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SUJET : Quand le hasard s’invite au village…
Quand le hasard s’invite au village… 07 Sep 2013 01:56 #18631
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Bonjour à tous,
Je m’appelle Quentin, 22 ans, et développeur Web indépendant. Je vie (pour le moment, fort heureusement) à Rouen (en France, pour ceux qui auraient des doutes). Rôliste depuis près de 15 ans, je ne vous ferai pas l’affront de la liste de RPGs. Citons simplement le meilleur de tous, Planescape: Torment (j’ai dis RPG hein). Je n’ai jamais joué à Minecraft, c’est donc une première. Définir un bon rôliste n’est pas aisé, je me contenterai donc de dire que le meilleur des rôlistes est probablement schizophrène et psychopathe. Je ne divulguerai pas mes sources, donc vous devrez deviner seuls comment j’ai atterri ici. Concernant les règles, je préférerais pouvoir brûler toutes les maisons, c’est plus marrant, mais je m’y ferai. Je vous laisse maintenant découvrir ma petite histoire (sic)… Chapitre 1 — Où il est question de cris Dans le petit village de Falaise-Plongeante, un événement était sur le point de bouleverser le quotidien paisible des habitants. D’une des petites maisons du village s’élevaient des cris. Certains passants se bouchaient les oreilles à proximité de la bâtisse, hâtant le pas pour rejoindre leur champ. Les premiers rayons de Cycléis perçaient les nuages et tout le monde se demandait quel mal frappait les malheureux qui logeaient là. À l’intérieur du bâtiment, une femme hurlait à réveiller les morts, probablement sur le chemin du royaume de Nodens. Hyxx, le sage du village faisait de son mieux pour se charger de la malheureuse, mais il se trouva très vite débordé. Il fit quérir le guide forestier, Richard, un jeune homme en qui il avait toute confiance et qui l’assisterait dans cette délicate tâche. Lorsqu’il arriva, il lui demanda d’aller chercher de l’eau, et de la faire chauffer sur le feu. « Prends garde, précisa-t-il, à ce qu’elle ne soit pas bouillante mais simplement chaude. » Acquiesçant à cette étrange requête, il couru jusqu’à la rivière s’acquitter de sa tâche. Il connaissait la jeune femme qui habitait là… c’était une de ses amies proches. En revenant avec le seau, il ne put s’empêcher de craindre pour son amie… comment pouvait-on souffrir autant ? Il fit réchauffer l’eau et attendit, torturé par ces cris inhumains. Alors que le son semblait se faire plus faible, une voix se fit entendre, hors de la maison. On demandait le vieux sage dans l’habitation voisine ! Sortant en trombe de la chambre, il tendit à Richard un petit paquet dans un linge. « Nettoie-le doucement avec l’eau chaude », dit-il. Il se dirigea ensuite vers l’extérieur, semblant déjà savoir ce que l’on attendait de lui. Richard regarda dans le linge et vit un petit être tout fripé. Incapable de réaliser, il lava machinalement le bébé en prenant garde à ne pas le brûler. Une fois propre, il se rendit dans la chambre pour découvrir son amie, épuisée. Un grand sourire se dessina sur son visage quand il lui tendit son fils, qu’elle serra tendrement contre elle. « Bonjour, Cyderim », murmura-t-elle avant de poser un baiser sur son front. Ne souhaitant pas déranger ce moment d’intimité, Richard sortit de la pièce sur la pointe des pieds. Il allait se mettre à la recherche de Hyxx quand un cri lui perça les tympans. Très similaire à ceux de son amie quelques minutes plus tôt, il provenait de la maison voisine. Vif d’esprit, il s’empara du seau d’eau encore chaude et se dirigea vers la source du cri. Hyxx sortit la tête de la chambre et aperçut Richard. « Ah, très bien mon garçon, j’allais te faire appeler. Tiens toi prêt. » Sur ces mots, il disparut de nouveau dans la chambre. Les cris durèrent moins longtemps, et Hyxx ne tarda pas à en ressortir avec un linge dans les bras. « Je te laisse t’occuper de cette petite. Je retourne près de sa mère, elle a besoin de soins », souffla-t-il avant de retourner précipitamment dans la pièce voisine. Richard lava la petite fille, et attendit les instructions de son ami. Hyxx poussa la porte de la chambre quelques minutes plus tard, avec l’air d’un homme fatigué mais heureux du travail accompli. D’un geste vague, il indiqua à Richard qu’il pouvait rentrer. Le guide forestier laissa donc la petite Tiragha aux soins de sa mère avant de s’éclipser discrètement. Il ne put repérer son vieux mentor dans la foule qui s’amassait déjà autour des deux maisons, aussi ne s’attarda-t-il pas en ces lieux. La journée promettait d’être belle, et rien ne valait une randonnée dans sa chère forêt par un temps pareil. Chapitre 2 — Enfance Cyderim et Tiragha semblaient liés par le destin. Nés le même jour, voisins, ils passèrent le matin de leur vie ensemble sans vraiment jouer avec les autres enfants. Sous la lumière de Cycléis, les deux garnements ne cessaient de découvrir tant et plus, sur cette terre et le reste, s’éveillant aux merveilles de la vie. Ils écoutèrent avec attention toutes les leçons du vieux Hyxx. Son savoir semblait ne pas avoir de frontières. De tous les âges, cet héritage s’était transmis à chaque maillon de la longue chaîne de ses ancêtres. Curieux de tout, ils passaient de longues heures en compagnie de Richard, dans la forêt, apprenant les propriétés des plantes les plus variées. Le jeune Cyderim se montra très tôt apte à travailler dans les champs. Séparée de son amie, il prit la résolution de se servir de ses années d’étude pour rendre les champs plus fertiles, et gagner ainsi le respect de sa communauté. Les deux jeunes gens se virent plus rarement, mais ils gardèrent tant qu’ils purent des moments secrets, rien qu’à eux, loin des rumeurs du village. « Ton père est de plus en plus suspicieux, dit un jour Cyderim lors d’un de ces moments. Il n’aime pas nos rencontres loin des autres. — C’est vrai, mais qu’y faire ? Je ne peux imaginer passer un jour sans te voir en tête-à-tête, loin de tous ces rustres qui se pensent assez malins pour espérer me séduire. — Demain, je demanderai ta main à ton père. Il ne pourra refuser, il sait qu’il ne peut espérer meilleure dot. En outre, je ne crains pas de me battre en duel avec lui, et il sait que tu me soutiendras. — Oh, Cyderim, s’exclama Tiragha en se jetant dans ses bras. Mon cœur t’est déjà acquis, et tu le sais bien. Il ne refusera pas, je crois même que c’est ce qu’il attend depuis toujours. Il t’estime beaucoup, le sais-tu ? » Sur ces mots, les deux jeunes gens retournèrent dans leurs foyers, mais ni l’un ni l’autre ne put dormir cette nuit-là. Au petit matin, Cyderim prépara sa dot, s’arma de courage, de deux bâtons, et alla frapper à la maison voisine. Comme il s’y attendait, le père de Tiragha lui ouvrit, la mine grave, prêt à chasser l'opportun qui entendait déranger son petit-déjeuner. Une petite troupe de curieux s’amassait déjà devant ces maisons qui avaient déjà tant fait parler d’elles. « Qu’y a-t-il jeune homme ? — Monsieur, tel que vous me voyez, je suis venu vous demander la main de votre fille. Voici ma dot, comme le veut la tradition. » Cyderim tendit alors la bourse qu’il tenait dans sa main gauche et le père de Tiragha esquissa un geste pour s’en saisir. À la surprise générale, il se ravisa au dernier moment, laissant la lourde bourse tomber au sol. Il s’approcha du jeune homme et le saisit dans une puissante accolade en s’exclamant : « Au diable la dot ! Ne sais-tu pas que je te considère comme un fils ? Crois-tu que j’aurais laissé ma fille partir en vadrouille aussi souvent si je n’avais pas confiance en toi ? Utilisez donc cet argent pour fonder un foyer. Je n’émettrai qu’une condition, mais je sais déjà que tu la rempliras à merveille : rends ma fille heureuse ! » La foule fit écho à ces sages paroles en manifestant sa joie pour les futurs mariés. Tiragha, en retrait derrière son père, arborait un grand sourire, à faire pâlir la beauté de Naranae. Cyderim n’en revenait pas, et il lui fallu de longues minutes pour réaliser ce qui venait de se passer. Alors son visage s’illumina également d’un sourire enfantin, fidèle reflet de la joie de vivre qui l’animait à cet instant. Chapitre 3 — Les préparatifs du mariage Tout le village souhaitait participer à l’heureux événement. Chacun y allait de son idée pour rendre le mariage inoubliable. La place du village fut en quelques jours transformée en piste de danse, et une estrade fut construire face aux maisons des deux familles. Afin d’accueillir le jeune couple, une nouvelle demeure était en construction. La vitesse à laquelle s’élevaient les murs avait de quoi donner le tournis, si bien que personne ne douta un instant qu’elle fût prête pour le jour de la cérémonie. Le printemps approchait, et nos deux amoureux tenaient à se rendre au temple de Cycléis pour l’arrivée de la saison. Tiragha décida de ne révéler à personne la couleur de sa robe, pas même à son futur mari ! Sa mère et celle de Cyderim travaillèrent en secret sur le vêtement, afin que nul ne puisse le voir avant la veille du printemps. Le jeune homme porterait un costume assorti, et les deux couturières eurent bien du mal pour les séances d’essayage. Il fallut lui bander les yeux pour l’empêcher d’en voir la couleur. Cette entrave inconfortable n’aidait pas le futur marié à être compréhensif, mais sur l’insistance de sa future femme, il finit par se laisser faire, trop soucieux d’offrir une cérémonie parfaite à sa bien-aimée. Il avait également d’autres préoccupations. Pour atteindre le temple, il leur faudrait faire un voyage à travers la forêt. Hors de question de laisser Tiragha salir sa belle robe en marchant sur le chemin ! Il devait trouver un chariot muni d’une toile cirée, et le seul villageois en possédant un n’était pas vraiment un héraut de la générosité… Le vieux Tom vivait reclus, et il ne se mêlait pas à la population, sauf nécessité absolue. Lui emprunter son chariot ne serait pas une mince affaire. En arrivant à la ferme du vieux Tom, Cyderim cherchait encore comment le convaincre. Il frappa à la porte, et attendit en silence, pas certain que Tom ne daignât sortir. La porte finit par s’ouvrir pour laisser apparaître un homme bedonnant aux traits usés par l’âge. « Ouais, c’est pour quoi ? — Bonjour Tom. Comme tu le sais sans doute, je vais me marier. — Mouais, et en quoi ça m’intéresse ? — Eh bien à cette occasion, nous devons nous rendre au temple de Cycléis, et pour cela, j’aurais besoin de ton chariot. Si tu voulais bien me le prêter, je pourrais te rapporter de l’eau du temple. » L’idée venait de germer dans l’esprit du jeune homme, et le regard brillant de son interlocuteur lui indiqua qu’il avait trouvé une monnaie d’échange. « J’en veux trois seaux, et le chariot est à toi pour le mariage. — Marché conclu. » Cyderim retourna au village le cœur léger et un sourire aux lèvres. Le mariage s’annonçait bien. Chapitre 4 — La cérémonie La veille du printemps, tout le village se réunit en face de l’estrade prévue pour l’événement. Les plus hardis attendaient depuis plusieurs heures afin de ne pas louper une miette du spectacle. Hyxx arriva en premier et parla à la foule : « Comme vous le savez, deux jeunes gens que nous connaissons tous ont décidés d’unir leurs destins en ce jour. Nous souhaitons tous leur bonheur, mais le choix ultime revient à Cycléis et ses enfants, aussi vous demanderai-je de les soutenir comme il se doit. » Que les futur époux s’approchent ! » La porte de la maison de Tiragha s’ouvrit à cet instant, et elle sortit de la demeure qui l’avait vue naître pour apparaître dans une splendide robe verte. Puis ce fut au tour de Cyderim de sortir de la maison de ses parents. Ils grimpèrent ensuite sur l’estrade pour rejoindre le vieux sage qui présiderait la cérémonie. En voyant sa future femme se mouvoir avec tant de grâce, Cyderim jugea que sa robe dévoilait beaucoup trop ses charmes. Quand il songea que tous les hommes présents pouvaient admirer ainsi Tiragha, il rougit de honte et de jalousie. Il ne put cependant s’attarder sur cet épineux problème, car Hyxx prit la parole en s’adressant à lui : « Cyderim, tu te présentes devant nous pour unir ta vie à celle de cette jeune femme. Tu as l’accord de son père, il te faut désormais montrer ta détermination à tous. — Je suis prêt, soumettez-moi votre épreuve. — Apporte-nous une mer d’écume cerclée d’un rivage d’argent. » Le jeune homme fut perplexe, qu’était-ce donc que cette tâche impossible ? La mer n’était pas loin, mais il ne pouvait s’agir de cela. Hyxx avait insisté sur l’écume, l’énigme tournait peut-être autour de ça… Alors que son regard parcourait la foule à la recherche d’inspiration, une idée lui traversa l’esprit. Il se dirigea vers le bourgmestre et discuta brièvement avec lui avant de disparaître dans les rues avoisinantes. Il réapparu quelques minutes plus tard et grimpa sur l’estrade, tenant dans la main un objet aux reflets argentés. Levant le bras pour montrer à tous sa réponse, il déclama : « Voici ma réponse : un rivage d’argent cerclant une mer d’écume. » Il tendit la coupe à Hyxx, qui l’accepta. « Ta réponse est acceptée. Vous allez maintenant partager ce breuvage symbolisant la vie avant de vous rendre au temple de Cycléis. » Il passa la coupe à Tiragha, qui but une longue gorgée, avant de rendre la coupe à Cyderim. Constatant qu’il n’en restait presque plus, il la vida d’un trait avant que Hyxx ne reprît la parole : « Tout le monde ici est maintenant témoin de votre union. Il vous reste à demander la bénédiction de Cycléis. À votre retour, nous fêterons l’événement comme il se doit. » La foule se scinda en deux, formant une allée que le jeune couple put emprunter pour rejoindre le chariot, apprêté pour l’occasion. Richard avait déjà pris place sur le banc du conducteur. Lorsque les jeunes gens furent installés à l’arrière, il mis en branle l’attelage, le dirigeant vers le temple de Cycléis. Chapitre 5 — La fête et ce qui s’en suivit Le voyage se déroula sans encombre et nos jeunes amoureux revinrent assez vite dans leur village. Tous les habitants avaient revêtu leurs plus beaux habits et enfilé leurs meilleurs souliers. L’arrivée des jeunes mariés donnait le signal des festivités. Les musiciens commencèrent à jouer un air endiablé, et tout le monde invita Cyderim et Tiragha à ouvrir le bal. Serrant tendrement la main de sa partenaire, le jeune homme s’élança sur la piste de danse, l’entraînant à sa suite. Les époux commencèrent à danser, comme si le reste du monde n’existait plus. Ils furent rapidement rejoints par d’autres couples et bientôt plus personne ne fit attention à eux. Alors que la fête battait son plein, nos deux amoureux s’éclipsèrent dans leur nouvelle demeure et ne furent pas longs à trouver la chambre à coucher. Tandis qu’il fermait la porte à clef, Cyderim capta un bruissement de tissu dans son dos. En se retournant, la lueur des chandelles lui dévoila un spectacle enivrant. Tiragha se tenait assise au bord du lit, et sa robe laissait apparaître sa poitrine épanouie ainsi la naissance de ses hanches. Elle fit signe à son mari d’approcher et recula dans le lit, laissant la robe glisser sur ses hanches pour dévoiler ses jambes. Quand il fut suffisamment proche, elle entreprit de lui retirer sa chemise et son pantalon. Ses mains tremblaient d’excitation et elle dut s’y reprendre à deux fois avant de venir à bout de sa ceinture. Une fois son amant dénudé, elle le jeta sur le lit. Quand elle bloqua ses jambes entre ses cuisses, il eut un sourire amusé. D’un regard, elle lui fit comprendre que cette nuit, il n’était pas question qu’il prenne un seul instant de repos. Comme pour répondre à cette provocation, il l’attira à lui et l’embrassa avec fougue, caressant d’abord sa nuque, puis son dos, pour finir sur ces cuisses. Cette nuit-là, seul le bruit de la fête leur tint lieu d’intimité… La naissance du petit Cydaragh combla de joie les deux familles. Fidèles à la coutume, elles offrirent à cette occasion des présents aux jeunes parents. Des jarres furent données à Tiragha, et Cyderim reçu une pierre sculptée et une épée forgée par le père de son épouse. Le jeune bambin se montra très vite aussi curieux que ses parents, et lorsqu’il devint un jeune homme accompli, il décida de se spécialiser dans la construction de mécanismes à base de « pierre rouge », un matériau découvert peu après sa naissance. Il expérimenta de nombreuses défenses, destinées à faciliter le travail des gardes. En effet, depuis quelques années des rebelles sévissaient dans l’empire. Ces « Amranéens » prônaient une vie parmi les bannis, censée calmer la colère des dieux. Leurs embuscades rendaient les routes peu sûres, obligeant plus de gardes à se joindre aux convois. La défense des villes en pâtissait, d’autant plus que ces dissidents n’hésitaient pas à avoir recours au pillage ou à la propagande dans l’enceinte même des remparts impériaux. Cydaragh venait de passer son trente-sixième automne, et Cycléis dardait de ses rayons le premier jour de l’hiver. Perché en haut d’une tour comme en chaque fin de journée, il aperçut au loin un chariot isolé. Il était rare de voir arriver ainsi des voyageurs solitaires, et ce détail ne manqua pas d’attiser sa curiosité. Ne détectant aucun danger alentour, il dépassa les remparts et marcha à la rencontre du véhicule. Un couple était assis sur le banc du conducteur. En arrivant à portée de voix, il les salua : « Bonjour voyageurs ! Quel danger a pu vous pousser à entreprendre seuls un tel périple ? — Quel accueil ! Est-il coutume en ces lieux de harceler d’honnêtes voyageurs avant même qu’ils ne soient en sécurité derrière vos murs ? — Que nenni. Je m’inquiète simplement pour la sécurité de ma famille. Mais il est également vrai que nombre de mes amis me trouvent trop curieux ! — S’inquiéter pour les siens est humain. Nul danger ne guette votre cité, soyez rassuré. Si vous y tenez, je vous raconterai notre histoire devant une bonne bière, mais je souhaiterais d’abord trouver un endroit pour dormir et nous restaurer, ma famille et moi. — Je me ferai une joie de vous indiquer une bonne adresse. — Avec plaisir ! Je me nomme Grakar, et voici mon épouse, Léane. — Enchanté de faire votre connaissance, je suis Cydaragh. » Cydaragh accompagna les voyageurs jusqu’à l’entrée de la ville, et leur indiqua la direction à prendre pour trouver l’auberge. En prenant la direction de sa maison, il capta un furtif mouvement du coin de l’œil. Une troisième personne l’observait, installée à l’arrière du chariot. Quand il croisa son regard, il eut le souffle coupé. En un battement de cils, cette jeune femme aurait fait abdiquer le plus puissant des empereurs car Naranae elle-même avait dû la doter de ces yeux. Chapitre 6 — Couleur menthe à l’eau Le lendemain matin, Cydaragh retourna à l’auberge pour discuter avec les nouveaux arrivants. Il repéra leur table dans un coin de la salle et vint à leur rencontre. Grakar l’invita à s’assoir : « Ah Cydaragh ! Prends donc place. Tu es venu étancher ta soif de curiosité je suppose. Comme je te l’ai dit hier, aucun danger ne guette ta cité. Nous arrivons de Rive-Feuille, où j’étais mineur. J’ai décidé de partir quand les autres mineurs ont commencé à faire n’importe quoi. Tous ne sont pas azimutés, mais certains ne prennent plus aucune précaution en creusant et ça finira mal, je le sens. J’ai préféré quitter la ville avant qu’une catastrophe ne survienne. — Je comprends mieux et me voilà pleinement rassuré. J’espère que vous vous ferez à la vie ici. Si vous avez besoin de quelque chose, n’hésitez pas à venir me voir, je tâcherai de vous aider. » Cydaragh s’apprêtait à partir quand une jeune femme arriva à la table et s’assit face à lui. Il reconnut immédiatement ce regard couleur menthe à l’eau. « Ah te voilà enfin ! Cydaragh, voici ma fille, Lyseria, c’est elle qui a insisté pour venir ici plutôt que de retourner à Mont Brumeux. — Bonjour, salua-t-elle d’une voix fluette, s’inclinant légèrement. — B… Bon… Bonjour, enchanté de faire votre connaissance ! Je… Je vais vous laisser en famille à présent. » En sortant de l’auberge, il sentit le regard de la jeune femme braqué sur lui. Quelque chose dans ses yeux avait hypnotisé le jeune homme et il ne parvenait pas à saisir quoi. Les semaines qui suivirent, il croisa de nombreuses fois le couple, mais leur fille n’était pas avec eux. Quand il s’enquit de son état, craignant quelque maladie, Grakar le rassura en lui disant qu’elle avait simplement le mal du pays. Plus tard dans la journée, en passant devant l’auberge, il sentit les poils de sa nuque se dresser. En levant les yeux, il aperçut Lyseria derrière une fenêtre. Elle le fixait sans ciller et son esprit semblait ailleurs. Au bout de quelques instants, elle recula et disparu de sa vue. Il ne croisa plus son regard pendant plusieurs semaines. Les premiers bourgeons commençaient à fêter l’arrivée du printemps quand Cydaragh reçut une missive demandant sa présence à l’auberge : Grakar souhaitait l’entretenir d’une affaire urgente. Quand il arriva devant la porte de la chambre, il remarqua que cette dernière était entrebâillée. N’entendant aucun bruit, il poussa doucement le battant et pénétra dans la pièce. Il ressentit alors cette drôle de sensation sur la nuque, et se retourna vivement pour découvrir Lyseria en train de le fixer tout en refermant la porte. Elle s’approcha silencieusement de lui, passa ses bras autour de sa taille et l’embrassa. Hypnotisé, il se vit répondre à son étreinte et à son baiser. « Je suis à toi », lui murmura-t-elle à l’oreille en s’écartant. L’étrange picotement laissa alors place à une douce chaleur, emplissant son corps et son esprit. « Pourquoi ? parvint-il à souffler. — Parce que je t’attendais », répondit-elle, énigmatique. Elle se dirigea dans la pièce voisine, laissant Cydaragh seul avec ses pensées. Il savait exactement ce qu’il devait faire, comme s’il avait attendu ce moment toute sa vie durant. Après un rapide entretien à huis-clos avec Grakar, il fut convenu que le mariage se déroulerait au premier jour de l’hiver. La cérémonie fut sobre, seules les familles étaient présentes. Lyseria portait une robe noire dont la dentelle soulignait avec élégance ses courbes épanouies. Cydaragh avait quant à lui choisi un costume couleur menthe à l’eau. Chapitre 7 — Cydarias Le petit Cydarias naquit à l’automne suivant, dans la douce chaleur des murailles de Falaise-Plongeante. Son père fut ravi quand il prononça son premier « Pourquoi ? » Il lui transmit sa passion pour la « pierre rouge » et lui montra toutes sortes de mécanismes que son fils s’empressait de reproduire en jouet. Ne perdant aucune occasion de s’instruire, il parcourait la ville et les alentours en quête de nouveauté. Il apprit les rudiments de la survie auprès de Richard, l’ancien guide forestier, qui ne tarissait pas d’anecdotes sur les voyageurs imprudents. Avec l’âge, ses excursions hors de la ville se firent de plus en plus longues. Partant de la cité aux premières lueurs de l’aurore, il repoussait sans cesse l’heure de son retour. Plus d’une fois il dut courir pour se réfugier derrière les remparts, poursuivi par les bannis. À chacune de ses sorties, Cydarias tentait de repérer un sentier animal et de le pista aussi loin qu’il le pouvait. Cet exercice lui permettait de découvrir simplement et sans jamais se perdre la forêt s’étendant au sud de la ville. Il avait appris très tôt à lire et à écrire, et cet amour du papier ne l’avait pas quitté. Cartographier Akatéa était son rêve, et il ferait tout pour le réaliser. De plus, il ne doutait pas de pouvoir vivre de sa passion, tant les récits narrant les aventures de voyageurs perdus étaient nombreux. Alors que par seize fois, il avait vu la neige recouvrir les champs, il décida de se lancer dans « sa grande quête ». Armé d’une carte vierge et de quelques provisions, il partit sur la route de Haut-Chêne. Bien reproduire le tracé des lacets de la route n’était pas une tâche facile, et il dut plus d’une fois s’arrêter pour empêcher sa plume de déraper. Sans qu’il ne rendît compte, sa vitesse de marche fut considérablement diminuée. Quand Cycléis atteignit son zénith, il repéra cependant un détail qui lui glaça les sangs. Un arbre mort, fendu en deux par la foudre, marquait fièrement un virage. Il connaissait bien cet arbre, et nul doute n’était permis : il se trouvait à moins d’une demie-journée de marche de Falaise-Plongeante ! Non sans avoir d’abord indiqué ce point de repère sur sa carte, le jeune Cydarias décida de rentrer chez lui. Le lendemain, il repartit sur la route. Il n’avait pas de carte, car cette fois, il s’était donné pour mission de repérer la route. Instruit de son échec, il avait en effet conclu qu’un abri lui serait indispensable pour mener à bien son œuvre. Résolu à ne pas abandonner au premier revers, il arpentait de nouveau la route de Haut-Chêne. Quand il franchit les portes de la ville, il comprit immédiatement que quelque chose n’allait pas. Les rues étaient désertes et seul le vent sifflait à travers les pierres de la muraille. Une ville fantôme. Il y avait bien des gardes pour surveiller les portes, mais pas un habitant ne semblait résider ici. Il parcourut les artères principales de la cité sans y trouver âme qui vive. La terre se mit alors à trembler au rythme d’une armée marchant au pas. Il monta sur les remparts pour découvrir un spectacle époustouflant. L’armée de Haut-Chêne avançait vers la ville, le Grand Intendant à sa tête. Du sang maculait les armures et les armes des moins précautionneux. Aucun doute n’était permis, ces hommes avaient tué de nombreuses personnes au cours de la journée. Quittant la sécurité toute relative de leurs maisons, les habitants vinrent accueillir les héros du jour. Cydarias retourna chez lui dès le lendemain, peu désireux de participer aux funèbres festivités. Après une journée de marche, il poussa enfin la porte de chez lui. Sa mère portait une robe noire, qu’il reconnut comme étant celle de son mariage. Maintes fois son père lui avait fait le récit de cette importante journée, mais jamais Lyseria n’avait revêtu le vêtement devant lui. Intrigué par ce détail, il ne remarqua pas tout de suite le carnet qu’elle tenait dans les mains. « Nous avons eu vent de la bataille peu après ton départ. Ton père est parti te chercher, mais tu ne l’as pas vu, n’est-ce pas ? — Non, comment le sais-tu ? » Elle ne répondit pas et se contenta de lui tendre le carnet. Son regard était déjà loin, perdu dans un monde qu’elle seule appréhendait. Fin ? P.S. À tout hasard, si ça amuse quelqu’un, je place ce texte (à partir de « Chapitre 1 » j’entends) sous CC0. 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Dernière édition: 07 Sep 2013 05:31 par Cydarias.
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Quand le hasard s’invite au village… 07 Sep 2013 03:58 #18632
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Bonsoir et merci de ta candidature !
Rien de spécial à dire sur la présentation, pareil pour la partie IRL, à part le fait que savoir comment tu as atterri ici nous permet d'étudier quelles pubs marchent et lesquelles ne servent à rien, ce qui est un détail de toute façon, mais je compte bien chipoter sur cette candidature. Tu as passé beaucoup de temps sur Mumble et en jeu avec nous, corrigeant les fautes des autres sans cesse et nous vantant sur plusieurs jours une candidature dite (je cite) "sans fautes", presque parfaite j'osais espérer. Alors c'est parti ! Premièrement, pourquoi faire aussi long ? Long, non pas vraiment, ç’a une connotation ennuyeuse, mais plutôt pourquoi en faire autant, surtout pour si peu au final ? Oui la forme est bonne, même très bonne. Il n'y a pas d'erreurs historiques, ni de choses aberrantes, mais au final c'est une biographie (de bonne facture), mais non un texte d'introduction. La candidature en elle-même aurait pu/du contenir seulement les deux derniers chapitres. Nous voulons savoir tout ce que tu pourras nous dire sur ton personnage, mais là il est sur le banc de touche sur la majorité du texte. Oui, il y a quand même beaucoup de choses, mais pour une candidature, je trouve que tu as fait du texte pour faire du texte. Deuxièmement, bien que ton écriture soit très bonne, je trouve, il y a des fautes. Certes peu, comparé à 99% des candidatures reçues sur Akatéa, mais bien trop par rapport à la vantardise qui t'a caractérisé pendant ces quelques jours avec nous sur Mumble. Onze en tout. C'est un bon ratio par rapport à la moyenne, mais je ne m'attendais vraiment pas à en trouver autant. Troisièmement, je cite la première phrase de ton texte : "Un évènement était sur le point de bouleverser le quotidien paisible des habitants." (j'ai d'ailleurs corrigé une faute dans ma citation ![]() Quatrièmement, tu m'as dit plusieurs fois que tu n'avais pas trouvé la double faute du premier chapitre, je te donne le paragraphe : "Ne souhaitant pas déranger ce moment d’intimité, Richard sorti de la pièce sur la pointe des pieds. Il allait se mettre à la recherche de Hyxx quand un cri lui perça les tympans. Très similaire à ceux de son amie quelques minutes plus tôt, il provenait de la maison voisine. Vif d’esprit, il s’empara du seau d’eau encore chaude et se dirigea vers la source du cri. Hyxx sorti la tête de la chambre et aperçut Richard." Le passé simple n'est pourtant pas si compliqué. Cinquième et dernier point, le "final" de ta candidature. Pourquoi ces statistiques ? Pourquoi en si petit ? Soit tu assumes carrément de vanter ton texte long (j'entends, pour une candidature), et tu poses tes parties génitales, soit tu n'assumes pas et tu ne le fais pas. Mais ça ne fait que renforcer le côté vantard, qui, je trouve, ressort du peu de personnalité que nous connaissons de toi. Pour conclure, quel est le but de ton texte ? Je l'ai aimé, même si je ne le montre pas trop. Il est bien écrit, et bien fichu, mais de mon point de vue ton texte c'est : "Mon texte est super long et j'vais vous en mettre plein la gueule". Tu t'es à chaque fois vanté de la longueur de ton texte, et jamais de son contenu, c'est le reproche général que je fais à cette candidature. Texte bien fichu, quasiment parfait. N'avoir que des textes comme celui-là dans mon boulot serait un bonheur, vraiment. Mais comme je l'ai dit, l'approche générale de ta candidature me parait quelque peu nombriliste. J'attends un avis constructif du reste du staff, ainsi qu'une réponse me parlant de tes réelles motivations en venant sur Akatéa. Je reste sur un avis positif à propos de ta plume, excellente au demeurant, pas encore pour toi tout entier (sans offense ^^). Sideara. |
Dernière édition: 07 Sep 2013 04:16 par Sideara.
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Quand le hasard s’invite au village… 07 Sep 2013 05:29 #18633
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Sideara écrit:
Bonsoir et merci de ta candidature ! De rien ! ![]() Sideara écrit: Rien de spécial à dire sur la présentation, pareil pour la partie IRL, à part le fait que savoir comment tu as atterri ici nous permet d'étudier quelles pubs marchent et lesquelles ne servent à rien, ce qui est un détail de toute façon, mais je compte bien chipoter sur cette candidature. J’ai connu le serveur via la fameuse vidéo de Biloulette, mais pas directement, car je ne suis pas du tout sa chaîne (ni aucune autre). Ce n’est donc pas réellement pertinent, à mon humble avis. Disons plutôt le bouche à oreille. Sideara écrit: Tu as passé beaucoup de temps sur Mumble et en jeu avec nous, corrigeant les fautes des autres sans cesse et nous vantant sur plusieurs jours une candidature dite (je cite) "sans fautes", presque parfaite j'osais espérer. Sans cesse, c’est quelque peu exagéré, mais j’aime bien corriger je l’admets, et je ne suis pas réfractaire à la critique. ![]() « Tout le monde fait des erreurs, ce qui est important, c’est la façon dont on les gère. » Sideara écrit: Premièrement, pourquoi faire aussi long ? Long, non pas vraiment, ç’a une connotation ennuyeuse, mais plutôt pourquoi en faire autant, surtout pour si peu au final ? Oui la forme est bonne, même très bonne. Il n'y a pas d'erreurs historiques, ni de choses aberrantes, mais au final c'est une biographie (de bonne facture), mais non un texte d'introduction. La candidature en elle-même aurait pu/du contenir seulement les deux derniers chapitres. Nous voulons savoir tout ce que tu pourras nous dire sur ton personnage, mais là il est sur le banc de touche sur la majorité du texte. Oui, il y a quand même beaucoup de choses, mais pour une candidature, je trouve que tu as fait du texte pour faire du texte. En réalité, j’ai fait du RP pour faire du RP, et de l’écriture pour de l’écriture. J’adore écrire et c’était une bonne occasion. L’histoire d’Akatéa est intéressante et bien écrite, même si tout ne l’est pas encore. Au fil de la lecture, elle m’a inspiré, et je me suis lancé. L’idée de la biographie m’est venue pour me permettre de faire une longue histoire sans pour autant avoir un personnage vieillard. Donc, oui, j’ai fait du texte pour faire du texte, car j’adore faire du texte. (Et c’est toujours mieux avec un public. ![]() Sideara écrit: Deuxièmement, bien que ton écriture soit très bonne, je trouve, il y a des fautes. Certes peu, comparé à 99% des candidatures reçues sur Akatéa, mais bien trop par rapport à la vantardise qui t'a caractérisé pendant ces quelques jours avec nous sur Mumble. Onze en tout. C'est un bon ratio par rapport à la moyenne, mais je ne m'attendais vraiment pas à en trouver autant. Personne n’écrit sans fautes, et je dois bien dire que sur la fin, j’ai très légèrement… shunté la relecture. (En fait je titillais ta curiosité pour être sûr que tu ne manques pas un seul mot. ![]() Sideara écrit: Troisièmement, je cite la première phrase de ton texte : "Un évènement était sur le point de bouleverser le quotidien paisible des habitants." (j'ai d'ailleurs corrigé une faute dans ma citation ![]() Chipotons. La phrase citée n’a qu’une modification, si je ne me trompe pas. Dans ce cas, je dirai simplement que je suis adepte de l’orthographe classique. L’événement réside dans la double naissance. Pour être précis, dans la première version, les deux bébés devaient naître en même temps, j’ai modifié par la suite. La formulation est peut-être hasardeuse : ça a bouleversé le quotidien pour une journée. La taille du village importait peu dans ce cas de figure, et je l’ai cherché en remontant aussi loin, mais rien n’est indiqué sur le site à ce propos ! Sideara écrit: Quatrièmement, tu m'as dit plusieurs fois que tu n'avais pas trouvé la double faute du premier chapitre, je te donne le paragraphe : "Ne souhaitant pas déranger ce moment d’intimité, Richard sorti de la pièce sur la pointe des pieds. Il allait se mettre à la recherche de Hyxx quand un cri lui perça les tympans. Très similaire à ceux de son amie quelques minutes plus tôt, il provenait de la maison voisine. Vif d’esprit, il s’empara du seau d’eau encore chaude et se dirigea vers la source du cri. Hyxx sorti la tête de la chambre et aperçut Richard." Le passé simple n'est pourtant pas si compliqué. Attention : Spoiler ! [ Cliquer pour agrandir ][ Cliquer pour masquer ] Séance de flagellation. Sideara écrit: Cinquième et dernier point, le "final" de ta candidature. Pourquoi ces statistiques ? Pourquoi en si petit ? Soit tu assumes carrément de vanter ton texte long (j'entends, pour une candidature), et tu poses tes parties génitales, soit tu n'assumes pas et tu ne le fais pas. Mais ça ne fait que renforcer le côté vantard, qui, je trouve, ressort du peu de personnalité que nous connaissons de toi. Pendant la rédaction, certaines personnes ont demandé une estimation de sa taille, et j’avais donné des statistiques. J’ai simplement gardé l’idée. En petit pour ne pas « gêner » le texte. En fait, je devrais les mettre avant le texte (ou les virer). Un avis ? Sideara écrit: Pour conclure, quel est le but de ton texte ? Je l'ai aimé, même si je ne le montre pas trop. Il est bien écrit, et bien fichu, mais de mon point de vue ton texte c'est : "Mon texte est super long et j'vais vous en mettre plein la gueule". Tu t'es à chaque fois vanté de la longueur de ton texte, et jamais de son contenu, c'est le reproche général que je fais à cette candidature. Le but du texte était de m’amuser, et si possible, de vous divertir. La conclusion (« Fin ? ») est d’ailleurs là pour illustrer l’idée sous-jacente : que ma candidature soit acceptée ou non, cette histoire est écrite (et j’ai pris du plaisir à le faire). La prochaine fois, promis, je parlerai aussi du contenu. Sideara écrit: Texte bien fichu, quasiment parfait. N'avoir que des textes comme celui-là dans mon boulot serait un bonheur, vraiment. Sincèrement, je m’attendais à ce que tu trouves le texte trop lourd (phrases trop longues, trop subtiles, trop de détails). C’est le reproche qu’on me fait souvent, et comme tu sembles ne pas avoir soulevé ce point, j’apprécie grandement ton avis. Sideara écrit: Mais comme je l'ai dit, l'approche général de ta candidature me parait quelque peu nombriliste. Ça fait partie du jeu des candidatures. Mais ça aussi on me le dit souvent. Disons que c’est la phase de première approche. Sideara écrit: J'attends un avis constructif du reste du staff, ainsi qu'une réponse me parlant de tes réelles motivations en venant sur Akatéa. Je suis aussi curieux concernant l’avis des autres. Pour ma motivation, simplement l’envie de (re)faire du RP. Je suis en général peu enclin à aller vers les autres, et un bon écran est toujours efficace pour briser la glace… Sideara écrit: Je reste sur un avis positif à propos de ta plume, excellente au demeurant, pas encore pour toi tout entier (sans offense ^^). Pas de soucis, c’est aussi mon avis. Sideara écrit: Sideara. Cydarias. |
Dernière édition: 07 Sep 2013 05:31 par Cydarias.
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Quand le hasard s’invite au village… 08 Sep 2013 18:18 #18775
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Et bah, c'était long pour une intro! Surtout quand ca commence par l'histoire de la NAISSANCE du GRAND-PERE... Bref, un peu dommage à mon goût de "gâcher" l'écriture en "allongeant la sauce" pour faire le plus de lignes possibles (ce qui ne correspond pas trop à l'idée d'une intro à mon goût). D'autant que si tu te relis, tu constatera que ton procédé d'écriture est toujours le même, on commence par la naissance, milieu un saut vers le métier/ce qu'ils font de leur vie, juste après la rencontre, ils font un enfant et on recommence.
Autant dire que certes le style est bon, l'écriture aussi mais très franchement l'histoire en elle même est cheap. C'est un peu comme une jolie boite avec pas grand chose dedans... enfin trois jolies boites. encore que celle sur ton personnage peut promettre quelque chose d'intéressant avec cet "élément perturbateur". M'enfin je lirais bien la suite pour voir ce que ca donne avec du contenu! |
Dernière édition: 08 Sep 2013 18:19 par Eljujo.
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Quand le hasard s’invite au village… 09 Sep 2013 15:01 #18825
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Cydarias écrit:
Je suis aussi curieux concernant l’avis des autres. Pour ma motivation, simplement l’envie de (re)faire du RP. Je suis en général peu enclin à aller vers les autres, et un bon écran est toujours efficace pour briser la glace… Faire du RP, d'accord, mais pourquoi chez nous ? Pourquoi un serveur Minecraft ? As-tu réellement une quelconque affinité avec notre histoire ou notre serveur ? As-tu une ambition particulière pour rester dans l'histoire d'Akatéa ou veux-tu simplement nous faire partager de bons textes (sans ironie) ? |
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Quand le hasard s’invite au village… 09 Sep 2013 16:36 #18834
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Bonsoir,
Ta candidature, j'ai l'impression que ce n'est qu'un concours de "J'ai un plus gros zizi que tout le monde". Ta candid est longue, mais tellement chiante ! On s'ennuie à mourir tout le long ! Je suis désolé mais j'ai failli m'endormir devant la monotonie de ton texte. Bref je donne mon NON ! Cordialement. |
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Quand le hasard s’invite au village… 09 Sep 2013 16:36 #18835
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Bon bon bon... Je vais répondre sincèrement!
C'est dans le fond le genre de candidature que j'aimerais voir plus souvent. Mais d'un autre côté non! Imagine si toutes les candidatures qu'on avait reçu faisaient cette taille! On s'en sortirait jamais!!!! Et puis on demandait juste un paragraphe d'introduction, un condensé de tes capacités!Pas un truc pompeux pour montrer à tout le monde la taille de ton engin. Enfin moi ça m'impressionne pas plus que ça... C'est ce que toute personne pratiquant le RP depuis quelques années devrait savoir faire. Enfin c'est quand même largement au dessus d'une grande majorité de postulants. Ensuite si vraiment tu voulais écrire à la vue de tous, tu aurais pu le faire dans le coin RP. Le problème pour moi, c'est que faire du RP avec un mec hyper prétentieux, c'est insupportable! Alors après je critique, mais j'ai encore jamais discuter avec toi... Ensuite attention, nous faisons du RP, mais nous faisons du RP sur minecraft! Donc sur minecraft on équipe une armure en 5 secondes, on switch d'arme quasi instantanément, etc... C'est pas du JDR... Faut que ça te soit bien rentré dans le crâne ça aussi! Enfin bref, moi je m'oppose pas à ton entrée sur le serveur. PS : tu fais ta bio, mais comme l'a dit Oshy, elle sera forcément chiante. T'as rien fait sur le serveur. Tu es donc obligé d'inventer des faits, qui ne seront pas forcément (voir pas du tout) intéressants... C'est seulement au bout de deux ans de jeu que je commence à rédiger la mienne. Et là j'ai du contenu à mettre. Pas des histoires que j'ai pu sortir de mon chapeau pour rendre mon personnage comme je veux qu'il soit (super puissant ou n'importe quoi), mais des faits réellement virtuels qui ont affecté mon personnage! Des faits indépendants de ma volonté! C'est ça jouer sur Akatéa. |
Dernière édition: 09 Sep 2013 16:47 par Torchou.
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