Salut à tous, enchanté de vous rencontrer, vous pouvez vous asseoir : c'est comme une catin, mais en moins cher, et en plus confortable ! (c'est une métaphore fort faible, je le confesse).
Passons aux choses sérieuses.
Mes références Rôle-Play sont diverses et variées. J'ai pratiqué un peu le JdR sur table, mais pour l'essentiel mes acquis en terme de RP viennent principalement du jeu-vidéo. Neverwinter Nights, Morrowind, Divine Divinity, Arcanum, Fallout, et des dizaines d'autres... N'oublions pas les centaines de livres que j'ai pu lire, divers et variés, mais ma préférence ira toujours à la science-fiction et au médiéval-fantastique. J'ai également fréquenté assez souvent divers sites / forums de JdR. J'ai également diverses expériences MMO.
Mes anciens serveurs sont des projets qui ont coulé, pour la plupart. Petits serveurs d'un maximum d'une quinzaine d'habitués. J'ai eu parmis ceux-ci diverses fonctions, en passant de co-Admin à péon, en passant par la case modo... Généralement, des serveurs en survie pure, jamais de créative, jamais avec trop de plugins. J'ai passé un bon moment sur un serveur buildcraft/industrialcraft, mais c'est un peu la seule exception.
Pour moi, un bon rôliste se définit par la cohérence de ses choix. Ca peut paraître simpliste, mais rester cohérent en toutes circonstances n'est pas chose aisée. Il faut connaître son personnage à fond, lui donner vie, l'incarner au sens propre. Voilà. L'essence du rôliste c'est ça.
Les règles me conviennent. Même si j'aurais bien aimé pouvoir détruire la maison de certaines personnes.
Quand au rôle-play...
Je suis Silven Troublesprit, et j'ai choisi de rejoindre la faction des Amranéeens, par affinité avec leur style global, plus le fait de ne pas apprécier plus que ça les systèmes de métier, et enfin parce-que j'ai fait un score de 1d20 sur un 12- (réussite critique xD). Ma ville d'attache sera Racine Courante (à confirmer, je suis pas trop sûr de mon choix).
Présentation de mon personnage :
«Il était mince, il était beau, il sentait bon le sable chaud... Mais Silven n'était pas un légionnaire. Noir de suie, haletant, trempé de sueur, il courait ventre à terre en direction de l'ouest. La ville n'allait sans doute pas tarder à envoyer une patrouille et il ne tenait pas à se trouver dans les parages quand cela arriverait. Si la garde se décidait à employer un maître-chien, il ne ferait pas long-feu. Il faut dire que ce noble insignifiant, passablement énervé de le retrouver dans le lit de sa femme, avait pratiquement réveillé toute la ville afin de dénicher l'intrus, qui s'était esquivé prestement en grimpant dans la cheminée et courait peu après sur les toits de la ville. Ce vacarme, et la bourse leste de l'aristocrate, risquait de lui valoir les pires supplices... Poète ingénu, cette course imprévue n'était pas du goût de Silven, et cela faisait travailler certains muscles dont il avait même oublié l'existence. Mais cette souffrance ne serait pas vaine s'il arrive à la rivière, d'où il pourrait partir sans crainte d'être suivi, délaissant les odeurs reconnaissables par les limiers de l'empire.
Soufflant comme un boeuf mis à l'effort, il ne s'arrêta de courir que lorsqu'il atteignit enfin le cours d'eau, au coeur des bois. Il devait faire vite, la nuit n'allait pas tarder à tomber. Et il ne possédait pas le pas léger des enfants d'Amranaé. D'ailleurs, il hésitait à chercher ceux-ci. Si tant est qu'il le puisse seulement. Il est impossible pour quelqu'un qui n'est pas soldat de survivre plus de quelques nuits dehors. Si par malchance il devait croiser des bannis, c'en serait fini, et sa fuite n'aurait servi qu'à ajourner sa mort de quelques heures seulement. Inutile. Et quelle mise-à-l'effort, pour un résultat si médiocre ! Impossible de laisser cela arriver. Il fallait à tout pris tenter de rejoindre les Amranéens, et prier pour qu'ils l'acceptent.
Ravivant divers souvenirs de son enfance, il se mit en quête de baies et de racines qu'il pourrait manger plus tard. Il y a longtemps, quand il voyageait avec son apothicaire de père, il avait appris à reconnaître ce que l'on pouvait digérer sereinement, et comment se préserver des poisons. Plusieurs minutes passèrent, durant lesquelles la clarté ambiante diminua franchement. Alors qu'il complétait difficilement sa maigre cueillette, Silven sursauta : la nuit était proche ! Voir de nuit n'était pas un réel problème pour lui, habitué depuis longtemps au manque de luminosité des auberges, ruelles et autres bordels mal fréquentées qui sont les refuges des musiciens errants. Mais les bannis, en revanche, représentaient un danger bien plus terrifiant. Il fallait se dépêcher de trouver un abri, car les heures sombres de la nuit étaient en marche, et les bannis avec elles...»