Serveur Full-RP Francophone

La première mission qu'Icaime lui donna fut de rencontrer un informateur à Mont-Brumeux. Au beau milieu de la capitale impériale, deux Amranéens sa cherchaient sans se connaître. Il devait le rencontrer sur le marché. Sitôt que les informations seraient donné, il devait rentrer tranquillement à Racine-Courante, par ses propres moyens.

Arrivé sur la place, Skuos scruta la foule. Il trouva plusieurs individus louches, l'un avec un arbre tatoué sur l'épaule, l'autre avec une tête de loup, encore un avec de multiples tatouages colorés.

« Il est brun, grand et émincé. »
Voilà la description que m’avait faite Icaim de l’homme que je devais trouver. La plus part des hommes ici présents correspondaient à cette description, et je n’avais aucune envi de rester ici à chercher un homme inconnu dans une ville peu connue. C’est alors que je remarquai un homme, assis sur une corniche, qui scrutait lui aussi la foule. Il rentrait parfaitement dans la description, et il n’avait pas l’air du premier paysan venu.

Alors que je m’approchai de lui, une scène plutôt inattendue se déroula sous mes yeux : deux hommes virent vers lui, lui glissèrent quelques mots et partirent dans une ruelle avec lui. Je les suivis, mais alors que j’entris dans la ruelle, je me rendis compte d’une chose :
Moi, qui était un amranéen dans l’âme, était en train de me balader dans une ville impériale ???

[HRP : Je ne sais pas si c’est moi qui ai très mal compris, mais je ne suis pas sensé me balader dans une ville impériale en temps qu’amranéen, même a la recherche d’un informateur, si ? Si je me trompe, ça va être la honte assurée, mais je tente le coup]

[HRP : si si, mais justement, tu dois rester discret]

[HRP : Ok, on oublie la dernière phrase]
[...] Je les suivis, mais au moment ou j'entrais dans la ruelle, on me porta une puissant coup à la tête. Je m'évanouis.
Je me réveilla sur un lit plutôt confortable, dans une chambre étroite doté seulement d'une petite fenêtre, d'un table basse et du lit. La porte s'ouvrit. Je vis apparaître sur son seuil l'un des hommes que j'avais aperçu avec l'informateur.

- Comment va ta tête ?
- Plutôt.. mieux.
Je voulus lui demander pourquoi m'avoir assommer, mais il me fit signe de me taire.
- Suis moi.
Je me leva péniblement et le suivis dans la maison. Il m’amena dans une grande pièce très peu meublé et peu lumineuse. L'informateur était là, et il me regardait d'un air supérieur qui me donna un opinion très peu aimable sur lui.
- Je ne voulais pas que tu voies ou je t'ai emmener.
- Précaution inutile, je ne comptais pas revenir de sitôt. Avec vous les informations que je suis venu cherché ?
Il lança sur la table une sacoche. Je l'ouvris et découvrit une carte. Je m’apprêtais a lui demander pourquoi m'avoir donner une carte, quand je vis une croix là ou devrait-être l'un de nos villages. Je compris par la soutenance de son regarde ce que signifiait cette croix. Je lui donna une bourse remplie d'akatéon et me dirigea vers la porte.
- Tu n'as pas oublier quelque chose ?
- Je ne crois pas, éclairez-moi.
- Ou es tu ?
J'avais effectivement oublié ce détail. Je vis le troisième homme s'approcher de moi. Il me mit une toile sur la tête et j'entendis qu'il ramassait un objet. Une fois de plus, on me frappa à la tête et je m'évanouis.

Je me réveilla à l'entrée de Racine-Courante. Je me dirigea vers Icaime. Je lui donna la carte.

Icaime regarda la carte de long en large. Elle décrivait l'emplacement d'un campement de trois éclaireurs impériaux. Ils commençaient à sérieusement s'enfoncer dans les territoires sous influence amranéenne. Il faudrait bien se débarasser d'eux un jour ou l'autre.

"Bon, j'ai personne sous la main. Va avec tes compagnons et fait en sorte qu'ils ne menacent plus Racine-Courante. Tu as les mains libres pour le faire." dit Icaime, en tendant la carte à Skuos.

Trois éclaireurs, j'avais deux compagnons. L'entreprise était faisable, d'autant que nous connaissons le terrain bien mieux qu'eux. Nous n'aurions qu'à les prendre a revers de nuit, équipés d'arcs et de flèches.

Nous sommes arrivés sur le lieux de leurs dernier campement le soir même. Le feu était encore chaud, et ils ne devaient pas être partis depuis longtemps. Alors que l'on suivait leurs trace dans un bois, je me rendis compte d'un chose. Trois éclaireurs, quatre traces de pas. Je me retourna pour voir le troisième éclaireur décocher une flèche droit sur mon compagnon. Je me jeta sur lui pour le mettre à terre, mais la flèche le toucha quand même à la jambe. Il hurla de douleur, et les deux Impériaux dans le bois se retournèrent aussitôt. Nous n'étions équipés que de flèches et d'arcs, et nous ne pouvais pas nous battre au corps à corps. Je dis à mon deuxième compagnon de rester cacher dans le buisson où il s'était réfugié, et je me mis à courir le plus vite possible. J’atteignis une colline, je me retourna et attendis. Les trois éclaireurs se dirigeaient vers moi. J'encocha une flèche et tira. Le premier éclaireur tomba. Les deux impériaux restants se dispersèrent. Je me dirigea vers le flan est de la colline, pour prendre en embuscade celui qui avançait vers moi. Alors que j'allais tirer ma flèche, une main puissante m’agrippa et me jeta au sol. Il pointa son épée sur ma gorge, la leva et alors que je croyais mon heure arrivée, je vis une flèche lui transpercer le corps. Il tomba, mort sur le coup. Mon compagnon me rejoignit alors que je me relevait. Le troisième éclaireur s'était caché derrière une roche, et nous n'arrivions pas à l'avoir depuis la colline. Je me dirigea vers la roche, et je m'allongea de l'autre côté du rocher, à l'opposer de l'éclaireur. Je l'entendis battre en retraire en se dirigeant vers le bois. Je brandis mon arc et décocha une flèche dans sa jambe. Il trébucha et tomba.

De retour au village, des gardes prirent soin de mon compagnon blessé alors que l'on ramenait le prisonnier à Icaime.
- Faites-en ce que vous voulez.
Et je partis.

[HRP : tu as un petit défaut, qui est celui de ne pas laisser d'ouverture au joueur qui suit. Le RP est un jeu multijoueur, il faut que les autres puissent aussi répondre après toi. N'aie pas peur de faire traîner l'histoire.]

Alors que Skuos pensait pouvoir profiter d'un repos bien mérité, Icaime vint frapper à sa porte et réveilla Skuos. En effet, le shaman avait un nouveau problème. Le prisonnier avait un sac de toile quand on l'avait amené à Racine-Courante, et personne n'avait pensé à le lui retirer. Or, nul ne sait comment, mais il est parvenu à s'enfuir en volant les habits de l'amranéen sensé le garder. Il rôdait donc à l'intérieur de Racine-Courante, sans que personne ne connaisse son visage, avec des habits adaptés. Seul Skuos était capable de le démasquer, même si ses souvenirs n'étaient pas très clairs sur le visage banal de l'impérial.

Je le trouve et il le laisse partir. C'était bien la peine de l'épargner en lui tirant dans la jambe !
Je scrutais la nuit à la recherche d'un individu suspect. Je n'allais quand même pas arrêter les passants un à un pour trouver un prisonnier qui ne pourras pas sortir de la ville sans être vu. Je cherchais une solution quand elle s'offrit à moi : je lui avait tiré dans la jambe, il devait donc boiter. Alors que je passait en revue les ruelles une à une, je vis un homme marcher péniblement vers la sortie du village. Je couru vers lui et le mit à terre. Je le retourna et vie le visage d'un vieille homme apeuré. Raté. Alors que j'aidais le vieille homme qui se levait péniblement, je vis un homme qui me regardait. Il se mit à courir et l'on avait l'impression que sa jambe droite allais céder. Je couru à sa poursuite, mais quand j'arriva à l'entrée du village, je le vis à terre, un garde à côté de lui.
- Il m'a attaqué, et j'ai entendue dire qu'un fugitif impérial s'était évadé.
- Où avez vous mit son sac ?
- Un sac ? Quel sac ? Il n'avait rien sur lui.
Alors que je levais la tête, je vis un homme s'enfuir en courant vers les bois. Avant même que je n'ai le temps de réagir, il s'y enfonça et je savais qu'il serait idiot de le poursuivre. Il y avait donc un quatrième homme, et il avait dût récupérer la sacoche avant moi. J'étais furieux et j'alla réveiller Icaime. Il me demanda la raison de ma visite et je lui expliqua ce qui s'était passé. Il me dit d'aller voir le Shaman d'Eau-Changeante, puisqu'il pourrait sûrement mieux m'aider que lui. Je partis donc pour Eau-Changeante le matin arrivée, n'ayant même pas eus le temps de dormir.

[HRP : bon, tu es accepté sur le serveur !]

Le lendemain, Skuos se joignit au groupe qui partirait vers Eau-Changeante. Tout le monde s'équipait : sac, armure en cuir, lame sur le côté, arc à la main et flèches dans le carquois. Cycléis montrerait le chemin pendant toute la matinée. Mais ensuite, il faudra aller en sens inverse. La nuit devait être passée dans un abri amranéen, une sorte de refuge pour les éclaireurs. Si tout se passait bien, ils arriveraient à Eau-Changeante un jour après.

Le groupe était composé de quelques marchands de Racine-Courante, allant échanger les denrées du village contre celles qu'il n'avait pas. Le chef du groupe était Kalar, un habitué des voyages en dehors des villages.

Le groupe se mit en marche. Kalar entama la conversation, pour passer le temps.
"N'oubliez pas que vous devrez me payer en cuir ou en nourriture une fois arrivé à Eau-Changeante. Arrangez-vous comme vous voulez, j'ai besoin d'une nouvelle armure et de 4 pastèques entières.
- Je pense pouvoir te fournir avec un torse et des jambières en cuir. Les autres, vous avez quoi à lui proposer ?"

- Moi je devrais avoir ce qu'il faut pour la création de bottes et d'un casque !
- Je peux lui fournir au moins deux pastèques !

Il restait donc deux pastèques à trouver. Lors de la tombée de la nuit, à l'arrivée au refuge, je partis donc en exploration dans les bois alentours. Alors que j'avais repéré des melons dans une clairière, je vis de la fumée a quelque pas de la clairière où je me trouvais. Je m'approcha discrètement et je vis une autre clairière, plus petite. Un homme se tenait là, devant un feu, entrain de manger ce qui devait être du pain. Alors que je m’apprêtais à le saluer, je vis qu'il portait sur sa ceinture un sac en toile.
"Le prisonnier avait un sac de toile" avait dit Icaime. J'essaya d'attraper mon épée, mais ma main glissa dans l'air sans rien rencontrer. J'avais oublier d'amener mon épée ! Je n'étais équipé que de mon carquois et de quelques flèches. Si je rentrais au camp, il aurait le temps de partir et je n'avais aucune envie de le laisser filer. Je sortis une de mes flèches et m'avança discrètement jusque dans son dos. Alors que j'allais lui porter un coup, il se retourna et se leva d'un bond. Il dégaina son épée et se jeta sur moi. Je l'esquiva et tenta de le désarmer en le coupant avec ma flèche, mais mon arme était bien trop courte. Je jeta la flèche et me mis en garde. Ses attaques étaient rapide et précise, c'était un bon guerrier, et je tiendrais pas longtemps sans mon arme. Il essaya de me toucher au flanc, et je décida d'entre en action. Tout en lui prenant sa main libre, je lui décocha un coup de pied au niveau du genou. Il grogna et essaya de libérer sa main, mais j'avais déjà attrapé son autre main. Je tira d'un coup sec et son épée tomba à terre. Alors qu'il essayait de courir, je vis Kalar sortir du bois et lui décocher une droite sous le menton. Il tomba à terre et ne bougea plus.

- Cela fera une pastèque de plus.