IRL :
- Prénom: Paul
- Âge: 16
- Pays / ville: États-Unis / Washington (DC)
- Activité actuelle (scolaire, travail ...): Lycéen + Étudiant en prépa' pour Science Po' + Député de New York à l'ONU des lycées, à New York.
Expérience :
- Vos références Rôle-Play: À part Akatéa, absolument rien, enfin, je suis en première littéraire et il nous arrive souvent de devoir imaginer différents scénarios, ou bien de réaliser des débats sous l'insignes de différents députés ou de causes quelconques dans le cadre de l'ONU ou de Science Po'.
- Quels sont vos anciens serveurs Minecraft ? Pourquoi êtes-vous parti ?: Minefield & Akatéa: le premier quitté car tous mes amis sont partis, et je ne me voyais pas continuer sans eux, et le second car je n'avais tout simplement plus une connexion internet suffisante, et car les TPEs m'ont plombé grand nombre d'heures de mon temps libre.
- Quelles sont les qualités requises pour être un bon rôliste ?: Je pense que la qualité d'un bon rôliste ou écrivain provient de la capacité à immerger les lecteurs ou autres rôlistes dans le récit grâce à une vraie ressemblance et un certain dynamisme. Il faut savoir se mettre dans la peau de son personnage, et surtout dans l'univers dans lequel se dernier est supposé se trouver.
- Comment avez-vous connu notre serveur ?: J'y étais auparavant.
- Avez-vous lu les règles du serveur ? Vous conviennent-elles toutes ?: Ouaip', d'ailleurs je trouve cela révoltant que l'on autorise les joueurs à créer de grands panneaux en pierre lumineuse.
Rôle-Play ; votre personnage :
- Nom et Prénom: Heather Graham
- Voulez-vous rejoindre l'Empire ou les Amranéens ? Pourquoi ?: Les amranéens, Heather n'est pas faite pour rester bloquée et encadrée entre de puissantes murailles. Elle a besoin de sortir, laisser de longues bouffées d'air frais pénétrer ses poumons et gambader dans les prés environnants.
- Quelle ville voulez-vous rejoindre ? Pourquoi ? Racine-Courante, tout simplement car en RP c'est là que mon personnage est mené, pour des raisons de vraisemblance et car j'ai envie de faire d'Heather une espèce d'amazone, et c'est l'endroit parfait de part son esthétique et son mode de vie.
- Introduction RP de votre personnage:
Je ne me rappelle pas quand tout a mal tourné pour ma famille et moi tant cela est ancré au coeur même de mon existence. Peut-être mes parents ne s’aimaient-ils pas assez, ou n’étaient pas faits l’un pour l’autre? Ces questions m’harcelaient à chaque fois que mon père rentrait, une bouteille de gnole répugnante à la main, et se mettait à crier après tout ce qui bougeait dans la maison, frappait le chat lorsqu’il était dans un bon jour, sinon c’était nous qui prenions. C’est uniquement le jour de mes neuf ans que je compris d’où venait cette profonde peine qui le poussait à se noyer dans des litres de ce misérable alcool une fois la nuit tombée. J’étais assise sur le plan de travail et comme tous les soirs, je regardais ma mère cuisiner et lui tendais les ingrédients dont elle avait besoin, sourire aux lèvres, apprenant de chacun de ses mouvements comment devenir la femme mariée parfaite. Lui, il revenait, plus tôt que d’habitude, ça nous interpella, sa bouteille dégoulinante tâchant le bois blanc et sa paume droite largement ouverte dans une plaie causée, à première vue, par une de ces stupides bagarres se déroulant dans les bars dès que l’alcool commence à pointer le bout de son nez. Il vint droit en face de moi, je gloussai pour ravaler ma salive et me donner le courage d’affronter ses terribles yeux noirs, et tentait de reculer à talons. Ma mère, elle, tenta de s’interposer mais elle se fit pousser violemment contre une chaise au point de s’écrouler, sonnée, et d’être forcée de regarder la scène. Lui, il criait :
“Et voilà que tout s’arrête, tout ça car j’ai donné naissance à une anomalie ! Une fille même pas bonne à marier, tiens ! Elle manie mieux l’épée de bois que la poupée, et vue les plats que cuisine sa mère, je doute qu’elle y connaisse quelque chose à la cuisine.”
Les mots résonnaient dans ma tête, et je courus me réfugier dans ma chambre fermant derrière moi la porte à l’aide de ma chaise, bien plaquée contre la poignée. Je ne comprenais pourquoi le simple fait d’avoir les cheveux longs le dérangeait, et en quoi le fait de manier plus aisément une épée d’entraînement qu’un balai l’offusquait. Étais-je trop nulle physiquement ? Ça ne pouvait pas être cela, je battais tous les garçons de ma classe à la course, et aucun d’entre eux ne pouvait gagner au bras de fer. Et puis, il était bien soldat, lui, avant de se prendre cette absurde flèche dans le genou et de ne plus pouvoir exercer ses fonctions, donc je ne voyais pas pourquoi le fait que je souhaitais suivre ses pas le mettait dans de pareils états. Avant qu’il ne me crie dessus, je pensais qu’il ne se sentait pas bien car puisqu’il ne pouvait plus se battre il n’avait aucun moyen de ramener une dose faramineuse d’émeraudes à la maison, mais il n’y avait pas de quoi se sentir coupable; ce n’était pas de sa faute, et puis, tant qu’on avait de quoi manger tout allait bien. Il commença très vite à frapper de toutes ses forces contre la porte, moi, je tentais de le calmer en lui criant “calme-toi, je peux apprendre, s’il te plaît, arrête, papa !”. Soudain, j’entendis un coup sourd et le bruit d’une bouteille éclatant en mille morceaux. Je déplaçai la porte, et je le voyais, là, étendu par terre, et ma mère derrière lui, un chandelier en fer, me disant de me dépêcher tout en vidant les tiroirs de toutes leurs émeraudes ainsi que de l’épée de mon père, qu’elle me tendit.
Les premières semaines de cavales semblèrent géniales, plus personne pour nous terroriser, je passais tout mon temps avec ma mère, et j’avais le droit de porter, quand personne n’était autour évidemment, une épée, une vraie de vraie. Tout semblait beaucoup plus facile, et maman me laissait faire presque tout ce que je voulais. Mais les problèmes vinrent vite, beaucoup trop vite, nous étions alors à La Passe, dans l’auberge, il y avait un portrait de maman, là. Je le pointai du doigt en disant “Hey, maman, tu as vu, il y a un portrait de toi là !”. Tout le monde nous observèrent et ma mère nous dirigea rapidement vers la sortie, mais le mal était fait; les gens se mirent à parler, et un garde vint près de nous et demanda à maman de le suivre. Elle le regarda dans le blanc des yeux, et le frappa fortement avec son verre plein d’alcool en plein sur les yeux. Il hurla, et s’essuya les yeux, moi, je le regardais sans comprendre, mais maman me prit par la main et m’assit dans la calèche en me disant : “Retourne à Falaise-Plongeante chez ton oncle Marc, ne t’inquiètes pas pour moi, je te rejoindrai dès que possible !”. Elle frappa les chevaux avant même que je ne puisse répondre, et je ne vis que le garde la plaquer contre le sol et la menacer de son épée.
Après une longue route, rythmée par les arrêts dans les auberges forcés par les bannis une fois la nuit tombée, je me retrouvai à Falaise-Plongeante. En passant devant notre ancienne maison, mon coeur se souleva et mes mains se crispèrent. Mon père regarda par la fenêtre, et en me voyant, sorti et se mis à me courir après. Sa jambe boitante entravait largement ses mouvements, et une fois arrivé devant la maison de mon oncle, il était déjà loin derrière. Je frappai contre la lourde porte de bois de toutes mes forces, jusqu’à ce que le frère de ma mère m’ouvre et me fasse rentrer. Il me demanda ce qu’il s’était déroulé, et me cacha chez lui pendant plusieurs années, prenant le risque de se faire prendre et mentant en permanence à mon père lors de ses venues, qui ressemblaient plus à des interrogatoires qu’à des réunions de famille.
Je n’aimais pas du tout ma nouvelle vie. Pendant huit ans, je n’avais pas l’autorisation de sortir, je ne pouvais absolument rien faire à part rester dans cette horrible cave, affreusement sombre, et ne sortir que pour passer les diners avec mon oncle et sa nouvelle femme, Katerine. Elle ne m’aimait pas, elle me regardait toujours de travers et faisait des messes basses à table sur ma façon de manger, de me comporter ou de m’habiller. Choses absurdes sachant que de toutes façons personne ne me voyait, je pourrais aussi bien m’habiller en lambeaux que ça ne dérangerait personne. Souvent, ma mère me manquait et je me demandais ce qu’il lui arrivait. Une fois par moi, nous recevions une lettre de Mont-Brumeux pour nous donner des nouvelles, mais ce n’était pas suffisant pour évincer notre inquiétude.
Le jour de mon dix septième anniversaire, je décidai de quitter les lieux. Je ne supportais plus cet isolement, les hommes et les femmes ne sont pas faites pour rester enfermés tels des rats de laboratoire dans des sous-sols sordides. Ma peau était pâle, beaucoup trop pâle, et je me dégoutai dès que je m’observai dans le miroir. Mes cheveux étaient revêches et gras, et de lourdes cernes se dessinaient sous mes yeux. Mentalement, ce n’était guère mieux. J’étais depressive, j’avais perdu tout goût en la vie et toute foi en l’Humanité, si bien que tous les couteaux de la maison étaient placés sous clef.
Lorsque le soleil caressa ma grasse peau, je me sentis renaître, et me mis à courir, chose que je n’avais pas faite en extérieur depuis près de huit ans. Mais l’émerveillement fut de courte durée, à peine dehors que mon père m’avait déjà remarquée et reconnue, malgré l’âge. Il courut en ma direction, sa jambe était presque guérie, et une course poursuite se mis en place. Elle se termina en dehors de la ville, lorsqu’il me coinça derrière un arbre. Il sortit une menaçante hache, et me dit : “Tu vas payer pour ce que ta mère a fait, souillon”. Il frappa légèrement au dessus de ma tête et la hache se coinça dans l’arbre. Je saisis mon épée et frappa horizontalement devant moi, tranchant son bas-ventre et laissant se déverser intestins et boyaux. J’eus un haut le coeur, et vomis pendant que le cadavre tombait sur des genoux, puis la tête la première. Une petite voix au fond de moi me disait “Il faut courir, sinon tu es foutue, Heather !”. Et ainsi commença ma cavale.
En quelques mois, j’avais appris plus de choses qu’en toute une vie, ne serait-ce que par l’organisation de mes journées. Je profitais de la lumière de Cycléis pour chasser et trouver de la nourriture, et dormais la nuit protégée des bannis dans les arbres, en faisant attention que ces squelettes ne me remarquent pas. Il m’arrivait souvent de recevoir une flèche lors de mon sommeil, alors, j’avais pris l’habitude de passer de l’autre côté de l’arbre et de retirer la flèche en faisant pression avec un bandage mouillé, faisant office de compresse. Puis, dans un élan satirique je rendais la flèche au squelette en m’efforçant de viser la tête. Mes capacités de combat avaient grandement évolué, bien que les bannis ne soient les seuls éléments contre lesquels je me battais, ils faisaient office de bon entrainement lorsqu’en petit nombre. Mais je sentais bel & bien que quelque chose n’allait pas chez moi. L’isolement. Oui. Je me sentais encore pire que chez mon oncle, et j’avais l’impression d’être une véritable palourde sentimentalement. Heureusement tout s’apprêtait à changer.
Un jour, alors que je traquais du gibier, je sentis ma jambe se faire tirer violemment dans les airs, et quelques instants plus tard je me retrouvai suspendue par la cheville en haut d’un arbre. La situation était délicate, surtout que la nuit montrait le bout de son nez. Mon épée et mon arc se trouvait en bas, ils étaient tombés lorsque je fus prise dans ce vulgaire piège, je n’avais plus rien pour couper la corde. Une fois la nuit venue, un groupe de quatre bannis réanimés s’approchèrent de moi. Je tentais de grimper à la force de mes jambes pour marquer de la distance, mais l’effort était tel que s’ils ne partaient pas, j’allais finir dévorée. Lorsque je commençai à lâcher, j’entendis des flèches partir et une seconde plus tard tous les morts vivants étaient au sol, une flèche dans la tête. C’était un groupe d’éclaireurs amranéens, j’étais tombée dans leur piège.
Le chef de l’escouade me libéra, et me fit rentrer dans une sorte d’abri dissimulé sous des feuilles. Il me pria de l’excuser pour la gêne occasionnée, et me demanda mon histoire. Je balbutiai tant je n’avais pas parlé depuis longtemps, mais je parvins à lui narrer mon histoire dans une langue claire et plus ou moins correcte. Il me demanda si j’avais quelque part où aller, je fis “non” de la tête, et me proposa de me joindre à lui et ses confrères. Je ne savais pas quoi répondre, vue les histoires que j’avais entendu sur les amranéens et leurs pratiques, ils me terrifiaient. Mais, je ne pouvais plus supporter la solitude et l’isolement, j’étais lasse de me battre pour survivre et je me doutais qu’avec le nombre d’heures de sommeil que les bannis m’avaient évincées je n’avais plus tenir très longtemps. Enfin, je n’avais pas le choix. J’avais vu leur abri, cette question était réthorique, soit j’acquiesçai, soit je mourrai.
Il m’annonça qu’on partirai dès l’aube pour un village situé non loin de l’abri, nommé Racine-Courante. Je le laissai à ses discussions avec ses confrères et me plaçai devant un miroir. Je fus heureuse de voir que j’avais enfin meilleure mine. J’avais repris des couleurs, n’avaient plus aucune cerne, la peau et les cheveux doux et ces avaient retrouvé leur forme naturelle, ils étaient lisses comme une douce rivière en pleine été. J’attendais l’aube avec appréhension, je ne savais pas ce qui m’attendait. Je me doutais bien que rejoindre des rangs guerriers comme ceux des amranéens ne serait pas facile, mais je n’avais pas le choix. Je ne tiendrai pas plus longtemps toute seule, et je doute que cette escouade ne me laisse m’échapper en un seul morceau après en avoir appris autant.
Vos Projets :
- Quels sont vos projets pour votre personnage ?: Heather n'a pas vraiment de but pour l'instant, si ce n'est de survivre. De mon côté, je pense en faire une redoutable marchande, faisant tout pour obtenir une fortune personnelle. Bien entendu, vue son état actuel, ce ne sera pas chose aisé, il faudra d'abord qu'elle se réhabitue à la vie en société et à la présence d'autres personnes autour d'elle.
- Avez-vous des projets pour le serveur ?: //
- Que comptez-vous faire pour contribuer à la vie de votre faction ?: Réaliser l'effort ammranéen et sûrement tenter d'espionner un peu une fois ce véritable marché noir mis en place.