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SUJET : Concours mars 2015

Concours mars 2015 03 Mar 2015 20:00 #28739

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Voici le sujet pour le mois de mars :

Vous écrivez un thriller et votre méchant vient de faire une victime. Décrivez la scène de mort et la découverte du cadavre

Fin du concours le 22 Mars à minuit.


Votre texte ne dois pas forcément être lié à Akatéa, libre à vous de partir où vous voulez!
IncrooooYABLE!!!


Dernière édition: 19 Mar 2015 13:47 par Ysyhteha.
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Concours mars 2015 05 Mar 2015 13:12 #28751

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Ma main, posée sur la poignée de la porte, j'attendais patiemment, l'oreille collée contre les planches. Tout était calme. Lentement je me dirigeait dans le noir de la pièce. Au bout de quelques secondes je fus enfin capable de distinguer les meubles formant des formes tout autour de moi.

Je continuais d'avancer vers le lit. Je pouvais entendre sa respiration sifflante. Je m'approchais toujours, lentement, plus rien ne se dressait entre lui et moi. Je n'étais plus qu'à quelques centimètres du matelas. Doucement je sorti mon épée, lame vers le bas, mes deux mains serrées autour du pommeau, je les leva au dessus de ma tête.

Après une pause de quelques secondes, je plongea la lame dans son ventre. Il ouvrit les yeux, me chercha du regard, mais mon visage était dissimulé sous ma capuche. L'homme essayait de se dégager de l'épée qui le clouait au lit. Du sang jaillissait d'entre ses lèvres l'empêchant de crier. Il se débâtait toujours, ne voulant pas mourir. D'un geste de bras il fit tomber le vase posé sur le petit meuble à côté du lit. Il se brisa au sol. Je serra encore mon étreinte autour de l'épée. Encore quelques secondes et tout sera terminé.

Il bougeait de moins en moins et fini par s'immobiliser. On pouvait voir dans ses yeux la peur qui l'avait traversée. Des mots étaient figés sur ses lèvres, le sang avait déjà imprégné le matelas.

Du bruit provint du couloir, surement des gardes alertés par le vacarme du vase se fracassant sur le plancher. J'ouvris les mains, laissant la lame plongée dans la poitrine du cadavre et me précipita vers une fenêtre à laquelle je pu accrocher mon grappin.

Je laissais donc le palais de Mont-Brumeux derrière moi et disparu dans une ruelle, le visage caché sous ma capuche.
Mère adorée, mère adorée, envoyez moi votre enfant car les péchés des indignes doivent être lavés dans le sang et la peur.

Dernière édition: 06 Mar 2015 09:36 par thibaud33.
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Concours mars 2015 05 Mar 2015 14:38 #28752

  • dark_infini
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Je vit dans cette nuit sombre, dans une tour mal éclairée sur la route menant a Mont-Brumeux par la grotte des murmures, deux hommes vêtus d'armures en pierre d'eau. Des gardes impériaux... Je haïs les impériaux...

Je fit du bruit à l'aide d'un banni explosif qui passait par là, pour les attirer dans un piège. Les gardes n'étant pas très rusés, seul un d'entre eux sortit. Il s'approcha de la grotte sombre, je le suivit doucement jusqu'au moment ou il s’arrêta. Un sourire sadique se dessinait sur mon visage, j'étais heureux.

Je sortit lentement la dague caché sous mon ample tenue noire et lui enfonça dans le cœur a multiples reprises. tétanisé par la peur et la douleur, il ne bougeât pas. Son corps tombât devant cette grotte qui grouillait de bannis. Je lui enlevât le cœur criblé de trous. Chouette trophée!

Les premiers rayons de Cycléis se levèrent très peu de temps après cet acte. Le deuxième garde, s'inquiétant du fait que son ami ne rentre pas, alla dehors voir ce qu'il se passe. Je courut me cacher sur la colline d'en face. Le garde découvrit le corps de son ami, sans vie, par terre, un trou dans la poitrine, il le pleura, mauvaise idée pour lui, encore une proie facile!
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Concours mars 2015 05 Mar 2015 17:27 #28753

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Un courant d'air frais s'engouffra dans la petite ruelle. Il était là, debout devant moi. Ses longs cheveux noirs flottaient au vent. Alors que le ciel nocturne se débarassait des nuages, la lumière de la lune illumina le visage de ce dernier, lui conférant une aura blanche. J'étais époustouflée devant cet homme. On aurait dit l'un de ces êtres divins, ceux que l'on appelle: ange. Son visage d'une effrayante pâleur contrasté avec sa chevelure noire comme les ailes d'un corbeau, et ses yeux d'un vert émeraude aspiraient mon âme. Il était là, devant moi, la pointe de son épée sous ma gorge. Je ne faisais rien, telle une proie hypnotisée par son prédateur, je restais tétanisée devant ma mort prochaine. L'inconnu secoua la tête, je lisais dans son regard un sentiment de tristesse, de pitié. A cet instant, j'ai eu un sentiment d'apaisement, petit certe mais c'était réconfortant. Au plus profond de moi, j'étais heureuse d'avoir pu observer le visage de cet homme, même si il devait me tuer...
Il leva son épée au-dessus de moi, cette dernière a la lumière de la lune scintillait légèrement. Le temps se ralentit, je voyais ma faucheuse s'abattre sur moi. Son regard se teinte de rouge, tandis que son corps s'affale sur le sol. Le meurtrier regarde le cadavre avec tristesse, puis s'en va.
Le soleil illumine la cité et fait briller la neige tombée cette nuit. Quelques courageux bravent le froid pour aller au travail ou pour ouvrir leur magasin. Un chien errant renifle le sol en quête de nourriture. Il s'arrête, il sent l'odeur du sang non loin et reprend ses recherches, avec plus de vigueur. Finalement, après quelques minutes il tombe sur le corps d'une jeune femme. Il renifle ce dernier, puis commence à mordre le cadavre. Un commerçant, alerté par les bruits près de son étale tombe sur le cadavre et pousse un hurlement de frayeur. Peu à peu, une petite foule se masse autour de la scène. Une patrouille ayant était attirée par l'agitation, disperse la foule de badauds.
L'homme soupire, puis après un bref regard sur le lieu de sa victime, se dirige vers la demeure du régent.
Tu apprends à aimer, haïr et détester. Mais fais ce pourquoi tu es au monde. Tu es un Homme.
Dernière édition: 05 Mar 2015 23:12 par ohio231.
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Concours mars 2015 05 Mar 2015 20:17 #28754

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[/!\ Le texte contient un contenue violent, dont de la torture et des fautes d'orthographe, je le déconseille pour nos jeunes membres /!\]

Jusque dans l'autre monde.

Comme vous le savez , la vie dans votre monde est longue, longue et pénible, et je déteste m'ennuyer, il me faut souvent tuer le temps.. "tuer le temps"... J'aime cette expression...

Jusqu'où êtes vous prêt à aller pour venger vos proches ? Votre familles ? Vous devez vous poser ces questions : D'où vient le mal ? Est-il inné ? Est-il créé ? Créé t-on le mal dans la justice ou change t-on la justice en mal ? Le mal ne serait-il alors que votre façon de percevoir les choses ? Dans ce cas là le mal est-il le mal car vous avez une conception de la justice qui diffère ? Votre vision de la justice serait-elle pas justement le mal pour autrui ?

Vous vous demandez, pourquoi cette philosophie autour du mal ? Je vais vous conter l'histoire de cette homme.
Un homme, une femme, une jeune enfant, un couple heureux en somme, mais trop de bonheur attire le malheur faut croire. C'est ce qu'à du penser notre homme cette nuit froide, lorsque revenant d'une taverne, il vit sa famille venir à lui en peine, riant littéralement à gorge déployé, la mandibule brisée, la langue formant une cravate de sang sur les vêtements de sa compagne tenant sa jeune fille contre la poitrine, la tête de cette dernière oscillant de haut en bas au rythme des pas de sa mère.

Le bourreau médusé non loin, à la fois horrifié et en érection devant ce qu'il venait d'accomplir, les yeux exorbités ,narguant un large sourire démonstratif de son plaisir, interrompu par son arrestation par des gardes alertés par les cris et les pleurs.
Le jugement tomba rapidement, sans surprise, notre tortionnaire serait décapité le lendemain.

L'histoire pourrait finir ainsi, mais le mal, cette partie que chacun cache au fond de soi, surgit à cette homme comme, une révélation, une solution, la mort été une fin trop, "facile", "simple".
Notre homme, guidé par un ange vengeur, mis un terme à sa pénitence.
Avec la complicité de quelques gardes et d'une grande quantité de pierre rouge, il drogua le prisonnier, qu'il emmena au fond d'une vieille mine avant de commencer son oeuvre.

La victime toujours sous l'emprise de la poudre de roche cramoisie, notre homme pris une fine dague, et tel un burin, il l’enfonça dans la jointure du bras gauche, la victime au sol, le pieds sur le torse, tel un loup sur sa proie, il fit tourner le bras circulairement dans tous les sens, le craquement des os résonnant dans la galerie. tournant la chair sur elle même avant de jeter le bras au loin. Dans le feu a proximité, il saisit sa hache qu'il appliqua sur le moignon du bras afin de cautérisé, il devait souffrir le plus longtemps possible.

Il se mit par la suite assis sur un des vieux wagonnet de la mine renversé, attendant le réveil de son bourreau.
Au bout de longues minutes, immergeant peu à peu de ses hallucinations, le martyr fut étonné de ne pas arriver à mouvoir son bras lorsqu'il voulu se frotter l’œil gauche, paniqué en le voyant à plusieurs mètres de lui, il pressa de sa main droite son moignon, en hurlant tout les jurons possible et proférant des menaces en se poussant jusqu'au fond de la grotte de ses frêles jambes.

Notre homme, le visage neutre et fixe tel une statue, poursuivie sa danse macabre, démembré, tranché, castré, énucléé, brûlé, défiguré, ce n'était pas assez ! Torturé, martyrisé, persécuté, l'ancien bourreau suppliait la mort, un droit qui lui était refusé par notre homme, qui redoublait d'ingéniosité pour accroître la souffrance, tant physique que mental sur son souffre-douleur.

Le torturé était à présent méconnaissable, le visage était marqué par le fer incandescent, les paupières ôtées afin qu'il ne puisse détourner le regard, les joues entaillées jusqu'aux oreilles gravant le sourire de son acte à vie, tout du moins pour quelques minutes. Le bras gauche arraché, celui de droite séparé en deux par le péroné de la jambe droite. Le torse laissant apparaître certains organes ainsi que les côtes.
Sans aucune force, plus aucune pensée, à part celle de la mort qui viendrait le libéré de ce calvaire.

Presque mort, tenant uniquement grâce à la drogue, il sera balancé au cœur d'une forêt proche, où les bannis s'occupèrent d'ouvrir le torse en deux, le dévorant vivant de l'intérieur, la peau du visage arrachée morceaux par morceaux par les dents des bannis, l'écho des os se brisant un à un jusqu'à l'aube.

Notre homme ne fut jamais revue, plus personne ne connait son nom ou son apparence, tout comme le corps du meurtrier. Seulement son bras était présent, teinté de noir, attaché à l'échafaud, une lettre serrer dans la main, le contenue de cette lettre ? Cette histoire dont je conte la fin.

[J'espère que çà vous aura plus ;D et je suppose que j'ai fait des fautes, alors désolé !]
Où personne n'a de nom
Où vivre n'est pas un jeu
Là, je cacherai mon coeur brisé
En mourant d'envie de survivre
Là, personne ne peut me voir pleurer
Les larmes de mon âme solitaire
Je trouverai la paix intérieure
Dans le monde de minuit froid et obscur
Dernière édition: 06 Mar 2015 18:07 par N_limited.
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Concours mars 2015 05 Mar 2015 21:09 #28756

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Le silence. La ville était plongée dans un sommeil profond. Nul bruit ne sortait des habitations et des ruelles sombres. La nouvelle lune avait déjà fait son apparition depuis quelques heures.

Sur le toit d'une des maisons, une silhouette aussi sombre que les ténèbres y était accroupie. L'individu était vêtu d'un ensemble en cuir noir et souple afin de faciliter ses mouvements précis et meurtriers. Il était coiffé d'une natte fermement tressée et son visage était à moitié caché par un masque assorti à son ensemble, ne dévoilant que le bas de son visage.

La mystérieuse personne sortit un bout de parchemin de la poche intérieure de sa tunique afin de regarder les instructions commanditées par son employeur. Sur l'acte d'assassinat, peu d'indications étaient mentionnées mais l'assassin connaissait bien son travail et avait déjà fait les recherches nécessaires à sa mission.

La jeune femme rangea l'acte et se leva tout en s'étirant, tel un chat. On ne distinguait pas très bien sa silhouette, mais on pouvait quand même voir ses formes gracieuses, accentuées par sa tenue en cuir. D'un mouvement léger et d'un sourire carnassier, elle partit chasser sa proie.

Il était peu après minuit, l'homme sortit du club-house, saluant ses amis et rentrant à pied chez lui. Il était habillé d'un costume noir et d'un haut-de-forme assorti. L'homme semblait anxieux, sur ses gardes, et sursautait à chaque petit bruit. La jeune assassin l'avait attendu à la sortie du club-house en se cachant dans une sombre ruelle et le suivait avec discrétion, tel le prédateur suivant son gibier. L'homme se sentant observer, de plus en plus craintif, accéléra le pas jusqu'à sa maison, les mains tremblantes et le visage en sueur, essayant d'insérer les clés dans la serrure.

Une fois chez lui, l'homme s'enferma à double tour et regarda par la fenêtre si quelqu'un ne l'avait pas suivi. Ne voyant personne, l'homme se détendit et alla se servir un dernier verre de Scotch, qu'il avala cul sec, afin de décompresser avant d'aller se coucher. Soudain, il se sentit groggy et eut juste le temps de s'assoir sur son fauteuil. Sentant son corps se paralyser, il entendit une voix suave derrière lui et le bruit de rideaux qui se fermaient.

"-Tsss,tsss,tsss, et bien Sir Teller, vous ne tenez pas bien l'alcool? dit-elle sur un ton amusé."

L'homme essaya de toutes ses forces de bouger ou même de parler mais rien n'a faire, il était piégé. Ses yeux horrifiés dirigés vers la jeune femme.

"- Oh oui, excusez-moi, c'est vrai que vous ne pouvez parler. En même temps, avoir bu ce délicieux Scotch de 100 ans d'âge, mélangé à une de mes concoctions spéciales, cul sec ne vous a pas aidé, je le crains. Sourit-elle en jouant avec ses dagues."

Elle rajouta:

"- Ceci n'a rien de personnel, je vous rassure, mais mon employeur souhaite une mort spectaculaire à votre égard. Alors ne m'en voulait pas si je joue un peu avec vous. Je vais maintenant vous couvrir la bouche pour vous éviter de réveiller tous le quartier, cela serait très embêtant voyez-vous."

Elle s'avança, doucement et avec la grâce d'une panthère, jonglant avec ses dagues avant de les ranger et de bâillonner sa proie, afin de pouvoir commencer sa séance de torture.

"- Oh et une dernière petite chose avant de commencer, la concoction qui vous paralyse, ne vous empêche en aucun cas de souffrir, sinon le plaisir n'y serait pas. Dit-elle en souriant de plus belle."

Cela dura une bonne heure. Les gémissements de douleur de la victime et la vue du sang avaient mis notre assassin dans une transe perverse et sanguinaire, qui se délectait des supplices qu'elle lui infligeait. Le poison n'allait pas agir encore bien longtemps et à regrès, la jeune femme du l'achever. Mais avant de lui donner le coup de grace, elle lui susurra à l'oreille:

"- Je vous remercie grandement pour votre hospitalité, ainsi que pour le spectacle que vous m'avait offerts, mais hélas comme vous le savez toutes les bonnes choses ont une fin." Dit-elle avant de lui trancher la gorge par-derrière.

Elle partit. L'aube allait bientôt apparaître, laissant le soleil illuminer la belle ville d'un manteau vermeil. Magnifique final, d'une nuit sanglante.

Au matin de ce nouveau jour, une femme, vêtu d'une belle robe blanche, buvait une tasse de café sur la terrasse d'un restaurant, lisant le journal du jour, un malin sourire se dessinant sur ses lèvres. La première page du journal avait publié: " Le Sénateur Teller retrouvé chez lui sauvagement assassiné".
Dernière édition: 05 Mar 2015 21:16 par Geeckygirl.
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Concours mars 2015 06 Mar 2015 14:46 #28757

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Et bien ça faisait longtemps que j'avais pas participé et ce fut un plaisir de pouvoir le faire ce mois-ci :p

Je tient quand même à alerter les jeunes lecteurs. Ce texte contient des passages qui pourraient vous heurter par son langage cru.

Danse mortelle.

L'homme était là, fendant la foule d'un pas altier et fier, ignorant jusqu'au bout les regards des passants interloqués. Qu'importe s'il était vu, personne ne pouvait le détourner de son objectif, il était habillé en smoking, chapeau haut de forme, gant de velours blanc ivoire et pour compléter sa tenue, une cape de velours également blanche aussi et un parapluie pour protéger l'ensemble. Arrivé à sa destination un sourire sur son visage se dessina, l'objet de sa convoitise était là aussi.

Une femme dont on aurait pu dire qu'elle appartenait de la même époque que l'homme, se tenait en haut des marches d'une place publique. Une robe de bal à en faire rougir les reines du passé avec quelques bijoux pour compléter la tenue, se démarquait quand aux tenues banales et journalières des passants. Quand elle aperçut l'homme dans ses yeux le soulagement se fit voir et un sourire magnifique sertie son visage. L'homme la salua et ils engagèrent la conversation immédiatement sans aucune gène. Tout les deux sous le parapluie de l'homme, ignorant maintenant tous les passants, ils firent chemin jusqu'à une limousine qui les attendaient. Quand la femme entra à l'intérieur de la voiture, l'homme savait que sa proie était maintenant tout à lui et que le piège était refermé sans possibilité de retour. Un sourire carnassier se dessina un bref instant, avant de lui aussi rentrer dans la voiture.

La méthode était toujours la même. Sa proie en confiance, il s'assurait de sa future docilité par un petit cocktail de son invention. Le mélange de quelques drogues légères et d'anti anxiolytique verser dans le verre de sa victime, puis il laissait le temps au cocktail d'agir. Il aimait le temps, il laissait toujours le temps se passer tranquillement. Il aimait tout observer, surtout dans le regard de ses victimes, la seconde où le cocktail agissait, la seconde où la victime se rendait compte qu'elle était piégée, la seconde où la victime après avoir lutée, acceptait sa mort. Tout ça lui provoquait des orgasmes, mais pour le moment il les contenait à l'intérieur de lui. Ce n'était pas encore le moment, il ne pouvait pas se le permettre, tout gâcher pour quelques gouttes de plaisir .. Impensable ! Tout était toujours parfait. Aucune de ses victimes ne l'avait déçue jusqu'ici et lui s'assurait également de la même chose.

Les voilà arrivés devant une grille en fer forgé plutôt bien entretenue, comparé au jardin à la française de part et d'autre du chemin. Plus personne ne semblait habiter ici et pourtant le petit manoir qui se dessinait au fur et à mesure de la progression, était éclairé comme si du monde venait régulièrement. La cheminée crachait sa fumée noire, signe qu'elle était active et qu'un repas chaud les attendaient ou à défaut une ambiance réchauffée. La victime écarquillait les yeux émerveillé par ce qu'elle voyait, elle n'avait même pas fait de remarque sur l'état du jardin, ce qui indiquait à l'homme qu'elle était parfaite, toutes les autres, elles, avaient fait la remarque avec plus ou moins la même moue de dégout. Non, cette femme ne voyait que la beauté réelle de la propriété.

Elle entra avec l'homme à l'intérieur et rendue docile par le cocktail, mais aussi par sa nature douce. Elle se laissa guidée par l'homme jusqu'à une grande salle de bal, là elle laissa explosé son enthousiasme et réclama une danse aussitôt. L'homme, bien qu'il le savait déjà dû retenir une nouvelle jouissance, cette victime là était vraiment parfaite, elle méritait largement son titre de pièce maîtresse de ses crimes, non ! De son œuvre. Il se ressaisit immédiatement, remarquant que ses pensées l'avaient fait attendre trop longtemps. Il prit la main de la femme et d'un geste de la main alluma la musique qui résonna dans toutes les pièces du manoir, aussitôt ils entamèrent une danse royale. Chaque pas était parfait, chaque mouvement gracieux, jamais il n'avait dansé avec une femme aussi parfaite tout leurs mouvements se faisaient instinctivement. Pas besoin de se concerter oralement, les bouches n'affichaient que sourire exquis et les yeux de sa victime miroitaient de bonheur, mais ceux de l'homme ...

Ils affichaient maintenant un air différent très imperceptible pour n'importe qui, mais la lueur malsaine qui brillait au fond de ses yeux s'alluma et se retient d'irradier tout son être. Il arrêta la danse un instant prétextant de vouloir souffler un moment, il sortit de la poche de son veston une sorte de bâton pour lèvre gercés s'en enduisit les lèvres et sans mot dire embrassa sa victime. Surprise, elle eut cette fraction de seconde où elle ne savait comment agir, mais le cocktail de la voiture agissant, elle se laissa embrasser avec ravissement. Ainsi ils reprirent leur danse, sans savoir que le bâton contenait un petit mélange paralysant les muscles du corps petit à petit. Pour agir, il devait maintenir le contact le plus longtemps possible. Heureusement pour lui, sa victime se délectait du contact et il n'eut pas à la retenir de force. Une fois assuré que le mélange allait agir, il prit d'une main une télécommande et demanda à sa partenaire de danse de ne pas s'effrayer il désirait seulement un peu plus d'immersion dans leur danse. Au contact du pouce sur un des boutons, des mannequins danseurs sortirent du plafond spécialement aménager pour l'occasion. Encore une fois la victime fut émerveillée devant une telle débâcle de moyen, et ne remarqua même pas l'allure particulière des mannequins articulés. L'homme l'entraîna immédiatement dans une autre danse parfaite, agissant cette fois-ci de concert avec les mannequins.

A cet instant précis, le mélange paralysant commençait à faire son effet, il le vit dans les yeux de sa victime qu'elle remarquait les changements dans son corps. D'abord, la tête, puisque les lèvres étaient le premier contact, puis sa langue suivie du cou, la rendant muette à tout jamais, son torse et ses épaules furent les suivant. Fixée peu à peu dans une danse immuable, elle cherchait à comprendre ce qui se passait sans pouvoir en formuler le moindre mot. L'homme pouvait laisser désormais son sourire carnassier s'afficher et ses yeux briller de manière sadique. Là elle comprit qu'elle était piégée, mais au lieu de chercher à se défaire de cette paralysie, elle cherchait des réponses dans le regard de l'homme. C'est alors que dans un mouvement de renversé parfait, il lui fit remarquer la particularité des danseurs autour d'eux. Et là avec horreur elle s'aperçut qu'ils étaient tous humains !

Toutes les marionnettes qu'elle pensait mécanique, n'étaient en fait que des humains eux aussi tué aussi lentement qu'elle le serait. Cet homme était le Thanatopracteur de marionnette. La presse mondiale l'avait surnommé ainsi parce qu'il laissait ses victimes affublé d'accessoire et de mécanique de marionnette et qu'elles étaient toutes conservées avec une technique particulière dont la principale était l'absence totale d'organe à l'intérieur du corps. Quand il l'a releva, elle avait accepté son sort, il le vit dans son regard, mais elle cherchait encore des réponses malgré l'horreur de côtoyer des marionnettes humaines ! C'est alors qu'il ouvrit la bouche pour lui parler. Puisqu'elle était sa pièce maîtresse, elle méritait de savoir.

Il lui fit voir chacune de ses nouveaux "partenaires" disait-il. De près, il lui expliqua que bientôt, elle leur ressemblerait, qu'une fois morte, elle aussi aurait de grandes tiges de fer enfoncées dans son corps afin qu'elle épouse parfaitement tous les mouvements de sa future danse et des rouages attachés à ses os pour facilité la fluidité du mouvement. Cependant contrairement aux autres, elle aurait une mort douce, tous les figurants n'avaient fait que remarquer chaque défaut de la bâtisse et du jardin, elle, elle avait regardé que l'essentiel. Les autres avaient mérité de se faire trancher la gorge et se faire torturer cruellement. D'ailleurs, il ouvrit la bouche d'une des marionnettes et avec effroi, elle remarqua l'absence de langue. Il lui fit voir chacune de ses nouveaux "partenaires" disait-il. Et la peur et l'effroi se lisaient dans ses yeux. Encore plus quand il l'emmena dans un fauteuil roulant vers une autre pièce. Là, il y avait une cheminée chauffant parfaitement la pièce, mais ... À l'intérieur nul repas chaud. Des armes et des outils de torture plus où moins réétudier pour l'occasion. Une table trônait au milieu de la pièce avec des sangles de cuir et de curieuse gouttière tout autour de la table.

L'assassin maintenant en extase, devant sa victime lui expliqua ce qu'il allait faire à chaque fois. Il allait procéder à des mesures et des réglages de son corps, d'abord, elle se viderait de son sang. Ensuite, il lui retirera son cerveau et tous les organes qui pourraient pourrir à l'intérieur d'elle-même et lui injecterai à la place un mélange de son cru. Il avait étudié toutes les techniques de conservation de cadavre et s'était essayé sur beaucoup d'entre eux. Il avait fini par établir le mélange qui pourrait rendre un corps immortel, autant que les momies trouvées dans les pyramides. La femme se savait perdue, elle laissa alors ses yeux exprimés la frayeur que lui imposait la situation. Elle aurait même pleuré et crier si elle pouvait le faire, mais rien à faire. L'homme fort de son pouvoir sur sa victime l'installa sur la table et la déshabilla afin qu'elle soit entièrement nue. Pas question de tacher les vêtements, il lui fit boire un poison violent afin que sa mort ne prenne pas trop de temps et une fois morte, il commença son macabre travail.

Le sang fut remplacé par le mélange visant à la conserver au plus longtemps possible. Il étudia tout son corps avant d'inciser à certains endroits et d'enfoncer les tiges de fer. Les os craquaient sous l'intrusion des tiges augmentant l'érection de l'assassin. Il ouvrit son corps le plus largement possible afin de fixer des rouages et des mécanismes dans son corps. À chaque fois, il prenait un plaisir malsain en écoutant les plaintes des os et du corps maintenant mort, en particulier ceux des rotules. Une fois fini, il nettoya les dernières traces de son passage, la rhabilla et retourna dans la pièce avec sa nouvelle marionnette qui était la pièce maîtresse de son œuvre.

Se saisissant à nouveau de la télécommande, il appuya sur un autre bouton. Des câbles sortirent d'un nouvel endroit du plafond, mais ceux-ci étaient dorés. Il attacha sa victime et une fois assuré qu'elle ne chutera pas, il appuya une nouvelle fois sur le même bouton. Les victimes, toute ensembles, le visage figé par leurs bourreaux disparurent et réapparurent du plafond avec grâce. Cette fois-ci, la musique se déclencha en même temps que les marionnettes, elles entamèrent leurs danses éternelles et l'homme s'assit afin de contempler son œuvre. Heureux, il s'assit sur un fauteuil imitant le style du manoir, comme à chaque fois, il observa pendant les premiers tours, puis emporté par sa folie, il se mit nu et vida son extase sur les vêtements qu'il portait. Une fois fait, il semblait vider de toute énergie et d'un air las, il prit ses vêtements et les fit brûler. Pas de trace, pas encore. Cette œuvre est plus grande encore que les précédentes. Pas moins de 13 victimes riens qu'avec les marionnettes, il compta aussi ceux qui avaient servi aux réglages et cela lui en fit 15 en tout. Satisfait de ce calcul mental, il s'habilla d'une manière totalement différente qu'avant d'entrer et prit une porte dérobée afin d'être certain que le chauffeur de la limousine ne le remarque pas, au cas où ce dernier serait resté. Dans sa tête, il finalisait les preuves qu'il allait envoyer à la police et au public afin que tous puissent contempler son œuvre. Il était narcissique et il aimait savoir que le monde entier s'horrifiait devant ses chefs d'œuvres.

Le lendemain, alors qu'il était installé dans un bar, il regardait via la télé avec toute les personnes présente, le spectacle de la découverte de son chef d'œuvre par la police. Il souriait intérieurement, l'inspecteur chargé du lourd travail de le traquer affichait un air abattu. Comme à chaque fois, il annonça qu'aucun indice n'était encore découvert, que malgré tout, il ferait tout pour arrêter ce tueur. Mais à ce moment-là, l'inspecteur, mue par une colère sourde, le provoqua directement cette fois-ci en lui demandant de s'attaquer à des victimes capable de se défendre plutôt que de les paralyser. L'assassin sourit sadiquement et dans sa tête prononça cette phrase "Défi relevé inspecteur, une pièce de cape et d'épée devrait vous allez à merveille." Il paya sa consommation et partit réfléchir à, comment cette fois-ci, il allait faire en sorte que l'inspecteur soit sa pièce maîtresse ...
Dernière édition: 06 Mar 2015 14:47 par Ysyhteha.
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Concours mars 2015 25 Mar 2015 09:13 #28856

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Concours terminé !

On remercie tout les participants et nous vous donnons les résultats Vendredi 27 Mars.


Cela dit, on laisse aux éventuels retardataires de se manifester jusqu'à ce soir mais on ne repoussera pas la fermeture indéfiniment.
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Concours mars 2015 29 Mar 2015 13:25 #28887

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Et voici les résultat du concours pour ce mois de Mars !

*roulement de tambours*

A la troisième place : Ohio.

Bien que tu restes hors-sujet, nous aimons bien ton texte nous avons voulu te récompenser pour cela.

A la deuxième place : N_Limited/Shro.

Bien que ce soit "gore" nous adorons ton texte très bien écrit.

Et à la première place : Geecky_Girl et Ysyhteha.


Et oui, deux aexe quo ce mois ci, impossible de nous départager finalement donc nous gagnons toutes les deux. Félicitation pour ton excellent texte qui reste dans le thème et très bien écrit et pas trop "gore".
Dernière édition: 29 Mar 2015 14:11 par Badaboum80.
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Cet utilisateur a été remercié pour son message par: N_limited, Geeckygirl

Concours mars 2015 29 Mar 2015 17:28 #28889

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Merci beaucoup, je suis désolé pour le hors sujet.
Tu apprends à aimer, haïr et détester. Mais fais ce pourquoi tu es au monde. Tu es un Homme.
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