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SUJET : Journal intime d'Aarie Lameglace.
Journal intime d'Aarie Lameglace. 30 Juil 2014 02:51 #26389
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~ Nom : Lameglace
~ Prénom : Aarie ~ Surnom : Inconnu ~ Âge : 25 ans en 1581 ~ Faction : Empire ~ Fonction/Métier : Enchanteresse/Espionne
~ Physique : Les cheveux de neige d’Aarie sont peu communs, dans sa famille, seule elle est blonde, les autres ont tous des cheveux noir ébène. Ceux-ci sont très long, ondulés et sont l’atout principal de la jeune femme.
Elle possède des yeux bleus océan, très profond, Aarie est assez inexpressive, il faut regarder l’intérieur de ses yeux pour la comprendre. Son corps, lui, est proche de la perfection, elle mesure environ un mètre soixante-quinze et pèse cinquante-cinq kilos, elle est mince et possède des formes avantageuses, sa peau est claire, dû au climat glacial de Mont-Brumeux, sa terre de naissance. ~ Caractère : Aarie est placide, et sa principale qualité, ou son principal défaut est la manipulation. Qui ne résiste pas devant une jolie jeune femme en pleurs, avec un bleu et désignant son agresseur ? Ou alors, lorsque cette jeune femme a mis un décolleté un peu trop plongeant ? La chose principale qui attire Aarie est l’argent, elle est prête à tout pour devenir riche et avoir une bonne place dans la société. Aarie n’est pas une sentimentale, pour elle, l’amour est quelque chose que les faibles et les pauvres utilisent pour se réconforter, mais l’amitié est assez importante pour elle. ~ Idéologie : Aarie est née impériale et le reste, de plus, elle désire atteindre les hautes sphères de la société donc son orientation pour l’Empire est certaine. Elle n’est pas pieuse du tout, elle croit un minimum à Cycléis mais ne prie pas et se moque délibérément des autres dieux. Elle n’éprouve aucun dégoût pour les aranéens, au contraire, elle les considère comme des personnes normales qui ont simplement une autre idéologie. Elle est née impériale et restera impériale. ~ RP : [Un journal assez usé était posé sur le bureau, sur la couverture, on pouvait voir qu’il était écrit :] ~ Journal intime d’Aarie Lameglace ~ 13 août 1556 Chère Aarie, Quand tu liras ceci, tu devras avoir environ 7 ans. Ce journal est désormais le tien, tu y écriras tes joies, tes peines, tes pensées, tes envies. Ecris y tout ce qui te passe par la tête mon trésor. Tendres baisers, - Ta maman. 13 août 1563 Cher journal, Aujourd’hui j’ai eu sept ans ! Maman m’a fait cadeau de ce journal, elle m’a dit d’y écrire tout ce dont j’ai envie. Après l’école, Maman m’a dit que nous irions au temple de Cycléis pour lui rendre grâce. Le temple est loin et le voyage sera long mais je suis J’ai reçu un cadeau aujourd’hui, un - Aarie. 19 août 1563 Cher journal, C’est le grand jour ! Nous partons voir les Il est tôt ce matin mais je ne sais pas exactement quelle heure il est, je n’ai pas encore appris à lire l’heure à l’école. Nous sommes dans la charrette, un homme barbu la - Aarie. 20 août 1563 Cher journal, Nous venons de sortir du temple de Cycléis, les prêtresses m’ont appris à lire l’heure en regardant la position du soleil et selon ce que je vois il est midi. Mère a passé la journée avec les prêtres, à discuter et faire des C’était amusant, les prêtresses étaient gentilles et j’ai aimé apprendre leurs chansons. - Aarie.
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* * 10 janvier 1573 Cher journal, L’hiver est particulièrement rude cette année, Maman commence à s’affaiblir, elle ne peut plus travailler. Nous manquons d’argent mais je dois la soigner, ses herbes et ses mixtures coûtent cher mais je ne peux pas la laisser sans remède. J’ai effectué mon premier vol aujourd’hui, c’était terrifiant mais jouissif, lorsque je courais, les potions en main, j’ai ressenti quelque chose de passionnant me prendre au cœur. J’ai aussi échangé un gros pigeon contre deux pains au marché. Je devrais penser à subtiliser quelques bûches aux bûcherons de la ville, il fait très froid à la maison, le toit est abîmé, des tuiles sont tombées et la paille qui isole la maison commence à prendre l’eau de la neige qui fond. - Aarie. 18 février 1572 Cher journal, Je ne sais pas quoi écrire, je n’ai pas de mots pour décrire mes sentiments actuellement. Pourquoi ? Pourquoi nous, notre famille ? La pauvreté nous détruit déjà petit à petit, alors pourquoi faire ça, maintenant ? Si les divins sont réels, pourquoi n’ont-ils pas protégé ma mère, pourquoi ne lui ont-ils pas épargné cette souffrance, cette lutte contre la fièvre et la démence qui la rongeait ? Elle a passé la plupart de son temps à prier, à envoyer des offrandes au temple de Cycléis, à m’enseigner les valeurs de la religion, les bonnes attitudes, mais maintenant c’est terminé. Je les déteste, je hais toutes les personnes sur ce monde, pourquoi l’apothicaire, voyant l’une de ses plus fidèles amies mourir à petit feu sans agir ? Il n’a été là que pour verser ces gouttes mortelles à ma mère, pour la libérer des chaînes de la maladie. Elle m’a fait promettre de quitter cette ville, cette ville grise, sombre, froide et malsaine, elle m’a fait promettre de trouver une bonne place dans la société, que je ne manque de rien, que je puisse manger à ma faim et me vêtir comme je le désire. Elle m’a également donné la clé, celle du coffre en bois. Il contient Givrelame, la dague transmise de génération en génération dans la lignée des Lameglace. Je me suis jurée de ne pas l’utiliser. - Aarie.
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* * 1er mars 1575 Cher journal, Aujourd’hui j’ai brisé mon serment. J’ai sorti Givrelame de son coffret et je suis allée m’entraîner dans les montagnes Mont-Brumoises. Les flocons gelés sur ma peau, le blizzard et les loups de la forêt ne comptent pas, lorsque je frappe avec Givrelame, je me sens libérée, je commence à la maîtriser et j’ai appris à porter des coups meurtriers dans la nuque, je pourrais utiliser mes compétences comme coupe-gorge mais je ne veux pas risquer ma vie, et ma mère ne voudrait sûrement pas me voir faire ce genre d’affaires. Je travaille comme serveuse dans une taverne malfamée de la ville, la paye n’est pas fameuse et les commentaires pervers des ivrognes sont assez contraignants mais je n’ai pas le choix, je dois économiser pour quitter la ville et me nourrir sans devoir voler. - Aarie.
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* * 20 juin 1581 Cher journal, Enfin, le climat glacial se dissipe, les températures montent et l’air s’adoucit. Aujourd’hui, j’ai démissionné de mon « travail » de serveuse à la taverne. Le grand jour approche et je dois commencer à rassembler mes affaires, j’ai fait un tour derrière les remparts de Mont-Brumeux, j’ai du mal à réaliser que dans quelques jours la neige et la brume laissera place aux fleurs et au soleil, je déménage dans la cité aux murs de pierre blanche, Haut-Chêne. J’ai payé Avrysiel, un jeune soldat pour qu’il m’escorte vers la ville, nous ne nous arrêterons que pendant le jour, craignant les bannis et les bandits. Je vais commencer à préparer mes caisses. - Aarie. 23 juin 1581 Cher journal, Me voilà arrivée à Haut-Chêne, je suis bien installée et j’habite dans un moulin. Le climat de Haut-Chêne est très agréable, l’herbe est verte, la température est chaude et il y a une légère brise. J’ai acheté quelques bêtes et commencé mon élevage, cependant, je ne pense pas que ce métier est vraiment idéal pour moi, le foin, la bouse et ces choses là me répugnent un petit peu. - Aarie. 28 juin 1581 Cher journal, Aujourd’hui, j’ai fait mon premier retour à Mont-Brumeux, voir les murs de cette ville me rappelle de sombres souvenirs mais je dois chasser ces pensées de ma tête. J’ai fait ce voyage pour proposer mes services au régent de Mont-Brumeux, Sire Thibaud Rendar. Un homme charmant, riche, puissant et attirant en plus. Il m’impressionne un peu cependant, son air viril d’homme nordique et son calme sont étranges. Nous avons passé un accord, pour chaque information apportée, il me versera de l’argent, je trouve ça excitant de fouiner partout. - Aarie. 1er juillet 1581 Cher journal, Voilà plusieurs jours que je travaille pour le régent Mont-Brumois, je ne cesse pas de faire des allers et des venues à la capitale, Sire Thibaud Rendar est satisfait de mes services. Je commence à tomber sous son charme, c’est une mauvaise chose, l’amour est fait pour les faibles, et je ne dois pas les rejoindre, j’ai promis à ma mère de me battre. Il compte aller à Haut-Chêne, il souhaite que je l’accompagne, peut-être devrais-je l’héberger ? En tout bien tout honneur, bien entendu… - Aarie. 3 juillet 1581 Cher journal, Je suis de retour à Haut-Chêne, en compagnie du régent Rendar, que m’est-il passé par la tête lorsque j’ai eu l’idée de l’inviter ? Nous nous rapprochons dangereusement et je résiste à son charme moins bien que ce que je pensais… J’ai fait une erreur. Enfin, ce n’est pas de ma faute, c’est de la sienne, mais je n’ai rien fait pour l’en dissuader, tandis que l’on se souhaitait bonne nuit, nous sommes restés comme en suspens, il se noyait dans mes yeux tandis que je ne savais quoi dire. Il s’est approché, m’a pris par la taille et m’a a déposé un tendre baiser sur mes lèvres. Etrangement, cela ne m’a pas choqué, j’ai apprécié, j’espère sincèrement pour moi que je ne suis pas en train de tomber amoureuse, je ne dois en aucun cas devenir faible, je ne dois avoir aucun scrupules. - Aarie. 20 juillet 1581 Cher journal, Aujourd’hui, Thibaud et moi avons parlé d’un possible déménagement auprès de lui, à Mont-Brumeux. J’hésite encore, j’ai fait la promesse à ma mère de quitter la ville et elle ne voudrait sûrement pas me voir y retourner. Cependant, la vie en tant que fille d’une pauvre et la vie en tant que compagne d’un régent sont différentes, j’aurai une vraie maison et je ne manquerai de rien. Je vais accepter, je lui en parlerai demain soir. - Aarie. 22 juillet 1581 Cher journal, Aujourd’hui nous avons emménagé avec Thibaud. La maison est jolie est grande, nous sommes au chaud, cela change de mon ancienne demeure Mont-Brumoise. Les choses vont très vite et je tombe de plus en plus sous le charme de Thibaud, on pourrait presque dire qu’il m’ a jeté un sort. Je ne me considère pas comme une femme amoureuse, plutôt comme une femme… entichée, cela n’est pas la même chose, si ? Je pense aux conseils que ma mère m’a fait, elle m’a conseillé de ne pas dévoiler ne serait-ce qu’une infime partie de faiblesse, mais c’est ce que je fais inconsciemment, en tombant amoureuse de ce maudit régent. Cependant, elle m’a fait promettre d’atteindre les hautes sphères de la société impériale et épouser ce régent serait bénéfique pour moi dans les deux côtés. D’un, j’atteindrai la haute société et deviendrai plus puissante que je ne le suis déjà, et de l’autre, j’épouserai la seule personne dont j’arrive à m’enticher. Il ne me reste plus qu’à attendre qu’il demande ma main. - Aarie.
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* * 30 juillet 1581 Cher journal, Je ne sais même pas quoi écrire, j’avais juste l’envie et le besoin de prendre ma plume, mon encrier et mon journal pour écrire, il ne se passe rien d’excitant dans ma vie ces temps-ci. J’ai conclu un arrangement aujourd’hui, un arrangement avec… [La rédaction du journal, inachevée, s’arrêtait là.] |
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