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simondslz
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Tout d'abord, bonjour à tous, chère communauté akatéenne...
Me voila naviguant de serveur en serveur en essayant de trouver un lieu propice à mon épanouissement minecraftien, et voila que je tombe sur votre site... Et je suis scotché: Très belle réalisation, univers riche, bref... je décide donc d'envoyer ma candidature... Laissez-donc moi me présenter:
Nickname Minecraft: simondslz (oui, je ne savais pas lors de l'inscription que ce login me suivrait partout, j'y aurais réfléchi à deux fois dans le cas contraire.
Nom de famille: Excusez-moi mais je n'aime pas trop révéler sur Internet ma réelle identité... Simple question de principe (d'ailleurs je n'ai même pas facebook...)
Prénom: Simon (ben oui...)
Pays/Ville: A côté de Bordeaux (douce campagne...)
Activité actuelle: Musicien (batteur) en formation de conservatoire, et en professionnalisation grâce à quelques projets musicaux (j'ai pour but de décrocher l'intermittence, ce qui est assez difficile).
Age: 24 ans
Références RP: Je n'ai pas de réelle expérience dans le véritable RP (bien sûr j'ai joué à beaucoup de jeux de rôles mais sans donner une vraie tournure RP) mais c'est une manière de jouer que j'ai toujours eu envie d'explorer... C'est peut-être l'occasion, grâce à vous...
Avez-vous été sur d'autres serveurs RP précédemment, et si oui pourquoi n'y êtes-vous plus? Je dois dire que non.
Comment avez-vous trouvé notre serveur? Eh bien tout simplement en tapant "minecraft serveur RP" dans google, puis en naviguant de sites en sites présentant plusieurs serveurs.
Quelles sont, pour vous, les qualités principales d'un bon joueur RP? Eh bien, n'ayant pas de vraie expérience, je vais essayer de vous faire part de comment je vois la chose... Je pense qu'un joueur RP doit avoir une idée précise du caractère du personnage qu'il incarne, pour pouvoir le faire intéragir en fonction avec les autres joueurs et son univers, et ce de manière toujours cohérente. Il doit garder à l'esprit son histoire, bref, prendre beaucoup de recul en jouant pour éviter des manques de cohérence pouvant faire défaut à l'expérience de jeu. Il doit également se sentir complètement partie intégrante à l'ensemble de l'univers dans lequel il évolue, et ne pas hésiter non plus à faire évoluer son personnage (de façon cohérente également)
Avez-vous lu les règles du serveur, et vous conviennent-elles toutes? Effacé par la staff !
Quelle faction voudriez-vous rejoindre, et pourquoi? Je souhaiterais rejoindre les impériaux, car vous le verrez dans mon RP, mais j'ai créé un personnage qui ne connait que brièvement l'existence des cités-états de l'empire, et pas du tout pour l'instant les Amranéens... Il recherche vérité sur son monde, et de commencer dans l'empire me paraissait un bon début (je ne garantis pas forcément de son éternel dévouement à l'empire, on verra bien  )
Dans quelle ville/village aimeriez-vous vous installer, et pourquoi? Après remarque, je ne vois aucun soucis à faire débuter mon personnage dans la ville de Haut-Chêne, en plus, la muraille, ça en impose!
Voila qui est fait, je vous présente donc maintenant le RP de mon personnage, et j'espère vous dire tous à bientôt!
Merci!
simon
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Je ressens en cet instant le besoin de faire passer par écrit mon histoire... Non pas qu'elle ait une importance majeure en ce monde, mais parce que je sens bien que dans ma vie d'Homme, habitant d'Akatéa, avec toutes les joies, les doutes, les douleurs que ma condition implique, je suis à un tournant majeur de mon existence. Peut-être un jour quelqu'un lira-t-il ces lignes, peut-être s'y intéressera-t-il, ou peut-être tomberont-elles dans l'oubli... Qu'importe... J'aurais au moins jeté un regard sur ma vie passée...
Je m'appelle Simon Nivert, et j'ai grandi dans le village retranché de Bois-Profond, loin vers l'est des cités impériales. Je suis né il y a maintenant 24 années, lors du 3ème jour de la saison du bois mort, et mon existence fit ses premiers pas d'une façon des plus banales qu'un Akatéen puisse connaître, en cette période de paix impériale.
Étant enfant, je me souviens entendre les discours des doyens du village... Bois-Profond connu ses premières bâtisses de bois lors du temps de l'Eveil des Clans, alors que Crohargne, son fondateur, reçu l'enseignement du travail du fer. De tout temps, les relations avec les proches clans de Bois-Profond furent bonnes, très bonnes mêmes. Mais au fil du temps, les clans en question décidèrent un à un de migrer vers l'est, où disait-on l'humanité akatéenne connaissait un essor considérable, où il était question de grandes cités. Ces récits laissaient bien évidemment place à des aspirations de vie meilleure pour les habitants autour de Bois-Profond. Mais chez nous, il en était différemment: les habitants n'étaient pas prêts à renoncer à leur terre natale, à quitter leur foyer pour des « légendes » et des chimères non vérifiées. C'est ainsi que Bois-Profond devint le seul village à de nombreuses centaines de lieues à la ronde. Un village auto-suffisant, ayant sa propre agriculture, son propre commerce basé sur le troc, et sa propre population bientôt fermée sur le monde qui l'entoure... La seule fierté de ce village demeurait dans la faible mais tout de même efficace garde contre la Grande Malédiction. Ce village prospéra de la même façon pendant des siècles, et les habitants mirent définitivement sur le compte de la légende tous les récits de la ligne du temps impériale...
En ce qui me concerne, ma famille cultivait le blé pour se payer de la nourriture, et j'en fit tout autant quand j'eus atteint l'âge de mes seize ans. Mais à mesure que le temps passait, le goût de la solitude mûrissait dans mon esprit. Je supportais de moins en moins la compagnie de ma famille et des autres enfants de mon âge, alors que fleurissaient déjà mes premiers questionnements sur le monde. Je rêvais à autre chose, à une autre vie que celle qui m'était proposée ici. Je me tournai vers les anciens, pour leur faire part des questions existentielles qu'un adolescent de cet âge pouvait voir naître en son esprit. Quelle est l'histoire des hommes, pourquoi sommes-nous là... Mais même de leur part je ne reçus qu'une tendre affection qui laissait transparaître leur résignation volontaire.
Alors la nuit devint le théâtre où mon imagination nourrissait mon appétit d'aventures. Blottit dans mon lit, je m'imaginais parcourir pendant des jours, des semaines entières les vastes paysages qui s'étendaient au-delà des barrières de Bois-Profond. Barrières desquelles personne ne s'était éloigné depuis des lustres et qui devinrent tout ce que représentait mon village pour moi et que je détestais: des gens qui s'enfermaient peu à peu dans la peur... la peur de l'inconnu, d'aller vers l'autre, de se surpasser. Leur triste existence leur suffisait et mes camarades n'hésitaient pas à me mettre à l'écart de leurs préoccupations qui par ailleurs ne suscitaient pas grand intérêt de ma part. Même mes parents commençaient à me reprocher mon comportement taciturne et solitaire.
Une nuit vint où l'univers de mon lit ne suffit plus à étancher ma soif de découverte. Il fallait que j'aille voir au-dehors, que je satisfasse ce désir grandissant. Les réponses à mes questionnements m'amenaient toujours à de nouvelles interrogations de plus en plus profondes... Bref, il fallait que je sorte. Je me vêtis rapidement d'un chandail troué ainsi que d'un pantalon et d'une paire de bottes encore sales du travail aux champs de la journée, puis je sortis silencieusement par la fenêtre de ma chambre. J'arpentais à présent les chemins qui bordaient les champs du village, en pleine nuit, éclairé par la lune. Plus j’apercevais l'énorme palissade qui entourait le village, plus mon cœur battait et ma respiration s'accélérait. Un mélange de peur et d'excitation montait en moi... J'allais le faire, j'allais sortir, me trouver dehors...
J'arrivai au pied de la barrière, et je voyais toujours en elle les habitants de Bois-Profond. Ils étaient comme ces grands piquets de bois: droits, raides et sans vie. Bref, je me mis à l'escalader non sans mal, et à des lieues d'imaginer ce qui allait suivre. Arrivé en haut, je me hissai en essayant de ne pas me blesser avec les pointes de la palissade, et en passant mes jambes par-dessus je perdis totalement l'équilibre. Mon jeune corps chuta lourdement sur le sol terreux.
Reprenant peu à peu mes esprits, je me mis en marche, lentement, effrayé et émerveillé à la fois. Je ne ressentis jamais une si grande sensation de liberté que cette nuit-là. J'étais seul guide de chacun de mes gestes, et la clarté de la lune était là pour m'encourager. Mes rêves m'envahissaient de joie... quelquechose de profond me faisait sentir tellement fort que ces légendes que je poursuivais étaient fondées, que j'étais sur la bonne voie pour découvrir les vérités du monde.
Voila maintenant une heure que je m'étais éloigné du village, et j'avais déjà pris une certaine assurance dans mon escapade nocturne. Quand soudain... Un bruit d'outre-tombe me glaça le sang. C'était une sorte de grognement plaintif qui sembla figer tout le décor qui s'étendait autour de moi. Je m'arrêtai net. Puis un deuxième... comme pour rappeler que le premier n'était pas le fruit de mon imagination. Pétrifié de terreur, je tournai légèrement la tête en provenance du cri roque... C'est alors que je l'ai vu, à quelques mètres de moi. Je ne savais pas si j'avais bien vu, mais on aurait dit un homme, difforme, se déplaçant avec beaucoup de mal. Ce dont j'étais sûr, c'est qu'il avançait... vers moi... Je n'avais jamais été confronté à une créature de la Grande Malédiction, et cette rencontre me raidit d'effroi... Alors je me mis à courir... Je courais, de toutes les forces que mes jeunes jambes me le permettaient, sans regarder derrière, sans me rendre compte que j'étais en train de perdre complètement la trace de Bois-Profond. Je ne sais combien de temps j'ai couru, mais j'ai fini par me réfugier dans une grotte. La joie et la liberté que j'éprouvais avaient totalement cédé la place à l'effroi, et je restai là, en larmes, toute la nuit, glacé. Je ne dormis pas.
Les jours suivants, j'ai cherché à retrouver mon chemin. J'appelai à l'aide, en vain, regrettant mon acte et implorant je ne sais quoi qui me ramènerait chez moi. Puis au bout de plusieurs jours, je me rendis à l'évidence que je ne retrouverais plus la trace de Bois-Profond, ni de ma famille, ni des anciens, ni d'aucun que j'avais pu connaître jusque là. Je me rendis compte également que seule ma fascination de l'inconnu m'avait mené jusque là. Ce qui m'arrivait, c'était au fond ce que je désirais le plus.
A fil du temps, j'appris à me débrouiller seul. J'appris à me creuser des abris pour la nuit, à chasser, à me défendre contre les créatures de la Grande Malédiction, à me confectionner des vêtements, à utiliser à bon escient ce que la nature m'offrait. Je vivais littéralement avec elle, j'étais en son cœur. Et j'avançais, toujours vers l'ouest. J'ai escaladé des collines, arpenté des dunes de sable, traversé des cavernes, navigué sur des mers... Pendant huit années, j'ai vécu seul, porté par la terre et protégé par le ciel. Et j'ai marché... Jusqu'à ce que je la vois... Une cité...
Elle est apparue devant moi, la dernière chose à laquelle je m'attendais, et pourtant, je le sais maintenant, ce que je cherchais... Le but de mon voyage... Elle ressemblait exactement à ce que les anciens disaient de ces cités-états de l'ouest akatéen. Imposante, puissante, et presque magique... Là où je pourrais enfin trouver des réponses à tous mes questionnements, sur mon existence, sur tout le reste...
Je m'apprête en ce moment à prendre le chemin de cette cité. J'espère énormément que ses habitants entendront mon récit, me laisseront donner un nouveau sens à ma vie, loin de Bois-Profond et de sa triste existence. Voici le tournant de ma vie le plus significatif que je suis sur le point de vivre. Je clos à présent ce récit... Le jour commence à décliner, et à bonne allure, je vais pouvoir rejoindre la ville avant la tombée de la nuit.
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