IRL:
-Prénom: Clément
-Age: 15
-Pays: France,à St-Aubin, dans les Landes.
-Activité actuelle: Lycéen de Seconde
Expérience:
-Vos références Rôle-Play: J'ai de nombreuses heures (ou plutôt "nombreux jours") de jeux sur Skyrim et HordeGame.
- Quels sont vos anciens serveurs Minecraft ? Pourquoi êtes-vous parti?: J'ai joué sur des serveurs PVP et FUN comme Ascentia, mais je me suis rendu compte que ce n'était pas fait pour moi. Je me suis donc tourné vers le RP.
-Quels sont les qualités requises pour être un bon rôliste?: Il faut aimer son personnage et se rapprocher le plus de son caractère.
-Comment avez-vous connu notre serveur: Grâce à Biloulette, sur sa vidéo de présentation du serveur.
-Avez-vous lu les règles du serveur? Vous conviennent-elles toutes? Oui, mais je trouve l'une d'elle, euh... particulière. (Vous avez la permission de détruire les habitations des admins.)
Rôle-Play:
-Nom et Prénom: Hirrial Aror (Mon Pseudo sur Minecraft: mine_war)
-Je souhaite rejoindre les Amranéens car j'aime la liberté et le partage. Je combattrais avec mes frères Jusqu'à la fin de la malédiction.
-Ville: J'aimerais rejoindre Racine Courante, car je la trouve sympathique!
AROR HIRRIAL
Je me nomme Aror Hirrial. Je fus élevé à Racine-courante, au sein des Amranéens. Comme les autres enfants de la citée j'ai dû apprendre très tôt à manier les armes, à chasser et à évoluer discrètement dans les bois. Je suis un jeune homme d'apparence très banale, ce qui, dans ma situation, est plutôt un avantage. De taille moyenne, les cheveux d'un noir corbeau, seuls mes yeux d'un bleu turquoise attirent l'attention.
Mon père, qui avait pour habitude de lire, m'enseigna également la stratégie militaire et accorda une grande importance à mon érudition, notamment à travers les écrits relatant l'Histoire d'Akatéa. Cependant, peu d'ouvrages étaient disponibles dans notre citée et mon éducation est loin d'être parfaite. Je dirais que je connais simplement les grandes lignes de l'Histoire de notre monde et de mon peuple.
C'est lors de mon trentième anniversaire que je pris part à ma première opération militaire. Encadré par des hommes et des femmes que je connaissais depuis tout petit et dont les histoires contées le soir autour du feu avaient généré en moi un sentiment d'admiration. Aussi, je mis un soin tout particulier à mon attitude, de manière à ne pas décevoir mes modèles d'héroïsme et de bravoure ! Nous avions marché pendant une bonne heure lorsque nous vîmes le groupe d'éclaireurs que nos espions nous avaient annoncé. L'homme qui dirigeait notre expédition fît un signe qui nous ordonnait d'encercler nos cibles et sans bruit nous nous exécutâmes. Les impériaux que nous observions, parlaient entre eux, sans avoir l'air de se douter du piège qui se refermé sur eux. Leurs voix s'élevaient jusqu'à nous et nous écoutâmes leur conversation, espérant apprendre quelques informations dont nous pourrions tirer avantage. Mais il n'en fût rien, les hommes que nous avions finis d'encercler n'avaient pour sujet de discussion que des banalités, comme il s'en raconté tous les jours à la citée. C'est à ce moment que je pris conscience du fait que ces impériaux que je méprisais depuis mon enfance, étaient finalement très proches de nous. Eux aussi s'inquiétaient pour leur famille, et étaient confrontés aux difficultés de la vie.
Tandis que les autres membres de notre expédition levaient leurs arcs et commençaient à viser ces hommes
inconscients du danger auquel ils étaient exposés, je n'étais plus sûr d'être prêt à agir comme eux. Cette inquiétude me paralysait et je ne savais quoi faire. Notre chef commençait à lever son bras, pour annoncer le moment où nous devrions décocher nos flèches sur ce que j'avais désormais du mal à considérer comme l'ennemi. Du regard je cherchais un conseil, une aide, n'importe quoi qui m'aurait permis d'oublier ce sentiment de compassion qui m'empêchait d'agir. C'est alors qu'un des impériaux en questionna un autre :
<< Dis-moi, l'autre compagnie n'aurait pas dû nous rejoindre à l'heure qu'il est ? >>
<< Ben si, et c'est bien ce qui m'inquiète justement. J'espère qu'ils ne sont pas tombés sur ces chiens d'Amranéens ! La dernière fois que le commandant a ordonné une expédition dans cette foutue forêt les gars ne sont jamais revenus !>>
<< Tu m'étonnes ! Si ces sauvages les ont pris par surprise ils n'avaient pas l'ombre d'une chance de s'en sortir.>>
<<Ouais c'est sûr ! Mais ce qui me gène le plus c'est leur façon de se battre. Qu'ils viennent un peu sur le champ de bataille ! Deux armées, l'une en face de l'autre et que le meilleur gagne ! Là ça serait un combat loyal qui vaudrait quelque chose ! Plutôt que ces attaques en traître. Tu veux que je te dise ? Ils mériteraient même pas qu'on en fasse des esclaves. Si on trouve pas un de leurs satanés villages aujourd'hui tu sais ce qu'on devrait faire ? ...Mmh ? Ben je vais te le dire moi. On devrait foutre le feu à cette forêt ! Propre et net. Comme ça plus d'Amranéens dans le coin, donc plus de problèmes.>>
<<Mouais .... M'enfin c'est p'têtre un peu extrême comme solution non ? Parce que bon... y a des gosses quand même ! Et puis la forêt nous donne accès au bois, à la nourriture etc... j'suis pas persuadé que "foutre le feu",comme tu dis, soit la meilleure solution.>>
<< Peut-être pas, mais au moins on aurait plus d'Amranéens dans les pattes ! Et puis les gosses .... ce sont des Amranéens avant tout ! il n'y a rien à tirer de bon de ces gars là. Je te les raccourcirais tous d'une tête au niveau du cou, moi, ce serait vite réglé !>>
Pendant cet échange, j'avais observé que mes compagnons s'étaient tendus et renfrognés en écoutant les propos tenus par les deux impériaux. J'avais moi-même, sans réellement en avoir pris conscience, mis en joue un des impériaux. C'est alors que notre commandant ordonna, toujours sans bruit, de décocher nos flèches. En un instant nous nous exécutâmes. Il y eut quelques sifflements et s'en était tout de ces impériaux. Quelques-uns d'entre nous descendirent pour inspecter les dépouilles. Puis nous rentrâmes à Racine-courante.
Durant le trajet je ne prononçai aucun mot. Je m'étais isolé dans le silence, la gorge nouée et l'esprit hanté par les images de ces corps inanimés et surtout par les images du sang. Je comprenais seulement qu'il n'y avait aucune gloire, aucune satisfaction à tuer ces hommes que nous considérions comme des ennemis. Il s'agissait simplement là d'une nécessité. Ces morts étaient un mal nécessaire à notre survie et à notre cause. Une cause dont je commençais seulement à prendre conscience de son importance et des sacrifices qu'elle exigeait. Nous allions devoir continuer ainsi pour défendre nos idées. Si nous ne le faisions pas alors les impériaux, eux, n'auraient sûrement pas les mêmes états d'âmes. Je gardais pour moi ces révélations que les autres avaient certainement acquis dans des circonstances similaires.
Aujourd'hui, soit cinq ans plus tard, je n'ai pas tellement changé. J'ai continué à m'entraîner à l'arc et même si je suis toujours autant rebuté par l'idée de tuer, je n'ai plus cette hésitation qui m'avait paralysée par le passé. Aujourd'hui, j'ai toujours foi en notre cause et j'espère du plus profond de mon être, qu'un jour notre combat sera récompensé à la hauteur du prix du sang versé.