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SUJET : Biographie d'Ivy Amara

Biographie d'Ivy Amara 30 Mar 2014 18:47 #24347

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- Nom : Amara

- Prénom : Ivy

- Âge : 22 ans

- Faction : Empire

- Fonction/Métier : Alchimiste, artificière

- Physique : Ivy mesure environ 1m70 et porte tout le temps des lunettes sur sa chevelure rousse. À son grand regret, Ivy a dû s'en séparer pour cause d'endommagements, les explosions étant très fréquentes. Elle opte maintenant pour une sorte de chapeau de corsaire à plume et la veste qui va avec.

- Caractère :Ivy a toujours le sourire aux lèvres et n'hésite pas à aider les gens. Un peu tète en l'air, son laboratoire est souvent sujets aux explosions, mais ses potions restent de très bonne qualité. La maison d'Ivy étant remplie de livre, elle adore lire, sur le port, sur la place, au quartier des nobles, partout. Féru d'aventure, Ivy n'hésite pas à parcourir Akatéa à cheval, malgré son sens de l'orientation plus que minable.


- Idéologie : Ivy ne fait pas confiance aux gardes et préfère se défendre toute seul. Pour elle ce ne sont que de simples soldats à la botte de quelqu'un, des mercenaires qui finissent leurs missions saoul dans une taverne à coté d'une catin. À quelque exceptions près, elle ne passe son temps qu'avec des érudits, mais ne refusera jamais d'aider quelqu'un d'autre.
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Biographie d'Ivy Amara 11 Sep 2014 18:29 #26876

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Voilà maintenant deux semaines que je n’ai pas vu une seule personne, même pas de marchand itinérant ou d’aventurier téméraire. Juste le vent dans les feuilles des arbres. Plus de soldats qui hurlent, plus d’escarmouche, plus de chocs d’épée, plus de sang. Juste le bruit du vent. En même temps ma cachette n’est pas facile d’accès. Seulement une minuscule clairière surplombant des pics rocheux, mais cela suffit pour s’éloigner pendant un temps de cette guerre. Tout le monde n’avait plus que ce mot à la bouche, jurant que l’un allait tuer l’autre. Même parler à mes amis devenait impossible tellement ils étaient obnubilés par ça… Pas besoin de laisser un mot pour dire que je partais, personne ne s’en serait rendu compte.

Cette guerre rend les gens fous. Ollin est mort en traitre à cause de la guerre. Et les prochains n’y échapperont pas. Pourquoi ne pas y mettre fin ? Les Amranéens comme l’Empire y sont pour quelque chose, il n’y a ni méchant ni gentil. Mais cela ne peut arriver… Aucune des deux factions n’a le courage de le faire. Et demain, quand je partirais pour Haut-Chêne, rien n’aura changé.


Ivy profitait des dernières lueurs du jour pour écrire quelques lignes dans son journal. Demain il faudrait partir tôt pour espérer atteindre une auberge avant la nuit. Celle-ci serait courte, et la jeune femme termina les derniers préparatifs avant d’aller se coucher. Ces pensées lui valurent un sommeil agité et cauchemardesque.

Malgré la fatigue, Ivy partit dès l’aube, son journal à la main, pour braver les nombreux pics rocheux. Ayant le nez dans son livre, elle ne remarqua pas les quelques rochers abrupts qui barraient la route et trébucha, faisant tomber son ouvrage en bas de la pente. Ce journal avait de l’importance, elle ne pouvait pas l’abandonner, même si les hautes pierres aiguisées étaient dangereuses. Ivy prit donc son courage à deux mains et se lança dans la pente, qui fut bien sûr récompensée d’une profonde blessure au genou droit.

Mais au moins livre était là ! Et puis elle pouvait marcher jusqu’à l’auberge, pensait Ivy. Mais elle n’avait pas tout à fait raison, car chaque pas ne faisait qu’empirer la douleur. Le bâton de marche et les plantes qu’elle trouva sur la route lui permirent de claudiquer jusqu’à une auberge pittoresque, et, temps de guerre oblige, il n’y avait aucun client. L’aubergiste ne put rien faire de plus que lui donner un repas chaud et une chambre. Ivy arriverait à Haut-Chêne le lendemain, mais dans quel état ?

Il n’y avait heureusement pas beaucoup de monde sur la route, et à chaque fois que la jeune femme croisait un garde, elle faisait semblant d’aller pour le mieux. Lorsqu’Ivy arriva aux portes de la ville, son genou était couvert de sang et la blessure suintait. La tête lui tournait et elle n’avait envie que de s’effondrer et de ramper jusque chez elle. L’effort de paraître indemne fut si intense qu’Ivy perdit conscience à peine la porte de sa maison refermée.

Le soleil la réveilla le dos contre la porte, avec une odeur nauséabonde dans la pièce. Un seul regard sur sa blessure fit paniquer la jeune femme, qui s’empressa tant bien que mal de stopper l’infection. Une lotion appliquée sur la plaie lui arracha un cri de douleur, et une attelle fut obligatoire. Une fois celle-ci posée, Ivy put marcher dans la pièce, gémissant à chaque boitement. Elle devait se rendre à l’évidence, elle aurait besoin de l’aide d’une canne, voire d’un ami. Mais cela ne ferait rien au fait qu’Ivy devrait boiter pendant un long moment…
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