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SUJET : [Terminé] Histoire de Caranya Lameglace.
[Terminé] Histoire de Caranya Lameglace. 25 Aoû 2014 02:11 #26662
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Caranya "Dame Joyau" Lameglace
~ INFORMATIONS ~
~ Nom : Lameglace. ~ Prénoms : Caranya, Linaemen, Elwing. ~ Surnom : "Cara", "Dame Joyau". ~ Âge : 21 ans en 1586. ~ Faction : Amranéenne. ~ Physique : Outre sa ressemblance évidente avec sa cousine Aarie, Caranya a une taille normale et un poids légèrement en dessous des normes. Ses yeux sont profondément violets et ses cheveux, châtains clair à l'origine, sont teints en rose très clair grâce à une mixture de pétales d'azalées. Son corps est frêle mais agile, ce qui lui permet de courir de vive allure et de bondir et grimper aisément. ~ Caractère : Caranya est une jeune femme énigmatique, elle ne parle que lorsque c'est utile. Elle ne démontre presque aucune expression à part à l'aide d'un sourire en coin mystérieux, emblême de la famille Lameglace. Elle est fascinée par la lune et la mort, qu'elle côtoie depuis son plus jeune âge. La jeune fille est très rusée et n'hésite pas à contourner les combats dangereux en usant de la fourberie, ce qui lui a permit de développer une aisance certaine dans l'assassinat. ~ Idéologie : Caranya est née impériale mais a été confiée par sa mère, criblée de dettes et en danger de mort, à un couple de vieux amranéens, elle a été élevée dans les coutumes amranéennes mais n'oublie pas ses origines, spécialement sa famille au passé sombre, les Lameglace. Elle déteste sa cousine, Aarie, et toute sa famille proche. Elle reproche aux impériaux leur égoïsme et leur volonté d'acquérir et son but ultime serait de ramener la Pomme d'or aux amranéens.
~ HISTOIRE DE CARANYA ~
Une jeune femme aux cheveux teintés rose pastel était assise sur une pierre, un cours d’eau ruisselait devant elle, il faisait nuit et elle fixait le reflet de la pleine lune, d’un air tourmenté. Celle-ci avait une carrure sportive, elle était assez grande, environ un mètre soixante-cinq et avait une corpulence assez frêle, elle ne devait pas peser plus de quarante-huit kilos. Ses yeux, violets comme l’améthyste et possédant des touches de bleu étaient très profond, on pouvait lire à l’intérieur, ils étaient la porte vers son âme et étaient rivés sur le reflet de la lune, Caranya ne pouvait pas le quitter du regard, elle était comme hypnotisée par cette blancheur, le mouvement de l’eau sur ce qui pour elle, incarnait la pureté absolue. La forme nocturne de Cycléis, la déesse créatrice, avait toujours interpellé la jeune fille qui se sentait à l’aise lorsque les gens dorment, que les chouettes chassent, et que les créatures maudites arrivent. Caranya ne craignait pas spécialement les bannis, sa famille de cœur lui avait appris que ces pauvres créatures n’étaient que l’objet de la Malédiction, malgré eux. La jeune femme était pieuse et respectait tous les dieux, cependant elle priait surtout Cycléis et Nodens. La nuit était tombée depuis bien des heures mais Caranya était perdue dans le reflet de l’eau, elle sortit son ocarina de bouleau et joua un son apaisant que sa grand-mère adoptive lui avait appris. Cependant, une flèche ratée qui passa à quelques centimètres d’elle la perturba. Elle se retourna et vit deux brigands, un spadassin et un archer. Ce dernier avait l’air très jeune, il devait avoir dix-huit ans, et ne posa aucun problème à Caranya qui venait de lui tirer une flèche en pleine poitrine, il rejoignait Nodens lentement quand le spadassin se mit à hurler, fonçant vers la jeune fille. Caranya était à court de flèches et savait qu’elle n’avait aucune chance face à un homme de cette envergure qui avait l’air de maîtriser parfaitement ses mouvements d’épée alors elle se mit à courir, elle dévalait les collines d’un air gracieux, elle sautait de pierre en pierre, poussant de petits gémissements d’effort. Le brigand était toujours à ses trousses quand elle entra dans la forêt, une branche basse de chêne permit à la jeune fille d’entreprendre l’escalade de l’arbre, elle était essouflée, son cœur battait vite mais aucun bruit ne lui échappait, le moindre bruissement de feuille, craquement de brindille ou cri d’oiseau la mettait à l’affût, elle était prête, ses couteaux à la main, à supprimer son adversaire. L’attente fut longue, Caranya était perchée, accroupie sur la branche pendant ving minutes. Elle ne pouvait pas risquer de s’aventurer sur le sol en ne sachant pas où le spadassin se cachait. Les minutes passèrent lentement et Caranya commençait à s’assoupir quand elle entendit des bruits de pas, la pluie venait de tomber, le sol était traître et parsemé de brindilles, il ne fallut pas moins d’une seconde pour Caranya pour se retourner vers le brigand, qui ne l’avait pas remarquée. Elle retint son souffle, ses trois couteaux en main, plissa les yeux et visa le torse dénudé de l’homme qui la pourchassait, d’un mouvement de bras précis elle jeta le couteau de vive allure en direction du cœur de l’homme, le brigand eut à peine le temps de réaliser ce qui venait de se passer que les deux autres couteaux venaient de pénétrer sa poitrine, il leva les yeux vers le chêne imposant sur lequel Caranya était perchée et tomba à la renverse. La jeune fille attendit quelques minutes que l’homme se vide de son sang et vint déloger ses couteaux de sa poitrine. Elle fit un rire de satisfaction presque inaudible et se remit à courir, sa chevelure rose ondulait au rythme de ses pas, elle était douée dans les terrains accidentés forestiers et n’hésitait pas à sauter de cime en cime lorsque le sol était trop dangereux, on ne pouvait voir qu’une frêle silhouette bondir, atterrir, courir et rebondir. La jeune fille se dirigeait tout droit vers un campement de marchands itinérants à la lisière de la forêt, d’une course régulière et imperturbable, elle fit vite arrivée, les marchands étaient rassemblés autour d’un feu de camp et mangeait, rigolaient et buvaient. La jeune fille devait faire diversion pour détrousser la caravane. Elle prit un de ses couteaux, encore tâché de sang et elle fit une rotation rapide de son corps, au dernier moment, elle tendit le bras, lâchant la lame qui partit à la vitesse de l’éclair se planter dans l’un des chevaux du campement, l’animal poussa un cri de douleur horrible mais ne perturba pas Caranya. Les marchands se levèrent, une torche et un sabre à la main et constatèrent que le cheval venait d’être abattu sous leurs yeux. Il se séparèrent et commencèrent à s’enfoncer dans la forêt à la recherche d’un assassin potentiel, lorsque Caranya vit les hommes s’éloigner elle fonça vers le campement. Elle se mit à fouiller la charrette quand une femme assez musclée lui mit un coup de poêle sur le crâne. La jeune fille tomba, sonnée pendant quelques secondes et ferma les yeux, faisant mine de s’être évanouie. Lorsque la femme du campement enjamba Caranya pour aller chercher ses compagnons, la jeune fille lui trancha violemment le jarret avec son deuxième couteau, un giclement de sang vint barbouiller l’accoutrement de la jeune fille et la marchande s’écroula, criant de douleur. Caranya trouva dans la charrette quelques pierres précieuses et les mit dans sa sacoche, elle perça les tentes fermées d’un coup de couteau et vérifia qu’il n’y avait aucun enfant, elle prit une torche et les incendia, brûlant vif quatre hommes endormis. La fille aux cheveux rose s’empressa de retirer son premier couteau de la poitrine du cheval mort et abrégea les souffrances de la marchande, hurlant de douleur. Elle vola des flèches et un des chevaux sellés et se mit en direction de la capitale impériale, près de laquelle elle avait une petite cache avec ses affaires personnelles. Arrivée aux statues jumelles de Sin’Deral, la jeune fille se sentait chez elle, malgré elle, elle n’oubliait pas ses origines et étant une fille du Nord, elle se sentait beaucoup mieux dans les climats froids. Elle fit un arrêt à l’auberge et le tavernier lui demanda pourquoi est-ce qu’elle était tâchée de sang. Caranya lui répondit d’une voix douce, contrastant avec son ton glacial, qu’elle était éleveuse et qu’elle venait d’abattre du bétail. Le tavernier de Sin’Deral était bavard et lui fit la conversation, la jeune fille ne prêtait pas attention à ses paroles mais se remit à écouter lorsque le tavernier l’interpella et lui dit qu’elle ressemblait fortement à une dame blonde assise au fond de la taverne, affairant avec un homme. Caranya se retourna et s’arrêta, perplexe, la femme assise n’était nul autre qu’Aarie Lameglace, sa cousine tant détestable. La jeune fille avait toujours été jalouse d’Aarie, qui était l’enfant ayant eu le plus d’attention de toute sa lignée, de par ses cheveux blonds, un événement plus que rare dans la famille. Aarie se leva, posa quelques akatéons sur le comptoir et se dirigea vers la sortie, elle était richement vêtue, portait un diadème et regarda glacialement sa cousine de haut en bas, ne l’ayant pas reconnue. Caranya sirota une coupe d’eau et ressortit de la taverne, passant les portes pour sortir de Sin’Deral, elle ne savait pas où aller, ayant quitté sa famille quelques semaines auparavant. Elle marcha lentement sur la route enneigée et réfléchissait à un endroit où dormir et manger, elle ne pouvait pas se permettre d’aller dans une auberge, n’ayant pas d’akatéons et ne pouvant pas payer avec les pierres précieuses qu’elle avait volé auparavant. Elle regagna la forêt et s’assit à son endroit habituel, sur une pierre, devant un ruisseau étincelant. La lune était déjà bien haute dans les cieux et elle commençait à s’assoupir lorsqu’une branche craqua, les yeux de la jeune femme s’ouvrirent brusquement et elle tourna de quelques centimètres sa tête, dirigeant son oreille vers la source de bruit. Elle sortit discrètement son couteau et le lança rapidement vers la silhouette d’homme qui s’approchait. L’inconnu évita habilement la lame et ria, il s’approcha et dévoila son visage. L’homme était brun aux yeux bleus et barbu, son corps était légèrement dessiné et il portait des vêtements assez usés. La jeune fille se mit à avoir peur et d’un mouvement aussi rapide que l’air, son arc était bandé, sa flèche enduite d’herbes toxiques était dirigée en direction de la poitrine de l’homme. De ses yeux violets énigmatiques, elle le dévisagea, en se mordillant la lèvre, son esprit lui disait de tirer pour avoir osé l’effrayer, tandis que son corps, lui, lui suppliait de ne rien faire, elle le trouvait particulièrement attirant et était perturbée par son air décontracté, alors qu’il suffisait d’un geste pour qu’une flèche le transperce. Caranya, le visage bercé de lumière lunaire, dévisagea l’homme et posa ses yeux améthyste sur ceux de l’homme qui se tenait droit devant elle, elle ouvra la bouche et d’une voix douce et féminine, presque enfantine, mais terriblement mystérieuse, et lui demanda : « Qui es-tu ? ». L’inconnu, d’un air désintéressé lui répondit : « Qui le demande ? », ce à quoi la jeune femme laissa filer une flèche à quelques centimètres de la tête de l’inconnu. Elle reprit voix : « Je pose les questions, vous répondez. Compris messire ? », le visage de l’inconnu s’éclaira, et il lui répondit en souriant : « Razade, et vous êtes ? ». La fille aux cheveux roses lui répondit : « Caranya. », puis l’homme s’approcha et baissa l’arc de la femme, elle ne protesta pas, toujours plongée dans ses yeux, il fit un mouvement rapide et lui attrapa les cheveux, sortant une lame qu’il plaça sur la gorge de Caranya : « Dans quel camp êtes-vous, Caranya ? », la fille, impassible lui répondit : « Du même que vous, messire. », Razade ne lâcha pas prise et lui dit :« Une amranéenne n’appelle pas son frère ‘messire’. ». La jeune fille resta muette quelques secondes et donna un violent coup de genou dans les parties intimes de l’homme, il se cambra et tomba à genoux, en gémissant de douleur. Caranya éclata de rire et lui dit d’un ton sec et glacial : « Votre faiblesse à tous, vous les hommes. N’osez plus jamais me menacer avec votre lame, et ne doutez plus de mon camp, Razade. », l’homme, arrêtant de gémir et laissant place à un sourire, lui parla plus chaleureusement :
« - Que faites-vous aussi près de Racine-Courante, mon amie ?
- Je… ne sais pas, je cherchais un endroit sûr où dormir. - Visiblement, l’endroit que vous avez choisi n’est pas approprié. De quel village venez-vous ? - Je viens de Morne-Colline. - Et que faites-vous ici ? - Je me suis enfuie. - Vous vous êtes enfuie ? De quoi ? - … - Passons, laissez moi vous emmener avec moi à Racine-Courante, vous y serez plus en sécurité. - Je… bien, je vous suis. » Les deux compagnons s’enfoncèrent dans la forêt, Razade une épée à la main, Caranya l’arc bandé. Il se pressaient et progressèrent rapidement dans la forêt, arrivant bientôt à Racine-Courante. Caranya écarquilla les yeux et regarda autour d’elle, les arbres étaient imposants et le village grouillait de vie, une vie invisible à l’extérieur. L’homme lui sourit et lui fit signe de le suivre et la jeune fille se remit à marcher, toujours émerveillée par l’environnement. |
Dernière édition: 27 Aoû 2014 18:40 par Kynarette.
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