Bienvenue,
Invité
|
|
SUJET : A la recherche d'une dame d'honneur.
A la recherche d'une dame d'honneur. 18 Juil 2013 18:17 #13960
|
C'est les yeux perdu dans la buée gelée que formait ma respiration, que je repense à ce qui m'avait fait atterrir ici dans cet abri de fortune. Un demi-sourire se dessinait sur mes lèvres gercée, mais très rapidement je dus reprendre leurs formes initiales sous peine de les sentir un peu trop craquer.
Nouvellement fiancée, une longue liste de choses à faire m'attendais de mon côté. Entre autre mission, il me fallait trouver une robe de mariée et une dame d'honneur ... Mais comment faire quand je n'ai toujours eue que des meilleurs amis et seulement que des "amies" filles ? Aucune n'avait pu remplacer celle que j'ai eue étant petite ... Jamais personne ne pouvait la remplacer, elle, mon amie si chère à mon coeur. C'est alors que j'eue l'idée complètement folle de la retrouver. Je savais bien que j'allais forcément me confronter à plusieurs obstacles. Notamment celui de la mémoire ... Qui aurait pu se rappeller de cette petite fille qui était toujours avec moi et encore plus, qui se rappellerai de son nom ... Il fallait que je compte sur la mémoire de mes parents et ça, c'était pas forcément gagner. Sur le chemin de falaise plongeante milles et une pensée ne me quittait pas. Je nous revoyais jouer et observer tout animal passant sous nos yeux ou dans la tête. Une fois arrivée chez mes parents, mes pensées changèrent temporairement de priorité la confection et le modèle de ma robe de mariée était primordiale pour que l'on puisse commencer, mais lors d'une pause café la question fatidique arriva. Comment expliquer que jamais on ne put renouer d'autre amitié aussi longue et durable qu'avec cette personne ? Comment dire que jamais on ne put faire confiance qu'à une unique personne et que lorsqu'elle est partie, quelque chose c'était cassé en même temps ? Impossible, mais pourtant j'ai essayé et pas en vain. Ma mère avait quelques informations mais rien de plus qu'un lieu : Mont-Brumeux. Le voyage serait long, mais il en valait la peine rien que pour elle. Peu de personnes avaient ma confiance et j'allais épouser l'une d'elle, alors autant aller chercher la seconde avec la ferme intention de l'avoir parmi mes invités et en bonus en demoiselle d'honneur. Accompagnée de quelques gardes engagé pour le voyage, je ressassai dans ma tête toutes les méthodes que j'utiliserai pour savoir où elle se trouve. Il faut que je fasse revivre des mémoires et des archives longues de trente années. Pas toujours évident, le froid nous à vite rattraper et la marche c'est faite plus lente, mais nous y sommes arrivés. La garde c'est séparé de ma compagnie et moi d'eux. Ma première idée fut d'aller demander des renseignements dans les bars et les marchés. Recherche peu fructueuse, car comment décrire une enfant de trois ans qui aura eu le temps de grandir de mille et une façon ? Heureusement pour moi, voilà que notre passion commune m'amena sur une piste semble t-il sérieuse. On parle d'une éleveuse de qualité, mais qui ne sévirait pas à Mont-brumeux, plutôt spécialisé dans les loups et au caractère spécial, elle vivrait recluse à l'Est de Mont-Brumeux. C'était décidé je reprenais le reste de mon voyage seule et surtout emmitouflé dans une tonne de peau chaude. Je ne mis qu'une demi-journée pour arriver à ma destination et à peine entrée j'accostais la première personne que je vit afin de lui décoché de précieux renseignements - Hé toi ! Où se trouve l'éleveuse ? - Hein ? Qui ? Ah ! L'autre cinglée ? Bah ... faut ptet me rendre un ptit service avant alors ? Énervée je sors mon épée en fer porté pour le voyage, lui plaçant gentiment sous le nez. - Je crois que tu ne connais pas mon autre amie blanche ... On demandait donc, où se trouve l'éleveuse ? - Ola on s'calme ma belle ! *recule* beh tu la trouveras soit chez elle dans c'te cabane là où dehors ... va savoir c'qu'elle fait ! Et je n'veux rien savoir ! - Bien *sourire* je vous remercie beaucoup de votre coopération monsieur. L'homme c'était enfui en courant autant qu'il pouvait. Regardant souvent derrière lui si je ne le suivais pas pour le passer au fil de l'épée. Souriante et désireuse de confirmer ou non l'information, je me dirige donc vers la cabane ou plutôt ... le taudis noircit. Un mal de coeur incompréhensible me saisit en voyant cette maison. Comment a t'elle put vivre ici ? Est-ce que c'était récent ou bien a t'elle toujours vécue ici ? Il me semble qu'à ce moment-là toutes mes illusions que je m'étais dressé jusque là son tombé. Comme moi je l'imaginai vivre dans une petite maison à l'abri du besoin, avec un père fort et aimant malgré tout. Mais là ... J'avais devant moi l'anti chambre de Nodens ! Des planches noircies en guise de mur, laissant par endroit de gros trous à l'air libre. A l'intérieur je pouvais deviner un lit et de quoi cuisiné brièvement. J'avais vraiment mal au coeur, où était son père et où était-elle, elle ? - Lyssa ? Je m'approchai de la porte du moins de son ancien emplacement. La pénombre n'aidait pas vraiment. - Lyssa ? Je ... Je suis Ysyhteha ... Tu te rappelles ? J'ose m'approcher d'un pas, mais aussitôt une ombre fondis sur moi à toute vitesse me planquant au sol avec une violence inouïe. Légèrement assommée par le choc contre le sol je ne mis que quelques secondes avant de me rendre compte qu'un bras me bloquait la gorge fermement et le reste d'un corps frêle et puant sur moi. Une paire d'yeux brillant et d'un bleu perçant. - Qui es-tu ? - Ysyhteha je viens de te le dire ... Lyssa c'est bien toi ? - Comment connais-tu mon nom ? - Lyssa ... tu m'empêches de respirer là ... C'est moi Ysyhteha Orchis ... Tu te souviens surement pas mais ... Nous étions amies il y a de ça et bien ... Trente années déjà. La pression sur ma gorge se fit un peu plus légère, mais assez pour me laisser respirer. Deux chiens surement bien entraîner nous avait rejoint et grognait légèrement à mon encontre. Lyssa ne me lâchait pas pour autant. - Je n'ai jamais eue d'amie ! TU MENTS !!! - Calme toi Lyssa ! Je me doutais que tu as dû oublié ... J'avais espéré que tu te souvienne de moi mais bon ... En guise de preuve ... Je peux te faire voir que je suis capable de faire coucher tes chiens, même si c'est toi qui les a dressée et élevé. Ta vie n'a pas dû être simple, mais je suis sûre et certaine que tu as utilisé notre méthode. - Et bien vas-y fait ta maligne comme les autres et mes chiens te mangerons ! Un air de défi dans son regard celui rôder par des années. Je lève mon regard vers les chiens tirant la tête vers l'arrière. Mon regard franc planter dans ceux des chiens. - Chhhhh ... Ch! ch! ch! Couché les affreux ! Les chiens d'abord étonnés, penchèrent la tête sur le côté, mais mon ordre répété les fit obéir sans chercher à comprendre plus. Un ordre qu'ils connaissaient et par quelqu'un qui ne fuyait pas leur regard. Le regard étonné de Lyssa par contre fut plus rassurant à mes yeux. Elle semblait chercher dans sa mémoire, cet ordre lui avait rappelée quelque chose ... Je profitait de cette hésitation pour légèrement me dégager d'elle et détacher l'un des deux bracelets de cuir que je porte toujours à mes poignets. - Regarde ... Ce nom est le tien et là ... Je détache le second. - Celui là le mien ... Quand ton père a voulu déménager, le vieil éleveur du coin a fait tanné deux chutes de cuir et a fait graver nos prénoms. Pour qu'on pense toujours à l'une et l'autre quelle que soit la distance. Tu m'as renvoyé le tien via le garde qui t'avais escorter jusqu'à Mont-Brumeux avec pour mot que jamais tu ne pouvais m'oublier et que c'était mon travail de garder précieusement ces deux bracelets. Le coeur serré je continuais de fixer Lyssa voyant que tous mes mots l'atteignaient. - Lyssa, j'ai tenu ma promesse, tu m'as trop manquée et maintenant tu dois reprendre le tien. D'autorité je lui plaçais le sien dans les mains afin qu'elle le touche. Pour une fois j'avais décidé d'employé la manière forte puisque les années l'avaient rendue trop méfiante. Lyssa baissa les yeux pour la première fois sur le bracelet et le touchait avec le bout de ses doigts. Ses lèvres murmuraient quelque chose avant que sa vue s'embrume soudainement. - Je ..! J'ai pas oublié ... moi non plus. J'croyais juste que t'étais morte comme on m'l'a raconté très souvent. Choqué je me relève en position assise, Lyssa toujours à califourchon sur mes genoux. - Q..! Quoi ?! Comment ? et qui ?! Par Cycléis si je tiens l'affreux qui a pu te faire croire une chose pareille ... ! Lyssa en sursauta, mais elle ne bougea pas d'un poil, les yeux encore fixé sur le bracelet de cuir. - C'est papa ... Et tu n'auras pas besoin de faire quoi que ce soit, il est mort en brûlant notre maison ... C't'idiot avait trop bu et ... il a jeté une bouteille d'alcool dans l'feu. Du coup .. Pchiout plus d'maison sauf ça là ... Elle désigne les planches qui nous entouraient. A nouveau un haut le coeur me pris avant de froncer les yeux de colère. - Mais quand ? Personne ne put t'aider ?! C'est ... C'est ... Inadmissible ! C'est alors que Lyssa me libéra enfin de son poids. Tout aussi sérieusement elle entreprit de me dire exactement tout ce qui s'était passé depuis notre séparation, tout dans les moindres détails. L'emménagement, la dureté de leurs vies, l'abîme dans lequel son père s'était enfoncé avec l'alcool, les coups, les joies, les peines et son désespoir. L'une comme l'autre nous pleurions silencieusement, elle de se rappeler et moi de voir que la vie ne lui avait rien épargnée. Larme de joie et larme amère, je serrais ses mains et savourait intérieurement de l'avoir retrouvé comme nous nous étions quittés : complice. Complice de toujours, jamais je pensai retrouver cette liberté que je n'eus qu'avec deux personnes. A mon tour je lui ai tout raconté, ma vie, ma frustration de ne pas pouvoir faire ce que je voulais et l'entêtement de mon père. Ce qui fit beaucoup rire Lyssa au passage. Elle avait séché ses larmes et moi les miennes, mais quelque chose n'était pas encore fait. - Lyssa ? - Oui ? - Tu accepterais de partir avec moi quelque temps ? En ... Voyage ? - Hum ... Les chiens viennent ? - Bien sûr il ne peut en être autrement ! - D'accord ... Falaise-Plongeante ? Je secoue la tête en signe de négation. - Non ... Haut-chêne ... chez moi désormais. - Oh ... Bon .. D'accord. On y va ? j'ai rien à faire de plus t'façon. [Work In Progress] Suite un ptit peu plus évolué. |
Dernière édition: 20 Juil 2013 12:21 par Ysyhteha.
L'administrateur à désactivé l'accès en écriture pour le public.
Cet utilisateur a été remercié pour son message par: Sideara
|
|
Temps de génération de la page : 0.349 secondes