Bienvenue, Invité
Nom d'utilisateur : Mot de passe : Se souvenir de moi
  • Page :
  • 1

SUJET : Biographie d'Aranis de Méridia

Biographie d'Aranis de Méridia 27 Sep 2013 09:12 #19741

  • Geeckygirl
  • Portrait de Geeckygirl
  • Hors ligne
  • Intervenant
  • Messages : 69
  • Remerciements reçus 28
  • Karma: 2
Fiche d'identité


- Nom : De Méridia

- Prénom : Aranis

- surnom : Geecky

- Âge : 20 ans

- Faction : Impériale

- Fonction/Métier : Agricultrice à Haut-Chêne

- Physique : Je suis une jeune fille svelte, à la longue chevelure châtain, aux yeux d'un vert pareils à l'émeuraude, je porte sur moi un haut blanc accompagné d'un pantallon de couleur marron et d'une ceinture violette incrustée de motifs jaune.

- Caractère : J'ai un caractère doux, j'ai le coeur sur la main, je n'hésite pas à aider mon prochain, je suis d'un tempérament joyeux, aimant ma vie telle qu'elle est, même si un peu d'action dans ma vie ne me dérangerais point.

- Idéologie : Je suis une croyante de Cycléis, je ne manque jamais de prier à mon chevet. Pour ma part, le conflit qui existe entre les impériaux et les amranéens ne fait qu'accroître la colère des dieux et de se fait, augmente l'apparition de bannis sur nos terres.


Mon Histoire


Mon histoire commence à ma naissance où je suis née dans les bas quartiers de Mont-Brumeux. Ma mère ,de son nom Eléis, a vécus une grossesse fatigante et douloureuse. Etant pauvre, mes parents ne pouvaient en aucun cas arrêter de travailler et encore moins lorsqu'ils m'attendaient. Ma mère travaillait à la taverne en tant que serveuse et mon père était l'homme à tous faire des gardes de la ville.

Un jour, en rentrant du travaille, ma mère commença à avoir des contractions, prise de douleurs, elle se posa contre un mur et glissa le long de celui-ci. Une personne passant par là; je n'ai jamais su qui c'était; courrut l'aider. Cette personne aida ma mère à se relever et l'amena jusqu'à chez nous où il l'allongea sur le lit. Eléis couverte de sueur et prise de contactions douleureuses, demanda à la personne, en la suppliant, d'aller chercher son mari Charles à la carserne des gardes. L'inconnu hésitait, en effet il ne pouvait pas laisser une femme seule dans la douleur, mais après qu'Eléis lui hurla dessus de se dépécher, il partit en courrant chercher Charles.

Arrivé à la caserne en sueur, l'inconnu, affolé, cria le nom de mon père en demandant où il était tellement fort que toute la ville a du l'entendre. Mon père se précipita vers l'inconnu en l'engueulant pour l'insupportable bruit qu'il faisait. L'inconnu ne prennant pas compte de la remarque lui expliqua que ma mère, prise de contractions douloureuses était en train de me mettre au monde chez nous. A ce moment là, la tête de mon père se décomposa en passant du rose, au vert puis au blanc. Terriblement inquiet pour sa femme et son futur enfant, mon père abandonna ses affaires et parti en courrant vers la maison accompagné de l'inconnu.

Quand mon père arriva au palier de la porte, il eut un pincement au coeur en entendant sa femme crier de douleur. Ouvrant la porte d'une trombe, il se précipita au chevet de sa femme. Le travail avait déjà commencé, et ne possédant pas assez d'akatéons ne pu appeler un médecin. Mon père, désemparé, supplia l'inconnu de sauver sa femme et son enfant. L'inconnu voyant la détresse dans les yeux de mon père ne pu refuser de l'aider. Un bonne heure s'était passé entre le moment où ma mère eut ses premières contractions et où l'inconnu ramena mon père à la maison. De ce fait, j'avait déjà commencée à montrer le bout de mon nez au monde.L'inconnu se mis en position et demanda à ma mère de pousser. Entre les cris de ma mère et les prières que faisait mon père pour que tous ce passe bien, je vis la lumière dans les bras de l'inconnu. Quand je sortis mes premiers cris en pleurant, le visage de mes parents s'illumina. L'inconnu me mit dans les bras de ma maman en disant à celle-ci que j'était une petite fille et la félicita. Mes parents émerveillaient par ma petite bouille de bébé, ne pouvaient pas me quitter des yeux. Mon père en relevant la tête pour remercier l'inconnu s’aperçut qu'il n'était plus là. L'inconnu qui me mit au monde, avait disparu.

Mes parents me donnèrent le nom d'Aranis en souvenir de ma grand-mère du côtés mon père, une simple paysanne qui éleva son fils seule. Mes premières années de vie furent sans intérêts. Mes parents n'arrêtaient pas de me montrer de l'affection et redoublaient d'effort dans leur travaille pour essayer de me donner une vie moins misérable.

Dès l'âge de mes 6 ans seulement, je commençais à vendre des allumettes dans la rue pour aider mes parents dans l'achat des provisions pour le dîner. Les années passèrent et la vie à Mont-Brumeux était de plus en plus difficile.
Dernière édition: 07 Oct 2013 21:40 par Geeckygirl.
L'administrateur à désactivé l'accès en écriture pour le public.

Biographie d'Aranis de Méridia 16 Oct 2014 13:56 #27537

  • Geeckygirl
  • Portrait de Geeckygirl
  • Hors ligne
  • Intervenant
  • Messages : 69
  • Remerciements reçus 28
  • Karma: 2
Les années passèrent et la jeune petite fille était devenue une belle jeune femme. De magnifiques cheveux châtains ondulants sur son corps ainsi que de pétillants yeux émeraudes lui donnaient la joie de vivre. Elle avait à présent presque 20 ans et attendait avec impatience le jour de son anniversaire.

Aranis était toujours joyeuse et souriait tous le temps, ne voulant pas s'apitoyer sur son sort et vivre la vie comme elle l'entendait, au grand désarroi de certains gentilshommes qui lui faisaient la cour sans grand succès. Pour Aranis il était clair qu'elle ne vivrait pas éternellement dans la capitale dans tous ce froid. Elle rêvait qu'un jour elle partirait faire sa vie ailleurs et ainsi y fonder une famille avec l'homme qu'elle aurait choisi.

Seulement voilà, elle ne pouvait se résoudre à laisser ses parents dans la misère et le froid. Les aimants trop pour faire une chose pareil, elle aida sa mère à la taverne au milieu de tous ces pochtrons et répugnants personnages, voyant son rêve partir au loin. Certes elle n'était pas malheureuse, loin de là. Ses parents l'aimaient comme la prunelle de leurs yeux, même s'ils l'inciter à déménager, elle ne pouvait s'y résoudre.

Le jour était enfin arrivé. Cycléis venait à peine de se lever sur la ville de pierre et Aranis se réveilla le sourire aux lèvres. Se dépêchant de s'habiller, elle partit se promener en ville et faire les courses pour son anniversaire prévu le soir même avec sa famille. Elle arpentait les ruelles de la capitale avec son panier en osier en s'arrêtant chez les divers commerçants afin de faire ses emplettes.

Ayant pris un jour de congé pour l'occasion, Aranis rentra à la maison et commença à tout préparer et faire le ménage. Tout devait être parfait. Le soir arriva et tout était enfin prêt, la table était soigneusement décorée avec un magnifique bouquet de fleurs et une nappe cousue main par sa mère.
Ce jour était spécial pour Aranis, pour la première fois depuis sa naissance ses parents seraient tous deux présents et ne seraient pas importunés par leur travail.

Mais hélas, seule Eléis rentra ce soir-là. Elle avait dit à sa fille que son père avait eu un empêchement et serait sûrement en retard car il avait été appeler plus tôt dans la journée, en renfort afin de faire une patrouille de routine autour de la capitale. Aranis ne savait plus quoi penser. Elle était triste et déçut de l'absence de son père mais ne pouvait lui en vouloir étant donné que cela devait être un ordre venant de personnes influentes.

Au final, dans une ambiance moins joyeuse qu'elle ne l'espérait, Aranis fêta son anniversaire en compagnie de sa mère en priant pour que son père revienne sain et sauf de cette aventure, et s’endormit après avoir mieux mangé qu'à l’accoutumée.

Le lendemain matin, à son réveil, elle entendit des gens parler dans la pièce d'à côté, et des pleures. Se demandant ce qui se passait, Aranis alla au pas de la porte afin de voir qui était chez elle. Que furent sa surprise et son désarroi lorsqu'elle vit des gardes avec le visage ferme mais néanmoins avec une lueur de tristesse et sa mère assise, pleurant de tout son être.

« - Que se passe-t-il mère ? Pourquoi pleurez-vous ? Et que font ces soldats ici ? » Dit-elle complètement apeurée.

Sa mère ne pouvant dire mot, car prise de douleur et de chagrin, un des soldats prit la parole :

« - Nous sommes ici pour vous informer avec regret que votre père, de son nom Charles DeMéridia, a été attaquer par des bannis lors de notre ronde et qu'il n'a pas survécu à ces blessures. Toutes nos condoléances. »

L'esprit d'Aranis se vida, elle ne pouvait concevoir, même un instant, que son père était mort et avait rejoint les dieux en laissant seul sa mère et elle. Mettant ses mains sur sa bouche, horrifiée par la nouvelle, ne tenant plus debout se mit à genoux.

« - Non... c'est impossible... » dit-elle dans un soupire.

« - Nous compatissons votre peine. » dit alors le soldat.

Aranis, furieuse contre le monde entier et déchirée par la douleur, ne put s’empêcher de crier.

« - Non ! vous mentez ! Cela ne peut être vrai ! » Cria-t-elle avec hystérie, les larmes coulant à flots. « Pourquoi ne l'avez-vous pas aidé, vous êtes des soldats, vous êtes formés pour ça ! Vous l'avez laissé mourir seul ! »

« - Madame, on vous jure que... »

« - Sortez ! sortez de notre maison immédiatement ! Et n'y remettez jamais les pieds ici, vous avez compris ! »

Les gardes complètement désemparés par la situation, et ne voulant surtout pas l'envenimer, décidèrent de prendre congé en faisant signe de la tête et en sortant de la maison.

Aranis, à bout de souffle, se précipita vers sa mère complètement perdue, comme ci son âme était sortie de son corps. L'enlaçant, pleurant dans ses bras afin de chercher réconfort auprès de sa mère. Rien ne serait plus comme avant.

Une semaine s'était passée depuis ce tragique épisode. Aranis, vêtue de noir, alla chez l'apothicaire afin de chercher des médicaments pour sa mère, qui était alitée depuis ce jour funeste. Le mal qui rongeait sa mère ne pouvait être guéri par un quelconque remède. La tristesse d'avoir perdu l'amour de sa vie, si soudainement, la détruisait à petit feu. Et ce faisant, le sourire et la joie de vivre d'Aranis disparaissaient.

Aranis ressentait que sa mère allait bientôt rejoindre son père, et elle trouvait cela à la fois égoïste mais aussi romantique dans un sens. A cette pensée, elle eut un léger sourire, le premier depuis ce jour. Dès qu'elle rentra chez elle, Aranis s'empressa d'aller voir Eléis et de s’asseoir à son chevet tout en préparant un des nombreux remèdes que l'apothicaire lui donnait chaque jour depuis une semaine déjà.

Seulement, aujourd'hui Eléis sentait que son heure arrivait et repoussa l'infusion que sa fille lui tendit, en la faisant tomber par terre, se brisant dans un son strident.

« - Mère, pourquoi ne voulez-vous pas le boire ? » Dit Aranis, inquiète.

« - Mon enfant, tu sais très bien que rien ne peut me guérir, à part le temps que je n'ai, hélas, pas le luxe de posséder. » Dit-elle avec un faible sourire.

« - Que racontez-vous mère ? » Demanda Aranis les yeux embués de larmes.

« - Donne moi ta main, ma chérie. » Aranis obéit aussitôt, ne voulant plus la lâcher. «  Je ne peux me résoudre à te laisser dans la misère et le froid » reprend difficilement son souffle. «  C'est pour cela... ma fille, que dès que je m'éteindrais... je veux que tu quittes cette ville, comme tu le souhaitais »

Aranis, ayant la voie coupée par la tristesse, fit signe de la tête négativement, ne pouvant croire que sa mère aller mourir dans ses bras.

« - Ne pleure pas mon enfant... Soit la jeune femme joyeuse et pleine de vie que tu étais autrefois... Promets-moi de partir d'ici... et de recommencer ta vie en nous ayant toujours dans ton cœur... et de ressentir la joie de vivre comme avant »

Les larmes coulant sur ses joues, ne pouvant toujours pas parler, se mordant les lèvres de douleur, promis à sa mère en un mouvement de tête.
En approchant sa main vers le visage de sa fille pour le caresser et dans un dernier souffle Eléis répondit :

« - C'est bien... ma fille, je... suis fière de toi... » Avant de laisser tomber sa main inerte sur le lit.
Dernière édition: 20 Oct 2014 15:07 par Geeckygirl.
L'administrateur à désactivé l'accès en écriture pour le public.
  • Page :
  • 1
Temps de génération de la page : 0.380 secondes