Voilà huit mois qu'il était en service à la capitale, et l'hiver continuel qui régnait sur cette région commençait à lui miner le moral. en rejoignant la garde, il y avait vu la solution pour retrouver sa liberté, retrouver la forêt après ces mois passés dans une cellule de Haut-Chêne. Mais tout n'avait été que désillusions ; aux rêves de grands espaces et de liberté avait succédée la dure réalité de la garde: levé dès l'aube, après un petit déjeuner infect il était envoyé en faction au pont des lumières où tout ce qu'il voyait de sa forêt c'était la lisière au loin. quand, le soir, harassé d'ennui et de fatigue on l'autorisais enfin à rentrer chez lui, c'était pour retrouver la minuscule chambre de l'auberge où on l'avait logé, et où ses vieilles peurs le pourchassait.
Avec ce poste de garde, il avait crût toucher le fond; mais le destin n'avait pas encore finis de s'acharner sur lui. un jour qu'il rentrait d'une énième ronde il avait trouver une lettre cachetée portant le sceau de la capitale. Intrigué, le jeune garde la décacheta et s'assit pour la lire. La lettre lui enjoignait de se mettre en route pour Mont-Brumeux où il serait assigné à un nouveau poste.
Pour le jeune Lorn, c'était une aubaine, il allait enfin quitter cette enfer qu'était la garde Haut-Chênoise ! Malheureusement, le jeune garde déchanta rapidement; au fur et à mesure de son voyage, il vit les arbres, se raréfier pour céder la place à d'immenses plaines qui ne tardèrent pas à s'enneiger. Il parvint enfin devant les imposants murs de la capitale et là seulement, ses espérances moururent. En lieu et place de la liberté et des arbres qu'il espérait, il ne trouva que pierres, froid et des règles encore plus stricte. On l'avait assigner aux murailles, et il ne comptait plus les rondes de nuits qu'il avait passé à souffler sur ses doigts pour les réchauffer, en priant Cicléis que le jour vienne avant qu'il ne soit totalement gelé. De ce désespoir naquit une profonde mélancolie, qui se mua bientôt en haine irrépressible envers l'empire.
il avait entendu d'un soudard de taverne que des amranéens avait été vus aux abords de la forêts, au sud des montagnes. Bientôt, sa décision fût prise, il allait trahir, et même si les amras ne le protégerait pas comme les murailles impériales, eux au moins le laisserais vivre libre.
(vous l'aurez compris, je souhaite quitter l'empire, cette décision vient avant tout du fait que je me suis rendu compte que je n'était pas fait pour être garde, de plus je ne voulait pas recréer un personnage, m'étant attaché à l'ancien. Je tient également à préciser que les propos peu élogieux livrés ici sont conséquence de la claustrophobie naturelle de Lorn et non d'un quelconque problème sur le serveur

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