accentuant ironiquement sur monseigneur. Peter faillit lui remettre la lame au cou, mais il se résigna. Alors qu’il s’apprêtait à répondre, le jeune bandit, qui n’attendait vraisemblablement pas de réponse, reprit la conversation : « Tu as tué qui ? Oh laisse moi deviner, ta femme couchait avec un autre, et tu les a tués ! J’en suis certain ! ». Peter soupira et dit : « J’ai tué un fou comme toi, et je n’hésiterais pas à recommencer, maintenant, mènes-moi à ton campement, je doute que tu ne sois seul la nuit, comme cela ». Il avait trouvé les mots justes, et, voyant le regard fuyant de son interlocuteur et la peur dans son regard, il sortit la moitié de son épée de son fourreau, effrayant encore plus le bandit, qui se mit à marcher. Des flèches fusaient, et toute une armée impériale se battait. Peter n’hésita pas, il rendit ses armes au bandit, et dégaina son épée. Il avait envie de se venger de l’Empire. Il rentra dans la ville, et contourna quelques impériaux, accompagné de son nouvel ami. Soudain, trois impériaux arrivèrent droits sur eux. Le bandit prit son arc et tira une flèche dans la gorge d’un des soldats, Peter planta son épée droit dans la gorge d’un autre, et fut protégé par un saut de son nouveau compatriote à la gorge de l’autre impérial, la dague à la main. Les deux jeunes hommes se retrouvèrent sur un renforcement, un peu hauteur, quand deux impériaux arrivèrent. Ils étaient presque deux fois plus grand que Peter. L’archer tira une flèche dans le tibia de l’un d’entre eux, et Peter en profita pour le charger. Il para un lourd coup d’épée qui manqua de le faire tomber à la renverse, et lui trancha le tendon d’Achille d’un coup sec. Il se retourna, et vit que le second impérial venait d’écraser la tête de son ami contre le mur, dans une mare de sang. Peter tenta de fuir, mais l’un des géants en armure de diamant lui saisit la jambe, et le fit tomber à la renverse. L’autre géant l’attrapa par le cou, et sortit une lame qu’il plaça au niveau de son ventre. Peter lui cracha au visage, ce qui le fit lâcher prise, cependant, le monstre frappa le jeune homme d’un coup de poing si puissant qu’il tomba par dessus le balcon, pour se retrouver trois mètres plus bas, inconscient, sur le sol. Légers résumés et précisions : Peter va à Source et rejoint les Amranéens après s'être battu contre l'Empire à leurs côtés. (voir la fin du RP) Peter a un don pour trouver les mots justes, et sait flatter les gens quand il le souhaite. Sa mère vit à Mont-Brumeux, mais il ne la connait pas. Son père est mort tué par des bandits. Il prie Sinrir pour l'avoir sauvé d'une attaque de bandits (Source-Claire est donc un endroit idéal), mais aussi Cycléis. |
Dernière édition: 03 Aoû 2014 03:22 par Heart.
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(WIP) Peter, pour la paix. 28 Juil 2014 05:35 #26364
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OMG un autre américain *-*
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(WIP) Peter, pour la paix. 29 Juil 2014 11:34 #26374
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Tu viens des États-Unis ? De quel état ?
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(WIP) Peter, pour la paix. 29 Juil 2014 20:17 #26383
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New York ;p
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(WIP) Peter, pour la paix. 29 Juil 2014 21:29 #26384
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Des amis m'ont dit que vous avez essuyé une tornade ... Ça va aller ?
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(WIP) Peter, pour la paix. 30 Juil 2014 08:01 #26390
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Je veux pas vous embêter mais il y a une messagerie pour échanger vos banalités plutot que de le faire sur un post de candidature...
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(WIP) Peter, pour la paix. 30 Juil 2014 18:04 #26404
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Est-ce que tu as fait les finitions du coup?
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(WIP) Peter, pour la paix. 30 Juil 2014 18:14 #26405
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Oui désolé, elles arrivent avec du retard, j'ai du filmer toute la journée (pour rien en plus ...). J'édite tout de suite.
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(Finished) Peter, pour la paix. 30 Juil 2014 21:21 #26408
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Wouah mais c'est cool triste mais cool
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(Finished) Peter, pour la paix. 30 Juil 2014 21:24 #26409
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Merci Neo
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