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SUJET : Concours Octobre
Concours Octobre 06 Oct 2014 12:54 #27303
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Pour ce mois d'Octobre nous lançons le thème d'inventer et de décrire une créature. (Vous pouvez le tourner sous forme de légende.)
Le sujet sera lié à Akatéa. A vos plumes. (prêts ? Plumez !) Vous aurez jusqu'au 28 Octobre pour déposer votre sujet et nous vous dévoilerons le vainqueur le 31 Octobre. Attention : Spoiler ! [ Cliquer pour agrandir ][ Cliquer pour masquer ] [Hrp : Oui c'est mon anniversaire ce mois ci, alors je colle une image na ! ] |
Dernière édition: 06 Oct 2014 16:05 par Ysyhteha.
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Concours Octobre 07 Oct 2014 20:22 #27329
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Extrait des carnets de voyage d'Aldrienne Vipt, érudite oubliée du peuple akatéen, dont les travaux gisent, poussiéreux à souhait, dans une quelconque bibliothèque du continent.
Le Limey
Ce petit singe arboricole est le fléau des vergers. Reconnaissable à sa longue queue touffue, striée de noir et d'or, il vit en familles d'une dizaine d'individus. Longtemps traités par les agriculteurs impériaux comme des nuisibles, leur espèce serait presque éteinte aujourd'hui. Apparence des Limeys : Les petits limeys naissent entièrement gris et aveugles. C'est en grandissant qu'ils vont se distinguer les uns des autres. En effet, la fourrure de chaque limey est unique et permet une identification notoire de chaque individu, avec cependant certains schémas qui semblent se répéter : les femelles sont plutôt dans les tons dorés et gris charbon, alors que les mâles semblent porter des couleurs plus foncées, allant de l'ocre au noir d'encre. Leurs yeux globuleux sont extrêment sensibles, et leur permettent de voir dans la semi-pénombre. Ils sont souvent gris, dorés et très rarement bleus azur. Ils possèdent de petites mains semblables aux nôtres et manipulent les objets avec aisance. Leurs grandes oreilles sont semblales à celles d'un chat ou d'un chien. Régime alimentaire : Les limeys sont omnivores : ils mangent essentiellement des baies, des racines et des petits insectes, mais sont également très friands de pommes et de poires, au grand dam des agriculteurs Hautchênois, qui voient s'abattre sur leurs vergers une vague de limeys lors de la saison des fruits. Ils peuvent également manger des feuilles, lorsqu'ils ne trouvent rien d'autre mais doivent bien vite revenir à un régime plus riche sous peine de dépérir. Comportement social : Les limeys, animaux extrêment sociaux, vivent en groupe familial d'une dizaine d'individus, dirigés par le couple de limeys le plus ancien. Les petits sont élevés par la communauté toute entière, sans distinction. Il semble y avoir des rôles précis, assurés en alternance par tous les membres du groupe, à l'exception des plus anciens, qui ne semblent plus capables que de garder leurs forces pour fuir en cas de danger. Ces rôles seraient les suivants : veilleur (ils alertent le groupe en cas de danger et communiquent avec les autres groupes), et cueilleur (ils amassent la nourriture pour tout le groupe de limeys). Il semblerait que les limeys soient des créatures fidèles : ainsi lorsque deux limeys s'apparient ils restent fidèles l'un à l'autre et il n'est pas rare de voir l'un des membres du couple se laisser mourir lorsque son partenaire perd la vie. Parfois, il arrive que deux ou trois familles de limeys se rassemblent quelques jours et on assiste alors à un ballet surréaliste de singes bondissant à tout va, partageant leur nourriture et jouant dans une cacophonie des plus bruyantes. Ce phénomène mystérieux dure quelques jours avant de cesser aussi brutalement qu'il a commencé. Conclusion : Comme dit plus haut, les limeys ont longtemps été traités en nuisibles par les agriculteurs impériaux, qui dressaient des chiens-loup à garder leurs vergers en massacrant par dizaines ce petit animal. Aujourd'hui, on estime que la population totale des limeys dans Akatéa est de seulement 30 000 individus, répartis dans le delta Hautchênois et les montagnes de la Passe. Cependant, ces créatures sont extrêment intelligentes en plus d'être agiles, et peuvent être dressées à transmettre des messages. On raconte aussi qu'il serait possible de les dresser afin de compenser une cécité totale, fait qui pourrait être confirmé au vu du lien qui unit les limeys apprivoisés à leur propriétaire. Les Limeys sont donc de mignonnes petites créatures, voleuses et malines mais malheureusement en danger si on continue à les chasser. La piste d'une association entre aveugles et Limey semble intéressante et gagnerait à être creusée, pour peu qu'une personne ayant suffisemment de temps libre arrive à capturer un petit limey afin de le dresser à être les yeux d'un autre. |
"Les rêves en sucre deviennent réalité" Silven
L'usine de rêves en sucres a varié sa production. On y trouve aussi des paillettes qui font briller la vie. Pour apprendre à guérir, tu dois apprendre a tuer.
Dernière édition: 07 Oct 2014 20:26 par Amaesis.
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Concours Octobre 14 Oct 2014 16:28 #27505
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Trois enfant jouais près de la mine. Ils lançaient des cailloux sur le haut de l'entrée pour provoquer un éboulement et enfermer les mineurs qui étaient à l'intérieur. Ils furent interrompue par un homme, dont la posture était anormal et ses yeux rouge brillant à la lueur du soleil couchant , leur dit:
- "Si j'étais à votre place les enfants... Je ne ferais pas ça... dit-il d'une voix mystérieuse et rocailleuse. - Ouais bah justement tu es pas à notre place! lui hurla un des enfants avant de lui jeter un caillou au visage et s'enfuyant. - Continuez mais... C'est à vos risque et péril..." continua l'homme encore plus mystérieux. Les enfants s'arrêtèrent et se tournèrent vers l'homme. - "Co... Comment ça? bégaya un des enfants. - Ne connaissez-vous donc pas la légende du Kalat"Ens? - Bah nan pourquoi c'est qui lui? continua un enfant. - Ecoutez moi bien... Car si vous voulez rester en vie cela vaut mieux pour vous..." L'homme commença alors à raconter la légende de la créature la plus horrible connut par les mineurs. "On raconte que c'est un abomination créée par les Dieux au début de notre monde. Celui-ci hantait la mine pour protéger les mineurs d'une catastrophe. Personne ne l'avait jamais encore vue. Mais un jour alors qu'il y eu un éboulement dans une des galeries les plus profondes de la mine, un homme sortit en courant et en hurlant persuadé d'avoir vu un monstre roder au fond de la mine près de l'éboulement.
Plus de deux mètres de haut, une forme semi humaine. Ses bras étaient tellement long qu'ils touchaient le sol, sa tête était formé d'une mâchoire particulièrement allongée. Celle-ci était accompagnée de terrible crocs acérés qui pourraient transpercer la pierre la plus dure. Ses yeux rouges reflétaient le sang des pauvres mineurs morts de ses crocs. Sa peau quant à elle était d'une blancheur aveuglante et semblait refléter la pureté de la bête.
Les mineurs prirent peur et sans plus tarder les plus courageux d'entre eux firent s'ébouler les galeries les plus profondes de la mine. Mais ils ne s'attendait pas à voir la bête en face d'eau folle de rage. Son hurlement glaça les mineurs. Et ceux-ci n'avaient pas le courage d'activer les derniers explosifs pour fermer le tunnel où se trouvait la bête. Mais ils auraient du le faire temps qu'ils en avaient eu l'occasion. La bête se jetait sur eux avec une vitesse fulgurante. En trois secondes les huit hommes n'étaient plus. Mais juste avant de mourir, l'un des hommes, sous la peur, déclenchait les explosifs. La bête se jetait alors sur cet homme lui plantant ses crocs à la gorge et, à l'aide de ses puissant bras, arrachait le torse du pauvre homme de ses jambes. Depuis ce jour, d'après les mineurs les plus courageux, ceux qui descendent le plus bas, entendent encore et toujours les hurlements de faim de la bête. Mais ils savent pertinemment qu'un jour elle se libérera de sa prison de pierre et tuera tous les mineurs sur son passage simplement par soif de vengeance." Les trois enfants terrifiés par l'histoire de l'homme s'excusèrent avant de partir en pleurant. Quand à l'homme il disparut à tout jamais dans la mine. |
- "Les étoiles filantes sont condamnées à ne jamais retournées aux cieux, c'est un châtiment cruel..."
- "Ils disent de suivre ton coeur, mais si ton coeur est en mille morceaux, quels morceaux dois-tu suivre?"
Dernière édition: 14 Oct 2014 16:29 par Infinelle.
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Concours Octobre 14 Oct 2014 20:50 #27508
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Dervemir, les êtres spirituels.
En dehors de tout boucan, de guerres et de querelles, il peut exister un calme. Ce calme permet de nous ressourcer, nous faire réfléchir et nous permet aussi de se retrouver avec soit. Adossé sous un arbre, au bord d'une rivière, seul sur un banc en pleine campagne on peut réussir à trouver le son de la tranquillité et la douce sensation d'être un solitaire spirituel. La créature que je vais vous décrire est particulière. Elle est.. en nous. Elle est en chaque être vivant. Mais aussi en les bannis. Elle est la conscience comme elle est l'inconscience. Ceux qui ont eu la chance de la voir sont ceux qui ont su lire au plus profond d'eux. Elle surgit aussi dans des situations où la seule possibilité est d'enfreindre des règles. A ce que l'on en décrit, elle serait bien petite, pâle si ce n'est pas blanc neige et sa tête serait ronde. Des yeux inquiétants mais rassurants avec ce petit corps haut comme trois pommes. Je vais vous conter l'histoire de quelqu'un. Quelqu'un qui a pu en faire la découverte. Drogann est un Amranéen vivant à Racine Courante. Environ 16 ans, il ne cesse de découvrir le monde dans lequel il vit. Par les livres, les légendes mais aussi par les voyageurs avec qui il adore discuter. On le reconnaissait vite grâce à cet épis de cheveux qu'il avait sur le milieu du front. Son passe-temps favoris était le dessin, mais aussi la lecture. Ce qu'il aimait surtout, c'était la tranquillité. Au sens du son, de l'ambiance qui l'entourait. Il lui arrivait de partir de jour, pour bouquiner, dessiner les paysages qu'il avait devant lui, mais aussi la faune. Car si Drogann avait une qualité, c'était de pouvoir approcher la faune de plus près, sans que celle-ci prenne peur. C'est la confiance se dit-il les premières fois. Les parents de Drogann, préoccupés par les réserves de Morne n'avaient que peu de temps pour s'en occuper. Il était grand pour eux. Mais ils recommandaient souvent de ne pas aller se perdre dans la forêt. C'était dangereux tout seul. Drogann savait qu'il ne risquait rien, si ce n'est de voir la nuit tomber avec la vague de bannis. Les bannis, à vrai dire, il aimait regarder leur comportement la nuit. Perché sur une branche ou un rocher surplombant la forêt, il aimait voir leurs mouvements et leur attitude. Il lui arrivait de les dessiner. C'était ses ancêtres après tout, et il voulait pouvoir connaître leur histoire. Il fabriquait ses propres camouflages fait de branches et de feuillages. Mais un jour, Drogann prit trop de risques. Il voulu aller un peu plus loin que la distance habituelle pour quelqu'un de son âge. Il avait beaucoup dessiné ce jour là. La nuit tomba assez vite. Prit de court, le jeune garçon commença à se dire que c'était fichu pour rentrer. Les bruits inquiétants de la nuit s'étaient installés. La seule source de lumière, c'était celle de la Lune. La faible lueur donnait aux arbres des formes lugubres. Tout à coup, des bruits de branches craquées tournaient autour de Drogann. La peur commençait à se ressentir. C'est avec des sueurs froides que le garçon cherchait un abri. Les premiers bannis étaient proches, la végétation laissait à Drogann le temps de fuir en cas de pépin. Mais où fuir se disait-il ? Il était minuit, le Racinois trouva un rocher sous lequel on pouvait s’abriter, assez petit pour qu'un banni passe par ici par erreur. Les heures passèrent, tout comme quelques bannis devant le trou. Drogann ne les comptait plus. Il était terrifié. Il réussi à s'assoupir, quelques heures probablement. Il se réveilla soudainement, quelque chose n'allait pas. Une odeur nauséabonde avait pénétré la petite grotte. Il ouvrit les yeux et se tourna en direction de l'entrée. Il fit un énorme bond, un banni s'était coincé. Il avait probablement flairé Drogann. La grotte étant petite, le banni n'avait qu'à s'approcher un peu et tendre les bras pour attraper le jeune vivant. Et c'est ce qui arriva. Drogann sanglotait, en silence pour éviter d'aggraver son cas, mais il gesticulait. Le banni essayait de s'agripper à son pied. Il n'avait pas de regard, ses yeux étaient mangés par de la mousse des bois. On aurait d'ailleurs dit que le banni avait dormi très longtemps sous les feuillages. Il était d'une couleur vert feuille, sa peau ressemblait maintenant à de l'écorce fine de bois. Ça aurait pu être poétique pour un Armanéen qu'un ancêtre soit mort sous les feuillages, mais cet ancêtre allait lui mordre les pieds. Le Racinois s'empressa de prendre tout ce qu'il possédait autour de lui. Il tentais de donner des petits coups pour dissuader le banni. Il trouva alors un bâton pointu, il se dit que s'il touchait la tête, il ne bougerais plus. Il inspira un grand coup, il leva le bâton en direction de la tête du banni, ferma les yeux et se lança. Durant la chute de son bras, Drogann s'arrêta net. Le bâton s'était arrêté. Le coeur du garçon battait à cent à l'heure. Pour lui c'était ses derniers instants. Il attendit quelque secondes, il remarqua dans sa panique que tout bruit avait été chassé. - Suis-je mort ? Se dit-il. Il ouvrit les yeux et commençait à se demander s'il avait bien fait. Ce qu'il avait devant les yeux était.. Incroyable. Un petit être, de dos, tout blanc et légèrement brillant tenait le bâton, a quelques centimètres de la tête du banni. Le banni avait cessé de chercher les pieds de Drogann paralysé par ce qu'il voyait. Qui était cet être ? Le jeune garçon n'avait pas tout vu. Une masse plus sombre, moins lisse sortait en rampant du corps du banni. Elle en sortait comme une âme, en traversant la matière. Elle était grisée, comme si elle était vieille. On aurait dit qu'elle mimait son propriétaire. Elle tenta d'attraper les pieds du petit personnage tout blanc. Celui-ci le prit par les bras, le regarda dans les yeux et dans un langage silencieux, comme un tout petit brin de vent. On aurait dit qu'ils se parlaient. Le vieil être avait une sonorité plus grave. Aux sonorités, Drogann comprit bizarrement qu'il s'agissait d'adieux. Le vieil être se tourna vers le corps du banni immobile, le jeune être le salua. Le vieux gris se mit à disparaître, comme si sa lumière s'était éteinte. Mais le plus surprenant, c'était que le corps du banni commença à se décomposer. Mais à la place de devenir un amas de peaux et d'os, il devenait de l'écorce de bois puis s'écroula en milliers de morceaux. On ne sentait plus sa présence. Comme si il avait quitté pour de bon ce monde pour arrêter de souffrir en monstre immortel. Le petit être resta quelque secondes à regarder l'entrée de la grotte un peu comme Drogann, toujours le bâton en main. L'être pâle fini par lâcher l'arme de bois par terre et bizarrement c'était aussi du vœux de Drogann. Il se tourna vers le jeune homme, son regard était intrigué et intriguant. Ils se dévisagèrent quelques secondes. Drogann vu quelque chose qui l'inquiétait. Sur le front de l'être, trônait un épis. Drogann toucha au sien et bizarrement l'être fit de même. C'était étonnant. C'est comme si.. C'est comme si Drogann était face à lui même. Parfois l'être lui parlait dans son langage, bizarrement il semblait pouvoir réussir à cerner, comme si c'était lui qui se parlait. L'être tendit sa main vers celle du garçon, celui ci ne tarda pas à coller sa main contre la petite pâle. Comme s'ils s'étaient connectés ensembles, le jeune Racinois venait de découvrir un lien énorme. Il avait réussi à faire sa rencontre spirituelle. Il s'était rencontré lui. Enfin, l'être de lui. Ce petit être blanc était la forme de sa personnalité, il le su en voyant qu'ils portait le même épis. Son corps était avait des formes plutôt douces, comme s'il était jeune, un énorme point noir à côté d'un autre plus petit, on aurait dit que le néant était à l'intérieur, en réalité c'était ses yeux. La nuit semblait finir. Les premiers rayons du soleils passaient sur la cime des arbres. Drogann rassembla ses affaires. L'être fit signe au jeune Amranéen, noyé dans la beauté de ce qu'il avait découvert, de le suivre. Ils marchaient dix bonnes minutes puis le petit être bien devant s'arrêta sur une souche, la ligne d'horizon était une pente de terre à quelques mètres devant Drogann, on aurait dit que le monde s'y arrêtait. La petite forme semblait heureuse, elle créait des sons que seul Drogann semblait entendre. Il se mit a courir en direction de la ligne qui commençait à dessiner de la fumée, des toîts et découvrit qu'il avait retrouvé son village, Racine Courante. Il sauta de joie, bien que fatigué par cette nuit aussi étrange soit-elle. Il regarda l'être qui tendait la main vers Drogann. Il su que ça voulait dire qu'il devait rentrer à sa place. Un autre petit être passa, il avait une petite cicatrice, puis des bruits de pas le suivait. Un garde de Racine passait par là, avec la même cicatrice que l'être: - Ah ! Drogann ! Tes parents se sont fait un sang d'encre ! J'espère que tu n'as pas trop pris de risques cette nuit. Le jeune Amranéen ne su répondre, il regardait le petit être du garde qui regardait le sien. Ils communiquaient, comme s'ils se rassuraient. Puis l'homme continua sa route en souriant. Son être était là, comme si le garde pensait encore au jeune homme. Il parti à son tour. Drogann devait aller prévenir ses parents de son retour. Il approcha sa main vers son être, il fit de même. Il se mit à disparaître. Absorbé par la main du garçon. Il était rentré en Drogann, comme il l'aura toujours été. Quelques jours après sa découverte il dû donner un nom à ces créatures spirituelles. Cherchant dans de vieilles encyclopédies une poignée de mots, il l'appela DerVemir pour traduire « Petits Nous » et en fit même des croquis. Il mit en hypothèse la possibilité de pouvoir approcher la faune facilement grâce à la confiance mutuelle de ces êtres. Il parla aussi de cette possibilité d'apaiser les bannis par le biais de son être. A ce jour, personne n'a su réussir à voir ces petits personnages blanchâtres, d'ailleurs jusqu'à maintenant, peu de gens ont crus aux histoires de Drogann, excepté les anciens, fier d'avoir un petit fils qui trouve les secrets de ce monde. D'après les écrits de Drogann, en tout être vivant trônerait un Dervemir, que l'on soit gentil, méchant ou même mort. Si ceux des bannis sont tourmentés par la malédiction des dieux, il serait possible de les apaiser par notre force spirituelle et de les laisser fuir ce monde. Mais pour en arriver là, il faut beaucoup travailler sur sa conscience pour trouver peut-être la porte de son être. Mais ce qu'il faut surtout, c'est y croire pour les voir. Voilà, j'espère que je n'ai pas tout fait de travers avec les quelques répétitions. J'avais cette idée en tête depuis quelques mois maintenant. Et j'ai vu que le concours était assez libre donc fallait que je l'écrive enfin. Les petits êtres sont inspirés directement de Princesse Mononoké avec les Sylvains (VF): les êtres de la forêt. C'est une légende des grandes forêts du Japon que je trouve vraiment jolie. Miyazaki s'était vraiment bien démerdé avec pour concevoir Mononoke. |
Un Dorian écrit:
Les armes de la plupart des fous sont pour détruire, la mienne sera pour créer. Ashitaka from Princess Mononoke: << Pour porter sur le monde, un regard sans haine. >>
Dernière édition: 17 Oct 2014 19:52 par Th3_DoDoz. Raison: Paragraphe italique
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Concours Octobre 17 Oct 2014 20:14 #27557
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Ovoru
Il y a très longtemps, on raconte qu'une grenouille se promenait près d'un très grand arbre : Amranaé. Cette grenouille était à l'abri de la neige et peu, si ce n'est pas, importunée par la température qui, néanmoins était très basse. On raconte que cette grenouille se nommait Oalmi, contraction de « Oar » (vie) et « Colmi » (froid), car la grenouille passait beaucoup de temps à l'extérieur lorsque la température n'était pas élevée, mais aussi en raison de son croassement qui était différent de celui des autres grenouilles : Oalmi ne faisait pas « Croâ », elle faisait « Oal ». Cette grenouille, donc, se trouvait sous l'arbre gigantesque qu'était Amranaé, lorsqu'un grand homme arriva, il ne remarqua pas le petit être curieux qui observait ses gestes, et grimpa à l'arbre, puis il en tomba, et cria -Oalmi en déduit qu'il était frustré par sa chute- avant de brandir une hache menaçante vers le refuge de la petite grenouille. Elle était affolée : après avoir observé le comportement des hommes elle savait ce que faisait cet outil, et se rua vers la montagne de colère qui allait provoquer la fureur des dieux. L'homme ne la remarqua pas et le mouvement de la hache cueillit Oalmi dans le saut qui devait changer l'Histoire. La lame coupa la grenouille en deux, elle n'y survécut pas, et l'arbre fut coupé après plusieurs autres coups de hache. Mais un miracle se produisit pendant la chute de l'arbre, peut-être la déesse de la Nature avait-elle perçu ses intentions et choisi de l'en remercier, peut-être avait-elle voulu répondre aux prières de l'homme mais son miracle s'était dirigé vers la petite grenouille tranchée en deux pour une autre raison, dans tous les cas un éclair descendit du ciel et toucha ce qui restait de la petite grenouille. Elle repoussa. De chaque côté de son anatomie, séparé de la moitié qui la complète, se forma un corps, ce qui lui manquait, l’œil gauche de la grenouille formée à partir de l'arrière d'Oalmi était incroyablement grand, et le bas du corps créé de la tête d'Oalmi avait l'air différent. Pendant ce temps, l'homme qui s'en était pris à Amranaé avaiété foudroyé par ce même éclair, on pourrait croire qu'il s'agissait là d'un accident lié à la résurrection d'Oalmi, devenant deux créatures qui, même si elles en étaient proches, n'étaient pas des grenouilles. Le couple de grenouilles s'éloigna en entendant le grondement des dieux, et se trouva un abri où elles purent vivre et s'épanouir, se reproduire, donnant naissance à une nouvelle espèce. Ces petits animaux ressemblent à des grenouilles, de par leur couleur verte et le bout de leurs pattes, mais leur tête est bien différente de celle des batraciens. En effet, leur œil gauche est deux ou trois fois plus gros que leur œil droit, ils ont un visage plus proche de celui d'un humanoïde et, dans certains cas, il est arrivé de voir l'un d'entre eux qui avait des cheveux. Extrait de l'un des rares documents sur le sujetCe sont de petites créatures curieuses, elles ont très rapidement, lorsque le temps redevenait clément, été au contact des humains. Elles ont appris à leur contact, les sollicitant par de petits gestes leur faisant comprendre qu'elles voulaient apprendre à faire comme eux. Certains leur apprirent cette question, en ancien Akatéen, pour qu'elles puissent se faire comprendre, et l'on finit rapidement par croiser l'une d'entre elles qui demandait à un artisan : « Ovoru ? » Ce nom leur est resté, ils étaient désignés par la question qui les caractérisait, et ils évoluèrent avec les humains si bien que la plupart d'entre eux finirent par se tenir sur leurs pattes arrières, et, les femmes, trouvant les Ovoru attachants, leur confectionnèrent des habits à leur taille. Certains apprirent même à parler et pouvaient communiquer clairement avec les Hommes, permettant aux autres d'être traduits et d'apprendre la langue à leur tour, ainsi s'était créé une relation entre les Ovoru et certains peuples d'humains. Bien entendu, aucun écrit au sujet des Ovoru n'avait été fait, car certains hommes craignaient cette espèce et estimaient que s'ils leur laissaient une opportunité d'apprendre toutes leurs techniques, les petits personnages au regard intrigant s'en serviraient pour se débarrasser des Hommes et prendre leur place. Les Hommes ne rédigèrent donc aucun livre sur les Ovoru, ils disaient à ceux qui appréciaient les petits êtres verts que c'était pour une question d'égalité, qu'il était incorrect d'observer comme un animal ces créatures qui pouvaient leur être égales, ils obtinrent qu'il n'y eut pas ou peu de trace écrite au sujet d'Oalmi et de ses descendants. Après quoi, ils ordonnèrent de tuer chaque Ovoru qui était vu à proximité ou à l'intérieur d'un de leurs villages, puis organisèrent des battues pour tuer ceux qui avaient fui, sous prétexte d'une tentative de meurtre de la part de l'un des leurs. Le marché de la peau d'Ovoru fleurit à ce moment-là, car cette peau verte était très douce et permettait de confectionner des gants confortables, au prix d'une vie. Peu à peu, il n'y eut plus aucun Ovoru aux alentours des villages humains, l'espèce semble aujourd'hui encore éteinte, mais des légendes, des rumeurs, des rêves, laisseraient supposer que certains de ces humanoïdes curieux se seraient regroupés, auraient survécu en communautés, développé leurs propres cités cachées grâce aux techniques humaines et perpétué la langue des humains à leurs descendants, ainsi que la haine qu'ils ont éprouvé à leur sujet. Qui sait, peut-être pourriez-vous, en pleine forêt, entendre une simple question : « Comment ? » venue d'un être que vous ne connaissez pas, et qui veut probablement venger ses ancêtres de la race humaine ? Images des Ovoru |
Dernière édition: 17 Oct 2014 20:43 par Bibbo.
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Concours Octobre 01 Nov 2014 19:12 #27784
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Concours clos, résultats ce soir !
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Concours Octobre 01 Nov 2014 22:49 #27787
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Voilà les résultats tant attendus!!!
Troisième : Bibbo avec 6 points Second : Dodoz avec 7 points Gagnant : Amaesis avec 9 points Bravo à tous les participants! |
Dernière édition: 01 Nov 2014 22:49 par Torchou.
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