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SUJET : Journal d'une Amranéenne

Journal d'une Amranéenne 15 Jan 2014 10:06 #23042

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Je vais vous lire se soir l'histoire, oubliée depuis bien des lunes, de cette jeune femme.

Personne ne savais qui elle était vraiment mais une seule chose est sûr, elle était un assassin Amranéen. Voici son histoire:

"Tout commença il y a longtemps. Mon père rêvait d'avoir un fils pour faire de lui un fort combattant au service des Amranéens. Mais malheureusement pour lui il m’eus moi, une fille. Fou de rage il voulu me tuer, mais me mère lui proposa un marché : s'il me laisser en vie il pourrait faire de moi un homme. Après mûr réflexion il accepta à contre cœur quand même. Quand j’eus l'âge de porter une arme, mon père m’entraîna sans relâche. Je n'aimais pas cela je voulais faire comme toute les autres fille, jouer à s'inventer des histoires de princesses, de déesses, etc... Mais dès que j'en faisais allusion son père me punissait violemment. Pendant une dizaine d'années, je m'entraîna sans relâche jusqu'au jour où un terrible drame arriva.

Un jour un groupe d'Amranéens, dont moi, décidèrent d’emmener des ressources à leur belle capitale. Nous avions tout bien préparés pour éviter les attaques impériales durant le trajet. On partit au petit matin tout en évitant les routes. Après plusieurs heures de marche, n'ayant croisés aucun impériaux on commençait à prendre confiance. Le chef de l'expédition décida alors de faire une petite pause. Mais ce fût une grave erreur. Pendant leur repas, un des Amranéens vit sur le haut d'une petite colline un homme. Un homme sur un cheval de guerre. Le temps qu'il comprenne ce qu'il se passait l'homme sur la colline leva la main cria son nom: Sir Jocelin si mes souvenir son bon. Puis il baissa son bras vers notre camps. On vit alors une horde d'impériaux déboulé dans la clairière, une grande bataille commença alors. Mais j'étais terrifiée alors je m'était cachée dans un arbre assez proche. Par chance je ne fus pas remarqué. Je regardai la bataille horrifié. Quand je vu une chance de m'enfuir je partis en courant vers mon village. Quand j'y arriva, mon père et d'autre habitants du village se précipitèrent vers moi. Je leur expliqua alors ce qu'il s'était passé. Mon père me regarda de haut en bas. Puis me dit :

- "A en voir tes vêtements tu n'as pas combattu. Tu as fuis le champ de bataille !
Mais... Mais... Père je vous jure que...
Tais-toi !! Tu ne mérite pas d'être ma fille !"

Il sortit son épée et fonça sur moi. Voyant cela je me mis à courir aussi vite que possible.

Je n'avais qu'une seule chose en tête en m'enfuyant, m'entraîner sans relâché jusqu'à trouver cet homme quitte à tout perdre et à faire les pires crimes qui existe. Je revoyais encore l'image de cet homme en train de tuer mes frères. Un visage satisfaits, heureux comme celui d'une bête sanglantes.
Et c'est en s'enfuyant que j’arrivai par hasard dans un autre village Amranéen : Morne Colline".
"Le pire ennemi du courage est la peur elle-même et non ce qui la cause; l'homme qui peut maîtriser ses peurs est un héros."

"L'amour: l’irrésistible désir d'être irrésistiblement désiré."
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Journal d'une Amranéenne 04 Fév 2014 08:31 #23369

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Morne-Colline, ce village est vraiment impressionnant ! Lorsque j'y arriva, on m’emmena devant le Chaman. Il était assez petit, corpulent et assez âgé. Il avait l'air d'un homme sage et respecté de tous. Celui-ci me demanda ce qu'une jeune femme pouvait bien faire ici ? Dans la ville militaire des Amranéens. Je commençais alors à chercher une histoire qui puisse tenir la route mais je ne trouva point. Je n'arrêtais pas de bégayer et je commençais à stresser par peur que ce village me rejette aussi. Le Chaman s'approcha alors de moi, et me dit :

- " Tu n'es pas obligé de nous le dire si tu ne veux pas. Nous ne te jugerons pas ici. Et tu peux rester ici autant que tu voudra.
- Merci.. C'est vraiment aimable à vous de m’accueillir alors que vous ne me connaissait même pas.
- Tu sais nous n'avons pas besoin de savoir pourquoi tu es là, ni qui tu es. Nous avons juste besoin de savoir que tu es une Amranéenne et cela nous suffit largement. Mais il faudra que tu participe activement aux activités du village. Est-ce bien clair ?
- Oui !! Criais-je avec un grand sourire. Mais j'ai une question..
- Oui ? Qu'est-ce donc mon enfant ?
- Pourriez-vous m'apprendre l'art du combat ?
- Tu souhaite savoir combattre ? Toi une jeune femme douce et frêle ?
- Je connaît déjà les bases. Mais j'aimerai en apprendre plus. J'y tiens vraiment.
- Soit ! Si cela est ton souhait, il en sera exaucé. "

Les heures, les jours, les mois et les années passèrent très vite.

Trois ans après mon arrivée à Morne-Colline et je suis devenue une des seules femmes combattantes Amranéennes connue à ce jour. Mais même si je suis une femme, je ne me laisse pas faire pour autant. Je suis respectée de tous ici. J'y ai trouvé une nouvelle famille. J'avais même oublié pourquoi j'étais ici. Je me sentais enfin vivante depuis ce terrible jour. Mais ces bons moments de tranquillité ne pouvais rester ainsi.

Un jour où je m'occupai des enfants du village, un homme arriva en courant et criait :

- " A l'aide !!! Au secours !!! Aidez moi je vous en supplie !! "

J'arrivai en courant vers lui, lui demandant ce qu'il se passait. Il demanda à bout de souffle à parler au Chaman. Arrivé devant celui-ci l'homme tomba à genoux et éclata en sangots. Le Chaman lui demanda de se relevé et de lui expliquer la situation. L'homme dit :

- "Je me nomme Arélis Boisselier et je viens de... Il interrompit brusquement et me regarda de travers.
- Ne vous inquiétez pas mon ami. Cette jeune femme ici présente est un de nos meilleurs combattants. Vous pouvez lui faire confiance. Dit calmement le Chaman.
- Très... Très bien... Alors je reprend. Je me nomme Arélis Boisselier et je viens de Racine-Courante. Je viens vous voir vous car vous êtres notre village militaire et nous avons besoin de vous. Un impérial du nom de Sir Jocelin a attaqué un convoi Amranéen et...
- Vous avez bien dit Sir Jocelin !?! criais-je
- Ou... Oui... Pourquoi?"

Sans plus attendre je partis en direction de la section militaire du village en prenant armure et arme et peu de temps après je chevauchais pour Racine-Courante.
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Journal d'une Amranéenne 21 Fév 2014 23:27 #23727

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Je passa trois nuit à chevaucher mon destrier en direction de Racine-Courante lorsque je sentis une drôle d'odeur à un moment. Je m'arrêta et descendis de cheval en cherchant d'où pouvais venir cette insupportable odeur. Je monta une petit colline et en arrivant en haut j'eus l'impression de retourner dans le passé. Cette même vision d'horreur. Le reste d'un champs de bataille où des cadavres gisaient de toute part. Je resta sur place un bon moment. Lorsque je vis des hommes armés sortir des fourrés. Je sorti alors mon épée prête à me battre. L'un d'entre eux me dit :

- « Qui êtes-vous ? Grogna t-il.
- Je me nomme … Je m’interrompis soudainement par peur d'être confrontée à ces maudits chiens d'impériaux.
- Êtes-vous l'un des auteurs de ce massacre ? Dit-il avec curiosité.
- Comment osez-vous m'insulter de la sorte !! m'énervais-je.
- Excusez moi mais comment aurais-je pu deviner que vous étiez l'une des nôtres ? Ria t-il avec sarcasme.
- Au lieu de rire occupez-vous plutôt de tout ces morts. Vous étiez la pour ça au départ. Dis-je d'un ton moqueur.
- Tsss... Sale fille de ... »

Il n’eut même pas le temps de finir sa phrase que je lui lança un couteau entre les jambes et lui dis :

- « La prochaine fois ce n'est pas votre entre jambe ce que vise. Ce sera entre les deux yeux ! »

Je repris alors ma route en direction de Racine-Courante. Arrivé dans le village je demanda à parler au chaman de toute urgence. Et à ma grande surprise je vis ce monstre qui me servit de père autrefois arrivé. Je lui demanda alors :

- « Que fais-tu ici toi. J'ai demandé à parler au chaman. Pas à un homme de la pire espèce comme toi ! Criais-je énervée
- C'est moi le chaman. » Me répondit-il violemment.
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Journal d'une Amranéenne 08 Mar 2014 19:44 #23954

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Après un long échange il m'invita dans sa nouvelle demeure. Suite à un lourd silence je lui dis :
- « Toi ? Le chaman de Racine-Courante ? Mais comment un homme comme toi a bien pu devenir aussi important ?
- Ce village est... Ce village se mourrait il fallait que quelqu'un fasse bouger les choses ici.
- Qu'est devenu l'ancien chaman ?
- Il a subitement disparut.
- Un chaman ne disparaît pas comme ça ! Je suis sûr que tu y es pour quelque chose !
- Crois ce que tu veux fille mais sache que j'ai pris le pouvoir ici juste pour faire ce que je voulais de ce village. Mais ce vieux fou ne voulait rien entendre !
- Tu l'as tué ?!?
- Non je n'aurais pas pris ce risque. Dis toi qu'il a tout simplement disparut lors d'une nuit agité par les bannis.
Il se mit à rire à haute voix. Il aurait pu s'en étouffer.
- Et mère où est-elle ? Je ne l'ai pas vu elle non plus..
- Morte !
- Comment ?
- Assassinée.
- Par qui ?
- On ne sais point. Mais c'est bien fait pour celle sale catin !
- Comment oses tu la traité de la sorte !
- Cette chienne m'a trompée avec le fils du forgeron ! Elle méritait la mort !
- En même temps quant on te voit cela ne m'étonne pas !
- Bon que venais tu me dire ?
- Je venais te parler du massacre d'aujourd'hui.
- Oui et bien quoi ?
- Je connais l'auteur de ce massacre. C'est le même homme d'y lui a trois ans. Il se nomme Sir Jocelin.
- Oui et bien quoi ? Que compte tu faire ? Aller le voir et lui dire : Oh bonjour je viens vous voir pour le massacre d'Amranéens que vous venez de commettre. Oui c'est bien beau mais il te tuera sur place. Bien que tu ne nous soit pas très utile donc tu ne seras pas une bien grande perte pour nous.
- Je ne vois même pas pourquoi je t'en parle tu ne m'es pas d'une grande utilité. J'irais voir des personnes plus compétente que toi ! »


Je sortis alors de la maison et pris la direction de la taverne pensant trouver quelqu'un qui me vienne en aide.
J'arrivais alors à l'intérieur de celle ci et je m’asseyais au comptoir. Je demande une bière bien fraîche et demanda au patron s'il connaissait pas quelqu'un d'aussi suicidaire que moi. Il me répondit qu'il n'avait vu personne que ça ici depuis bien des lunes. Je me mis alors à soupirer en regardant tristement ma bière. Je me disais que ce serait de suicide d'y aller seule. Qu'il fallait que je me trouve quelqu'un de confiance. Un bras droit en quelque sorte. Le patron de la taverne de regardais marmonner dans ma barbe puis il me dit qu'il se renseignerais au près des clients pour trouver des volontaires pour m'aider.

Deux, trois jours après quelqu'un glissa un mot dans mes affaires sans que je m'en aperçoive. J'ouvris le morceau de papier et dessus il y avait écrit :


Rejoins moi à
minuit au crocs
du loup.
Signé : K

J'étais intriguée. Le soir même je m'y rendis mais je restais quand même sur mes gardes. Les heures passent et je ne vis personne venir. Après minuit ne voyant personne venir je décide de rentrer à la taverne quand soudain j'entendis :

- « Ah ! Tu es quand même venue ! »
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Dernière édition: 10 Mar 2014 07:59 par loreole.
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Journal d'une Amranéenne 18 Avr 2014 12:19 #24773

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Je me retournais en sursautant. Et en voyant la personne que j'avais en face de moi je restais comme figé à travers le temps. Il n'avait pas changer depuis toutes ces années. Il était toujours aussi beau avec ses cheveux châtain clair parfois blond au soleil. Ses yeux d'un bleu clair comme la pierre d'eau. brillaient toujours autant. Mais il avait changé en un point, il avait prit du muscles et pas qu'un peu.

- « Thé... Théobald ? C'est bien toi ?
- Eh oui ! Ah ah. C'est bien moi.
- Tu n'as pas changé c'est fou ! Enfin presque ah ah.
Oui c'est vrai !
dit-il en regardant ses muscles. Par contre toi tu as énormément changé, je t'aurais pas reconnu. Tu es plus...
- Plus musclé ? Avec plus d'assurance ?
Je me mis à rire.
- Non. Enfin si mais tu es plus féminine. dit-il en rougissant.
- Ça me va pas ?
- Si si !! Au contraire tu ressemble plus à une fille et on risque pas de te prendre pour un garçon maintenant.
dit-il en riant.
- Bon reprenons les choses sérieuses. Que viens-tu faire ici ?
- On devrait en parler ailleurs. Les arbres ont des oreilles. Viens plutôt chez moi.
- Oui tu a raison. »


On se rend alors chez lui.Il me sert une chope de bierre et on s'installe à sa table. Il m'explique qu'il n'a jamais supporté de voir mon père me traité comme un garçon et de m'avoir chassé du village. Quand il a su que j'étais revenu il s'est précipité chez mon père et a espionné notre conversation. Il comprit alors pourquoi j'étais revenu ici. Il s'est ensuite mit à pleurer. Il croyait que j'étais morte, sa seule amie qui le comprenais depuis toujours.

- J'ai cru que je t'avais perdu pour toujours. J'ai tellement pleuré quand j'ai appris que ton père t'avais chassé du village. Et depuis qu'il est chaman tout à changer. Le village reçoit de plus en plus de menaces des impériaux. C'est une catastrophe.
- Je suis là maintenant tu n'as plus à avoir peur. Je vais m'occuper de ces impériaux moi même.
- Je viens alors toi alors. Je ne veux plus rester ici à rien faire.
- Très bien. On se donne rendez-vous demain au crocs du loup ?
- Tu t'en va ?
- Oui je vais aller dormir je suis fatiguée.
- Mais tu dors où ?
- A l'auberge puisque je n'ai plus de maison.
dis-je en riant.
- Tu peux rester ici si tu veux. Tu seras mieux qu'à l'auberge. dit-il en rougissant.
- Merci c'est gentil mais je ne vais pas te déranger. A demain Théo !

Il avait l'air tellement déçut que je ne dorme pas auprès de lui cette nuit. Je sais qu'il est amoureux de moi. Mais cela risquerait de trop nous rapprocher et la mission risquerait d'être compromise. Je décidais alors de dormir encore et encore à l'auberge.

Quand le lendemain matin j'entendis Théo entrer dans le dortoir affolé.

- Théo ? Que ce passe t-il ?
- C'est... C'est les impériaux ! Ils sont en direction du villages ! Nous sommes perdus !
- Ne t'inquiète pas Théo, je vais m'en charger. Combien sont-ils?
dis-je en enfilant mon armure de fer.
- Pas plus d'une dizaines mais c'est tous des gardes en armures de pierre d'eau ! Et nos meilleurs combattants sont partis se matin !
- Très bien, je m'en occupe.
dis-je en sortant du dortoir armée jusqu'aux dents.
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Journal d'une Amranéenne 30 Sep 2014 09:16 #27118

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Il pleuvait ce jour là. C'était comme ci Cycléis ne voulait pas qu'on se batte, mais les impériaux attaquaient le village il fallait bien le défendre. Alors que je m'approchais du lieu de combat j'entendis des bruits non loin de moi. Je me suis dis que l'attaque étaient une diversion et que leur but étaient de venir en douce dans le village. Je sortais alors mon épée tout en me rapprochant. Mais ce que je vis étais tout ce à quoi on ne pouvais s'attendre. Il y avait là couché sur le sol à regarder le combat deux jeunes enfants Racinois. Il s'amusaient à regarder leurs frères se battre pour les protéger. J'étais tellement abasourdis que je n'avais pas vu le garde s'approcher des deux enfants.
Se sont leurs cris qui m'ont remis les pieds sur terre. J'arrivais juste à temps pour bloquer l'épée du garde qui allait s'abattre sur l'un des enfants. Il avait plus de force que je ne l'avais imaginé et en bloquant l'épée je me suis fait extrêmement mal à l'épaule. Le combat fût forcément beaucoup plus dur, mais je réussi à m'en sortir avec certaines des techniques que j'ai appris au fil du temps. Quand le garde fût mort, je me tournais vers les enfants qui étaient très confus. Je leur fis signe de rentrer au village maintenant, ils le firent sans dire un mot et au pas de course.

Mon épaule me faisait vraiment mal. Je ne pouvais pas laisser mes frères seuls au combat. Alors je les rejoignit sans plus attendre. Le combat se faisait dans la boue, mais pas seulement contre les impériaux mais aussi contre les bannis qui surgissaient de temps à autre de derrière les arbres. C'était éprouvant mais il fallait défendre le village.
La lutte à continuer comme ça jusqu'au soleil couchant, et la foudre avait rejoint les larmes de Cycléis. Nos guerriers tombaient comme des mouches je pensais que s'était la fin pour nous, que Racine allait brûler pour de bon. Mais je ne voulais pas laisser tomber. J'avais une mission à accomplir donc je ne pouvais pas me laisser mourir ici. Mon épaule me faisait de plus en plus mal et je ne savais pas si j'allais encore tenir bien longtemps à ce rythme. Au départ ce n'était qu'un tout petit groupe de soldat maintenant ils étaient toute une armée. Même si nous sommes sur un terrain à notre avantage leur force et leur nombre font quand même la différence.

Je ne faisais plus vraiment attention à la bataille je regardais mes frères tomber l'un après l'autre. Mais si j'avais su je serais rester vigilante. Un garde arrivait derrière moi et me donnait un coup d'épée au niveau de la hanche. Son épée transperça mon armure comme un couteau dans du beurre. Je m’effondrais alors au sol mon sang ne voulait pas s'arrêter de couler j'avais beau appuyer sur la blessure pour qu'il s'arrête, il ne voulait point. On aurait dit un violent torrant sauvage d'une montagne, celui qu'on ne peut traverser sous peine d'être emporter par les flots. Ma vue se brouillait. Quand j'ai levé la tête la seule chose que j'ai vu c'est l'épée du soldat à quelque centimètre de ma tête.
- "Les étoiles filantes sont condamnées à ne jamais retournées aux cieux, c'est un châtiment cruel..."
- "Ils disent de suivre ton coeur, mais si ton coeur est en mille morceaux, quels morceaux dois-tu suivre?"
Dernière édition: 30 Sep 2014 16:53 par Infinelle.
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Journal d'une Amranéenne 30 Sep 2014 14:06 #27120

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Je me réveille doucement dans un des lits de l'infirmerie. Ma tête me fait horriblement mal. Quand j'ouvre que les yeux je vois beaucoup d'agitation autour de moi. Des femmes courent partout avec des bandages, du matériel médical plein les bras. Je me redresse avec peine, mon épaule me fait affreusement mal. Je suis totalement abasourdis quand je remarque que l'infirmerie est pleine à craquer. Des lits ont été improvisés un peu partout pour les moins blessés. Quand je tente de me lever une des femmes me dit de me recoucher. Je lui fais signe que ça va. J’entends à la porte de l'infirmerie des cris des pleures. Se sont des hommes, des femmes et des enfants qui veulent savoir comment vont les blessés. Et c'est la que dans la foule je remarque Théo. Je lui fais signe et je sors de l'infirmerie en disant aux femmes que je laisse mon lit.

- "Tu va bien ? Me demande Théo les larmes aux yeux.
- Oui je vais bien merci. Mais que c'est-il passé ?
- Nous avons gagné la bataille mais...
- Mais ?
- Nous avons beaucoup de blessés comme tu as pu le constater.
- Nous avons gagné avec tous ces blessés ? Comment est-ce possible ?
- Eh bien quand la nuit est arrivée, les impériaux ont commencés à faire demi-tour comme si la nuit leur faisait peur...
- C'est étrange... Les impériaux ne devrait pas avoir peur de la nuit. Ils se permettent de massacrer nos ancêtres alors pourquoi fuir ? Je me demande si leur but était de...
- Étaient de ?
- De nous affaiblir pour mieux nous contre-attaquer après... Si c'est le cas nous avons un gros problème. Nos plus vaillant soldat sont soit morts, soit en pleine résurrection, soit gravement blessés... Si jamais ils contre-attaquent nous sommes tous fichus...
- Ne dis pas ça. Nous avons encore d'autre soldats en état de se battre...
- Peut-être mais regarde ! Même avec nos meilleurs soldats on a même pas gagné sur notre terrain ! Il nous faut l'aide des autres villes si jamais ils décident de contre-attaquer.
- Mais si jamais ils ne le font pas, nous aurions appeler les autres pour rien...
- Ils ne viendront pas pour rien...
dis-je en réfléchissant. Dis moi... Sais-tu d'où ces soldats venaient ?
- D'après nos sentinelles ils venaient de Falaise-Plongeante.
- Très bien. Dès que je suis prête je me met en route.
- En route pour ?
- Pour Falaise-Plongeante pardi ! Je vais aller voir ce qu'ils trafiquent ces chiens. Au faite ?
- Oui ?
- Comment m'en suis-je sortie ? Je me souviens que ma tête allait se faire tranchée par ce bâtard d'impérial.
- C'est moi qui t'ai sauvée... J'avais décidé de me battre moi aussi et en arrivant sur le champs de bataille je t'ai vu. Je savais que si cette épée te touchais se serait la fin pour toi... Alors je suis venue à ton secours.
- Tu aurais pu mourir ! Tu ne devrais pas combattre tu es trop faible pour ça !
- Je ne suis plus le gamin que tu protégeais des autres autrefois ! Maintenant je suis un homme qui sait se battre !
Dit-il sur un ton irrité.
- Hm... Je le regardais d'un air incertain avant de hausser les épaules. Soit merci quand même de m'avoir sauvée." Dis-je en partant vers l'auberge.

Arrivée à l'auberge je récupère le peu d'affaire qu'il me reste puis je me dirige vers la forge pour pouvoir m'équiper. Arc, épée en pierre d'eau et armure de fer. Après avoir enfilé l'armure je la retire immédiatement. Je ne peux pas porter cette armure avec mes blessures. C'est trop douloureux. Alors ni une ni deux je me dirige vers la tannerie et prend une tenue en cuir noir. Je passe au écurie reprendre mon cheval mais avec ma blessure au torse je n'arrive pas à monter dessus. On dirait que les Dieux sont contre moi. Donc exaspérée je pars à pied en direction de Falaise-Plongeante. J'ai mis presque une demie-journée à y aller. Je rentre donc en ville comme ci de rien n'était en évitant de rencontrer le plus de garde possible. Je passe de ruelle en ruelle lorsque j’entreprends une conversation entre deux gardes ivres qui font leur ronde. Je m'approche d'eux avec l'air le plus aimable que je puisse prendre. L'un des gardes finit par m'interpeller.

- "Eh ma bonne damoiselle. Que faites-vous dans une ruelle pareille. Vous me semblez être une jeune fille bien élevée vous ne devriez pas traîner ici ce n'est pas pour vous.
- Oh... Je me suis perdue à force de divaguer.
Je me rapproche et lui dit d'une voix des plus sensuelle. Vous pourriez peut-être m'aider non ?
- Eh eh ! Bien sûr mademoiselle. Je vais vous montrer le chemin.
Rit-il en donnant un coup de coude dans le bras de l'autre garde. Bon bah mon gars j'ai une course à faire je te laisse minimum trois quart d'heure ah ah ah.
- Si le cap'taine te remarque tu es foutu mon vieux mais bon fais se qu'il te chante moi j'ai rien vu rien entendu.
Dit l'autre garde en partant.
- Alors bon mademoiselle j'espère que vous n'êtes pas trop cher vous savez les gardes ne sont pas si bien payé que ça. Dit-il en faisant un clin d’œil.
- Oh... Ne vous inquiétez pas pour ça... Dis-je en retirant le casque du garde. Vous saurez sûrement me payer comme il le faut. J'approche mes lèvres de celle du garde avant de lui donner un bon coup de pommeau derrière la tête. Tsss... Vous êtes tous les mêmes. Tous des chiens en rûte."

J'emmène donc le garde inconscient dans le fond de la ruelle sombre. Je le désarme et l'attache avec la corde que j'ai dans mon sac.

- "Bon plus qu'à attendre que ce fainéant se réveille..." dis-je en soupirant.
- "Les étoiles filantes sont condamnées à ne jamais retournées aux cieux, c'est un châtiment cruel..."
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Dernière édition: 30 Sep 2014 17:03 par Infinelle.
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