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SUJET : [Artefact] La caresse du feu

[Artefact] La caresse du feu 15 Mai 2014 21:10 #25331

  • AltorDaNoob
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Après de longues discutions arrosées à la taverne de Morne-Colline, un homme devant avoir la cinquantaine m'en parla. Un artefact pouvant rivaliser avec les armes chamaniques. Selon lui, elle se trouvait dans le canyon, au sud de Racine-Courante, mais personne ne l'aurait encore trouvée. Après cette cuisante défaite contre l'armée falaisienne dans Racine, cette information arrivait à point. Je décidai donc de m'y rendre une fois le jour levé.

Le réveil fut assez dur. L'alcool servi par le tavernier ne devait pas être d'aussi bonne qualité qu'il le prétendait. Je demandai l'autorisation de quitter Morne-Colline quelques jours, afin de trouver cet artefact et d’organiser un ravitaillement en nourriture. Une fois mes provisions faites, je pris la route vers Falaise-Plongeante.

Mon crâne me faisait un mal de chien. Chaque pas manquait de me faire régurgiter. Je lui en reparlerai, à ce tavernier, de son alcool de qualité ! La journée passait vite... Trop vite... Je décidai donc de faire une halte à Source-Claire. Il ne fait pas bon vivre dans le désert, de nuit. J'allais en profiter pour y prendre les nouvelles et les messages à faire passer à Racine-Courante. La chaleur et la lumière aveuglante du désert avait aggravé ma gueule de bois. Arrivé en ville, je m'empressai de me baigner. Mon corps était légèrement brulé par endroit. La pénombre de Racine et l'absence totale de soleil de Morne-Colline ne m'avait pas préparé à un tel voyage.

Le lendemain, je partis tôt. J'avais totalement décuvé ce qui rendit le voyage beaucoup plus agréable. Je devais me dépêcher car le plus gros du chemin restait à faire et il fallait que j'arrive à Racine avant la nuit. La halte, à Falaise, nous était alors impossible car notre passage y est taxé de 5 akatéons. Je sortis rapidement du désert pour arriver dans une forêt d'arbres particulièrement massifs. Leurs ombres et le vent frais qui y passait refroidissaient ma peau desséchée par le désert. Il me fallut peu de temps pour arriver à Falaise. Je ne m'y arrêtai pas. Je suivis la route, traversai le pont orné des panneaux annonçant la taxe sur les amranéens et m’enfonçai dans la forêt.

Cette forêt que je connais tant. Celle qui m'a accueillie lorsque je suis parti de Haut-Chêne. Je m'y sentais tellement bien jusqu'à ce que ces impériaux viennent la souiller. Le soleil allait bientôt disparaître derrière l'horizon. Je m'étais mis à trotter afin d'arriver à destination avant que nos ancêtres investissent les lieux. Racine-Courante était en vue.

Une fois arrivé, je pris les dernières nouvelles, mangeai un bon repas et allai me reposer. Mes prochaines nuits risquent d'être mouvementées. La prochaine étape est le canyon lui-même.
Je m’y rendis donc, une fois le jour levé. A partir de Racine, il est très simple d'y aller. Un jeu d'enfant même. Par contre, y entrer est plus dur. Je mis du temps à trouver un passage possible pour moi et mon canasson. Arrivé au sommet, il me fallait trouver un endroit pour établir un campement. Après un bref coup d’œil, je vis une oasis surélevée au centre du canyon accessible par un seul chemin. Il me semblait facilement défendable et avait l'avantage de pouvoir me procurer de l'eau. Je m'y rendit donc pour poser ma tente. Les jours suivants me semblèrent interminables. La journée, je fouillais le canyon et la nuit, je me défendais des bannis qui attaquaient le campement. Une chance que le pont naturel pour y accéder était fin. La grande majorité tombait sans même avoir parcouru la moitié de la distance.
J'étais parfois submergé par le nombre mais contrairement à mon cheval qui ne survécut pas à l’une de ces attaques, je m'en sortais toujours.

Lors d'une après-midi particulièrement chaude, je vis un homme en armure de fer dans le canyon. Quelqu'un serait à la recherche de l'artefact tout comme moi ? Je ne pouvais pas risquer de me le faire voler. Je me plaçai en haut du canyon et attendit qu'il passe en contrebas. Il finit par arriver. Je bandai mon arc qui brillait de faibles lueurs bleutées et leva la voix :
-Quitte ces lieux ou je t’ôte ta vie.

Il regarda dans ma direction mais n'eut aucune réaction. Je décochai une flèche à coté de lui qui arracha un morceau de roche du canyon et le fit sursauter. Je répétai mon injonction et il fit demi-tour. Je le traquai jusqu'à ce qu'il disparaisse au loin dans le désert. Aurais-je du le tuer ? Je ne le saurai jamais. Elythia l'aurait sûrement fait. Je continuai mes recherches en espérant que cela finisse bientôt. Je commençais à être brûlé par endroit et des cloques douloureuses apparaissaient.Je ne le savais pas encore mais mon calvaire allait bientôt cesser.

J'étais sur une sorte de corniche, toujours à la recherche de l'artefact. C'est en balayant le canyon du regard que je le vis... Un soldat en armure de pierre d'eau. Il n'avais pas l'air de chercher quelque chose... mais quelqu'un. Mes battements de cœur s’accélèrent. Je sortis d'abord du canyon afin d'établir une stratégie. Là où j'étais, il finirait par me trouver. Il fallait que je trouve l'artefact avant qu'il ne me trouve. Je redescendis sur la corniche puis me tournai. J'avais fait une grave erreur. Il me regardait d'en haut, sans s’arrêter. Je courus dans la direction opposée et entrai dans une grotte. Si je continuais tout droit, il finirait par me rattraper et il m’était impossible de sortir du canyon. Le temps d'escalader la parois, il m'aurait rattrapé. Il fallait que j'improvise. Une fois sorti de la grotte, je tournai immédiatement à droite. Il y avait une fine corniche qui longeait la grotte. Je n'avais plus le choix. Je m'y avançai prudemment jusqu'à ce que j'atteigne un renfoncement. Je m'y cachai en espérant que le soldat abandonne. Je n'avais pas fait attention en entrant. Il y avait un coffre à 1 mètre de moi.

Mon cœur s’accéléra encore. J'ouvris doucement le coffre afin de ne pas faire de bruit. Il y avait une armure pour cheval en pierre d'eau, un arc et une équipement en cuir rouge cramoisi. Je pris tout et me mit à prier. Chaque battement semblait plus fort l'un que l'autre. Je ne cessai de prier. Allais-je mourir et me faire dérober le contenu du coffre ? Lorsque j'ouvris les yeux, je vis l'entrée de Morne-colline...

Yraedry Merrilin,

Forgeron de Morne-Colline
Dernière édition: 15 Mai 2014 23:45 par Silvenaage.
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