InRealGame
Bonjour, Bonsoir,
Je m'appelle Mattéo et j'aime pas les listes de courses donc je ferai ma candidature sous forme de petits textes plutôt que sous forme de questions réponses mais je pense que vous vous y retrouverez quand même. J'ai 18 ans, j'habite en France à Angers et Je suis actuellement étudiant en première année de Licence d'Histoire. C'est donc de ce dernier fait que doit provenir mon attirance pour le RolePlay.
Expérience
J'ai souvent joué sur des serveurs minecraft de type Semi-RolePlay/PlayerVersusPlayer mais assez peu sur des serveurs complétement axés sur le RolePlay. Cependant étant donné que votre serveur mêle RolePlay et PlayerVersusPlayer, je me dis que cela pourrait être une expérience hors du commun et complétement nouvelle pour moi qui je pense, j'apprécierai.
Cela fait assez longtemps que je joue à Minecraft, en fait, depuis que les hommes ne pouvaient pas encore courir et où le fait de se nourrir n'était pas essentiel à la survie. J'ai donc parcouru plusieurs serveurs minecraft dont les noms se sont évaporés par des soirées d'ivresse... Les derniers sur lesquels j'ai pu jouer étaient Azilys (Semi-RolePlay/PlayerVersusPlayer) et Asturia (complétement RolePlay : autour d'une réinvention de l'histoire romaine). J'ai quitté ces serveurs car pour la plupart, ils se sont effondrés.
Pour ma part, il n'y a pas vraiment de qualité à avoir pour être un bon rôliste, il suffit juste d'aimer créer et participer à l'évolution d'un monde fictif et y prendre du plaisir.
Pour finir j'ai en effet lu les règles et elles me conviennent surtout celle stipulant la permission de détruire les habitations des admins !
RolePlay
Mon pseudo est en effet bizarre (ganjaprovac), sans doute une erreur de jeunesse mais ce qui est sûr c'est qu'il n'est plus vraiment adapté à ma réalité et certainement pas au serveur, c'est pour cela que j'aimerai changer de nom et j'opterai pour Sophoclès en tant que prénom et Aristagoras en tant que nom.
J'aimerai rejoindre l'Empire car si j'ai bien compris, la faction est en décadence. Ce qui rajoutera du challenge pour que un jour l'Empire contre attaque... désolé j'étais obligé de la sortir..
Non mais une fois inséré dans le jeu, peu importe la faction que l'on rejoins, si on s'y intègre bien alors l'expérience de jeu sera très bonne.
Ensuite au niveau des villes je choisirai Falaise Plongeante de part sa beauté qui selon moi surpasse les autres mais aussi son intégration dans le paysage qui est encore une fois selon moi la mieux réalisée.
Introduction de mon personnage :
Sophoclès Aristagoras jeune homme entamant sa 21ème année était dans la force de l'âge. Il faisait partit d'une longue lignée de braves soldats, en effet, par les recherches de son père : Hirmidon Aristagoras, il pu reconstituer sa généalogie.
Il avait réussis, par le biais d'inscriptions, de gravures et de toiles relatant la guerre, à remonter aux origines les plus lointaines de sa famille. Les "Carapaces" voilà ce qu'étaient ses ancêtres en 395 de notre ère : de fiers soldats des cités-états, bravant tous les dangers pour sauvegarder la vie contre la malédiction.
Ensuite la trace se perdit jusqu'en 976 lors de la première guerre. Sixion Aristagoras dit le Pouilleux de Haut-Chêne était l'un des officiers de l'immense armée de Gardahad le Grand Annexeur. Il marcha sur Pic-Nuageux et par la suite suivant la tradition, ses descendants occupèrent toujours ce même poste et écrasèrent toujours plus de villes.
Cependant c'est en l'an 1358 que les choses bougèrent. Suite à cette humiliante lâcheté de Grimalad le Bon, Plisture Aristagoras s’enfuit, ne voulant pas se couvrir de honte et souiller ses ancêtres par la soumission sans combattre. Quelques uns des soldats qu'il avait sous son commandement le suivirent. Ils s'établirent hors de Haut-Chêne dans un paisible endroit où il faisait bon vivre. Les années passèrent, les enfants devinrent adultes, les adultes mouraient et le cycle de la vie continuait.
Les morts étaient enterrés, les vivants éduqués aux rudiments de défense protégeaient ce camps de fortune. Une fois la nuit venue, tout ce petit monde se trouvait aux aguets. Le groupe de resistants ne dépassait jamais le nombre de 10. Des morts de vieillesse, des naissances de plaisir, la survie pour tous. En effet les incursions des Bannis se faisaient de plus en plus nombreuses et de plus en plus difficiles à contrer sans parler de celles des Amranéens. De plus en plus de morts, tel était leur quotidien. La stabilité de 1358 leur avait échappé.
Cependant un soir, alors que la lune était à son apogée, plus forte que jamais, la crainte s'installait dans les esprits des survivants, des frissons les envahissaient, et l'angoisse les submergeait. Cette nuit de l'an 1580, serait un tournant, ils le savaient tous.
Comme ils s'y attendaient des Bannis arrivèrent par l'angle nord-est de leur camps, ils étaient plus nombreux que prévu. Tous les hommes prirent les armes et défendirent vaillamment leur liberté et leur vie. Les bannis arrivaient à flots, selon les histoires que l'on entend dans les bars, un des survivants auraient même cru voir le dieu Nodens présent afin de les emporter dans l’au-delà.
Malgré tout, après de longues heures de combats, ils vinrent à bout des bannis. Il est alors possible que Nodens pris d'une fureur sans nom, envoya une armée de bannis les assiéger, et pour être sûr de causer leurs pertes, réveilla tous leurs ancêtres, enterrés non loin de là pour les prendre à revers.
Cette stratégie de combat se révéla efficace, tous périrent, seul Sophoclès Aristagoras boitant et le visage en sang était toujours en vie. Il était à genoux tandis que les bannis l'encerclaient et refermaient l’étau sur lui.
Le jeune garçon priait. Non Nodens mais Cycléis, d'un quelconque miracle. Voyant que rien ne se passait, il se releva, les larmes roulant sur les joues, prit ses armes et dans l'espoir d'honorer ses ancêtres, il tua, il égorgea, il décapita. Mais même ces actes héroïques de dernier recours ne pouvaient venir à bout de la marée montante des bannis.
Il retomba sur les genoux, décidé à ne pas se faire étriper par ces non-vivants. Il prit son glaive, le plaça contre son coup, leva les yeux au ciel. Il ne pleurait plus. Son regard s'éteignit et il tomba avec fracas au sol.
Ceci n'était pas la mort, seulement la venue des éclaireurs de Falaise Plongeante, la magnifique. Les soldats l'avaient assommé afin de repousser la vague ennemis, ils le prirent sur leurs épaules et le ramenèrent à la citadelle. L’empire manquait cruellement de soldats. Ils voyaient en lui un candidat potentiel aux armes.
Sophoclès Aristagoras se réveilla dans la cité, s'empressa d'aller remercier le régent : Oshydaka Matsuda et son second : Torchou Blanc-Regard, de l'avoir sauvé de l'étreinte que la mort exerçait sur lui. Le jeune homme rentra alors dans l'armée impériale afin de payer sa dette : sa vie.