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Savety
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Prénom : Umbre
Âge : 74
Faction : Amranéen
Fonction/Métier : Herboriste
Physique : Le temps passé accroupi à la recherche d’herbes a eu raison de son dos. Lorsqu’il se redresse, on découvre un visage sombre, grêlé par de multiples cicatrices, dont personne n’en connait l’origine. Son âge avancé ne lui permet plus de se déplacer aussi aisément que durant sa jeunesse.
Caractère : Plutôt réservé, Umbre n’est pas un meneur. Autrefois impulsif, il est devenu un homme tempéré au fil des expériences vécues. Il a pris l’habitude de réfléchir longuement avant chaque décision, au risque de rater une opportunité. La vieillesse l’a rendu méticuleux, ce qui peut parfois agacer ses pairs, tout comme son caractère bourru.
Idéologie : Il est convaincu qu’il existe un terrain d’entente entre les impériaux et son peuple, mais que celui-ci est extrêmement fragile. Il n’aime pas la bourgeoisie impériale et leurs dirigeants, tout en sachant que ces derniers sont nécessaires à l’ordre d’Akatéa. Umbre a pitié du peuple, mais ne le défend pas. Lorsqu’il donne sa parole à un homme, il ira contre vents et marées pour la tenir. Il préfère l’ordre du monde à la justice.
Histoire :
Si tous s’accorde à dire qu’Umbre est un homme de l’ombre, certains curieux ont pu mettre en lumière des éléments de son passé. Il semblerait que vieil homme ait longtemps été impérial, puisque ses premières apparitions au sein des Fils de la nature remontent à une dizaine d’année. Il aurait fréquenté la noblesse d’assez prêt, comme en témoignent certains objets ornant les murs de sa demeure. Une rumeur tenace dans les villages amranéens parle d’un poste très proche du pouvoir impérial, puisque certaines fresques dans les palais montreraient un homme grêlé aux côtés de régents. Cependant, Umbre n’a jamais confirmé ces bruits de couloirs, sans oublié que la vérole était encore loin d’être endigué quelques décades auparavant.
Depuis son arrivée chez les Fils de la nature, on l’aperçoit parfois au fond d’une taverne, parfois dans la bibliothèque, mais jamais très longtemps. On le dit souvent mort, lorsque sa sombre silhouette disparait pour quelques mois, avant qu’il ne ressurgisse parmi les siens, entretenant le mystère autour de sa personne.
Récits décousus de sa vie :
Premier fragment :
Les coups résonnèrent quelques instants au sein de la roche avant de s’estomper. Umbre se leva en soupirant, et actionna le levier contre le mur. Un bruit sourd se fit entendre, témoignant du bon fonctionnement du mécanisme. Le vieux se rassit lorsqu’un courant d’air traversa la pièce, faisant vaciller l’unique flamme qui éclairait la pièce. Quelques instants plus tard, l’homme pris place en face du vieillard, cachant ses mains sous ses cuisses, comme pour masquer sa nervosité. Alors qu’Umbre terminait de lire un parchemin froissé, l’hôte examinait les moindres recoins de l’endroit, tentant de comprendre le mystère qui animait cet antre. A chacune de ses visites, il remarquait les traces témoignant d’un lieu inhabité. Pourtant, à chaque fois qu’il s’y rendait, Umbre était présent, comme s’il n’avait pas bougé depuis la dernière fois. L’échange fut bref, quelques phrases bafouées par le visiteur nocturne, un nom cité, quelques livres déposés sur le bureau et la porte se refermait silencieusement derrière l’ombre, au plus grand soulagement de celle-ci.
Le lendemain matin, un cri strident écourta la nuit des Sourciens. Un petit attroupement se formait déjà dans la taverne, et bientôt tout Source-Claire se bousculait pour apprendre la terrible nouvelle. Yokar, meneur des sentinelles de Syles’Trall avait été retrouvé paralysé, dans sa chambre d’auberge, un poignard trempé de poison enfoncé dans la cuisse. La déception se lisait sur les visages masculins au sein du village, en effet, la victime devait mener, cet après-midi, une offensive contre Falaise-Plongeante. Tandis que certains étaient prêts à prendre les armes sans lui, pour le venger, les plus croyants y virent un signe des dieux, les prévenant d’un danger certain. Après quelques minutes et une demi-douzaine de théories farfelues évoquées pour trouver un coupable, chacun retourna à ses occupations, et Yokar fut amené à l’infirmerie.
Si tous s’inquiétait de cet évènement curieux, un homme restait étrangement calme. Allan Dava retourna le sourire aux lèvres dans sa demeure, persuadé d’avoir fait le meilleur choix pour les siens.
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